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[modéré]Hollande, le départ du comique français


Messages recommandés

Ce ne sera pas 5 nouvelles années de cauchemar socialo comme on vient de les vivre. Ce sera pire.
En 2012, Pépère avait le "Peuple de Gauche" derrière lui, ça a perduré jusque fin 2013.

Là, aujourd'hui, le gars est cramé. S'il passe grâce à la médiocrité de la droite et la peur du FN, il sera dans une situation très différente de 2017 : détesté par une partie significative de la population, sans véritable base électorale enthousiaste, sans véritable légitimité, ça promet d'être encore plus sportif que le quinquennat qui s'achève.

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C'est Manuel Valls qui est à la manœuvre. Le Premier ministre drague ostensiblement les élus de la droite et du centre, François Bayrou compris. Son appel à voter Bertrand et Estrosi n'était pas innocent. « Au premier tour, Hollande et Valls ont vu qu'ils avaient une opportunité historique de tuer la droite, de la casser en deux. Le but, c'est de bordéliser au maximum », décrypte une source dans l'exécutif. Certains murmurent même qu'ils pourraient distribuer quelques hochets à l'opposition.

 

 

Y'a pas à dire, comme je le disais dans un autre topic, dans le domaine de la tambouille politique ces deux-là sont ce qui se fait de mieux actuellement.

 

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Ce ne sera pas 5 nouvelles années de cauchemar socialo comme on vient de les vivre. Ce sera pire.

En 2012, Pépère avait le "Peuple de Gauche" derrière lui, ça a perduré jusque fin 2013.

Là, aujourd'hui, le gars est cramé. S'il passe grâce à la médiocrité de la droite et la peur du FN, il sera dans une situation très différente de 2017 : détesté par une partie significative de la population, sans véritable base électorale enthousiaste, sans véritable légitimité, ça promet d'être encore plus sportif que le quinquennat qui s'achève.

Bah en quoi ?

On a prouvé que tout38 avait tort : le système assure simplement un mandat sans problèmes. Il mène son job même en étant détesté, et puis voilà. On ne le poussera jamais à démissionner. Et il ne le fera pas de lui-même c'est pas un gaulliste. Et le temps des attentats contre les hommes politiques ont fait leur temps les attentats se font sur la population civile maintenant.

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Ce ne sera pas 5 nouvelles années de cauchemar socialo comme on vient de les vivre. Ce sera pire.

En 2012, Pépère avait le "Peuple de Gauche" derrière lui, ça a perduré jusque fin 2013.

Là, aujourd'hui, le gars est cramé. S'il passe grâce à la médiocrité de la droite et la peur du FN, il sera dans une situation très différente de 2017 : détesté par une partie significative de la population, sans véritable base électorale enthousiaste, sans véritable légitimité, ça promet d'être encore plus sportif que le quinquennat qui s'achève.

Chirac 2002 reloaded.
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Ouais. Je suis près à parier Hollande avec un parlement de droite (le plus drôle serait Hollande avec un parlement de droite minoritaire).

Et ça sera drôle parce que la gauche dira qu'ils ont gagné, la droite aussi, le Front National que personne ne l'aime. Avec un peu de chance on aura une petite dissolution à mi-mandat :D.

  • Yea 1
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Ces déculottées successives n'ont pas seulement pour effet d'attiser la colère des troupes contre le général en chef. C'est le coeur même de la Grande Armée socialiste qui est atteint. Et ce pour une raison essentielle: le PS est devenu un parti d'élus locaux. Selon les meilleurs pointages, établis par les chercheurs Henri Rey et Claude Dargent (1), les conseillers municipaux, les maires, les conseillers départementaux, les conseillers régionaux et les parlementaires ne représentent pas moins de... 32% des adhérents du PS, tandis que 8 % sont des "collaborateurs d'élus". 

A ces deux impressionnants pourcentages, il faut encore ajouter les fonctionnaires territoriaux - dont la carrière peut être accélérée quand un "camarade" est à la tête d'une collectivité - et les salariés de structures para-municipales: sociétés d'économie mixte, offices de tourisme, centres culturels, etc. Au bas mot, la moitié au moins des militants du PS vivent, en tout cas partiellement, de la politique. 
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Il ne le fera pas. Selon plusieurs sources à l'Elysée, François Hollande a renoncé à inscrire dans la Constitution la possibilité de déchoir de leur nationalité des binationaux «nés Français» et condamnés pour «atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation» ou «acte de terrorisme». Alors que le chef de l’Etat l’avait annoncée, le 16 novembre, devant les parlementaires réunis en congrès, cette proposition, vieille revendication de l’extrême droite, est devenue une «matière à risque», redoute-t-on dans l'entourage du chef de l'Etat.

A l’écoute des critiques de nombreux socialistes qui ne comptent pas acter la création de «deux catégories de Français», le président de la République a aussi été convaincu par le sociologue Patrick Weil qu’il a rencontré il y a quelques jours et qui a, à son tour, invoqué le risque d’une rupture d’égalité. En effet, la déchéance de nationalité, déjà possible pour les binationaux naturalisés français, serait étendue aux binationaux, Français de naissance. Mais elle ne frapperait pas les «seuls» Français puisque divers textes internationaux interdisent de produire des apatrides. D’où le risque de stigmatiser les quelques 4 millions de binationaux.

Impasse

Face au risque de buter sur le seuil nécessaire des trois cinquièmes de suffrages de parlementaires pour réviser la Constitution, l’exécutif a, un temps, songé de se rabattre sur une simple loi, mais a vite conclu, là encore, à l’impasse.

Le projet de loi constitutionnel examiné mercredi en conseil des ministres sera donc amputé de son inflammable article 2. Le suspense réside donc principalement dans la façon dont le gouvernement va enrober ce rétropédalage. L’avis rendu par le Conseil d’Etat devrait lui fournir des arguments. Tout en se montrant «favorable» à l’avant-projet de loi, les magistrats expliquent que la mesure pourrait aller à l’encontre de l’histoire républicaine du pays. Selon eux, «la nationalité française représente dès la naissance un élément constitutif de la personne». En priver quelqu’un «pourrait être regardée comme une atteinte excessive et disproportionnée à ces droits» et contraire à la Déclaration des droits de l’Homme de 1789.

Déjà la semaine dernière, plusieurs responsables de la majorité avaient préparé le terrain, minimisant la portée de cette mesure «symbolique». Sans être «choqué» par la déchéance de nationalité pour tous les binationaux, Manuel Valls s’interrogeait devant quelques journalistes: «Pour trois ou quatre terroristes, est-ce que ça en vaut la peine? Ça ne dissuade aucun terroriste de se faire sauter…» Le patron des députés PS, Bruno Le Roux contribuait lundi au changement de pied: «Cela soulève trop de débats annexes à la lutte contre le terrorisme […] pour mettre ce débat au centre.» Pour justifier cette volte face, Julien Dray, ami de Hollande, en vient à une démonstration qui confine à la mauvaise foi : «Il fallait mettre la question sur la table» pour se rendre «compte de la difficulté à la mettre en place, et du peu d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme».

Génie des alpages 

Si la réaction des socialistes n’a pas été immédiate, entre sidération post-attentats et nécessité de rester groupés avant les régionales, il devenait évident qu’une frange importante de la majorité, et pas seulement frondeuse, refuserait de voter un marqueur de droite et du FN. Poursuivre sur cette voie c’était aller au-devant d’une nouvelle crise politique. Coauteure d’une tribune contre la déchéance de nationalité, la députée PS, Chaynesse Khirouni fait valoir qu’une telle mesure «très clivante» aurait «touché à l’ADN de tous nos combats à gauche». «Si l’exécutif la maintenait, il aurait pris le risque d’une fracture irréversible», avertit son collègue Pascal Cherki. Dimanche, Cécile Duflot a, à son tour, estimé que la déchéance pour les binationaux nés Français serait «plus qu’une ligne rouge, une faute».

Si un ministre glisse que Hollande et Valls ont été «plus inspirés» par le passé, certains socialistes se demandent encore comment l’exécutif a pu se fourrer dans un tel piège. «Qu’ils se débrouillent, ils se sont mis tout seuls dans leur bêtise», râle un frondeur tandis qu’un collègue reste intrigué: «Tant mieux s’ils le retirent mais quel est le génie des alpages qui a sorti ce truc ? »

http://www.liberation.fr/france/2015/12/21/hollande-n-inscrira-pas-la-decheance-de-nationalite-dans-la-constitution_1422247

 

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J'avais bien aimé l'explication d'Eric Verhaeghe sur son blog:

 

http://www.eric-verhaeghe.fr/hollande-le-dangereux-pyromane-de-la-democratie/

 

Rétrospectivement, on comprend clairement que cette annonce était purement hypocrite et que François Hollande comptait bien sur le Conseil d’Etat pour lui faire barrage. Le calcul était simple: convaincu, comme beaucoup à gauche, que la Constitution est l’ennemie des propositions du Front National, il n’avait aucun doute sur le refus que ses fidèles juges administratifs, dont ses cabinets regorgent, ferait le sale boulot.

Le coup ressemble à un succédané de mitterrandisme: je dis politiquement oui, mais je sais que techniquement ce sera non. Donc je promets de raser gratis.

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Le Conseil Constitutionnel valide les assignations à résidence

 

 

Le Conseil constitutionnel a été saisi le 11 décembre 2015 par le Conseil d'État d'une question prioritaire de constitutionnalité relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit de l'article 6 de la loi du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence dans sa rédaction résultant de la loi n° 2015-1501 du 20 novembre 2015.

Ces dispositions fixent le régime juridique des mesures d'assignation à résidence qui peuvent être décidées par le ministre de l'intérieur lorsqu'est déclaré l'état d'urgence en application de la loi du 3 avril 1955.

Les critiques du requérant n'étaient adressées qu'aux neuf premiers alinéas de l'article 6 de la loi du 3 avril 1955, ce qui a conduit le Conseil constitutionnel à restreindre le champ de la QPC à ces dispositions. Le requérant faisait notamment grief à ces dispositions de méconnaître les droits garantis par l'article 66 de la Constitution et de porter atteinte à la liberté d'aller et de venir.

Le Conseil constitutionnel a d'abord relevé les conditions auxquelles est subordonné le prononcé d'une assignation à résidence et précisé qu'une telle mesure relève de la seule police administrative et ne peut donc avoir d'autre but que de préserver l'ordre public et de prévenir les infractions.

Il a jugé que, tant par leur objet que par leur portée, ces dispositions ne comportent pas de privation de la liberté individuelle au sens de l'article 66 de la Constitution.

Cependant, s'agissant de l'astreinte à domicile dont peut faire l'objet une personne assignée à résidence, le Conseil constitutionnel a jugé que la plage horaire maximale de cette astreinte, fixée à douze heures par jour, ne saurait être allongée sans que l'assignation à résidence soit alors regardée comme une mesure privative de liberté, dès lors soumise aux exigences de l'article 66 de la Constitution.

En ce qui concerne la liberté d'aller et de venir, après avoir relevé que la Constitution n'exclut pas la possibilité pour le législateur de prévoir un régime d'état d'urgence, le Conseil constitutionnel a jugé que les dispositions contestées n'y portent pas une atteinte disproportionnée au bénéfice de trois séries de considérations.

En premier lieu, l'assignation à résidence ne peut être prononcée que lorsque l'état d'urgence a été déclaré. Celui-ci ne peut être déclaré, en vertu de l'article 1er de la loi du 3 avril 1955, qu'« en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public » ou « en cas d'événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique ». Par ailleurs, ne peut être soumise à une telle assignation que la personne résidant dans la zone couverte par l'état d'urgence et à l'égard de laquelle « il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics ».

En deuxième lieu, tant la mesure d'assignation à résidence que sa durée, ses conditions d'application et les obligations complémentaires dont elle peut être assortie doivent être justifiées et proportionnées aux raisons ayant motivé la mesure dans les circonstances particulières ayant conduit à la déclaration de l'état d'urgence. Le juge administratif est chargé de s'assurer que cette mesure est adaptée, nécessaire et proportionnée à la finalité qu'elle poursuit.

En troisième lieu, en vertu de l'article 14 de la loi du 3 avril 1955, la mesure d'assignation à résidence prise en application de cette loi cesse au plus tard en même temps que prend fin l'état d'urgence. L'état d'urgence, déclaré par décret en conseil des ministres, doit, au-delà d'un délai de douze jours, être prorogé par une loi qui en fixe la durée. Sur ce point, le Conseil constitutionnel a précisé, d'une part, que cette durée ne saurait être excessive au regard du péril imminent ou de la calamité publique ayant conduit à la déclaration de l'état d'urgence. D'autre part, si le législateur prolonge l'état d'urgence par une nouvelle loi, les mesures d'assignation à résidence prises antérieurement ne peuvent être prolongées sans être renouvelées.

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2015/2015-527-qpc/communique-de-presse.146720.html?platform=hootsuite

 

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Une éclaircie avant les fêtes de fin d’année sur le front du chômage. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, sans activité et tenus de rechercher un emploi, a diminué de 15 000 (– 0,4 %) en novembre, selon les chiffres publiés, jeudi 24 décembre, par Pôle emploi et le ministère du travail. Il s’établit à 3 574 800, soit une augmentation de 2,5 % sur un an.
  • Le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B et C (incluant ceux qui sont en activité réduite) en France métropolitaine reste toutefois en hausse. Il s’élève à 5 442 500, soit une augmentation de 0,1 % sur un mois et de 5,1 % en un an.
  • En France, y compris l’outre-mer, le nombre de demandeurs d’emploi est de 3 833 400 pour la catégorie A (+ 2,3 % sur un an) et de 5 743 600 pour les catégories A, B et C (+ 4,9 %).

 

Ils sauvent les meubles.

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Avec ces chiffres bidonnés, l'enc.... va pouvoir présenter, au bon peuple ébahi, des voeux d'espoir le 31 décembre, pour convaincre les futurs  veaux- tants que la Socialie est le moins pire des régimes.

 

http://www.lefigaro.fr/emploi/2015/12/24/09005-20151224ARTFIG00079-le-chomage-a-baisse-de-plus-de-17000-en-novembre.php

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Pour rebondir sur le thème de la lutte contre le chômage, un article du Figaro paru ce jour même :

 

 

http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/12/21/31007-20151221ARTFIG00101-lutte-contre-le-chomage-non-on-n-a-pas-tout-essaye.php

 

 

FIGAROVOX/ANALYSE - Alors que le nombre de demandeurs d'emploi a légèrement reculé le mois dernier, Charles Wyplosz estime que pour faire baisser durablement le chômage il faut enfin essayer des mesures de bon sens.

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Bon, Hollande insiste avec son truc de déchéance de la nationalité, du coup je ne comprend plus trop sa stratégie: détruire le PS à un an et demi des élections dont il rêve tant?

 

 

Préparer un gouvernement d'unité nationale en allant chercher des voix au centre et à droite.

 

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Préparer un gouvernement d'unité nationale en allant chercher des voix au centre et à droite.

Ah oui tiens j'ai entendu cette théorie dans la dernière vidéo de Jovanovic (oui je sais, mais c'est la revue de presse qui m'intéresse), qu'en gros l'idée c'est d'aller vers un parti unique UMPS (ou LRPS si vous préférez) et une suppression progressive des libertés. La suppression des libertés étant déjà bien entamée sous les applaudissement de LR et du FN, après tout un gouvernement d'union nationale ça ne paraît plus si invraisemblable que ça. Un théorie comme ça il y a seulement 1 an j'aurais juste répondu WTF, maintenant je ne serait pas si catégorique :)

 

Ça pue quand même sérieusement en France: il se passe des choses dans le plus grand silence médiatique et politique alors que ça devrait faire hurler un bon paquet de gens. Encore une fois ceux qui réagissent le plus sont les médias étrangers, les médias nationaux ne tapent pas trop fort alors que c'est une mesure qui avait été voulue par le FN en son temps... et à laquelle le PS s'était vigoureusement opposé, dont un certain Hollande François.

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Ah oui tiens j'ai entendu cette théorie dans la dernière vidéo de Jovanovic (oui je sais, mais c'est la revue de presse qui m'intéresse), qu'en gros l'idée c'est d'aller vers un parti unique UMPS (ou LRPS si vous préférez) et une suppression progressive des libertés. La suppression des libertés étant déjà bien entamée sous les applaudissement de LR et du FN, après tout un gouvernement d'union nationale ça ne paraît plus si invraisemblable que ça. Un théorie comme ça il y a seulement 1 an j'aurais juste répondu WTF, maintenant je ne serait pas si catégorique :)

 

Ça pue quand même sérieusement en France: il se passe des choses dans le plus grand silence médiatique et politique alors que ça devrait faire hurler un bon paquet de gens. Encore une fois ceux qui réagissent le plus sont les médias étrangers, les médias nationaux ne tapent pas trop fort alors que c'est une mesure qui avait été voulue par le FN en son temps... et à laquelle le PS s'était vigoureusement opposé, dont un certain Hollande François.

 

Il y a encore des gens qui l'ouvrent.

 

 

Déchéance de nationalité - Marc Trevidic : «Sommes-nous prêts à recevoir les terroristes des autres?» Ancien juge antiterroriste, aujourd'hui vice-président au tribunal de grande instance de Lille, Marc Trevidic juge avec sévérité le projet d'extension de déchéance de nationalité aux binationaux nés en France. Pour ce magistrat expérimenté, cette réforme ne fera que créer des problèmes supplémentaires.

Comment jugez-vous le projet annoncé par le gouvernement ?

« Il y a déjà des questions pratiques.Comment expulser un individu qui a toujours vécu en France ? Une autre nation a-t-elle à gérer quelqu'un né chez nous ? Imaginons qu'un autre pays, par exemple le Maroc, vote un texte similaire. Une personne y aura passé toute sa vie et, d'un seul coup, le Maroc nous l'envoie car également français. On n'exporte pas un terroriste ! Que se passera t'il si l'Algérie, les Etats-Unis nous adressent des déchus ? Allons-nous les accepter ? Le Royaume-Uni est en train de réfléchir à une réforme analogue. Que va-t-il advenir des franco-britanniques dans cette situation ? En réalité, c'est faire beaucoup de bruit pour rien et risquer, vraiment, de fabriquer des apatrides. »

Y-a-t-il une efficacité apportée, ici, dans la lutte antiterroriste ?

« Je ne la vois pas ! Une telle mesure, très certainement inapplicable, ne peut pas avoir de caractère dissuasif. Sa mise en oeuvre consommerait énormément d'énergie. Cette réforme créera davantage de problème qu'elle n'en réglerait. Encore une fois, quelle sera la réaction de la France si l'autre nation auquel un suspect est rattaché refuse de le recevoir ? N'oublions pas, non plus, qu'on ne peut pas expulser un individu vers un pays où sa sécurité est en danger. Pour cette raison, la Grande Bretagne a du garder Abu Qutada (Arrêté en 2005, ce Jordanien a finalement été expulsé en... 2013). Notre pays ne doit pas se considérer seule dans une bulle. »

Une telle mesure peut elle entraîner des dérives ?

« Le pays est encore sous le coup de l'émotion due aux attentats de novembre. En même temps, la définition du terrorisme est très floue. Il concerne également l'atteinte aux biens. Les Moudjahidinne du peuple iraniens ont été considérés comme terroristes ou pas en fonction des enjeux de notre politique étrangère. Enfin, l'état d'urgence, aujourd'hui, permet d'assigner à résidence des... écologistes. Je suis très surpris de voir la rapidité avec laquelle on range nos principes au placard. Que se passera-t-il, demain, si un régime autoritaire qualifie très largement des opposants de "terroristes" ? »

http://www.lavoixdunord.fr/region/decheance-de-nationalite-marc-trevidic-sommes-nous-ia0b0n3238306

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Il y a encore des gens qui l'ouvrent.

Et heureusement, mais je n'ai pas l'impression qu'on les entende beaucoup dans les médias de masse.

 

Sinon on a aussi Contrepoints qui publie des articles sur le sujet :)

 

L'idéal, c'est de mettre tous les terroristes sur une île, genre FortBoyau, et pis c'est tout ; et ils auraient la nationalité de l'île

Non, l'idéal ça serait Battle Royale :D

 

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