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[modéré]Hollande, le départ du comique français


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Le rôle de l’Etat

L’Etat doit établir un cadre pour faire émerger les champions de demain et créer les emplois ici, en France. Il doit continuer à donner plus de souplesse au marché du travail, en protégeant les personnes plutôt que les emplois. Il doit enfin veiller à la protection des données et des libertés individuelles. Et surtout lutter contre la tendance française à voir le numérique comme une menace.

Désolé mais c'est plus libéral que Gaspard Koenig.

Et si Macron était le futur Thatcher que la France attendait?

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Désolé mais c'est plus libéral que Gaspard Koenig.

Ça me rappelle : "Still a better love story than Twilight"

Il lance deux trois phrases vaguement libérales au milieu d'une ribambelle d'interventionnisme.

De toute façon Macron, même président, n'aura jamais la majorité pour mener à bien ses plans.

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Désolé mais c'est plus libéral que Gaspard Koenig.

Et si Macron était le futur Thatcher que la France attendait?

 

Macron est candidat à aucune élection. Il a déjà dit ce qu'il pensait sur les élections.

 

 

Paris - Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a assuré qu'il ne voulait "pas être député en 2017", estimant qu'accéder aux plus hautes fonctions par l'élection était "un cursus d'un ancien temps", selon des propos rapportés lundi par Le Monde.

"Aujourd'hui, je ne veux pas être député en 2017", a-t-il déclaré dimanche lors d'un forum organisé par le quotidien à Paris, selon les journalistes du Monde. "Je n'ai jamais voulu être candidat", a-t-il ajouté.

http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/pour-macron-pas-candidat-en-2017-etre-elu-est-un-cursus-d-un-ancien-temps_1720199.html

 

C'est aussi ce qui lui permet d'être en roue libre et de se permettre ce genre de sortie qui fait rager une partie de la gauche.

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Ou il a compris que Solférino voulait sa peau.

Il s'en fiche je crois, il est en-dehors des partis, complètement. Et si la gauche gagne, il peut être reconduit au gouvernement de toute façon donc bon. Après tout c'est vrai, pourquoi se casser les fesses à gagner un poste de député si on peut être ministre directement?
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Il s'en fiche je crois, il est en-dehors des partis, complètement. Et si la gauche gagne, il peut être reconduit au gouvernement de toute façon donc bon. Après tout c'est vrai, pourquoi se casser les fesses à gagner un poste de député si peut être ministre directement?

 

Sans le soutien d'un parti, ça me paraît quasi mission impossible d'être député en France surtout si tu es comme Macron qui il me semble n'a jamais participé à une élection et n'a pas de mandat local. Si Solférino te déteste, c'est mort pour être député. On peut voir cette sortie sur 2017 comme un choix par défaut.

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Sans le soutien d'un parti, ça me paraît quasi mission impossible d'être député en France surtout si tu es comme Macron qui il me semble n'a jamais participé à une élection et n'a pas de mandat local. Si Solférino te déteste, c'est mort pour être député. On peut voir cette sortie sur 2017 comme un choix par défaut.

Mais ça je suis d'accord, mais ce que Macron vise c'est minimum rester ministre en 2017, et pour ça il a besoin de Valls pour le protéger, pas du PS ni d'être élu député.

Pour ce qui est de premier ministre il peut très bien à terme l'être aussi, et sans être élu. On a un précédent au moins avec Dominique de Villepin qui avait le soutien total de Chirac.

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Sans le soutien d'un parti, ça me paraît quasi mission impossible d'être député en France surtout si tu es comme Macron qui il me semble n'a jamais participé à une élection et n'a pas de mandat local.

C'est possible, mais effectivement il faut un sacré ancrage local.

 

Le plus emblématique pour moi c'est Bompard.

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Réconcilier enfin la France avec ses entreprises La France reste mal située dans le dernier classement de la Banque mondiale, qui mesure la qualité de l'environnement des affaires dans chaque pays. C'est que, en dépit des déclarations d'intention, le climat reste hostile au « business ».

d'Eric Le Boucher

Les Français détestent qu'on leur mette sous le nez leurs mauvaises notes obtenues dans les classements internationaux. Les effrayants résultats en matière éducative « n'ont aucune valeur », « les critères de ces classements ne comprennent pas les spécificités de l'exception française », « ils sont idéologiquement biaisés », ont longtemps plaidé les autruches nationales avant d'admettre du bout du bec, avec le rapport Pisa de l'OCDE, que le système éducatif français méritait, en effet, une sérieuse remise à niveau.

Voici un autre classement qui montre pourquoi la France a une croissance médiocre et un chômage endémique. Notre pays est 27e sur 189 nations dans le classement Doing Business, créé par la Banque mondiale en 2003 pour mesurer « la qualité et l'efficience du cadre réglementaire » de la vie des affaires. C'est un très médiocre placement. Le Royaume-Uni est 6e, l'Allemagne 15e. Les meilleurs pays pour les entreprises sont Singapour, la Nouvelle-Zélande, le Danemark et la Corée. Les Etats-Unis sont 7es. En Europe, l'Espagne et l'Italie sont derrière la France, mais les deux pays ont progressé grâce à des réformes récentes. En France, seul le Cice est retenu comme une avancée par la Banque mondiale, mais cette réforme de 18 milliards d'euros n'est pas suffisante pour combler le retard de la France en matière de fiscalité et pour améliorer son classement. La France était déjà 27e l'an dernier. A regarder le détail, notre pays a même légèrement reculé, sa distance aux meilleurs s'est accrue. C'est dire, au Premier ministre et à son ministre de l'Economie, que leurs efforts sont sûrement méritants, vus de France, mais que l'économie mondiale est devenue une course. Vus du monde, ils sont pauvres, il faut non seulement réformer mais réformer plus vite que les autres…

En outre, la 27e place française est une moyenne sur 10 grands critères. La France est première dans la facilité du commerce transfrontières, merci aux règles de l'Union européenne, elle est 14e en matière de contrats, merci à l'efficacité du droit. Mais elle est 87e pour la fiscalité, 79e pour les possibilités d'obtenir un crédit, 40e pour obtenir un permis de construire (il faut 183 jours) et 85e pour l'enregistrer. Cette liste montre les progrès de « simplification » à faire.

Claude Bartelone, candidat socialiste aux régionales en Ile-de-France, veut « mettre le paquet sur la création d'entreprise ». Il promet qu'on puisse « monter sa boîte en un claquement de doigts ». Beau programme mais le président de l'Assemblée nationale semble ignorer qu'il ne faut que quatre jours pour créer son entreprise en France. Là n'est pas, là n'est plus le problème. Le problème est beaucoup plus vaste.

Le mauvais classement Doing Business de la France souligne que l'environnement des affaires, le cadre légal et social, reste globalement difficile comparé à celui des nations concurrentes. Les déclarations d'amour de Manuel Valls aux entreprises ou l'engouement soudain d'un Claude Bartelone pour les start-up, tout comme les intentions d'investissements de General Electric ou de Microsoft dont se glorifie l'Elysée, ne doivent pas cacher que la France n'a toujours pas surmonté son historique mauvaise relation entre la politique et le business. Au passage, notez que j'écris « business » parce qu'écrire le mot français d' « affaires » est suspect, les « affaires » vous conduisant en général en prison. Le problème est là : au XXIe siècle, il serait temps de trouver comment introduire les affaires, le commerce et l'argent, dans le récit national.

L'histoire du pays est celle d'un dédain que résumait la formule du général de Gaulle : « La politique de la France ne se fait pas à la corbeille. » Dédain bien souvent expliqué, la France s'est faite par la politique, contrairement à l'Allemagne, par exemple, qui s'est unifiée par le commerce. Dédain complexe au demeurant puisque les rois dépensiers ont, comme leurs successeurs présidents, toujours eu besoin d'argent. Dédain plus général vis-à-vis de toute la société civile. La place du monde syndical est aussi bancale dans la France de 2015 que celle du business.

Dédain historique peu souvent surmonté. Rares sont les périodes où la France a su marier politique et business. Sous Napoléon III ? Sous Georges Pompidou ? En tout cas, la situation aujourd'hui est dégradée. Les députés issus du monde des affaires sont de plus en plus rares, s'en suit une grande ignorance. S'y ajoute à gauche une réticence « ventrale » à toutes les mesures qui vont « dans le sens des patrons ». L'excès de haine et l'excès d'amour alternent et se conjuguent de façon malsaine. Nous en sommes encore là.

Le regain de croissance de la France viendra des deux univers. Celui de l'Etat , par une notable amélioration des notes du système éducatif, plus largement des services publics, devenus trop chers, trop peu efficaces, inégalitaires. Celui des entreprises, par une perspective restaurée de l'intérêt de faire des affaires en France. Mais cela ne suffira pas. Pour réussir dans la compétition, il faudra que le dialogue des deux univers se trouve enfin. L'étatisme et le libéralisme ont besoin de s'admettre, de se parler et de trouver un compromis historique. Il ne s'agit pas d'une mesure de plus en faveur du « doing business », il s'agit d'une réflexion sur un récit où la politique et la société civile trouvent enfin leur place respective, sans reniement, avec exigence et bienveillance.

Eric Le Boucher

 

http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021471528645-reconcilier-enfin-la-france-avec-ses-entreprises-1174686.php

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 Macron est assez intéressant quand on y pense. Contrairement à tous les autres, ce n'est pas un rentier de la politique, il aurait très bien pu faire son trou - et un beau trou en l'occurrence - sans passer par la case ministre. 

 

 Or, il décide de devenir Ministre de l'économie, en assumant être plutôt libéral, dans un climat politique anti-libéral comme jamais, tout le monde lui crache à la gueule... Qu'est-ce qu'il est venu faire dans cette galère ?

 

 C'est un mystère pour moi. 

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 Il est passé par un peu tout et n'importe quoi on dira. C'est normal, il était jeune, il a voulu tenter des trucs et visiblement d'ailleurs, il a réussi à tout avoir. 

 

 Mais il n'empêche qu'il n'avait aucunement besoin de devenir ministre, un ministre sous le feu des attaque qui plus est. 

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Or, il décide de devenir Ministre de l'économie, en assumant être plutôt libéral, dans un climat politique anti-libéral comme jamais, tout le monde lui crache à la gueule... Qu'est-ce qu'il est venu faire dans cette galère ?

En tous cas, avec le peu qu'il fait, son ROI est plutôt très bon.

C'est pas non plus hyper surprenant que dans un environnement où il ne se passe absolument rien, ses epsiloneries émergent.

 

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Mais il n'empêche qu'il n'avait aucunement besoin de devenir ministre, un ministre sous le feu des attaque qui plus est. 

Attaqué par des gens qui étaient des cloportes avant, qui sont des cloportes maintenant et qui resteront des cloportes demain. Et qui sont sans danger pour lui demain.

Comme "attaques", il y a vraiment pire.

En fait, se faire éructer dessus par ces cafards (grillés dans l'électorat) lui permet clairement de s'en démarquer.

On pourrait presque croire qu'il le fait exprès (oh wait !).

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  • 2 weeks later...

Le point d'indice des agents de la fonction publique pourrait être revalorisé l'année prochaine.

 

Selon un récent rapport de la Cour des comptes, la masse salariale publique représente 13% de la richesse nationale en France.

 

 

• 22,7%

C'est la part de la masse salariale publique dans la dépense publique.

• 278 milliards d'euros

C'est la masse salariale en 2014. Elle équivaut à 13% du PIB.

• 4,5%

C'est l'augmentation, depuis 1990, de la masse salariale publique par an en moyenne, précise Albéric de Montgolfier, rapporteur général (Les Républicains). Les effectifs s'élèvent à près de six millions d'agents.

• 13%

Le revenu salarial annuel moyen est supérieur de 13% dans le secteur public par rapport au secteur privé et aux entreprises publiques en 2012. Dans la fonction publique d'État, le salaire est de 2465 euros net mensuel en 2012, contre 1848 dans les collectivités locales et 2242 dans les hôpitaux publics. Dans le secteur privé, il s'élève à 2163 euros nets.

• 1500

L'Etat rémunère ses agents sur la base de 1500 éléments de paye distincts, chacun susceptible d'être diversement décliné suivant les ministères.

• 500 millions d'euros

C'est l'économie réalisée chaque année avec le gel du point d'indice. Ce dernier ne progresse plus depuis 2010.

• 18,6%

L'Insee estime qu'en 2010, le salaire moyen des fonctionnaires outre-mer est supérieur de 18,6% à celui des fonctionnaires employés en métropole alors que les prix sont plus élevés de 13% en Guyane, 9,7% en Martinique, 8,3% en Guadeloupe, et 6,2% à la Réunion par rapport à la métropole. Le coût total des majorations de traitements et indemnités versées aux agents en poste outre-mer avait été estimé à 2,2 milliards d'euros en 2003.

• 1594

C'est le nombre annuel moyen d'heures travaillées dans le secteur public contre 1684 heures dans le secteur privé. Le régime de droit commun est un temps plein de 35 heures hebdomadaires, soit 1607 heures annuelles.

• 38

C'est le nombre de jours de congés et de RTT par an en moyenne, dont bénéficient les agents qui travaillent dans le secteur public contre 31 pour le secteur privé.

• 85,7%

Sans réelle justification, les agents à temps partiel à 80% bénéficient de 85,7% de la rémunération d'un temps complet. Le surcoût annuel de cette sur-rémunération est estimé à environ 300 millions d'euros.

 

http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2015/09/09/29006-20150909ARTFIG00379-les-10-chiffres-qui-revelent-le-cout-des-fonctionnaires.php

 

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C'est qu'ils n'ont pas pu radier autant qu'ils voulaient...

Non c'est le terrorisme. En octobre.

Non c'est les étrangers.

Non c'est l'Europe.

Le libéralisme.

La mondialisation.

Les chinois.

 

Hollande annonce des frappes contre la Chine. "La guerre contre le chômage est déclarée".

  • Yea 1
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Je n'ai pas compris pourquoi il était assis devant tout le monde. Quand on veut montrer qu'on est le chef, on ne s’assoit pas sur une chaise ridicule avec une expression de chien battu. Un peu de grandeur ne ferait pas de mal quand il veut tenir le rôle qu'il s'accorde lui-même.

  • Yea 1
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C'est quand même hallucinant ce qui se profile...

 

 

La France a informé le Conseil de l'Europe de « sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l'homme », du fait de l'adoption de l'état d'urgence après les attentats de Paris, a annoncé l'organisation paneuropéenne dans un communiqué. Les autorités françaises ont informé le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjorn Jagland, d'« un certain nombre de mesures prises dans le cadre de l'état d'urgence instauré à la suite des attentats terroristes de grande ampleur perpétrés à Paris ».

 

http://www.lepoint.fr/societe/etat-d-urgence-la-france-previent-qu-elle-ne-respectera-pas-les-droits-de-l-homme-27-11-2015-1985317_23.php

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ah, être des guérriers c'est pas gratos.

Et on n'a pas fini de s'en apercevoir.

 

Sur ce coup, il faut dire que la vague de radiations massives de septembre a produit un effet très court.

L'économie ne repart pas. Aucun indicateur ne montre de reprise correcte et c'est bien normal vu le contexte. Je pense que le 4T va être dégueulasse. Le terrorisme va se payer comptant.

En plus, avoir retardé de trois mois l'entrée en vigueur du CICE, maigre lumière au bout du tunnel pour l'emploi, n'arrange pas la sauce en ces temps moroses.

Ils sont nuls, sans surprise.

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En effet. En tous cas on est en bonne compagnie:

D'autres États signataires de la convention ont déjà demandé des dérogations pour état d'urgence, à l'instar de la Turquie en 1990, de la Géorgie en 2006 ou de l'Arménie en 2008.
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