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Écologie, développement Duracell & topinambours


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il y a 50 minutes, Extremo a dit :

Attention j'ai pas dit que j'aimerais être comme eux, j'ai un minimum d'auto-estime voyons ! :P Mais qu'ils ont une vision tellement manichéenne du monde que leur diagnostic du problème et leurs "solutions" sont d'une splendide simplicité.

 

Ce qui est tentant est donc l'absence d'efforts induite par la bêtise. Mais cette absence d'efforts est en fait parfaitement illusoire, comme tenu des catastrophes consécutives au refus de réfléchir.

 

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1 hour ago, Neuron said:

Cet article transpire le malthusianisme... C'est amusant de lire un article d'un journaliste qui est obligé de dire la vérité mais de la manière la plus négative possible.

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Je vois pas trop où est évoqué le malthusianisme, de près ou de loin. Dire que des espèces sont menacées par la déforestation, c'est faux ? Ce n'est pas pour autant remis en cause, puisque justement l'article précise que c'est moins pire.

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Il y a 4 heures, Adrian a dit :

Réflexion intéressante

Hmmm, pour ma part ça montre plutôt l'aporie des écologistes face au Tiers-Monde.

 

Phase 1 : on va protéger la nature, donc on va déporter les locaux. Phase 2 : ah mais non, on est de gauche, déporter les gens c'est pas super, alors on va les éduquer à prendre soin de leur coin. Phase 3 : en fait les locaux n'ont rien à foutre ce ce que leur racontent des Blancs-becs nés très loin et qui débarquent pour leur expliquer la vie (je pense notamment à la grosse baffe à 16:22, l'illustration typique du clash entre culture K et culture r). "Donc" il faut inventer un nouveau modèle patati tsointsoin <insérer ici une incantation new-age post-moderne et pleine de bons sentiments hors sol>, ce qui est l'équivalent écolo de  "??? -> Profit!".

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

http://www.europe1.fr/economie/naval-energies-arrete-lhydrolien-ferme-sa-seule-usine-a-cherbourg-3720242

 

L'Etat ne veut pas me donner de l'argent comme je veux, du coup j'arrête.

Citation

Naval Energies évoque un "décalage entre l'offre technologique et la demande du marché" et dénonce "le système de subventions qui n'apporte pas d'aides directes aux constructeurs pendant les phases de développement", ne permettant pas à l'industrie de "financer seule" le développement de ce secteur.

 

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Le 24/06/2018 à 10:49, Johnathan R. Razorback a dit :

Ce serait déjà moins faux s'il avait parlé d'Hayek (dédicace à @Extremo. Les libéraux aussi peuvent avoir de bonnes intentions, de celles qui pavent la route que l'on sait):

 

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« Friedrich von Hayek expounded his internationalist theory in his essay “The Economic Conditions of Interstate Federalism”, in chapter XII of his collection of writings Individualism and Economic Order, and in “The Prospects of International Order”, a chapter of his book The Road to Serfdom. Some elements that allow us to view von Hayek as a supporter of European unity can also be found in his book Denationalisation of Money, even though the federalist issue did not emerge clearly in this work; this latter book may actually be regarded as von Hayek’s contribution to the debate on the introduction of a single European currency that unfolded in the 1970s and 1980s.

 

 

What distinguished the international order presented by von Hayek was, essentially, the fact that it was based on the objective of limiting state intervention in the economy and preventing distortions of free trade and competition deriving from public action. He thus supported the idea of creating a supranational government, seeing it as a way of limiting the power of the nation-states, and believed that it should be an authority organised according to strict federal principles.



“The Economic Conditions of Interstate Federalism”.



This essay was first published in 1939, in the scientific journal New Commonwealth Quarter ; it was subsequently included, as the last chapter, in Individualism and Economic Order. It illustrates the need to get rid of economic barriers between states in order to achieve the objective of founding a federation: an “interstate federation that would do away with the impediments as to the movement of men, goods and capital between the states and would render possible the creation of common rules of law, a uniform monetary system, and common control of communications.”



While von Hayek recognised that the main objectives of federalism are internal peace between the federation’s member states and harmonious relations between the states and the federal authority, he nevertheless believed that a simple political union would not be sufficient to ensure an enduring federation, and therefore that an economic union should also be created, together with a common foreign and defence policy.
 

 

 

The federal system, as conceived by von Hayek, helps to prevent national governments from intervening in the economy, and in particular from introducing protectionist policies that distort free trade and competition. […]



He was thus led to declare thatthe abrogation of national sovereignties and the creation of an effective international order of law is a necessary complement and the logical consummation of the liberal program[…]
 

Furthermore, in von Hayek’s view the liberals’ support for nationalism, between the end of nineteenth century and the dawn of the First World War, constituted their greatest political and intellectual mistake. In Hayekian thought, liberalism and nationalism are completely incompatible and it is fundamental to prevent them from being combined. Liberalism serves man understood as an individual, whereas nationalism sets out to subordinate the individual to a supposed collective interest. » -Francesco Violi, “Federalist thought in Friedrich von Hayek”, The Federalist, Year LVII, 2015, Single Issue, Page 159.



« Hayek a argué en 1939 que le « fédéralisme inter-étatique » à l’échelle européenne serait désirable parce qu’il s’assurerait d’éloigner le plus possible l’activité économique de la responsabilité des politiciens interventionnistes, lesquels interfèrent avec le marché afin d’obtenir les voix d’électeurs essentiellement ignorants. L’UE a suivi le conseil de Hayek en centralisant le pouvoir entre les mains de responsables nommés, avant tout dans la commission, qui est la seule à disposer du pouvoir législatif à travers trois outils contraignants – les règlements, les directives et les décisions. Le parlement a le droit d’être consulté dans certaines circonstances mais n’a pas le droit d’initiative : dans ce contexte, il a beaucoup moins de pouvoir que n’importe quel gouvernement national, ou même n’importe quel gouvernement décentralisé comme en Écosse ou Catalogne. Or, cela n’est pas le seul déficit démocratique. Si la Commission est une instance supranationale, le conseil européen est intergouvernemental. Il est composé des chefs d’État ou de gouvernement des États-membres qui sont bien entendu élus dans leur propre pays mais ne le sont pas bien sûr par les habitants des autres pays dont ils décident du sort. Ces structures sont une raison pour laquelle nous devrions rejeter l’affirmation selon laquelle l’UE est susceptible d’être reformée comme n’importe quel État-nation. En effet, elle l’est beaucoup moins. Les États capitalistes sont une structure permanente jusqu’à ce qu’ils soient renversés, bien qu’ils puissent adopter des politiques différentes en fonction des partis politiques ou coalitions qui supervisent l’appareil, et ces politiques peuvent être plus ou moins avantageuses pour la classe ouvrière et les groupes opprimés. Le problème avec l’UE est que, même si elle n’est pas un État-nation, l’équilibre entre les gestionnaires d’État non-élus et les représentants élus pèse encore plus fortement en faveur des premiers dans l’UE que dans ses membres constituants. Des réformes ne sont jamais faciles à réaliser, en particulier sous le néolibéralisme puisqu’il a soustrait plusieurs mécanismes au contrôle des États. Néanmoins, elles ne sont pas impossibles à accomplir. Quoiqu’il en soit, il serait plus facile de réaliser des réformes progressistes dans n’importe quel État-membre que dans l’UE : au sein de cette dernière, de telles réformes exigent de gagner l’unanimité du Conseil. Des révolutions simultanées dans tous les 28 États-membres sont plus probables que cet événement. » -Neil Davidson, "L'Etat et la Nation". Entretien avec Benjamin Birnbaum, Revue Période, 7 avril 2016.



La véritable nature du rapport entre fin et moyens apparaît clairement dès lors que l'on remarque que les fondements de la machinerie institutionnelle de ce qui fut appelé « unité européenne » sont inspirés par Hayek, en particulier par sa conception d'une fédération européenne. La conception fédérale de l'ingénieux Autrichien – qui apparaît pour la première fois en 1939 – est dérivée de sa brillante idée selon laquelle le droit international peut être utilisé comme arme juridique contre la souveraineté populaire et les processus de décision démocratique touchant aux questions économiques et sociales nationales. En effet, dans la doctrine juridique occidentale, le droit des traités internationaux ratifiés par les États peut l'emporter sur les lois ordinaires votées par le parlement et les politiques de ces États. Ainsi, un traité portant sur des questions domestiques peut bloquer un processus politique démocratique national. Cette conception était en fait intégrée au Traité de Rome, mais elle resta en sommeil durant un quart de siècle. Ce n'est que depuis le milieu des années 1980 et l'Acte unique qu'elle fut activée dans une série de conférences intergouvernementales, faisant de l'UE une fédération telle que Hayek la concevait.
 

Dans la conception de Hayek, la fédération doit avoir une fonction avant tout négative, car son rôle est d'empêcher les États membres de céder aux pressions démocratiques dans le champ des politiques économiques et sociales. Elle ne doit donc pas être une fédération démocratique relevant d'une intégration positive, car cela en ferait ce qu'Hayek appelle un «super-État». Or, comme il l'écrit, il faut s'opposer aux États jouissant d'«une souveraineté sans entraves dans la sphère économique … Mais … cela ne signifie pas qu'un nouveau super-État doit recevoir des pouvoirs que l'on n’a pas appris à utiliser intelligemment au niveau national ». Les pouvoirs dont Hayek pense que nous avons été trop stupides pour les exercer de manière responsable sont ceux que le gouvernement parlementaire représentatif confère sur la vie économique et sociale. Le but de la «fédération» qu’il propose est donc de limiter l'autorité démocratique nationale et non pas de la transférer à l'échelon supérieur. La fédération doit avoir une «constitution de liberté» au niveau européen, bloquant l'exercice de la démocratie dans le champ de l'organisation et des politiques économiques et sociales. Le rôle de la fédération est d'être «un pouvoir qui peut limiter les différentes nations un ensemble de règles définissant ce qu'un Etat peut faire et une autorité apte à faire respecter ces règles. Les pouvoirs nécessaires à une telle autorité sont avant tout négatifs: elle doit avant tout être capable de dire « non » à toutes sortes de mesures restrictives ». » -Peter Gowan, Friedrich von Hayek et la construction de l’Europe néolibérale, Contretemps n°4.


 

 

C'est dommage cette citation, ça contextualise pas assez. La prochaine fois rajoute les deux chapitres d'avant et les trois tomes d'après. Avec la version en patois viennois, c'est important. 

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  • 2 weeks later...

On vous avait annoncé que l'écologisme serait le communisme du XXIème siècle... Certains y sont déjà prêts:

 

"Quelles mesures faudrait-il adopter ?

 

Il faut décourager les gens de prendre l’avion et la voiture. On sait que la baisse de la vitesse sur les routes permet de diminuer les gaz à effet de serre. Il faudrait également augmenter le prix du gaz, de l’essence mais aussi multiplier celui des billets d’avion par trois, améliorer l’isolation des bâtiments existants. Mais toutes ces mesures ne seraient pas bonnes pour l’économie et seraient clairement impopulaires. La lutte contre le changement climatique est incompatible avec le tourisme international et de nombreux secteurs économiques. Les mesures qu’il faudrait prendre seront difficilement acceptées. On peut dire que la lutte contre le changement climatique est contraire aux libertés individuelles et donc sans doute avec la démocratie."

 

http://www.liberation.fr/planete/2018/07/29/francois-marie-breon-la-lutte-pour-le-climat-est-contraire-aux-libertes-individuelles_1669641

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L'écologisme n'est pas le communisme du XXIéme siècle,

c'est le paravent du XXI° derrière lequel se planque cette idéologie depuis le tout début.

(Je me demande quel sera le suivant, une fois celui-ci grillé ?)

Vu l'épaisseur du paravent, c'en est devenu un peu la nouvelle forme.

C'est l'idéologie des gens qui n'en ont pas et qui veulent plutôt se suicider que vivre, mais sans en avoir le courage.

Voir un bon article de CP récent sur la haine du capitalisme. La haine de la vie.

 

 

 

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On 8/7/2018 at 4:31 PM, Johnathan R. Razorback said:

On vous avait annoncé que l'écologisme serait le communisme du XXIème siècle... Certains y sont déjà prêts:

 

"Quelles mesures faudrait-il adopter ?

 

Il faut décourager les gens de prendre l’avion et la voiture. On sait que la baisse de la vitesse sur les routes permet de diminuer les gaz à effet de serre. Il faudrait également augmenter le prix du gaz, de l’essence mais aussi multiplier celui des billets d’avion par trois, améliorer l’isolation des bâtiments existants. Mais toutes ces mesures ne seraient pas bonnes pour l’économie et seraient clairement impopulaires. La lutte contre le changement climatique est incompatible avec le tourisme international et de nombreux secteurs économiques. Les mesures qu’il faudrait prendre seront difficilement acceptées. On peut dire que la lutte contre le changement climatique est contraire aux libertés individuelles et donc sans doute avec la démocratie."

 

http://www.liberation.fr/planete/2018/07/29/francois-marie-breon-la-lutte-pour-le-climat-est-contraire-aux-libertes-individuelles_1669641

https://www.contrepoints.org/2018/08/04/321722-le-climat-contre-les-libertes-individuelles

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  • 3 weeks later...
il y a 1 minute, Bisounours a dit :

Le bruit court que D. Cohn Bendit serait un candidat au remplacement de Hulot. Il faut absolument un remplaçant médiatiquement repérable ? 

 

Bah c'est à dire qu'en terme d'image, faut pas trop perdre les crétins de gauche sans trop braquer les crétins de droite :D .

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il y a 1 minute, Bisounours a dit :

Le bruit court que D. Cohn Bendit serait un candidat au remplacement de Hulot. Il faut absolument un remplaçant médiatiquement repérable ?

Des commentaires ? À part osef ce ministère ne devrait pas exister ?

 

Si Cohn Bendit est nommé ministre, on va avoir une shitstorm médiatique avec la droite et l'extrème droite qui vont mettre en avant ses vieux propos pédophiles et la gauche qui va le soutenir contre vent et marées.

Et on pourra compter sur les médias pour bien mettre de l'huile sur le feu...

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il y a 3 minutes, Bisounours a dit :

Ouais, c'est clair, le en même temps va encore frapper. À part ses attirances soixante huitardes vaguement glauques, il est de quel bord, le gars ? Bobo gaucho ? Libertaire ? Là où il y a la thune ?

 

Socdem / gauche caviar

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Il y a 15 heures, Bisounours a dit :

Le bruit court que D. Cohn Bendit serait un candidat au remplacement de Hulot. Il faut absolument un remplaçant médiatiquement repérable ?

Des commentaires ? À part osef ce ministère ne devrait pas exister ?

Pas assez marqué écolo, trop politisé, trop grande gueule.

 

My 0,02cts: Si Macron veut effacer l'effet de la démission de Hulot, la dernière chose à faire est de nommer un politicien qui n'est pas fortement associé à l'écologie (la "vraie" écologie, pas l'ambassadrice chez les pingouins).

Genre nommer Yann-Arthus Bertrand et appeler ça "ministère de la transition écologique et de la négociation climatique internationale". Kersauson refuserait probablement mais ce serait épique.

 

Si j'étais lui je me repositionnerais totalement : les hommes politiques écolos sont impuissants (la preuve), l'écologie n'est pas politique mais doit être intégrée dans toutes les problématiques, plus d'action moins de blabla, or un ministère ça ne génère que du blabla, c'est pourquoi j'ai décidé de supprimer le ministère de l'écologie. Boum.

Et en même temps t'annonces réformette à la con dans deux trois ministères (style "cantine bio" à l'éducation et normes zéro émissions (ou énergie neutre) dans tous les nouveaux logements Pinel au ministère du logement). Comme ça tu montres que "show must go on".

En bonus tu peux même mettre une "règle verte" à la con non-contraignante dans la constitution.

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il y a 27 minutes, Bisounours a dit :

Lu hier quelque part sur le oueb, que DCB a dit ne pas être intéressé par le job.

La possibilité d'ouvrir sa gueule dans un gros micro mou en cabotinant devant les caméras, et d'être payé pour ça ? DCB ne dira jamais non à ça si on le lui propose, ja-mais. Si il fait filtrer qu'il n'est pas intéressé, je ne vois qu'une interprétation possible : ça voudrait simplement dire que Macron ne lui a pas demandé ou lui a claqué la porte au nez et qu'il veut garder la face.

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Le 30/08/2018 à 13:21, Liber Pater a dit :

Petit thread intéressant sur le coût du 100% EnR vs 100% NUC avec différents scénarii :

 

 

 

Je sais pas qui est ce type. Mais il est juste génial ! 

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il y a 29 minutes, poney a dit :

Il n'a pas envie d'être comptable de ses conneries, je suis sur qu'il est plus peinard avec aucun poste, c'est pratique pour gueuler. 

Le fait est qu'il a changé d'avis en quelques jours ; il était sans doute intéressé mais on lui a claqué la porte au nez (ou on lui a demandé de faire autre chose que du trolling, genre avoir des responsabilités, ce qui ne lui a pas plu)

 

En fait, il lui faut un poste (pour être audible, et continuer à sucer goulûment le pognon des autres). Mais un poste d'irresponsable, ou dont la responsabilité est diluée dans un collectif. Député au Parlement européen, élu à la proportionnelle par liste, c'est tout bonnement parfait.

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