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Quand on vous parle d'espèces disparues, vous improvisez une réponse à base de marché libre qui va tout sauver ou vous posez des questions quant à ce que ça implique d'essentiel en laissant votre interlocuteur s'enfoncer dans le bousémotivisme (ma position perso) ?

Je dis que je m'en fous, l'interlocuteur part tout seul dans le bousémotisme avec une intensité incroyable :

"Oh mais tu peux pas dire ça !"

"Ça a mis des miyons d'années à se former c'est irresponsable ! " (responsable de quoi ?)

Et le plus beau : "Mais pense à tes enfants qui ne pourront jamais voir un zébulon roux à poils durs des Andes orientales de leur vie!"

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Quand on vous parle d'espèces disparues, vous improvisez une réponse à base de marché libre qui va tout sauver ou vous posez des questions quant à ce que ça implique d'essentiel en laissant votre interlocuteur s'enfoncer dans le bousémotivisme (ma position perso) ?

 

On va probablement me traiter de bousémotiviste (en même temps je suis vegan, n'est ce pas...) mais je comprends tout à fait qu'on soit attaché à un patrimoine naturel, comme on peut l'être pour un patrimoine culturel. Donc quand on me parle d'espèces en voies de disparition / disparue, je parle des bienfaits du marché libre qui permettrait aux intéressés de mettre des moyens efficaces au service de leur attachement. Après, ça n'empêche évidemment pas de relativiser l'état dudit patrimoine naturel et de la disparition d'une sous-espèce (et non d'une famille ou d'un règne), etc... Et je conclus toujours par une critique de l'hypocrisie / inefficacité / gaspillage de l'État.

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Quand on vous parle d'espèces disparues, vous improvisez une réponse à base de marché libre qui va tout sauver ou vous posez des questions quant à ce que ça implique d'essentiel en laissant votre interlocuteur s'enfoncer dans le bousémotivisme (ma position perso) ?

ben déjà, tu peux faire remarquer que des espèces disparues ... il y en a depuis la nuit des temps.

adaptation/pas adaptation et voilà.

Et puis vraiment, les mecs qui pensent qu'on est de trop ... pourquoi ils commencent pas par donner l'exemple ?

 

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ben déjà, tu peux faire remarquer que des espèces disparues ... il y en a depuis la nuit des temps.

adaptation/pas adaptation et voilà.

Et puis vraiment, les mecs qui pensent qu'on est de trop ... pourquoi ils commencent pas par donner l'exemple ?

:lecon: oui mais tu comprends, c'était pas la faute à l'homme mais à la nature, alors cépapareil

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Un truc qui me frappe avec tout ce carnaval bobo-écolo,

c'est que, dans les temps obscurs, on a pensé que la terre était au centre de l'univers, et tutti-quanti.

Il y a eu pas mal de boulot ... mais on a fini par en revenir et par relativiser la position de l'Homme.

 

... et là, on y replonge dingue de chez dingue.

L'homme démiurge qui tue, qui tue pas, qui décide de quelle jolie bestiole à la tronche de peluche pour gamin, peut vivre,

et quelle autre, moins chaton-mignonesque, n'aura pas cette chance.

Alors que dans la réalité, ça manque pas d'exemple où le vivant se comporte à l'inverse exact de ce que

l'homme lui avait prétentieusement planifié.

 

Cette guignolade, c'est non seulement une régression infantile,

mais c'est aussi un magnifique retour au moyen-âge.

 

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Ah non, c'est à toi de me prouver qu'il est quasi-autotrophe. C'est toi, petit comique, qui tente de nous faire passer des vessies pour des lanternes.

 

Combien d'hommes pourraient vivre sur terre sans la production inorganique d'ammoniac, sans l'extraction et le raffinage de fertilisants minéraux, sans les produits dérivés de la chimie du pétrole, sans l'énergie issue de la combustion du charbon/gaz/ de la fission d'isotopes radioactifs, sans tous les outils/engins fabriqués en métal/plastique/verre ?

 

Non seulement il en vivrait beaucoup moins qu'aujourd'hui, mais il en vivrait certainement moins qu'il y a 2 ou 3 siècles à cause des choix technologiques qui ont été faits, des dépendances qui ont été acceptées, des transformations qui ont été réalisées.

 

Bien sur, on est encore loin de savoir sortir du steak directement à partir de pétrole. Même si des quantités significatives de pognon sont englouties pour produire de la nourriture par voie chimio-industrielle.

Mais même du point de vue des animaux et plantes utilisés, la nature perd toujours plus de terrain. Par la standarisation des espèces/races/variétés utilisées et la perte de diversité génétique; par les diverses manipulation/amélioration qu'on leur applique. La plupart des espèces vitales pour l'homme sont d'ores et déjà totalement dépendantes de lui et incapables de (re)trouver une place dans la nature. On considère déjà les organismes vivants comme des (micro)systèmes comme les autres,  qu'on transforme/optimise peu à peu pour n'en faire que de simple réacteurs/machines sophistiqués.

 

Et toutes les réactions que j'ai eu à subir depuis que je fréquente ce fil montrent que ce constat est reconnu et la tendance encouragée (c'est seulement là que se situe mon problème).

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On va probablement me traiter de bousémotiviste (en même temps je suis vegan, n'est ce pas...)

oui

mais je comprends tout à fait qu'on soit attaché à un patrimoine naturel,

C'est quoi ce truc ? Ca s'étend sur combien de génération ? Et si un truc doit disparaître parce que genre son temps est venu, que c'est comme ça, pourquoi on doit s'acharner, le sauver à tout prix ? Et qui décide ? Pourquoi ?

... Let them go gracefully !

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Combien d'hommes pourraient vivre sur terre sans la production inorganique d'ammoniac, sans l'extraction et le raffinage de fertilisants minéraux, sans les produits dérivés de la chimie du pétrole, sans l'énergie issue de la combustion du charbon/gaz/ de la fission d'isotopes radioactifs, sans tous les outils/engins fabriqués en métal/plastique/verre ?

 

Non seulement il en vivrait beaucoup moins qu'aujourd'hui, mais il en vivrait certainement moins qu'il y a 2 ou 3 siècles à cause des choix technologiques qui ont été faits, des dépendances qui ont été acceptées, des transformations qui ont été réalisées.

 

Bien sur, on est encore loin de savoir sortir du steak directement à partir de pétrole. Même si des quantités significatives de pognon sont englouties pour produire de la nourriture par voie chimio-industrielle.

Mais même du point de vue des animaux et plantes utilisés, la nature perd toujours plus de terrain. Par la standarisation des espèces/races/variétés utilisées et la perte de diversité génétique; par les diverses manipulation/amélioration qu'on leur applique. La plupart des espèces vitales pour l'homme sont d'ores et déjà totalement dépendantes de lui et incapables de (re)trouver une place dans la nature. On considère déjà les organismes vivants comme des (micro)systèmes comme les autres,  qu'on transforme/optimise peu à peu pour n'en faire que de simple réacteurs/machines sophistiqués.

 

Et toutes les réactions que j'ai eu à subir depuis que je fréquente ce fil montrent que ce constat est reconnu et la tendance encouragée (c'est seulement là que se situe mon problème).

Mon dieu, toute cette non-autotrophie me bouleverse.

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C'est quoi ce truc ? Ca s'étend sur combien de génération ? Et si un truc doit disparaître parce que genre son temps est venu, que c'est comme ça, pourquoi on doit s'acharner, le sauver à tout prix ? Et qui décide ? Pourquoi ?

... Let them go gracefully !

 

C'est simple, comme le patrimoine culturel, le patrimoine naturel est défini arbitrairement par les gens selon ce qu'ils apprécient ou non. Ensuite, lorsque ça leur appartient (directement ou indirectement), libres à eux de sauvegarder ce qu'ils souhaitent, de la manière qu'ils l'entendent, avec leurs fonds propres, en écoutant ou non l'avis d'écologues, de naturalistes, d'amateurs ou de gourous. Simple et liberhalal.

 

Exemple : les habitants d'une commune aiment beaucoup la petite chapelle / le petit bosquet dans un coin de leur village, et veulent continuer d'en profiter lors de leur balade dominicale. Ils montent une association de passionnée, achètent le bâtiment / la parcelle, l'entretiennent, la restaure, l'aménage (ou sous traitent) grâce à leur petite cotisation annuelle. Et s'ils sont ambitieux, ils organisent des visites / balades thématiques pendant l'été, s'associent à l'école du village pour y trainer les enfants, etc...

 

Ça s'étend sur combien de génération ? Aussi longtemps qu'il y aura des gens pour trouver ça intéressant ou digne d'y débourser de l'argent.

 

Et si un truc doit disparaître parce que genre son temps est venu, que c'est comme ça, pourquoi on doit s'acharner, le sauver à tout prix ? Soit nos passionnés ignorent cette fatalité et s’échinent à sauver quelque chose vouer à disparaître (ça leur apprendra à ne pas avoir fait appel à un architecte / forestier), soit ils acceptent leur sort et se débarrassent d'un patrimoine qui n'aura bientôt plus de valeur pour personne. Libre à eux d'échouer.

 

Et qui décide ? Les propriétaires, les membres de l'association, le président du Comité de Sauvegarde de la Chapelle de Saint-Glandon...

 

Pourquoi ? Parce que c'est humain de s'attacher à des choses comme un vieux tas de pierre du XIIème siècle ou un petit vallon boisé.

 

Quelles différences avec la situation actuelle (ou pourquoi c'est liberhalal) ? Cela doit appartenir à quelqu'un d'autre que l'État, cela doit être géré par quelqu'un d'autre qu'un fonctionnaire, cela doit être financé sans subvention et enfin les gens doivent s'impliquer directement dans leurs hobbies.

 

Même chose pour la sous-espèce de rainette endémique du ruisseau voisin, l'enjeu est rarement le traitement de l'animal en lui même mais plutôt son milieu. Ce n'est qu'une affaire de gestion de sa propriété privée.

  • Yea 1
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Genre, tu crois qu'ils ne sont pas au courant ?

une anecdote, parmi 100 :

le gars qui voulait être responsable du topic "transports" au parti pirate ... ne savait pas que les taxis ont besoin d'une licence.

Et ça, c'est pour un responsable.

Le militant de base, c'est encore un cran en-dessous.

 

L'ignorance est nécessaire au gauchiste, comme l'eau pour le poisson.

Parce que sans ignorance, le délire ne peut pas survivre. L'ignorance, c'est le milieu naturel du délire.

 

Donc bref, même des trucs très basiques, oui tu peux commencer par les rappeler.

  • Yea 1
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C'est quoi ce truc ? Ca s'étend sur combien de génération ? Et si un truc doit disparaître parce que genre son temps est venu, que c'est comme ça, pourquoi on doit s'acharner, le sauver à tout prix ? Et qui décide ? Pourquoi ?

h16 a raison de mettre le doigt là-dessus.

 

L'école bobo aujourd'hui, c'est largement un mec qui voudrait tout simplement que les choses restent comme quand lui il était ado.

Alors évidemment, c'est pas dit comme ça ... mais c'est pile-poil ça.

C'est à la fois :

- de l'ignorance délibérée de toute l'histoire de la nature et l'humanité avant lui,

- de l'ignorance délibérée de toute l'histoire de la nature et l'humanité qu'il peut y avoir après,

- de l'égoïsme / nombrilisme sans bornes (espace)

- du conservatisme de la pire espèce (temps)

 

Bref du gamin qui n'a pas envie de grandir.

Et qui aujourd'hui trouve moyen d'imposer sa régression aux autres.

 

mais évidemment tout ça est emballé dans "conservation", "patrimoine" etc.

Parce que, tel que, brut, c'est vraiment pas beau, et ça mérite juste une fessée.

 

La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent. - Albert Camus, L'homme révolté

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Mais même du point de vue des animaux et plantes utilisés, la nature perd toujours plus de terrain. Par la standarisation des espèces/races/variétés utilisées et la perte de diversité génétique; par les diverses manipulation/amélioration qu'on leur applique.

Là, je vois pas trop pourquoi.

La plupart des espèces vitales pour l'homme sont d'ores et déjà totalement dépendantes de lui et incapables de (re)trouver une place dans la nature.

Ça, c'est faux.

Lâches les vaches, poulets et cochons dans la nature. Leur place, ils la trouveront et très bien. De même pour les plantes.

Tu ne comprends simplement pas que leur environnement a été optimisé par l'homme pour obtenir la meilleur production possible.

On considère déjà les organismes vivants comme des (micro)systèmes comme les autres, qu'on transforme/optimise peu à peu pour n'en faire que de simple réacteurs/machines sophistiqués.

On utilise un organisme pour ce qu'il sait faire. Et alors ! En quoi est-ce anti-naturel ?

Que les cheptels en agricultures et élevages soient suffisants et nécessaires pour alimenter la population humaine, je suis d'accord. Mais là, non.

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L'évolution n'est pas linéaire et elle s'accèlère quand il y a une très forte pression environnementale. Ergo, avec l'action de l'homme, elle s'accélère. Ergo, la biodiversité pourrait augmenter.

 

C'est une hypothèse, et elle en vaut bien une autre. 

  • Yea 1
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L'évolution n'est pas linéaire et elle s'accèlère quand il y a une très forte pression environnementale. Ergo, avec l'action de l'homme, elle s'accélère. Ergo, la biodiversité pourrait augmenter.

C'est une hypothèse, et elle en vaut bien une autre.

Je suis d'accord avec la non-linéarité de l'évolution, je suis plus dubitatif quant à l'accélération grâce à l'humanité.

Je pense que c'est un erreur commune que de surestimer l'importance de l'être humain dans l'environnement. Les espèces s'adaptent on est d'accord, mais est-ce que l'humain boulverse assez l'environnement pour accélérer significativement l'évolution d'autres espèces ? Localement pourquoi pas, faut voir si ça a une incidence quelconque à une plus grande échelle.

Après ce n'est qu'une théorie évidemment.

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C'est simple, comme le patrimoine culturel, le patrimoine naturel est défini arbitrairement par les gens selon ce qu'ils apprécient ou non. Ensuite, lorsque ça leur appartient (directement ou indirectement), libres à eux de sauvegarder ce qu'ils souhaitent, de la manière qu'ils l'entendent, avec leurs fonds propres, en écoutant ou non l'avis d'écologues, de naturalistes, d'amateurs ou de gourous. Simple et liberhalal.

 

Exemple : les habitants d'une commune aiment beaucoup la petite chapelle / le petit bosquet dans un coin de leur village, et veulent continuer d'en profiter lors de leur balade dominicale. Ils montent une association de passionnée, achètent le bâtiment / la parcelle, l'entretiennent, la restaure, l'aménage (ou sous traitent) grâce à leur petite cotisation annuelle. Et s'ils sont ambitieux, ils organisent des visites / balades thématiques pendant l'été, s'associent à l'école du village pour y trainer les enfants, etc...

 

Ça s'étend sur combien de génération ? Aussi longtemps qu'il y aura des gens pour trouver ça intéressant ou digne d'y débourser de l'argent.

 

Et si un truc doit disparaître parce que genre son temps est venu, que c'est comme ça, pourquoi on doit s'acharner, le sauver à tout prix ? Soit nos passionnés ignorent cette fatalité et s’échinent à sauver quelque chose vouer à disparaître (ça leur apprendra à ne pas avoir fait appel à un architecte / forestier), soit ils acceptent leur sort et se débarrassent d'un patrimoine qui n'aura bientôt plus de valeur pour personne. Libre à eux d'échouer.

 

Et qui décide ? Les propriétaires, les membres de l'association, le président du Comité de Sauvegarde de la Chapelle de Saint-Glandon...

 

Pourquoi ? Parce que c'est humain de s'attacher à des choses comme un vieux tas de pierre du XIIème siècle ou un petit vallon boisé.

 

Quelles différences avec la situation actuelle (ou pourquoi c'est liberhalal) ? Cela doit appartenir à quelqu'un d'autre que l'État, cela doit être géré par quelqu'un d'autre qu'un fonctionnaire, cela doit être financé sans subvention et enfin les gens doivent s'impliquer directement dans leurs hobbies.

 

Même chose pour la sous-espèce de rainette endémique du ruisseau voisin, l'enjeu est rarement le traitement de l'animal en lui même mais plutôt son milieu. Ce n'est qu'une affaire de gestion de sa propriété privée.

Bref, c'est un truc flou et mou utile pour justifier que X & Y emmerdent Z.

wataloadofcrap.

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Je vois pas en quoi le long post de Philibert pose un problème de libéralitude. Il parle de personnes faisant des choix d'entretien et préservation de trucs et machins qui leur plaisent et qu'ils s'approprient de plein gré. Il est où le risque ?

On peut être attaché à un moulin ou une vieille église, enfin quoi ! 

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