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Assurance Chomage Et Caramel Au Beurre Salé


glandon

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Un accord pour une n-ième réformette de l'assurance chomage, prévoyant 400 millions d'euros d'économies a été conclu et déclenche la satisfaction béate du ministère du travail.

Alors que le déficit du régime est de 4 milliards d'euros.

 

De qui se moque t-on ?

 

http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/03/22/09005-20140322ARTFIG00038-assurance-chomage-un-accord-trouve-dans-la-douleur.php

 

 

Quant à la CGT-spectacle, qui a refusé de signer l'accord parce qu'il instaure un plafond de  5 475 euros / mois à l'indemnité brute (dans leur régime  spécifique des intermittents du spectacle), ce syndicat appelle à tout bloquer :icon_ptdr:

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Un accord pour une n-ième réformette de l'assurance chomage, prévoyant 400 millions d'euros d'économies a été conclu et déclenche la satisfaction béate du ministère du travail.

Alors que le déficit du régime est de 4 milliards d'euros.

Tu vois, c'est ça qui fait que parfois le débat me dégoûte. Tout ce que tu as écrit ici est faux :

  • il ne s'agit pas d'une réforme ni d'une réformette, c'est le fonctionnement normal de l'assurance chomage : tous les X ans, une convention est renégociée pour tenir compte des conditions économiques
  • les deux chiffres que tu cites ne sont pas comparables du tout : les 400 millions sont des économies structurelles, les 4 milliards conjoncturels. En effet, quand les salariés cotisent tant, ils savent que pour cela ils recevront tant en indemnités si ils tombent au chomage. On peut préférer un système stalinien où le règlement peut varier du tout au tout : "ah tu t'es fait viré? Bah désolé on a décidé que tu aurais le droit à 100 euros par mois pendant deux mois".
  • bizarrement, tu ne cites pas les résultats 2007 et 2008 de l'assurance chomage. Mais qui se préoccupe de ce qui s'est passé il y a 7 ans, c'était le Moyen Age à l'époque.
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Mais quel débat? Merde, c'est de Glandon dont tu parles  :crying:  :alcoolique:

 

C'est notamment de glandon dont je parle effectivement.

 

Je ne comprends pas (si effectivement c'est un posteur sincère ce dont je doute) comment on peut sortir autant de conneries. J'aurais honte d'induire les gens en erreur à sa place.

 

Parce que pour le coup, la nouvelle convention d'assurance chomage est pas si mal. Bref.

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C'est notamment de glandon dont je parle effectivement.

 

Je ne comprends pas (si effectivement c'est un posteur sincère ce dont je doute) comment on peut sortir autant de conneries. J'aurais honte d'induire les gens en erreur à sa place.

 

Parce que pour le coup, la nouvelle convention d'assurance chomage est pas si mal. Bref.

 

Le seul truc que j'ai vu c'est que les cadres sont le dindon de la farce avec un délai de 180 jours avant de toucher l'allocation*. Autant dire que les cadres paient pour rien du tout.

 

 

 

 

 

* Pour ceux qui auraient perçu une indemnité "importante".

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Le seul truc que j'ai vu c'est que les cadres sont le dindon de la farce avec un délai de 180 jours avant de toucher l'allocation*. Autant dire que les cadres paient pour rien du tout.

Est-ce que tu sais comment fonctionne l'assurance chomage?

 

Supposons que tu gagnes 4000 euros par mois lorsque tu étais salarié. Après un calcul savant, ton indemnité journalière est fixée, on va dire 100 euros, soit 3100 euros les mois où il y a 31 jours (oui, on compte les jours calendaires et non ouvrés).

 

Si au moment de ton licenciement tu as touché un chèque de 10 000 euros, alors tu as un délai de carence (pendant lequel tu n'es indemnisé) de 10 000 divisé par ton indemnité journalière soit 100 jours.

 

Autrefois, ce délai était plafonné à 75 jours, ainsi l'an dernier tu n'aurais eu que 75 jours de délai de carence et pas 100. Désormais, ce plafond 180 jours. Parce que les conditions économiques sont très mauvaises.

 

Ici on ne prend de l'argent à personne, c'est juste qu'on n'en donne pas à des gens qui ont touché des gros chèques. Donc parler de dindons de la farce me paraît abusif. ;)

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Est-ce que tu sais comment fonctionne l'assurance chomage?

 

Supposons que tu gagnes 4000 euros par mois lorsque tu étais salarié. Après un calcul savant, ton indemnité journalière est fixée, on va dire 100 euros, soit 3100 euros les mois où il y a 31 jours (oui, on compte les jours calendaires et non ouvrés).

 

Si au moment de ton licenciement tu as touché un chèque de 10 000 euros, alors tu as un délai de carence (pendant lequel tu n'es indemnisé) de 10 000 divisé par ton indemnité journalière soit 100 jours.

 

Autrefois, ce délai était plafonné à 75 jours, ainsi l'an dernier tu n'aurais eu que 75 jours de délai de carence et pas 100. Désormais, ce plafond 180 jours. Parce que les conditions économiques sont très mauvaises.

 

Ici on ne prend de l'argent à personne, c'est juste qu'on n'en donne pas à des gens qui ont touché des gros chèques. Donc parler de dindons de la farce me paraît abusif. ;)

 

Je trouve que c'est malhonnête. Cela signifie que l'indemnité de licenciement des cadres fait dorénavant partie de leur indemnisation chômage.

Autrement dit, l'entreprise a payé -cher- l'assurance chômage du cadre qu'elle licencie et doit encore payer une indemnité de licenciement.

De son côté, le cadre ne perçoit pas d'indemnités chômage mais doit vivre avec son indemnité de licenciement.

 

Peux-tu me dire à quoi sert l'assurance chômage si elle ne fait qu'encaisser sans jamais payer?

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Je trouve que c'est malhonnête. Cela signifie que l'indemnité de licenciement des cadres fait dorénavant partie de leur indemnisation chômage.

Autrement dit, l'entreprise a payé -cher- l'assurance chômage du cadre qu'elle licencie et doit encore payer une indemnité de licenciement.

De son côté, le cadre ne perçoit pas d'indemnités chômage mais doit vivre avec son indemnité de licenciement.

Un sinistre survient (ici le licenciement), le fautif (l'entreprise) et l'assurance-chomage s'allient pour indemniser la victime du sinistre (le licencié).

Si je brûle ta maison par accident, l'assurance te la remboursera intégralement à l'euro près à sa valeur, mettons 100 000 euros. Puis l'assurance se retournera contre moi et je devrai lui verser 20 000 euros. On aurait tout aussi bien faire autrement : dès que l'incendie est terminé, je me dépêche de te filer 20 000 euros tout de suite pour compenser ma connerie, le reste sera remboursé après expertise par l'assurance.

Je ne vois pas la différence. L'entreprise qui licencie est à l'origine d'un sinistre, elle doit donc payer une partie des indemnités. Et la victime ne va pas toucher tout en double non plus, l'indemnité payée par son entreprise, et celle payée par son assurance-chomage.

 

Peux-tu me dire à quoi sert l'assurance chômage si elle ne fait qu'encaisser sans jamais payer?

Tu me dis que la nouvelle convention d'assurance-chômage prévoit à partir de juillet prochain d'encaisser les cotisations sans ne verser aucune indemnité. Je suis étonné par cette information, je pense que tu as dû mal t'exprimer, ce n'est pas du tout prévu comme cela.
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A quoi correspond ce chèque au départ du salarié ? Chaque salarié en perçoit un, non ? Si c'est un truc du genre 'solde de tout compte', congés payés et autres, sans relation avec les cotisations chômage, je vois pas en quoi le cadre devrait être pénalisé par rapport au salarié de base qui perçoit des droits de même nature mais pas de même montant, non ? Ou bien me trompe je ?

 

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Un sinistre survient (ici le licenciement), le fautif (l'entreprise) et l'assurance-chomage s'allient pour indemniser la victime du sinistre (le licencié).

Si je brûle ta maison par accident, l'assurance te la remboursera intégralement à l'euro près à sa valeur, mettons 100 000 euros. Puis l'assurance se retournera contre moi et je devrai lui verser 20 000 euros. On aurait tout aussi bien faire autrement : dès que l'incendie est terminé, je me dépêche de te filer 20 000 euros tout de suite pour compenser ma connerie, le reste sera remboursé après expertise par l'assurance.

Je ne vois pas la différence. L'entreprise qui licencie est à l'origine d'un sinistre, elle doit donc payer une partie des indemnités. Et la victime ne va pas toucher tout en double non plus, l'indemnité payée par son entreprise, et celle payée par son assurance-chomage.

Une assurance ne fonctionne pas comme cela.

Si je brule ta maison par accident, ton assurance te remboursera et la mienne remboursera ton assurance.

Moi, je n'aurais rien de plus à débourser.

Ce n'est pas l'entreprise qui assure. C'est le salarié qui s'assure. Nuance.

J'ai eu tort de dire que l'entreprise payait une assurance chômage. C'est le salarié qui la paie.

 

Tu me dis que la nouvelle convention d'assurance-chômage prévoit à partir de juillet prochain d'encaisser les cotisations sans ne verser aucune indemnité. Je suis étonné par cette information, je pense que tu as dû mal t'exprimer, ce n'est pas du tout prévu comme cela.

Ne fait pas semblant de ne pas comprendre. le cadre a de fortes chances de retrouver du travail bien avant les 180 jours. Il ne touchera donc jamais d'indemnités chômage. Après ce changement, un cadre souscrirait-il une telle assurance s'il avait le choix? J'en doute...

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A quoi correspond ce chèque au départ du salarié ? Chaque salarié en perçoit un, non ? Si c'est un truc du genre 'solde de tout compte', congés payés et autres, sans relation avec les cotisations chômage, je vois pas en quoi le cadre devrait être pénalisé par rapport au salarié de base qui perçoit des droits de même nature mais pas de même montant, non ? Ou bien me trompe je ?

 

Voilà. C'est tout simplement dégueulasse.

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A quoi correspond ce chèque au départ du salarié ? Chaque salarié en perçoit un, non ? Si c'est un truc du genre 'solde de tout compte', congés payés et autres, sans relation avec les cotisations chômage, je vois pas en quoi le cadre devrait être pénalisé par rapport au salarié de base qui perçoit des droits de même nature mais pas de même montant, non ? Ou bien me trompe je ?

Même question.

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Une assurance ne fonctionne pas comme cela.

Si je brule ta maison par accident, ton assurance te remboursera et la mienne remboursera ton assurance.

Moi, je n'aurais rien de plus à débourser.

Ce n'est pas l'entreprise qui assure. C'est le salarié qui s'assure. Nuance.

J'ai eu tort de dire que l'entreprise payait une assurance chômage. C'est le salarié qui la paie.

 

Ne fait pas semblant de ne pas comprendre. le cadre a de fortes chances de retrouver du travail bien avant les 180 jours. Il ne touchera donc jamais d'indemnités chômage. Après ce changement, un cadre souscrirait-il une telle assurance s'il avait le choix? J'en doute...

Ah bon? Tous les cadre retrouvent du travail aussi vite? J'en doute fort, surtout pour les plus seniors d'entre eux.

 

Contrairement à ce que tu écris, ce système de délai de carence si il est perfectible est le bon : l'assurance prend en compte l'ensemble de la relation contractuelle entre le salarié et l'entreprise, les salaires et les indemnités de départ, qui sont des sommes effectivement touchées par le salarié. Si ta maison brûle, il serait malhonnête de demander que ton assurance te rembourse deux fois sa valeur. Ce serait un très mauvais assureur d'ailleurs. C'est le principe du délai de carence.

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A quoi correspond ce chèque au départ du salarié ? Chaque salarié en perçoit un, non ? Si c'est un truc du genre 'solde de tout compte', congés payés et autres,

 

Oui c'est tout à fait ça.

Il est bien évident que si le salarié touche en espèces des congés payés (qu'il n'a pas eu le temps de prendre avant son licenciement) , il subira des jours de carence avant d'être indemnisé par l'assurance chômage..

Dans un deuxième temps, il reçoit de l'employeur une indemnité de licenciement qui est très variable selon les conventions collectives et qui est généralement proportionnelle à son ancienneté dans l'entreprise qui le licencie.

je ne sais pas si le montant de cette indemnité de licenciement est pris en compte par Pôle Emploi pour rallonger encore davantage le délai avant qu'il ne commence à percevoir sa première indemnité par l'UNEDIC.(ou si c'est seulement le montant : solde de tout compte + congés payés )

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A quoi correspond ce chèque au départ du salarié ? Chaque salarié en perçoit un, non ? Si c'est un truc du genre 'solde de tout compte', congés payés et autres, sans relation avec les cotisations chômage, je vois pas en quoi le cadre devrait être pénalisé par rapport au salarié de base qui perçoit des droits de même nature mais pas de même montant, non ? Ou bien me trompe je ?

 

Explique-moi de quelle pénalisation tu parles? Quelle règle est-elle réservée aux cadres exclusivement? J'aimerai comprendre. Ici le délai de carence est le même pour tout le monde, quelque soit ton statut et ton salaires à l'origine.

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Voici le contenu de la nouvelle convention dont on parle :

 

Le patronat et les syndicats (sans la CGT) ont conclu dans la nuit de vendredi à samedi un accord sur une nouvelle convention d’assurance chômage.

Patronat et syndicats sont parvenus dans la nuit de vendredi à samedi, après une négociation marathon, à un accord sur de nouvelles règles d'indemnisation pour 2,2 millions de chômeurs, notamment un nouveau système de « droits rechargeables », ont indiqué les négociateurs.

DROITS RECHARGEABLES

Ce dispositif, prévu par la loi sur la sécurisation de l'emploi de 2013, permet notamment de repousser le moment où un chômeur abonné aux contrats courts voit ses droits prendre fin.

Si un salarié accumule par exemple 12 mois de droits à allocations et n'en consomme que quatre avant de retrouver un travail, il conserve les huit autres, qu'il pourra utiliser lors de périodes de chômage ultérieures jusqu'à épuisement du stock.

Sa situation sera alors de nouveau évaluée et de nouveaux droits accordés en fonction des périodes travaillées entre-temps.

Il lui suffira alors d'avoir accumulé 150 heures de travail (l'équivalent d'un mois), même en plusieurs fois, au lieu de 610 (quatre mois) dans le droit commun, pour retrouver des droits à indemnisation correspondant à la durée travaillée.

ACTIVITÉ RÉDUITE

Suppression des seuils au-delà desquels cumuler revenus d'activité et indemnisation chômage n'est plus possible (75 % de l'ancienne rémunération, 110 heures travaillées dans le mois, 15 mois de cumul revenu d'activité-indemnisation).L'objectif est d'éviter la chute de revenu qui se produit lorsqu'un de ces seuils est atteint - un effet qui peut s'avérer dissuasif pour la reprise d'emploi.

La formule proposée pour le calcul de l'allocation versée en complément du revenu d'activité est en outre plus favorable et assure à son bénéficiaire une ressource supérieure à l'indemnité chômage qu'il toucherait s'il ne travaillait pas du tout.

INTÉRIMAIRES

Seul changement pour les travailleurs intérimaires : l'application, pour ceux qui ont une activité réduite, de la même formule de calcul de l'allocation complémentaire.

Selon l'Unedic, sous réserve de vérifications, cela pourrait se traduire pour eux par un complément d'allocation moins élevé mais une durée d'indemnisation plus longue.

CALCUL DE L'ALLOCATION CHÔMAGE

L'allocation journalière ne peut-être inférieur à 57 % du salaire de référence, au lieu de 57,4 % aujourd'hui.

INTERMITTENTS DU SPECTACLE

Plafonnement du cumul entre indemnités et revenus d'activité des intermittents du spectacle à 175 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale, soit 5 475,75 € bruts par mois.

Introduction d'un délai de carence pour la prise en charge par l'assurance chômage.

Augmentation du taux global des cotisations des intermittents et de leurs employeurs de 10,8 % à 12,8 %.Ouverture d'une concertation avec les pouvoirs publics avant la fin 2014 sur la lutte contre la précarité dans ce secteur, notamment en favorisant le recours au contrat à durée indéterminée, et sur la liste des emplois concernés.

INDEMNISATION DIFFÉRÉE

Le plafond du délai de carence pour le versement d'allocations chômage en cas d'indemnités supra-légales est porté de 75 à 180 jours et le calcul de ce délai est modifié. Pour les personnes ayant perdu leur emploi à la suite d'un licenciement pour motif économique, les règles actuellement en vigueur continueront de s'appliquer.

SENIORS

L'âge auquel les demandeurs d'emplois seniors bénéficient du maintien de leurs allocations jusqu'à la date de leur retraite à taux plein est porté à 62 ans pour ceux qui sont nés à compter du 1er janvier 1955, au lieu de 61 ans.

L'âge à partir duquel les allocations cessent d'être servies est porté à 67 ans pour les bénéficiaires nés à compter du 1er janvier 1955, au lieu de 66 ans.

Création d'une contribution spécifique de solidarité versée au régime d'assurance chômage pour les salariés de 65 ans et plus, jusqu'ici exonérés de cotisations chômage. Le taux de cette contribution sera équivalent au droit commun, soit 6,4 % (4 % à la charge de l'employeur, 2,4 % du salarié).

DURÉE DE LA CONVENTION

La nouvelle convention est conclue pour 24 mois et entrera en vigueur au 1er juillet prochain, les règles de l'actuelle convention s'appliquant jusqu'au 30 juin.

Les parties signataires se réuniront tous les six mois pour suivre sa mise en œuvre et l'évolution financière du régime.

PRÉPARATION DE LA PROCHAINE NÉGOCIATION

Constitution d'un groupe de travail paritaire avant la fin du premier semestre de 2014, pour se pencher sur la modulation éventuelle des conditions d'indemnisation et des contributions, sur les modalités de calcul des allocations, la mise en œuvre d'une aide spécifique à la reconversion professionnelle et une simplification de la réglementation en vigueur.

Concertation avec l'État sur une affiliation obligatoire des personnels non statutaires et contractuels des employeurs publics au régime d'assurance chômage.

Lire aussi

 

 

Regardez la partie soulignée : le délai de carence reste de 75 jours pour les licenciés économiques, ceux qui sont "vraiment" victimes d'un sinitre. Le reste des cas : les ruptures conventionnelles, de convenance personnelle, les magouilles des entreprises pour externaliser sa politique de RH (je peux développer si vous voulez) et la faire payer par le peuple français. Si quelqu'un fait exprès de quitter son taf, on ne peut pas l'indemniser comme les autres. (il y a aussi le licenciement pour faute mais ne compliquons pas tout).

 

De même si quelqu'un par sa négligence ou par exprès brûle sa maison, il ne sera que peu ou pas idemnisé.

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La source de litige éventuel entre Pôle Emploi et le chomeur réside  dans la définition de l'indemnité supra-légale de licenciement.

En principe

- Ni l'indemnité de licenciement minimaliste inscrite dans le code du travail, ni l'indemnité de licenciement (souvent plus favorable) de la convention collective de branche, ne sont des indemnités supra-légales.

 

L'indemnité supra-légale de licenciement est, par exemple, l'indemnité (non contractuelle) acquise au dernier moment par les syndicats suite à des blocages de sites ou des prises d'otages de dirigeants etc....(cf Continental)

 

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Chitah, c'est juste ce que tu écrivais 'ici, on ne prend de l'argent à personne, on n'en donne pas à ceux qui ont reçu de gros chèques', c'est cette remarque là qui m'a fait poser la question de ce que comprend ce chèque. C'est tout.

Si le calcul de l'assedic est le même pour chaque salarié, indépendamment du montant de ce paiement, je dis pourquoi pas ?

Mais ça suppose que le chômiste devra vivre avec ce pognon qui n'est pas strictement parlé de l'IJ chômage.

Enfin bon, tout ça pour dire que le temps est à l'économie

 

 

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 Tout ce que tu as écrit ici est faux :

 

  • les deux chiffres que tu cites ne sont pas comparables du tout : les 400 millions sont des économies structurelles, les 4 milliards conjoncturels.

 

Non ces deux chiffres sont absolument comparables et faisaient partie de la négociation.

 

Les économies de 400 millions d'euros paraissant si dérisoires comparées au 4 milliards de déficit , le MEDEF a failli refuser de signer.

 

 

La tension était à son comble vendredi entre 22h30 et 23h30. Non pas à cause de dissensions avec les syndicats, mais en raison d'une minicrise au MEDEF, Pierre Gattaz, président de l'organisation patronale, a ainsi défendu bec et ongles son objectif de réaliser un milliard d'euros d'économies par an.

Au point que le chef de file de la délégation patronale, Jean-François Pilliard, a dû batailler pour le convaincre de signer un texte ne comportant que 400 millions de coupes.

Visiblement réservé, Pierre Gattaz aurait même demandé que cet accord soit conclu pour une durée très courte .

 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/03/23/97002-20140323FILWWW00097-assurance-chomage-gattaz-a-failli-dire-non.php

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Il n'y a rien qui m'énerve autant que les dénominations à la noix qu'on a en France du type cadre ou ingénieur et qui ne veulent rien dire tellement elles recouvrent des réalités différentes. Va comparer un cadre, ingénieur contrôle qualité chez Fleury-Michon avec un cadre ingénieur informaticien chez Amazon France: en cas de licenciement, les chances de retrouver du travail ne sont pas tout à fait les mêmes. Les conditions de départ ne seront sans doute pas les mêmes, les indemnités non plus.

 

Le chèque de départ, il y a le minimum légal: congés payés, indemnité de licenciement, indemnités d'ancienneté, plus ce qui est prévu par la convention collective. Si c'est un licenciement négocié, il y aura en plus une prime qui va entrer en compte dans le calcul de la carence, et qui est imposable bien sûr... Évidemment le cadre de Fleury-Michon qui se fait lourder parce qu'il y a une baisse d'activité, il peut se la caler derrière l'oreille la prime, le cadre d'Amazon, le patron saura certainement se montrer un peu plus généreux, suivant les cas.

 

Le problème c'est que l'assurance chômage, c'est comme l'assurance maladie, ce n'est pas une assurance. SI on m'avait donné le choix, jamais je n'aurais payé d'assurance chômage telle qu'elle existe vu le contexte. J'aurais pris un truc pas cher à minima, avec un énorme délai de carence (genre 1 an), ce qui m'aurait permis de mettre d'autant plus d'argent de côté (avec intérêts !) pour un éventuel coup dur.

 

Bref, de toutes façons on a des "partenaires sociaux" qui ne représentent qu'eux mêmes et qui négocient pour des millions de gens avec des besoins complètement différents. On fait un petit peu de remous dans les médias tous les ans, un peu de cinéma avec des gens qui claquent la porte des négociations, blablabla, et la montagne accouche d'une souris.

 

N'empêche Glandon et Chitah ont raison  :mrgreen: : 400 millions c'est dérisoire au regard de la conjoncture et des prévisions de conjoncture. Le système est dans le rouge, et il n'y a aucune éclaircie à l'horizon, il aurait fallu négocier une grosse baisse maintenant pour éventuellement revenir "à la normale" quand la courbe du chômage sera inversée.

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N'empêche Glandon et Chitah ont raison :mrgreen: : 400 millions c'est dérisoire au regard de la conjoncture et des prévisions de conjoncture. Le système est dans le rouge, et il n'y a aucune éclaircie à l'horizon, il aurait fallu négocier une grosse baisse maintenant pour éventuellement revenir "à la normale" quand la courbe du chômage sera inversée.

Pourquoi n'ai je pas encore vu les résultats 2007 et 2008 de l'assuŕce chômage?

La discussion ne peut être sérieuse sinon :)

Sur le reste je suis d'accord l'assurance chômage n'est pas assez une assurance véritable c'est un sujet tabou.

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A la décharge de Chitah, en 20 ans, l'assurance chômage a régulièrement été en excédent au point que parfois, les cotisations baissaient.

Mais j'ai le sentiment que cette gestion, c'est du passé et que l'on s'oriente vers du déficit chronique lourd.

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Donc, si je comprends bien, le système assedic est en compte positif dans son ensemble, sauf que des régimes spéciaux sont financés par le régime général, comme par exemple les intermittents qui pompent un max de cotisations des régimes classiques.

 

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Dire que les 4 milliards sont du conjoncturel, ça veut dire que prochainement (1-2 ans) le chômage va revenir vers 7%. J'en suis pas convaincu.

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A la décharge de Chitah, en 20 ans, l'assurance chômage a régulièrement été en excédent au point que parfois, les cotisations baissaient.

Mais j'ai le sentiment que cette gestion, c'est du passé et que l'on s'oriente vers du déficit chronique lourd.

Je sui optimiste pour ma part.

Une vraie bêtise commise par la gauche : elle a réduit le nombre de chômeurs que pôle emploi a le droit de déléguer a des organismes prives de placement. Idée née sous Raffarin et mise en œuvre sous Villepin pour une fois que ces nazes de droite font quelque chose de bien ...

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Donc, si je comprends bien, le système assedic est en compte positif dans son ensemble, sauf que des régimes spéciaux sont financés par le régime général, comme par exemple les intermittents qui pompent un max de cotisations des régimes classiques.

D'une certaine manière oui.

Concernant les années 2007 et 2008 de mémoire l'excédent total était de 14 milliards d'euros.

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