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La France, Un Pays Impossible À Réformer ?


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Je ne peux que corroborer ces dires.

Je me rappel qu'une fois dans une interview Nicolas Doze avait dit qu'il avait parlé longuement avec un haut fonctionnaire travaillant à Bercy qui lui avait assuré qu'un grand nombre des membres de l’administration du pays savent au combien la situation du pays est précaire. Mais malgré tout on reste dans le statut quo.

 

 

Ceux qui sont à blamer sont ceux qui donnent les ordres à savoir les élus. Le fonctionnaire n'a pas a prendre de décision seul, sinon on appelle un coup d'Etat.

 

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Pourtant des haut-fonctionnaires qui bloquent ou dictent ce qu'il faut faire aux ministres et a leurs cabinets, ca existe aussi. Par liaison familiale on m'avait raconté l'histoire d'un ministre a Bercy ou des fonctionnaires arrivaient pour qu'il signe des papiers, et quand il demandait ce que c'était on lui avait répondu "vous occupez pas, signez, dans 6 mois vous serez peut-etre plus la mais nous, si." une autre histoire d'un haut fonctionnaire qui bloquait l'application d'un décret, Chirac avait dit "donnez-moi le nom de ce fonctionnaire", il ne l'a jamais eu...

 

Apres, c'était il y a quelques années, et peut-etre que ces haut-fonctionnaires ont compris la gravité de la situation, davantage que les ministres et directeurs de cabinets...

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Pourtant des haut-fonctionnaires qui bloquent ou dictent ce qu'il faut faire aux ministres et a leurs cabinets, ca existe aussi. Par liaison familiale on m'avait raconté l'histoire d'un ministre a Bercy ou des fonctionnaires arrivaient pour qu'il signe des papiers, et quand il demandait ce que c'était on lui avait répondu "vous occupez pas, signez, dans 6 mois vous serez peut-etre plus la mais nous, si." une autre histoire d'un haut fonctionnaire qui bloquait l'application d'un décret, Chirac avait dit "donnez-moi le nom de ce fonctionnaire", il ne l'a jamais eu...

 

Apres, c'était il y a quelques années, et peut-etre que ces haut-fonctionnaires ont compris la gravité de la situation, davantage que les ministres et directeurs de cabinets...

Encore la faute des politiciens.

 

A la place de Chirac, j'aurais envoyé les huissiers de Matignon chercher le fonctionnaire pour le relever de ses fonctions. Le problème : parmi eux se trouvent des potes de promo de Chirac, donc il a dû hésiter.

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Encore la faute des politiciens.

 

A la place de Chirac, j'aurais envoyé les huissiers de Matignon chercher le fonctionnaire pour le relever de ses fonctions. Le problème : parmi eux se trouvent des potes de promo de Chirac, donc il a dû hésiter.

 

Entierement d'accord, mais dans la fonction publique francaise, on semble plus enclin a sanctionner une personne comme Aurelie Boullet (alias Zoe Shepard) que ce genre de hauts fonctionnaires dont parlait Hayek's plosive...

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Encore la faute des politiciens.

 

A la place de Chirac, j'aurais envoyé les huissiers de Matignon chercher le fonctionnaire pour le relever de ses fonctions. Le problème : parmi eux se trouvent des potes de promo de Chirac, donc il a dû hésiter.

 

Les hauts fonctionnaires défendent leur paroisse et c'est complètement rationnel.

 

De mémoire pour l'ISF, comme Sarko n'avait pas les couilles de le supprimer en 2007 ils lui ont proposé le bouclier fiscal avec ces fameux chèques à faire aux contribuables milliardaires => effet dévastateur.

 

Je suis sûr qu'avec leurs modèles de prévisions de croissance avec leur logiciel bourrés d'équations (keynésien), ils orientent le débat.

 

On peut compter sur eux pour savonner la planche d'un ministre qui voudrait baisser la dépense publique ou les prélèvements obligatoires.

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J'avais lu qu'il n'y avait aucun intérêt, pour les prêteurs, à augmenter les taux d'intérêt parce que la logique s'énonçait comme ceci :

-taux d'intérêt bas le temps que le pays se relance ;

-remontée des taux pour banquer à fond sur la reprise.

Monter les taux d'intérêt sur des pays en faillite augmente en plus le risque de défaut de paiement.

Ça me paraît assez logique, et attendre une remontée des taux me paraît assez illusoire.

Sauf que les taux d'interets sur le marche ne se decretent pas, ils representent la prime de risque sur l'investissement dans la dette d'etat du pays en question.

Donc actuellement, soit la France continue son chemin vers plus de dettes, donc plus de difficultes economiques et les taux montent car la dette devient plus risquee. Soit le reste de l'economie repart et la cette meme dette devient de moins en moins interessante et les taux remontent aussi.

Si l'on combine les deux options, il est extremement probable que la dette devienne de plus en plus difficile a placer dans les annees qui viennent et avec le gros du rollover a venir, ca risque de secouer un peu...

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Sauf que les taux d'interets sur le marche ne se decretent pas, ils representent la prime de risque sur l'investissement dans la dette d'etat du pays en question.

Donc actuellement, soit la France continue son chemin vers plus de dettes, donc plus de difficultes economiques et les taux montent car la dette devient plus risquee. Soit le reste de l'economie repart et la cette meme dette devient de moins en moins interessante et les taux remontent aussi.

Si l'on combine les deux options, il est extremement probable que la dette devienne de plus en plus difficile a placer dans les annees qui viennent et avec le gros du rollover a venir, ca risque de secouer un peu...

 

Analyse tres juste !

 

J'ajouterais que, si la France a beneficie de taux historiquement bas ces dernieres annees, c'etait non seulement a cause de la crise economique (qui rendait d'autres placements, notamment boursiers, peu surs), mais aussi parce que la dette de la France etait percue comme relativement plus sure que celles de la Grece, du Portugal, de l'Espagne ou de l'Italie...

 

Mais, si des pays comme l'Italie se reforment en profondeur dans les annees a venir, et que la France refuse d'effectuer des reformes structurelles, la situation economique de la France se degradera encore, sa dette deviendra moins sure que d'autres et les investisseurs s'en detourneront pour lui preferer les investissements boursiers ou les emprunts d'autres pays plus credibles et plus surs, d'ou une tres probable remontee des taux d'interet...

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Exactement, la mauvaise dette rend la moins mauvaise dette plus attractive.

 

La seule chose qui peut empecher une remontee des taux c'est une intervention massive de la BCE, s'engageant a acheter tout ce qui ne se place pas. Il me semble que c'est deja le cas mais dans des proportions plutot faibles.

La BNS est aussi acheteuse, dans le but de maintenir le change EUR/CHF au-dessus de 1.2. Je ne sais pas non plus ce que ca represente en terme de volume sur la dette totale emise.

 

Il me parait assez clair que c'est ce qui va se passer, la France ne pouvant pas etre "sauvee" a la maniere de la Grece ou de l'Espagne pour des raisons de taille d'economie. La question qui se pose est de savoir jusqu'a quel point l'euro pourra resister a une emission massive de cash par sa banque centrale (on parle ici de reelle injection de cash, pas simplement d'un QE ou d'un swap d'actifs).

Etant donne la taille du probleme, il faudra soit un hair cut sur la dette (improbable a mon avis) soit un hair cut deguise via une forte devaluation de l'euro.

 

Mais je suis presque certain d'un truc: rien ne se reformera en profondeur, cf la Grece. L'etat diminuera tout ce qu'il est possible de diminuer (retraite, remboursement secu, assurance chomage etc...) mais ne corrigera rien du tout en terme de domaine d'influence.

Reste a savoir si la base revolutionnaire historique du pays renouera avec ses habitudes des siecles derniers.

 

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Exactement, la mauvaise dette rend la moins mauvaise dette plus attractive.

 

La seule chose qui peut empecher une remontee des taux c'est une intervention massive de la BCE, s'engageant a acheter tout ce qui ne se place pas. Il me semble que c'est deja le cas mais dans des proportions plutot faibles.

La BNS est aussi acheteuse, dans le but de maintenir le change EUR/CHF au-dessus de 1.2. Je ne sais pas non plus ce que ca represente en terme de volume sur la dette totale emise.

 

Il me parait assez clair que c'est ce qui va se passer, la France ne pouvant pas etre "sauvee" a la maniere de la Grece ou de l'Espagne pour des raisons de taille d'economie. La question qui se pose est de savoir jusqu'a quel point l'euro pourra resister a une emission massive de cash par sa banque centrale (on parle ici de reelle injection de cash, pas simplement d'un QE ou d'un swap d'actifs).

Etant donne la taille du probleme, il faudra soit un hair cut sur la dette (improbable a mon avis) soit un hair cut deguise via une forte devaluation de l'euro.

 

Mais je suis presque certain d'un truc: rien ne se reformera en profondeur, cf la Grece. L'etat diminuera tout ce qu'il est possible de diminuer (retraite, remboursement secu, assurance chomage etc...) mais ne corrigera rien du tout en terme de domaine d'influence.

Reste a savoir si la base revolutionnaire historique du pays renouera avec ses habitudes des siecles derniers.

 

Mais je ne suis pas sur que les allemands soient tres chauds pour donner leur aval a une emission massive de cash par la banque centrale et encore moins a une forte devaluation de l'euro... Cette derniere plairait bien a Montebourg qui la reclame depuis des annees, mais assurement beaucoup moins a Merkel et aux autres dirigeants allemands...

 

C'est d'ailleurs probablement pour cela que l'Allemagne se fait de plus en plus insistante sur la necessite de reformes structurelles en France, que ce soit par la voix de son gouvernement ou de la Fondation Bertelsmann...

 

Mais je ne pense pas non plus que le gouvernement francais actuel soit pret a realiser de quelconques reformes structurelles... D'apres les derniers echos relayes dans la presse aujourd'hui, il semblerait effectivement qu'on se dirige en France vers des baisses des depenses sociales, notamment au niveau de la Secu, mais rien au niveau d'une redefinition du perimetre de l'Etat, ni de veritables reformes liberales qui transformeraient en profondeur le modele economique francais et permettrait de lui redonner un avenir plus radieux !

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Les Allemands n'auront en fait pas le choix.

Etant donne l'exposition de leurs banques sur la dette francaise et surtout, la taille de leur propre dette, ils n'ont pas d'autre choix que de laisser l'euro perdre de sa valeur. Les Allemands, derriere leur position de rigueur budgetaire, sont endettes presque exactement comme la France en % de PIB.

La seule difference etant que l'Allemagne s'est endettee pour financer son industrie alors que la France ne s'endette que pour garantir ses frais de fonctionnement courants. Mais les deux pays sont lies dans la problematique de la dette et dans l'issue qui s'imposera a eux.

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Les Allemands n'auront en fait pas le choix.

Etant donne l'exposition de leurs banques sur la dette francaise et surtout, la taille de leur propre dette, ils n'ont pas d'autre choix que de laisser l'euro perdre de sa valeur.

 

La question serait encore de savoir quelles contreparties les allemands exigeront du gouvernement francais s'ils acceptent cette forte devaluation de l'euro...

 

Je sens que l'expression "perte de souverainete" va se retrouver frequemment dans les discours horrifies des politiciens francais dans les annees a venir...

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Quand les taux remonteront et que les banques allemandes seront sous la menace de voir une part importante de leur bilan rayee des comptes, personne ne parlera de contre-partie. Tout cela, c'est du jeu politique tant que tout va relativement bien. Mais quand ca va vraiment commencer a piquer, les deux pays se rangeront derriere la solution de facilite: imprimer des euros pour tenter d'eviter un gel total des mouvements de capitaux dans l'UE.

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La question serait encore de savoir quelles contreparties les allemands exigeront du gouvernement francais s'ils acceptent cette forte devaluation de l'euro...

 

Je sens que l'expression "perte de souverainete" va se retrouver frequemment dans les discours horrifies des politiciens francais dans les annees a venir...

 

Qu'on trouve cela dommageable ou non, à la base, c'est quand même eux qui l'ont bien cherchée la perte de souveraineté.

D'une part, ils auraient du y penser sans qu'on ait à leur expliquer. D'autre part, tout le monde le crie depuis quelques années et les réactions sont minimes voire nulles.

Ils ne tiennent pas autant à la souveraineté de la fRance qu'à leur mandat.

C'est ça qui rend la fRance difficile à réformer : ils ont peur de ne pas être réélu (et ils se prennent malgré tout une dérouillée assez systématiquement depuis 1993).

 

Elle est belle la démocratie...

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La question serait encore de savoir quelles contreparties les allemands exigeront du gouvernement francais s'ils acceptent cette forte devaluation de l'euro...

 

Je sens que l'expression "perte de souverainete" va se retrouver frequemment dans les discours horrifies des politiciens francais dans les annees a venir...

Souveraineté étant devenu un mot novlangue pour "droit à faire des politiques insensées et irresponsables en faisant assumer leurs conséquences aux autres pays"…

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Les Allemands n'auront en fait pas le choix.

Etant donne l'exposition de leurs banques sur la dette francaise et surtout, la taille de leur propre dette, ils n'ont pas d'autre choix que de laisser l'euro perdre de sa valeur. Les Allemands, derriere leur position de rigueur budgetaire, sont endettes presque exactement comme la France en % de PIB.

La seule difference etant que l'Allemagne s'est endettee pour financer son industrie alors que la France ne s'endette que pour garantir ses frais de fonctionnement courants. Mais les deux pays sont lies dans la problematique de la dette et dans l'issue qui s'imposera a eux.

La France est TBTF, donc.

 

Le TBTF n'a pas empêché pourtant la faillite de Lehman Brother.

 

Il y a un moment où le TBTF ne sera plus valable et AMA, les relations diplomatiques franco-allemandes seront bien plus "chaleureuses" d'ici là…

 

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Le TBTF n'a pas empêché pourtant la faillite de Lehman Brother.

Au contraire, la faillite de LB est venue du fait qu'il à été décidé qu'elle n'était pas TBTF, il se dit mème que ça arrengait Goldman&Sachs que lehman tombe...

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A lire: Big Short.

 

Soit on sauvait Lehman, soit on sauvait Merrill. On a sauvé Merrill parce que son patron avait de meilleurs relations avec les autres banques, la Fed et le Trésor la ou Dick Fuld était une énorme enflure (suffit de voir sa tronche).

 

C'était too big to fail, mais on pouvait en sauver qu'une sur les deux. Et ca arrange tout le monde, pas seulement Goldman. Moins de concurrence, donc des parts plus grosses pour le gateau.

 

Depuis, on a le too big to bail.

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Valls denonce un "niveau trop eleve de l'euro"...

 

On voit qu'il essaie de vendre, de maniere positive, la future devaluation de l'euro, dont on parlait avec alex6 plus haut dans cette discussion...

 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/04/08/97002-20140408FILWWW00252-valls-denonce-un-niveau-trop-eleve-de-l-euro.php

 

Le niveau de l'euro est élevé pour la France qui a une production de moyenne gamme et trop faible pour l'Allemagne et son haut de gamme. Ce sont juste les joies quotidiennes de la monnaie unique et d'un pays qui refuse de voir qu'une monnaie unique dans un marché commun entraîne des concurrences fiscales et économiques entre états. Les solutions sont connues et ne passent pas par une dévaluation.

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Le niveau de l'euro est élevé pour la France qui a une production de moyenne gamme et trop faible pour l'Allemagne et son haut de gamme. Ce sont juste les joies quotidiennes de la monnaie unique et d'un pays qui refuse de voir qu'une monnaie unique dans un marché commun entraîne des concurrences fiscales et économiques entre états. Les solutions sont connues et ne passent pas par une dévaluation.

 

Le caractere "one size fits all" de l'euro a effectivement les consequences que tu exposes, et c'est d'ailleurs une des raisons qui avait pousse Thatcher a s'y opposer a l'epoque.

 

La devaluation de l'euro dont je parlais sera liee au niveau trop eleve de la dette publique de la France, mais aussi de celles de l'Allemagne et d'un certain nombre d'autres pays europeens...

 

S'il est vrai que le niveau de l'euro est trop eleve pour la France qui a une production de moyenne gamme, je pense aussi que Valls utilise cet argument pour vendre, de maniere positive, la future devaluation de l'euro liee a l'importance de la dette publique. Les deux phenomenes ne sont pas directement lies, mais Valls utilise l'un pour justifier indirectement l'autre dans sa strategie de communication...

 

Plutot que de dire que les socialistes ont depense de maniere irresponsable pendant des decennies, ce qui sera la cause de la future devaluation, ils preferent la justifier a l'avance comme etant une bonne chose pour l'economie, meme si les mecanismes economiques sont evidemment plus complexes que ca...

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Le caractere "one size fits all" de l'euro a effectivement les consequences que tu exposes, et c'est d'ailleurs une des raisons qui avait pousse Thatcher a s'y opposer a l'epoque.

 

La devaluation de l'euro dont je parlais sera liee au niveau trop eleve de la dette publique de la France, mais aussi de celles de l'Allemagne et d'un certain nombre d'autres pays europeens...

 

S'il est vrai que le niveau de l'euro est trop eleve pour la France qui a une production de moyenne gamme, je pense aussi que Valls utilise cet argument pour vendre, de maniere positive, la future devaluation de l'euro liee a l'importance de la dette publique. Les deux phenomenes ne sont pas directement lies, mais Valls utilise l'un pour justifier indirectement l'autre dans sa strategie de communication...

 

Plutot que de dire que les socialistes ont depense de maniere irresponsable pendant des decennies, ce qui sera la cause de la future devaluation, ils preferent la justifier a l'avance comme etant une bonne chose pour l'economie, meme si les mecanismes economiques sont evidemment plus complexes que ca...

 

Entre 2010 et 2014, la France a fait ou participé aux actions suivantes :

- envoyer la troika en Grèce

- laisser tomber les chypriotes

- imposer des cures d'austérités à l'Italie et l'Espagne

- défier l'Allemagne et les pays du Nord avec des eurobonds, des plans de relances ect..

- non respect de sa parole sur les déficits et mendier des délais

 

Nos "amis" ne nous feront aucun cadeau et c'est normal vu les potions amères et les couleuvres qu'on leur a fait avalé. Au mieux on aura un petit coup de pouce si ça part en cacahuète de la part de la BCE mais avant cela nos partenaires nous auront brisé les 2 genoux à coup de battes et de réformes sachant qu'ils peuvent le faire grâce au dernier traité européen que nous avons signé.

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J'en suis généralement satisfait, mais en l’occurrence ça va poser un petit souci: un traité européen ne vaut que le bout de papier sur lequl il est signé...

C'est la capacité ou non d’émettre de la dette et de la vendre qui conditionne la "compliance" d'un gouvernement à des réformes "imposées", elles ne sont jamais imposées mais acceptées par résignation et peur de l'alternative.

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J'en suis généralement satisfait, mais en l'occurence ça va poser un petit souci: un traité européen ne vaut que le bout de papier sur lequl il est signé...

C'est la capacité ou non d'emmetre de la dette et de la vendre qui conditionne la "compliance" d'un gouvernement à des réformes "imposées", elles ne sont jamais imposées mais acceptées par résignation et peur de l'alternative.

 

Si on envoie chier nos partenaires sur des questions de dette, de déficit et de réformes on a des chances de se les mettre à dos ainsi que la BCE et de se prendre un coup de fusil sur les marchés. C'est un jeu dangereux et je vois peu de gens tenter l'aventure à part des crétins du FDG et du FN.

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Si on envoie chier nos partenaires sur des questions de dette, de déficit et de réformes on a des chances de se les mettre à dos ainsi que la BCE et de se prendre un coup de fusil sur les marchés. C'est un jeu dangereux et je vois peu de gens tenter l'aventure à part des crétins du FDG et du FN.

 

Tout à fait, mais ce n'est pas à cause d'un quelquonque traité, mais bien parce qu'il y a des dépendences économiques majeures !

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Je ne suis pas très fort en économie, mais le problème est-ce que l'euro est trop fort (j'ai cru comprendre qu'il vaut mieux avoir une monnaie sur-évaluée, que sous-évaluée), ou plutôt que ce soit une monnaie unique, appliqué à des économies différentes ?

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Franchement, une monnaie "forte" ça ne veut pas dire grand chose, et "mieux" ça dépends des gens/des business, de ce qu'ils vendent et achetent à l'étranger, et de si c'est des produits à forte valeur ajoutée ou non.

 

J'ai fait du support proche des sales et des traders du forex pendant des années, et je ne me souviens pas d'un client demandant une couverture pour se couvrir contre le fait que sa monnaie devienne "forte" ou "faible" ce qui les emmerde, c'est qu'elle bouge par rapport a leurs clients et à leurs fournisseurs, parce que ça rends le calcul d'un prix de vente pour une livraison future très risqué de ne pas savoir combien on va payer ses matières premieres et combien on va payer ses employés quand le client veut payer en livres, qu'on achete les matières premieres en dollars et qu'on paye ses employés en euros !

 

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+1. Très peu d'entreprises utilisent le taux de change comme un facteur majeur de décision pour importer ou exporter. C'est le risque de change qui compte. 

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Pour revenir à la question initiale :

 

Je suis persuadé que la raison principale de l'échec du libéralisme en France (et dans l'ouest en général) est l'absence de volonté de défendre le capitalisme comme le seul système moral, la moralité étant définie comme le respect des libertés individuelles de chacun. Il n'existe aucune contestation possible au niveau de la théorie économique et des preuves historiques. Plus une société est socialiste, plus elle est pauvre. Plus elle est capitaliste, plus elle est riche. Il n'y a aucune exception.

 

Mais les gens ne votent pas pour ce qui marche, mais pour ce qu'ils pensent juste. Or, l'idée de justice a été accaparée par le socialisme, et pervertie. Les libertés individuelles definies par la déclaration des droits de l'homme et par la constitution sont devenues secondaires. Il n'est plus juste de garantir à quelqu'un sa liberté ou son droit de propriété, si cela permet d'établir une égalité de fait (voir par exemple la loi florange, ou la liberté d'une personne est sacrifiée pour le bien-être matériel, à court terme, de plusieurs). Quand les syndicats crient à l'inégalité, il s'agit d'une inégalité de fait, et personne n'objecte qu'une égalité de fait, ou même de chance, ne peut être obtenue qu'au prix d'une inégalité de droit, qui est pourtant celle garantie, en théorie, par la constitution. Ici aussi, la conception de justice a changé. C'est la nouvelle "justice sociale", qui a remplacé la vraie justice.

 

La justice n'est plus "obtenir ce que l'on mérite", mais "retirer à ceux qui ont plus pour que tous aient les mêmes chances".

 

De mêmes, les droits individuels ont été perverties par le socialisme. De nouveaux "droits socialistes" ont été créés, comme le droit à la santé ou le droit au logement, qui sont présentés comme supérieurs aux droits individuels. Il est devenu par exemple souhaitable de violer la liberté de quelqu'un, en le faisant travailler pour donner à quelqu'un d'autres des soins pour lesquels lui-même n'a pas levé le petit doigt. Cela s'appelle de l'esclavage, mais cela n'est pas grave, puisque qu'il existe un besoin. Ce besoin crée une obligation morale permettant d'asservir autrui.

 

Ainsi, la liberté est sacrifiée sur l'autel du socialisme.

 

La seule chance du libéralisme est de rétablir le concept de justice, et les libertés telles qu'elles étaient garanties par la constitution, dans l'idée du public en général, car dans une démocratie, l'Etat n'est que le reflet des souhaits de la majorité (pour ne pas citer de Tocqueville). La vraie bataille se situe sur le terrain de la moralité, pas sur celui de l'économie.

 

Pour cela, il faudrait changer l'éducation dans les écoles, publiques et quasi-publiques (que je refuse d'appeler "privées"). Tant que l'Etat aura la mainmise sur l'éducation, l'Etat croîtra.

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