Aller au contenu

Écologie, développement Duracell & topinambours


Messages recommandés

il y a 7 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

La température moyenne ne veut en effet rien dire dans le sens où elle ne correspond à rien d'observable. Le calcul est mauvais mais comment ne le serait-il pas ? On va truffer l'Antarctique de capteurs ? Bon courage. Personnellement j'ai un peu bossé ces moyennes de changement de température selon les prévisions faites pour l'agriculture russe et en sortant de là, entre les baisses de 80% de la production annoncées dans tel oblast et tel autre qui annonce +90%, tu te dis que les paysans du coin doivent bien se bidonner quand on leur parle de moyenne.

 

Imaginons que cet imbécile ait mal fait son calcul. Tu ne vas pas dire "ah ha ! Mais ça ne nous dit rien sur la validité de son indice !"

 

Donc, on a discute bien de deux choses différentes :

- le sens de la T° moyenne

- la façon de calculer la T° moyenne

 

Justement, il faut choisir son outil en fonction de ce que l'on souhaite étudier. Si je m'intéresse au cycle des saisons, je peux regarder la variation annuelle des T° mensuelles moyennes.

 

à l’instant, ttoinou a dit :

Tu n'ajoutes pas des Kelvins c'est interdit. Le résultat n'a aucun sens ni physique ni mathématique.

De la même façon que quand il pleut 100 mm en Ile de France et 50 mm à Brest ca n'a aucun sens de dire qu'il a plut 75 mm sur Ile de France + Brest

 

Donc de manière générale, la moyenne de ne veut rien dire : ni pour les T°, ni pour les précipitations, etc. ?

 

Mon point reste : l'argument "la T° moyenne ne veut rien dire" ne tient absolument pas compte de la manière dont cet outil est habituellement utilisé en sciences.

Lien vers le commentaire
il y a 2 minutes, Philiber Té a dit :

Donc, on a discute bien de deux choses différentes :

- le sens de la T° moyenne

- la façon de calculer la T° moyenne

En l'occurrence le fait qu'il soit impossible de calculer une moyenne qui ait un sens fait que la moyenne n'a pas de sens ici.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
il y a 2 minutes, Rincevent a dit :

La France n'a pas un climat, elle a des climats.

 

France_climats_carte_2010.png

 

A fortiori une planète entière.

 

C'était l'objectif de ma question mais GilliB ne semble pas intéressé à engager une discussion constructive.

Mais, même questions : comment ces climats sont-ils définis ? Est-ce que la T° moyenne intervient dans cette définition ? Pourquoi une carte des climats à cette résolution spatiale ? Pourquoi ne pas avoir partagé une carte plus précise ? Le climat à Rennes n'est pas strictement identique à celui de Brest, par exemple.

Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, Vilfredo Pareto a dit :

En l'occurrence le fait qu'il soit impossible de calculer une moyenne qui ait un sens fait que la moyenne n'a pas de sens ici.

 

On peut tout à fait utiliser un outil en connaissant ses limites. Lorsque l'on parle évolution paléoclimatique, on a conscience de l'imperfection de nos données, de leur représentativité, de leur précision, etc. et pourtant on arrive à raconter qu'il y a X M d'années, il faisait plus chaud / plus froid. D'après ce que tu me dis, puisqu'on est incapable de mesurer parfaitement la T° passée, on est, par conséquent, tout aussi incapable de dire si le climat était différent ou non ?

Lien vers le commentaire
il y a 4 minutes, Philiber Té a dit :

D'après ce que tu me dis, puisqu'on est incapable de mesurer parfaitement la T° passée, on est, par conséquent, tout aussi incapable de dire si le climat était différent ou non ?

 

3bas.gif

 

Si l'on parle bien de la température de la Terre. Sinon je n'irai pas prétendre qu'il ne faisait pas nécessairement plus froid qu'aujourd'hui pendant le Petit Âge glaciaire .

Ici l'outil n'a pas des limites ; comme l'ont montré Ttoinou et Rincevent, il ne veut rien dire.

edit : d'ailleurs tes remarques sur la carte de Rincevent montrent bien à quel point, vu la complexité des situations, un seul indice agrégé ne reflète rien.

Lien vers le commentaire
il y a 6 minutes, Philiber Té a dit :

 

On peut tout à fait utiliser un outil en connaissant ses limites. Lorsque l'on parle évolution paléoclimatique, on a conscience de l'imperfection de nos données, de leur représentativité, de leur précision, etc. et pourtant on arrive à raconter qu'il y a X M d'années, il faisait plus chaud / plus froid.

Exactement. On peut ajouter que les climats ont varié au cours des millions d'années passées car la position géographique de la France était différente sur le globe à cause de la tectonique des plaques.

Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, Vilfredo Pareto a dit :

Si l'on parle bien de la température de la Terre. Sinon je n'irai pas prétendre qu'il ne faisait pas nécessairement plus froid qu'aujourd'hui pendant le Petit Âge glaciaire .

Ici l'outil n'a pas des limites ; comme l'ont montré Ttoinou et Rincevent, il ne veut rien dire.

 

C'est là que je suis perdu (et visiblement tous les scientifiques qui ont travaillé à un moment donné sur des données climatiques). C'est carrément révolutionnaire comme objection !

Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, Philiber Té a dit :

 

C'est là que je suis perdu (et visiblement tous les scientifiques qui ont travaillé à un moment donné sur des données climatiques). C'est carrément révolutionnaire comme objection !

 

Citation

De la même façon que quand il pleut 100 mm en Ile de France et 50 mm à Brest ca n'a aucun sens de dire qu'il a plut 75 mm sur Ile de France + Brest

 

Lien vers le commentaire
il y a 5 minutes, Frenhofer a dit :

Moi aussi. Je comprends rien à votre discussion. C'est de dire que la paléoclimatologie n'existe pas ?

C'est dire que les moyennes me paraissent pas être des outils fiables à utiliser pour mesurer l'évolution du climat.

Ce n'est pas nier l'existence de la climatologie qui a heureusement autre chose à faire que de planter des capteurs en Antarctique.

Lien vers le commentaire

Casser le thermomètre n'a jamais aussi bien porté son nom.

 

il y a 46 minutes, ttoinou a dit :

De la même façon que quand il pleut 100 mm en Ile de France et 50 mm à Brest ca n'a aucun sens de dire qu'il a plut 75 mm sur Ile de France + Brest

 

Je peux dire qu'il a plu tant de litres d'eau sur tel espace géographique. La température moyenne c'est plus ou moins un outil utilisé par les climatologues, qui est la traduction assez directe, avec des hypothèses simplistes, de ce qui est vraiment utilisé.

Quand on parle de forçage, on parle de bilan énergétique. Les mecs font des bilans énergétiques, ils calculent l'énergie d'un système complexe. Ça a un sens physique parfaitement défini.

  • Yea 3
Lien vers le commentaire
il y a 14 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

 

edit : d'ailleurs tes remarques sur la carte de Rincevent montrent bien à quel point, vu la complexité des situations, un seul indice agrégé ne reflète rien.

 

C'est dans l'idée des remarques que je souhaitais soulever à travers mes questions à GilliB. On peut tout à fait justifier l'échelle à laquelle on agrège nos données. Est-ce faux de dire que la France a un climat tempéré ? Pourtant entre Brest et Marseille... Le pire étant que ces zones climatiques sont définis grâce à des T° moyennes !

 

il y a 6 minutes, Frenhofer a dit :

Exactement. On peut ajouter que les climats ont varié au cours des millions d'années passées car la position géographique de la France était différente sur le globe à cause de la tectonique des plaques.

à l’instant, Frenhofer a dit :

Moi aussi. Je comprends rien à votre discussion. C'est de dire que la paléoclimatologie n'existe pas ?

 

Je pourrai même m'avancer à dire que lorsque la France a trouvé sa place à peu près actuelle, son climat a encore sacrément varié ! Des cycles glaciaires / interglaciaires...

 

il y a 4 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

 

 

 

Imaginons que j'affirme que les précipitations sont en moyennes plus élevées à Pau qu'à Paris. Ou bien est-ce que ma conclusion est erronée car la moyenne des précipitations n'a pas de sens ?

Est-ce qu'il faut impérativement regarder les mm un jour J à la station n° XXX de Pau et à la station n° XXX de Paris, pour oser avancer une observation générale sur les précipitations en France ?

Lien vers le commentaire
il y a 2 minutes, Bézoukhov a dit :

Quand on parle de forçage, on parle de bilan énergétique. Les mecs font des bilans énergétiques, ils calculent l'énergie d'un système complexe. Ça a un sens physique parfaitement défini.

 

C'est carrément des sujets d'exercices qu'on donne à nos étudiants en L1, ça et des calculs de T° moyenne de surface en fonction de la distance au soleil, etc. Manquerait plus qu'on en arrive à conclure qu'une moyenne est un outil mathématique qui n'a pas de sens et demain je vais devoir brûler X tonnes de polys pour l'année prochaine... bravo le bilan carbone ! :D

  • Yea 2
Lien vers le commentaire
il y a 8 minutes, Philiber Té a dit :

Imaginons que j'affirme que les précipitations sont en moyennes plus élevées à Pau qu'à Paris. Ou bien est-ce que ma conclusion est erronée car la moyenne des précipitations n'a pas de sens ?

Je ne suis pas tout à fait sûr qu'on ait besoin d'une moyenne https://en.wikipedia.org/wiki/Contour_line#Rainfall_and_air_moisture

Et par ailleurs, je ne suis pas sûr non plus qu'on mesure avec des moyennes le climat tempéré/continental : s'il pleut une fois par an beaucoup puis climat sec toute l'année ou qu'il pleut toute l'année un peu, ce n'est pas le même climat, pourtant on pourrait théoriquement obtenir la même moyenne de précipitations. Je ne suis pas assez instruit pour donner un exemple cela dit.

 

il y a 8 minutes, Philiber Té a dit :

Est-ce qu'il faut impérativement regarder les mm un jour J à la station n° XXX de Pau et à la station n° XXX de Paris, utiliser des moyennes alors même que ça ne mesure rien pour oser avancer une observation générale sur les précipitations en France ?

Non en effet ce n'est pas nécessaire. My point exactly. D'ailleurs on entend rarement à la météo la présentatrice dire : "la moyenne des précipitations a augmenté de 4.9% sur le pays aujourd'hui et devrait se stabiliser autour de 3.4% dans le week-end. Voyons maintenant les taux de variation..."

 

edit : On ne voit toujours pas comment on mesure la moyenne de la température sur Terre d'un an sur l'autre...

Lien vers le commentaire
il y a 4 minutes, Philiber Té a dit :

 

C'est carrément des sujets d'exercices qu'on donne à nos étudiants en L1, ça et des calculs de T° moyenne de surface en fonction de la distance au soleil, etc. Manquerait plus qu'on en arrive à conclure qu'une moyenne est un outil mathématique qui n'a pas de sens et demain je vais devoir brûler X tonnes de polys pour l'année prochaine... bravo le bilan carbone ! :D

 

Quoique ça peut donner un TD intéressant. On va faire le même TD que la dernière fois, mais vous n'avez pas le droit aux intégrales, hinhinhin.

 

il y a 4 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Je ne suis pas tout à fait sûr qu'on ait besoin d'une moyenne https://en.wikipedia.org/wiki/Contour_line#Rainfall_and_air_moisture 

 

Nan mais si tu veux, on peut tout modéliser avec des ondelettes sur une surface sphérique. C'est de la belle branlette intellectuelle et ça ne t'avancera pas à grand chose.

 

il y a 5 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

D'ailleurs on entend rarement à la météo la présentatrice dire : "la moyenne des précipitations a augmenté de 4.9% sur le pays aujourd'hui et devrait se stabiliser autour de 3.4% dans le week-end. Voyons maintenant les taux de variation..." 

 

cartes-meteo-we-ba1837-0@1x.jpeg

 

Y a marqué quoi à droite ?

  • Haha 1
Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, Bézoukhov a dit :

Y a marqué quoi à droite ?

NiftyGrotesqueJaeger-size_restricted.gif

 

ça fait longtemps que je n'ai pas regardé TF1 :D

 

On en reste au sujet qui était abordé au début cela dit. Comparer les données sur deux ans suppose que les capteurs n'ont pas bougé, qu'on mesure bien la même chose. Or ce n'est pas le cas.

Lien vers le commentaire
il y a 6 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

1) Je ne suis pas tout à fait sûr qu'on ait besoin d'une moyenne https://en.wikipedia.org/wiki/Contour_line#Rainfall_and_air_moisture

2) Et par ailleurs, je ne suis pas sûr non plus qu'on mesure avec des moyennes le climat tempéré/continental : s'il pleut une fois par an beaucoup puis climat sec toute l'année ou qu'il pleut toute l'année un peu, ce n'est pas le même climat, pourtant on pourrait théoriquement obtenir la même moyenne de précipitations. Je ne suis pas assez instruit pour donner un exemple cela dit.

 

3) Non en effet ce n'est pas nécessaire. My point exactly. D'ailleurs on entend rarement à la météo la présentatrice dire : "la moyenne des précipitations a augmenté de 4.9% sur le pays aujourd'hui et devrait se stabiliser autour de 3.4% dans le week-end. Voyons maintenant les taux de variation..."

 

4) edit : On ne voit toujours pas comment on mesure la moyenne de la température sur Terre d'un an sur l'autre...

 

1) Méfie-toi, ces isolignes sont probablement dessinées à partir de valeurs moyennes calculées sur une période donnée.

2) On peut tenir compte des aspects événementiels, avoir des lectures à des fréquences différentes, etc. C'est pour ça que l'on pourrait parfaitement affiner la carte donnée par Rincevent. Par ailleurs, l'intérêt de la moyenne c'est aussi de lisser le signal. La météo du 3 Aout 2007 à Pau n'est pas suffisante pour définir le climat des Pyrénées-Atlantiques... d'où l'intérêt de changer d'échelle, d'agréger des données, d'observer des tendances, souligner des phénomènes récurrents, etc.

3) C'est là que je me rends compte que tu parles de météo et pas de climat !

 

4) Tout simplement car ce n'est pas l'objet de mes messages. :icon_wink:

Lien vers le commentaire
il y a 37 minutes, Bézoukhov a dit :

Je peux dire qu'il a plu tant de litres d'eau sur tel espace géographique. La température moyenne c'est plus ou moins un outil utilisé par les climatologues, qui est la traduction assez directe, avec des hypothèses simplistes, de ce qui est vraiment utilisé.

Quand on parle de forçage, on parle de bilan énergétique. Les mecs font des bilans énergétiques, ils calculent l'énergie d'un système complexe. Ça a un sens physique parfaitement défini.

Tout à fait d'accord

Lien vers le commentaire

Je m’en fous du réchauffement et je n’ai aucun doute de l’anarcapisme de Philiberté (je ne l’ai jamais vu prendre une position non anarcap malgré son rechauffisme). Je trouve qu’il a raison sur la vacuité parfois de l’argumentation anti-rechauffiste. Ce qui n’empeche pas la vacuité des positions de beaucoup de rechauffistes. 

 

Tldr : Philiberté : je t’aime

  • Yea 1
  • Haha 2
Lien vers le commentaire
Il y a 1 heure, Philiber Té a dit :

Par ailleurs, l'intérêt de la moyenne c'est aussi de lisser le signal.

Le problème, c'est que en lissant le signal, tu perds de l'information.

 

Et que ce n'est pas évident de savoir si tu perds du bruit ou du signal. Quand tu lisses une image qui a subi un bruit blanc, tu gommes principalement le bruit ; mais si tu lisses quelque chose dont tu comptes calculer le laplacien, tu perds une bonne part du signal.

Lien vers le commentaire
il y a 48 minutes, Philiber Té a dit :

 

Ah, finalement ça a du sens alors.

 

J'ai trouvé une présentation de la température moyenne qui sera peut-être plus clair pour vous : http://www.climat-en-questions.fr/reponse/evolution-actuelle/temperature-globale-par-alexis-hannart

Ce passage est parfaitement pertinent pour notre problème

 

Citation

On perçoit donc bien que la principale difficulté de calcul de la température moyenne globale réside dans l’agrégation de données nombreuses, d’origines multiples et changeantes. Pour résoudre cette difficulté, des procédures statistiques parfois complexes sont utilisées. On peut donc aussi s’interroger sur ces procédures : sont-elles fiables ? Peuvent-elles substantiellement affecter l’évaluation faite de la température globale, et donc du réchauffement climatique ? Pour répondre à ces interrogations légitimes, il est important de souligner que ces procédures reposent sur un cadre conceptuel éprouvé, qui a été inventé par des mathématiciens il y a déjà plus d’un siècle précisément dans le but de pouvoir quantifier l’incertitude introduite dans un calcul complexe de ce type réalisé à partir d’observations diverses et entachées d’erreur. Ce cadre conceptuel est celui de la statistique; il repose sur la théorie des probabilités et fait donc partie intégrante des mathématiques – science exacte s’il en est. Il est utilisé dans de très nombreux domaines – notoirement en économie et en agronomie, deux disciplines qui en ont historiquement motivé et favorisé  l’essor – et a donné lieu depuis son introduction à de nombreux développements tant sur le plan théorique qu’applicatif. L’utilisation de ce cadre permet en substance d’obtenir non seulement un chiffre, mais aussi une marge d’erreur – souvent aussi appelée intervalle de confiance – qui donne une indication du niveau de fiabilité du résultat. Pour le calcul de la température globale tout comme pour celui d’autres indices climatiques, des procédures et hypothèses possédant cet ancrage théorique rigoureux, et de plus bien souvent déjà utilisées dans d’autres domaines, ont été adaptées au contexte du climat: on est donc sur le plan méthodologique sur un terrain largement connu, fiable et balisé. En particulier, le problème consistant à agréger un grand nombre de données hétérogènes en une moyenne ou une somme globale a déjà été amplement traité car il est rencontré de façon similaire dans de multiples disciplines. En économie par exemple, le calcul du PIB d’un pays et de sa croissance, indicateurs cumulatifs aisés à comprendre et universellement utilisés, est néanmoins d’une complexité et technicité élevées.

 

Outre le côté "c'est fiable parce que c'est fiable et maintenant tu te tais" de cette rhétorique agaçante, si je me souviens bien, on parle notamment d'une augmentation de la température globale de 0.6°C au XXe siècle. Pour quelle marge d'erreur ? Sans parler même du fait que ces projections sont révisées à la baisse depuis 30 ans.

L'analogie avec le PIB m'a fait sourire parce que justement, j'ai envie de dire que ça pose les mêmes problèmes (de même que quand on parle d'inflation sans parler des prix relatifs).

Lien vers le commentaire

 

 

il y a une heure, Philiber Té a dit :

 

Ah, finalement ça a du sens alors.

 

J'ai trouvé une présentation de la température moyenne qui sera peut-être plus clair pour vous : http://www.climat-en-questions.fr/reponse/evolution-actuelle/temperature-globale-par-alexis-hannart

Ça a du sens si tu précise ton modèle, ce qu'a commencé à faire @Bézoukhov . En gros parler de températures et faire des calculs avec ce n'est pas assez, il faut d'autres données. Dans l'exemple bidon de la pluie la surface pour revenir à une quantité extensive que tu peux agréger.

On a déjà eu toutes ces discussions et l'article a déjà été posté (notons aussi que faire des températures dans le temps et dans l'espace sont deux choses assez différentes); je me suis immiscé dans la discussion car tu as dis ça :

 

Il y a 5 heures, Philiber Té a dit :

 

Parce que la température moyenne est un indice utilisé en sciences de manière tout à fait sérieuse. Rétorquer que celle-ci n'a pas de réalité physique et ne peut donc rien signifier, c'est passer totalement à côté de la définition du climat, de la notion de bilan énergétique, etc. Cela montre que l'on n'a pas pris la peine de comprendre de quoi il relevait.

Du coup ça m'intéresse beaucoup car j'aimerais comprendre comment on peut modéliser toute l'atmosphère pour en tirer une température moyenne (ce qui pour la 100ième fois est différent d'une moyenne de températures :D ) ou autre indice intéressant (est ce que l'entropie globale de l'atmosphère augmente ?)

Lien vers le commentaire
il y a 17 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Ce passage est parfaitement pertinent pour notre problème

 

Citation

Pour le calcul de la température globale tout comme pour celui d’autres indices climatiques, des procédures et hypothèses possédant cet ancrage théorique rigoureux, et de plus bien souvent déjà utilisées dans d’autres domaines, ont été adaptées au contexte du climat: on est donc sur le plan méthodologique sur un terrain largement connu, fiable et balisé.

 

Les mathématiques c'est tellement rigoureux, propre, précis, 100% vrai, qu'il faut respecter les hypothèses de départ. Utiliser l'addition pour des donnés hétérogènes (économie PIB) ou non agrégable c'est ne pas les respecter et faire sa petit tambouille. Garbage in, garbage out

Lien vers le commentaire
il y a une heure, Tramp a dit :

Je m’en fous du réchauffement et je n’ai aucun doute de l’anarcapisme de Philiberté (je ne l’ai jamais vu prendre une position non anarcap malgré son rechauffisme). Je trouve qu’il a raison sur la vacuité parfois de l’argumentation anti-rechauffiste. Ce qui n’empeche pas la vacuité des positions de beaucoup de rechauffistes. 

 

Tldr : Philiberté : je t’aime

 

Heu... merci. :jesaispo:

 

il y a 34 minutes, Rincevent a dit :

Le problème, c'est que en lissant le signal, tu perds de l'information.

 

Et que ce n'est pas évident de savoir si tu perds du bruit ou du signal. Quand tu lisses une image qui a subi un bruit blanc, tu gommes principalement le bruit ; mais si tu lisses quelque chose dont tu comptes calculer le laplacien, tu perds une bonne part du signal.

 

Oui, c'est évident. Maintenant à voir ce que tu considères être du bruit, de l'événementiel, de la haute fréquence, etc. Est-ce que l'amplitude thermique jour / nuit a du sens quand tu veux parler de zones climatiques à l'échelle d'un continent, par exemple.

Mais tu as un cas précis en tête, ou bien ?

 

il y a 19 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Ce passage est parfaitement pertinent pour notre problème

 

Outre le côté "c'est fiable parce que c'est fiable et maintenant tu te tais" de cette rhétorique agaçante, si je me souviens bien, on parle notamment d'une augmentation de la température globale de 0.6°C au XXe siècle. Pour quelle marge d'erreur ? Sans parler même du fait que ces projections sont révisées à la baisse depuis 30 ans.

L'analogie avec le PIB m'a fait sourire parce que justement, j'ai envie de dire que ça pose les mêmes problèmes (de même que quand on parle d'inflation sans parler des prix relatifs).

 

On déborde de la question initiale : est-ce que la T° moyenne a un sens ?

Je veux bien poursuivre sur d'autres points, mais il faudrait déjà qu'on se mette d'accord sur la réponse à cette première question, sinon on va tous les deux perdre notre temps... (et on ferait mieux de continuer ça sur le sujet dédié).

La marge d'erreur, tu la trouves dans les publications tout simplement. De mémoire, c'est 0,2°C (ou dans cet ordre de grandeur...).

 

il y a 3 minutes, ttoinou a dit :

1) Ça a du sens si tu précise ton modèle, ce qu'a commencé à faire @Bézoukhov . En gros parler de températures et faire des calculs avec ce n'est pas assez, il faut d'autres données. Dans l'exemple bidon de la pluie la surface pour revenir à une quantité extensive que tu peux agréger.

2) On a déjà eu toutes ces discussions et l'article a déjà été posté (notons aussi que faire des températures dans le temps et dans l'espace sont deux choses assez différentes); je me suis immiscé dans la discussion car tu as dis ça :

 

Du coup ça m'intéresse beaucoup car j'aimerais comprendre comment on peut modéliser toute l'atmosphère pour en tirer une température moyenne (ce qui pour la 100ième fois est différent d'une moyenne de températures :D ) ou autre indice intéressant (est ce que l'entropie globale de l'atmosphère augmente ?)

 

1) Sérieusement ? Et tu penses que ce cadre là n'est pas défini en amont ? :blink:

2) Sur la discussion, je ne l'ai pas vu passer mais visiblement la conclusion a été "la T° moyenne n'a pas de sens" et pas l'inverse. Idem pour l'article, je ne l'ai pas vu passer mais là aussi, les éléments présentés ne semblent pas avoir convaincu...

3) Sur le climat, c'est dans la définition même des zones climatiques (cf. les diagrammes climatiques) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Climat

Sur le bilan énergétique, Bézoukhov l'a mentionné et on retrouve l'info dans l'article. Voici un exemple d'un exo de géologie / planétologie : http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/ressource/CorpsNoir_Climat.xml

 

Lien vers le commentaire

Le Maroc est en moyenne plus chaud que la France, le mois de juin, que le mois de février, et les premières décennies du XXI que celles du XX. Bien sûr, tout ceci n'a aucun sens. Parfois, par endroit, il fait plus chaud en France qu'au Maroc, et certains jours en certains endroits, il fait plus chaud en février qu'en juin.

N'oubliez pas aussi de vous énerver contre ceux qui disent qu'il fait plus chaud le jour que la nuit :rolleyes:

Lien vers le commentaire
Il y a 9 heures, Philiber Té a dit :

Oui, c'est évident. Maintenant à voir ce que tu considères être du bruit, de l'événementiel, de la haute fréquence, etc. Est-ce que l'amplitude thermique jour / nuit a du sens quand tu veux parler de zones climatiques à l'échelle d'un continent, par exemple.

Mais tu as un cas précis en tête, ou bien ?

Exemple de haute fréquence dans le signal https://fr.wikipedia.org/wiki/Climat_du_Finistère#Une_juxtaposition_de_micro-climats

 

Et ce n'est pas une exagération, comme tous les locaux le savent.

Pr%C3%A9cipitation_dept29.png

On est en train de causer de précipitations passant du simple au double en quelques kilomètres.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...