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[modéré]Hollande, le départ du comique français


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Ce n'est pas vraiment le cas ici  ...

 

Le gouvernement doit présenter un budget prévisionnel avec un objectif de déficit (exprimé en % du PIB) plafonné. Il est donc TRES tentant pour les députés dépenssiers de surestimer les recettes prévisionneles pour atteindre les contraintes de déficit prévisionnel du budget prévisionnel.

 

Si les sous-performances de recettes étaient imputées sur le budget de l'Assemblée Nationale de l'année suivante, il n'y aurait jamais de "pas de chance, on avait tablé sur une croissance de 2% et les impots sont donc moins bien rentrés que prévu".

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1 - L'accord sur la sécurisation de l'emploi, entraînant une hausse du coût des CDD, la généralisation de l'obligation de mutuelles de salariés, et l'instauration d'un plancher pour le temps partiel à 24 heures Selon le gouvernement mais aussi les partenaires sociaux, cet accord devait être une pièce majeure de la lutte contre le chômage. Or, c’est probablement plutôt le contraire : quelques facilités sont accordées aux entreprises, surtout grandes, pour la mise en œuvre de plans sociaux, tandis que les syndicats ont obtenu en échange de nouveaux "droits" pour les salariés. Renforçant ainsi un peu plus la dualité du marché du travail entre "insiders" bénéficiant de protections et "outsiders" qui n’ont pas ou rarement accès à l’emploi, en tout cas à l’emploi stable. Le comble étant atteint avec la mesure sur le temps partiel "minimum", dont il a fallu repousser l’entrée en vigueur tant elle pourrait menacer des emplois.

 

2 - Les emplois d'avenir et le soutien général aux contrats aidés (au détriment par exemple de l’apprentissage qui a été fortement diminué)

D’une manière générale, le pari a été de privilégier ce qui était censé faire baisser rapidement les statistiques du chômage. Quitte à amoindrir l’apprentissage, probablement en considérant que les jeunes concernés restent dans le circuit de la formation initiale et pas sur le marché du travail. Difficile de connaître le véritable impact de ces emplois aidés sur le chômage, une fois pris en compte leur coût et tous les effets de substitution et d’éviction attachés. Mais on sait d’expérience que ce type d’emploi, justement, prépare assez mal "l’avenir".

 

3 - Les contrats de génération encourageant les binômes "un jeune + un senior" contre une aide de Pôle Emploi

Ces contrats sont un échec cuisant pour le gouvernement, avec moins du tiers de l’objectif de départ rempli à la date anniversaire. Visiblement, le dispositif était mal calibré voire mal pensé pour attirer aussi peu d’entreprises. Et encore, il semble qu’il y ait eu beaucoup d’effets d’aubaine dans les contrats conclus qui ont pu concerner des projets d’embauche déjà existants. En période de difficultés importantes sur le marché du travail, de tels dispositifs sont trop contraignants et peu attractifs pour vraiment faciliter des embauches.

 

4 -  La refonte de l'Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) dont le fonctionnement est critiqué par la Cour des comptes

L’Afpa est un sujet lancinant, et une préoccupation régulière pour les finances publiques. On peut d’ailleurs s’interroger sur la pertinence d’une organisation publique en matière d’offre de formation alors qu’il existe un marché pour cela. Plus globalement, c’est toute l’approche de la formation professionnelle en France qui reste à réformer en profondeur et à libéraliser là où on continue de gérer l’existant, comme le dernier accord interprofessionnel sur la formation l’a hélas de nouveau confirmé.

 

5 - La "garantie jeunes" proposant le versement de l'équivalent du RSA aux 18-25 ans sur une sélection d'une dizaine de territoire

Ce genre de dispositif spécifique, pour des populations ciblées, s’assimile plus à des mesures de solidarité et de réinsertion "pré-emploi" qu’à de véritables instruments de la politique de l’emploi.

Ils peuvent être utiles si l’accompagnement est vraiment au rendez-vous, pour justement favoriser l’entrée ou le retour à l’emploi ou en formation. A l’inverse, ils ne sont que de simples "patchs" s’ils ne vont pas au-delà du versement d’allocations.

 

 6 - La hausse des prélèvements obligatoires en début de mandat et leur impact sur les entrepreneurs supérieur aux baisses de charges annoncées

C’est probablement ce qui a été le plus négatif en ce début de mandat pour le climat économique et donc l’emploi. Le sentiment que, dans la continuité des décisions de la fin du quinquennat précédent, tout l’ajustement des finances publiques passerait par davantage de recettes et non moins de dépenses. Ce "choc fiscal", sans ambiguïté pour les personnes physiques, est pourtant moins clair pour les entreprises si on met le CICE dans la balance. Mais les hausses d’impôt et de cotisations (retraite notamment) se sont accumulées rapidement, tandis que le CICE apparaissait lointain et conditionnel, au point d’en brouiller la perception et d’en amoindrir l’impact.

7 - La volonté du gouvernement d'augmenter son intervention dans la gestion des plans sociaux
8 - La tendance générale des pouvoirs publics, par des effets d'annonce et la volonté d'être plus présents, à créer une ambiance négative chez les entreprises

C’est dans l’ensemble assez anxiogène pour les entreprises et les investisseurs. Qui amplifient parfois l’importance réelle de ces signaux (on se souvient de bras de fer autour de Peugeot, ou avec Titan au sujet de Continental). Non seulement ça n’empêche aucun ajustement rendu indispensable dans des entreprises. Mais ça peut parfois les compliquer et les renchérir. Surtout, c’est un frein réel aux investissements nouveaux et à l’embauche. Les pouvoirs publics devraient au contraire assurer la stabilité et la lisibilité de la norme. Et ils auraient intérêt à minimiser l’écho d’éventuelles interventions dans des situations particulières.

 

9 - Les investissements de la BPI vers des des entreprises "que les banques privées ne veulent pas financer"

Il y a eu des échanges indirectement assez vifs entre les dirigeants de la BPI et certains politiques quand les premiers ont indiqué que cette structure n’avait pas vocation à financer des « canards boiteux ». Si cette doctrine n’était pas respectée et si les investissements devenaient trop « politiques » et pas assez rationnels, alors il y aurait à craindre que des restructurations de certaines entreprises ou filières ne s’opèrent pas comme il conviendrait. Au détriment de l’intérêt de long terme de l’économie et de l’emploi.

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/chomage-9-mesures-qui-ont-aggrave-probleme-depuis-2-ans-jean-charles-simon-1588191.html/page/0/1

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Il doit y avoir une parabole ici.

En effet, n'est-ce pas le propre d'un étatiste que de croire que de verser de l'argent par le sommet change le volume d'eau disponible ?

C'est pas encore clair clair dans mon neuron mais c'est ça. Ou pas.

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Il doit y avoir une parabole ici.

En effet, n'est-ce pas le propre d'un étatiste que de croire que de verser de l'argent par le sommet change le volume d'eau disponible ?

C'est pas encore clair clair dans mon neuron mais c'est ça. Ou pas.

 

Non même pas. Ce mec est juste tellement un abruti qu'il ne sait pas verser avec un arrosoir. C'est tout, il ne faut pas lui prêter de pensées particulières.

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Le dur combat de la gauche pour restaurer la compétitivité française....

 

Ce congé [bénévolat]  était une promesse du Président François Hollande. Reste à connaitre les modalités de sa mise en place. Ou bien le salarié pourrait bénéficier d’une dizaine de jours rémunérés par an à poser. Ou bien, il pourrait partir jusqu’à six mois chaque année sans être rémunéré. L’entreprise aurait le droit de refuser.

http://www.20minutes.fr/article/1393341/ynews1393341?xtor=RSS-176

 

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Chouette, 10 jours de plus par an de vac... euh... mission humanitaire.

 

On peut partir faire de l'alphabétisation à Tahiti ?

Les Missionnaires de la République Française :D

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Comme prévu la loi duflot est une catastrophe

 

 

Pour faire baisser le coût de la pierre, les experts affirment qu'il faut construire 500.000 logements neufs par an. En dessous de cette barre, la pénurie d'appartements et de maisons ne fait que croître et empêche la désescalade des tarifs. François Hollande s'était engagé à bâtir ces 500.000 logements chaque année. «Mais au lieu d'augmenter, la production de logements a chuté ces dernières années. En 2014, nous ne dépasserons pas les 320.000 logements alors qu'on en a bâti 421.000 en 2011», souligne Jacques Chanut, fraîchement élu président de la Fédération française du bâtiment (FFB). «Ce nouveau recul va encore entraîner la destruction de 7000 emplois dans notre secteur. Ils s'ajouteront aux 80.000 perdus depuis 2008.» Dommage car il s'agit d'emplois non délocalisables.

La crise, qui rend les acquéreurs potentiels très frileux, explique en partie ces mauvais résultats. Mais pas seulement. Mis à part son action pour limiter les recours malveillants contre les permis de construire et les mesures pour inciter les acteurs institutionnels à investir dans la construction de logements neufs, Cécile Duflot n'a pas fait grand-chose pour bâtir plus. Il y a bien le dispositif d'investissement locatif qui porte son nom, mais son démarrage a été poussif. Seulement 30.000 logements neufs ont été vendus avec cette formule en 2013 alors qu'on en escomptait 40.000.

D'ailleurs, beaucoup d'acteurs du marché ont l'impression d'avoir été considérés comme quantité négligeable. «Mme Duflot n'a jamais parlé de l'accession sociale à la propriété qui est notre créneau», affirme Christian Louis-Victor, patron de l'Union des maisons françaises, syndicat des constructeurs de maisons individuelles. «Résultat, cette année, nous bâtirons entre 100.000 et 110.00 unités contre 178.000 en 2011.» Quant à la loi du 18 janvier 2013 portée par l'ex-ministre du Logement qui prévoit la cession gratuite ou avec une forte décote de terrains constructibles appartenant à l'État, elle a fait un flop. Quinze mois après son adoption, six ou sept opérations de ce type seulement ont été réalisées.

Comme la construction est en panne, la pénurie de logements continue à faire des ravages. Le résultat? À la différence d'autres pays européens (Allemagne, Royaume-Uni…), les prix de l'immobilier en France n'ont pas franchement baissé depuis la crise des subprimes. En 2013, ils n'ont reculé que de 1,8% selon les notaires. En fait, après avoir été multipliés par trois entre 1995 et 2007, les tarifs de la pierre ont encore augmenté de 7% depuis 2008 malgré ce timide reflux l'année dernière.

http://www.lefigaro.fr/immobilier/2014/06/11/05002-20140611ARTFIG00009-immobilier-la-grande-panne.php

 

 

Et encore la garantie et le contrôle des loyers n'est pas encore en place.

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C'est peut être une stratégie.

 

Annoncer un truc énorme, ultra trolling (typical la garantie des loyers). Tout le monde fonce dessus, la presse ne parle que de ça. On reviens dessus, les opposants crient victoire. Le reste de la réforme passe comme une lettre à la poste.

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Y a quand même quelque chose que je ne comprends pas : dans l'article l'avis de professionnels est donné, et "cela a alarmé le gouvernement". La question qui se pose : ils n'ont pas été consulté avant la mise en place de la loi ?

 

Si je saisis bien : on crée une usine à gaz, sans consultation, on change de ministre et hop, on recommence à zéro. Non, en fait, rien, c'est habituel.

 

 

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Faouzi Lamdaoui, conseiller égalité et diversité de François Hollande, a été entendu mercredi comme témoin à Nanterre dans le cadre d'une enquête préliminaire sur une fraude fiscale présumée commise par deux sociétés, a-t-on appris de source proche du dossier. Il a été entendu pendant trois heures par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff).

http://www.leparisien.fr/politique/faouzi-lamdaoui-conseiller-de-hollande-soupconne-de-fraude-fiscale-11-06-2014-3912207.php

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[avocat du diable]Sauf oubli de ma part, Hollande n'a pas encore fait de grosse betise qui tache deux ans apres son election. Il voudrait sans doute, hein, mais pour l'instant rien de vraiment serieux. Pas de "relance par la dette" ni de guerre (contrairement a Sarko), pas de 32h, pas de nationalisation. Des hausses d'impots, oui, mais bon, c'est une tradition francaise.[/avocat du diable]

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L'instabilité fiscale et l'instabilité juridique sont des fautes très graves de mon point de vue car ça ruine la confiance et de ce point de vu là il est aussi costaud que Sarko.

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Oui et puis le Mali, ce n'est quand même pas la destruction d'un pays et l'extension du conflit à l'ensemble de la région. Il y a une différence quand même.

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Le Mali est un beau bordel et n'est pas réglé.

Il ne sera pas régler tant que la Lybie ne se calme pas et là, il n'y a rien de faisable.

Sinon, il y a une solution. Laisser le Mali s'éclater ce qui ne résoudra pas tout.

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