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[modéré]Hollande, le départ du comique français


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Non puisque la France gonfle sa demande interne en redistribuant un max d'allocation et le finance par un plan de relance permanent à coup de déficit financé par un emprunt.

 

On peut aussi dire que la France minimise sa demande interne avec tout le tabassage fiscal qu'elle fait passer sur les classes moyennes.

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Après on peut aussi voir qu'en Allemagne, les entreprises ont un taux d'IS faible comparé au reste de la zone euro. C'est un choix fiscal délibéré de faire peser les impôts et les cotisations sur les ménages.

 

 

Oui et ça me semble d'ailleurs très sage. Que ce soit pour apprécier le coût de l'État ou attirer les investissements. C'est pas pour rien que ça n'a pas l'air de trop pousser à la dépense publique outre-Rhin.

 

 

 

 
J'accuse personne de mercantilisme

 

Non, c'est FabriceM. J'aimerais savoir ce qui lui permet de dire ça.

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On peut aussi dire que la France minimise sa demande interne avec tout le tabassage fiscal qu'elle fait passer sur les classes moyennes.

 

L'excès de consommation en France, c'est bien plus l'État que les ménages. Avec le vieillissement de la France, si le déficit budgétaire était comblé, notre balance commerciale ressemblerait rapidement à celle de l'Allemagne.

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C'est bien une bande de branques. Et malhonnetes en plus.

 

+1

 

C'était vraiment une farce cette précision demandé par Bruxelles et la réponse de la France: On va gratter des sous sur des prévisions...mais pas de véritable reformes structurelles. Et là Bruxelles semble être content des "efforts" de l'Etat français :icon_surpris:.

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Ok.

 

Je ne suis toujours pas convaincu du mercantilisme allemand. Ce qui se passe en Allemagne me semble être quelque chose de tout à fait normal. Le déficit budgétaire est inexistant donc la consommation n'est pas hypertrophiée. Le pays vieillit et donc épargne. Il épargne, donc il investit. Et tant qu'il ne se retrouve pas à la retraite et qu'il ne désépargne pas, alors forcément, les débouchées de la production se trouvent à l'étranger. D'ou la balance commerciale excédentaire. 

 

+1, c'est exactement ça. Ce qui fait aussi que l'Allemagne se rend de plus en plus indépendantes des voisins chiants comme la France, car elle devient rentière.

Les impôts et cotisations sociales des salariés en Allemagne sont très lourds. 

 

Absolument pas, les cotisations sont largement plus faibles qu'en France, et si les impôts sur le revenu sont plus élevés, au final la fiche de paie est beaucoup plus sympathique sur le total qu'en France pour une même somme-employeur.

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Absolument pas, les cotisations sont largement plus faibles qu'en France, et si les impôts sur le revenu sont plus élevés, au final la fiche de paie est beaucoup plus sympathique sur le total qu'en France pour une même somme-employeur.

 

C'est pas ce que j'ai lu. Si tu as un tableau comparatif, je suis preneur. J'ai bien écrit cotisation + impôt.

 

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Le tableau que j'ai lu se focalise sur le salaire net de l'employé.

 

France : 100 000 euros bruts / coût employeur : 140 000 euros / salaire net : 55 921 euros

Allemagne : 100 000 euros bruts / coût employeur : 113 000 euros / salaire net : 45 590 euros

 

J'ai simplifié car c'est trop long à taper (c'est un PDF). Je raisonnais en net pour l'employé pas en salaire complet.

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Tout en augmentant les prix des billets, tout en supprimant les lignes peu fréquentées, tout en gardant le monopole, même pour ces lignes supprimées. Je paie déjà moins cher de prendre la voiture même sans covoiturage que de prendre le train pour faire n'importe quel déplacement.

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Même en subventionnant la SNCF (tout en planquant la dette de RFF) et en taxant au maximum les automobilistes, la voiture semble moins cher dans bien des cas. J'ai bien l'impression que le train et plus particulièrement les TGV sont un moyen de transport du passé uniquement rentable sur les grands axes et que sur les nouveaux projets, on surestime souvent sa rentabilité pour pouvoir construire quand même le projet.

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Si on prend les insfrastructures existantes, le train peut être rentable s'il connecte des grandes villes entre elles. Il est rentable aussi à mon avis pour les trains de banlieue de villes de plus d'1 million d'habitants.

Pour le reste c'est l'autobus.

 

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Même en subventionnant la SNCF (tout en planquant la dette de RFF) et en taxant au maximum les automobilistes, la voiture semble moins cher dans bien des cas. J'ai bien l'impression que le train et plus particulièrement les TGV sont un moyen de transport du passé uniquement rentable sur les grands axes et que sur les nouveaux projets, on surestime souvent sa rentabilité pour pouvoir construire quand même le projet.

C'est très clair. Je me souviens d'un vieil article de Vincent Bénard qui comparait les études préalables à la construction de nouvelles lignes de train ou de nouveaux axes (auto)routiers. Les deux prévoient la rentabilité de l'investissement de manière limite pifométrique (la distance entre rentabilité prévue et rentabilité réelle est souvent très, très large)... à un détail près. La rentabilité prévue des routes et autoroutes est centrée autour de leur rentabilité réelle. En revanche, la rentabilité prévue des lignes de train est toujours, toujours surestimée.
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Le train reste rentable sur des petites lignes, en Suisse, non ?

 

Dans les montagnes je veux bien croire que le train soit davantage privilégié que des routes qui tournent et qui sont plus dangereuses. Encore que là on parle de la moitié sud  sud-est de la Suisse, moins de la moitié nord qui est très fournie en autoroutes.

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Si on prend les insfrastructures existantes, le train peut être rentable s'il connecte des grandes villes entre elles. Il est rentable aussi à mon avis pour les trains de banlieue de villes de plus d'1 million d'habitants.

Pour le reste c'est l'autobus.

C'est ce que je remarque ici. Les transports publics au Japon sont entièrement privatisés, et ont été beaucoup libéralisés au cours des dernières décennies. Mis à part un encadrement (relativement peu contraignant) des tarifs et quelques subventions pour certaines compagnies opérant en milieu rural, le marché est relativement libre.

Une belle démonstration du pouvoir du marché, d'ailleurs : le système de transport public le plus libre de la planète est renommé pour être le plus efficace, le plus propre, le plus ponctuel et le plus sûr. Et si le gouvernement japonais supprimait la réglementation des prix, j'imagine que même les petites compagnies qui opèrent loin des grosses agglomérations pourraient devenir rentables, en réajustant leurs tarifs à la hausse.

Je pense que la clé, ici, est le business model des sociétés ferroviaires. Elles sont propriétaires de l'ensemble des infrastructures et se diversifient beaucoup. Un groupe comme Tobu, en plus de gérer leurs lignes de train et de bus, possède d'énormes gares abritant certains des plus gros centres commerciaux de la planète, ce qui leur permet d'avoir un tiers de leur chiffre d'affaire lié à la location d'espaces commerciaux, et il est aussi le principal investisseur derrière le Skytree, qui draine des millions de visiteurs chaque année. La plupart des stations de métro sont de vastes labyrinthes abritant des dizaines de boutiques. Chaque gare est un pôle économique en soi, par ici, et tout le monde se bat pour avoir son logement et ses bureaux le plus près possible d'une grosse station.

J'aime beaucoup ce business model. Il est d'ailleurs applicable aux sociétés d'autoroute : tu peux imaginer des autoroutes presque entièrement gratuite et dont la source de financement principale serait la location d'espace commerciaux sur les aires de repos. Un groupe comme Carrefour ou McDonald's mettrait sans nul doute beaucoup d'argent sur la table pour avoir des points de vente sur tout le long de l'A7.

Donc, oui, le train peut être rentable, tout en restant peu cher et efficace. C'est juste que dans la plupart des pays, c'est un secteur sous tutelle de l'état, qui n'a pas son pareil pour transformer une activité économique lucrative en gouffre financier proposant des services de piètre qualité à un tarif honteux.

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Vous allez rire, mais en règle générale, les seuls établissements qui ferment le dimanche, ce sont les restaurants français.

Et les banques. Les seuls prestataires de service à avoir des horaires dignes d'une administration française. Heureusement, leurs services sont au poil.

Sinon, même la poste travaille. La première fois que le bonhomme de la JP Post est venu me livrer un dimanche après-midi, ça a été un choc. Entre ça et les "yuyu madoguchi" (fenêtre de nuit), une sorte de drive-in du courrier qui te permet d'accéder aux services postaux usuels 24/7, tu as de quoi déclencher une crise cardiaque chez n'importe quel syndiqué français.

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