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Comment êtes-vous devenu libéral ?


Gio

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Voila, j'allais dire la meme chose que lancelot, ce qui pousse a devenir libéral, enfin ce qui provoque le premier déclic a mon avis, c'est le dégout de l'état et des politiciens, pas des considérations de philosophie politique sur "est ce que j'ai envie de rendre la vie de mon voisin meilleure a l'insu de son plein gré" .

 

(d'ailleurs vous arretez pas de dire ca comme si la plupart des antilibéraux avaient une motivation idéaliste création d'un monde meilleur etc alors que la plupart des gens le sont pour ce qu'ils croient etre leur intéret personnel )

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(d'ailleurs vous arretez pas de dire ca comme si la plupart des antilibéraux avaient une motivation idéaliste création d'un monde meilleur etc alors que la plupart des gens le sont pour ce qu'ils croient etre leur intéret personnel )

 

Je suis persuadé du contraire.

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Voila, j'allais dire la meme chose que lancelot, ce qui pousse a devenir libéral, enfin ce qui provoque le premier déclic a mon avis, c'est le dégout de l'état et des politiciens, pas des considérations de philosophie politique sur "est ce que j'ai envie de rendre la vie de mon voisin meilleure a l'insu de son plein gré" .

Même question qu'à Lancelot.

 

(d'ailleurs vous arretez pas de dire ca comme si la plupart des antilibéraux avaient une motivation idéaliste création d'un monde meilleur etc alors que la plupart des gens le sont pour ce qu'ils croient etre leur intéret personnel )

Qu'est ce qui te fait croire ça ?

Remplace "antilibéraux" par "libéraux" et on dirait un propos de socialiste. :lol:

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(d'ailleurs vous arretez pas de dire ca comme si la plupart des antilibéraux avaient une motivation idéaliste création d'un monde meilleur etc alors que la plupart des gens le sont pour ce qu'ils croient etre leur intéret personnel )

 

Ben ça change pas de ce que pensent beaucoup de libéraux : une pierre deux coups.

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Je suis persuadé du contraire.

Parce que j'imagine tu projettes ton propre idéalisme ou "ancien idéalisme" (je connais pas ton parcours) de jeune intelligent etc alors que tu fais partie d'une minorité.

 

La majorité des gens se posent pas de grandes questions et trouvent que ce qui leur arrive de mal c'est trop injuste et qu'il faut faire quelque chose.

 

Bien sur ils estiment ca plus juste pour tout le monde etc mais la motivation première c'est eux meme et c'est leur quotidien, leur boulot, leur fin de mois, pas la création d'un paradis monde meilleur. Ca c'est une minorité, c'est rue89, c'est les gens qui voteront nouvelle donne , etc.

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Oui, j'étais eelv.

Et en fréquentant le mouvement, tu t'es rendu compte que la politique c'était rien que des pourris et paf tu es devenu libéral ?

Pourquoi libéral au fond ? Après tout tu aurais pu juste être dégoûté des verts et t'orienter vers un autre parti, non ?

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Je pense que pour beaucoup de gens, s'ils pouvaient changer la manière de s'habiller, de se coiffer, bref d'agir en général... des autres, ils le feraient. Le truc, c'est que c'est rarement dans leur intérêt de le faire directement. En somme ce désir est bien là, mais ce qui le retient, c'est le défaut de pouvoir. Le pouvoir politique sert justement à ce que les gens s'expriment de cette manière là, de façon indirecte, sans responsabilité individuelle, et ils le font allègrement, dans la mesure où ça ne les impacte pas trop eux-même. Bref, ils ne sont pas libéraux.

 

 

Ah bah tu vois, je suis peut etre naïve mais je pense le contraire.

Les gens critiquent les autres mais au fond, au veritable fond, n'en ont rien a branler que les autres s'habillent comme des culs. Ils peuvent vouloir les conseiller et leur faire remarquer mais de la a l'imposer de facon autoritaire. Non je ne pense pas.

 

 

Encore une fois, ce qui nous empêche de le faire (je parle pas pour tout le monde, mais pour beaucoup de gens) c'est pas tant la tolérance que des questions pratiques. La preuve : pleins de gens tendent à se comporter de cette manière, lorsqu'ils le peuvent.

 

Je pense l'inverse. Les gens veulent controler et avoir du pouvoir mais dans une certaine limite. Avoir du pouvoir attire mais effraie egalement car cela implique des responsabilites. Et il y a egalement le fait qu'au fond, a part la famille directe et les personnes tres proches, on s'en fout du pequenot qui passe a cote de nous, dans l'absolu.

 

Pourtant ils votent systématiquement pour des gens qui leurs proposent de plus restreindre les droits de leurs voisins. Bizarre non ? 

 

 De fait, beaucoup d'hommes et de femmes font ça.

  

 

Ce n'est pas parce que beaucoup d'hommes et de femmes font ca que la majorite le fait. Et en plus, il y a une difference entre dire: Non tu ne sors pas sans mon autorisation et negocier les sorties parce qu'il y a des gamins, parce qu'etre en couple demande de devoir passer du temps ensemble ...

 

Moi je te parle vraiment de garder la personne enfermee dans une maison comme certaines femmes au Moyen-Orient.

 

 

Ça c'est le simple respect basique du droit de propriété. Rien à voir avec le libéralisme, si tu faisait ça tu te prendrais un pain; ça n'aurait aucun rapport avec le fait qu'il veuille que sois libre, et tout à voir avec le fait que se soit son bien.

 

LE respect du droit de propriete n'a rien a voir avec le liberalisme? Ah bon? T'es sur? Premiere nouvelle.

 

A mon avis ta définition du libéralisme est bancale, et la question des moyens n'est absolument pas accessoire mais parfaitement centrale au contraire.

 

10 ans que je l'ai et pour l'instant elle me convient parfaitement et m'a toujours renforcee dans mon idee que je suis liberale. Pas mal pour une definition bancale :).

Btw: Je n'ai pas dit que c'etait accessoire, juste que j'abordais le sujet d'une maniere differente: Etre liberal, pas comment le devenir/convaincre les autres....

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Ah bah tu vois, je suis peut etre naïve mais je pense le contraire.

Les gens critiquent les autres mais au fond, au veritable fond, n'en ont rien a branler que les autres s'habillent comme des culs. Ils peuvent vouloir les conseiller et leur faire remarquer mais de la a l'imposer de facon autoritaire. Non je ne pense pas.

De fait ils le font quand même par la politique. Alors peut-être pas pour ce qui concerne la coiffure ou le vêtement, mais pour ce qui concerne la gestion des richesses, des services, etc.

 

Je pense l'inverse.

Je ne fais que constater.

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Donc, Lancelot, avant cette expérience, tu faisais spontanément confiance dans le pouvoir politique pour régler les problèmes ?

Je n'y avais simplement pas réfléchi. Donc "spontanément" mon opinion devait ressembler à "on n'est pas en guerre civile ni dans un pays totalitaire donc quelque part le bidule doit fonctionner".

Pareil que pour mon robinet : tant qu'il y a de l'eau qui sort je ne vais pas chercher plus loin.

 

Tu as fait de la politique ?

Je n'irai pas jusque-là. Disons que j'ai distribué des tracts une ou deux fois pour rendre service. J'avais déjà la présence d'esprit de ne rien signer donc mon nom n'apparaît nulle part :mrgreen:

D'ailleurs au sujet des tracts, j'étais allé en imprimer un jour avec l'ami en question dans des locaux de la CGT, expérience intéressante où ils nous ont bien fait sentir qu'on était des sous-merdes et qu'ils nous faisaient la charité. À lier à mon post précédent.

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Avant d'être libéral je t'aurais répondu : va dire ça à une ouvrière élevant seule ses deux gosses.

D'où ma question, qui reprend celle de gio : comment êtes-vous passés du discours sur les libertés réelles à celui sur les libertés formelles ? et comment avez-vous résolu ce que les socialistes posent comme le problème des "injustices" de naissance (financières, culturelles...) ?

Je ne réponds pas et je n'ai pas résolu le problème.

Juste 2/3 remarques :

 

Bon, c'est effectivement une formulation de problème déjà vue.

On considère une personne A, bien coincée dans une situation assez inextricable, et on demande comment notre jolie théorie la sort de là.

Mon expérience perso est d'avoir rarement (à vrai dire jamais) vu de personne basculer brutalement dans une situation difficile voire inextricable. En général, c'est plutôt une construction, souvent assez (même très) têtue, pour arriver jusqu'à un point de non-retour.

La vie est une succession de choix, petits et grands. Ceux qui en ont les moyens doivent être attentifs lors des carrefours. Prendre la voie A ou B n'est pas équivalent (ben oui).

Faire un gosse. Faire un 2° gosse. Se marier. Se séparer. ... c'est pas comme choisir frites ou spaghetti.

De nos jours, on voit plein de gens se mettre dans des situations difficiles d'eux-mêmes, largement car ils pensent que la solidarité étatique va se substituer à la solidarité de proximité. C'est leur analyse, leur choix. Au final, ça va retomber sur eux.

 

Je ne veux pas reprendre la discussion sur déterminisme/indéterminisme, mais je crois qu'il y a toujours des moments de choix (plus restreints, plus difficiles selon les situations ok), mais il y en a toujours. Petits ou grands, à chacun de faire fructifier au mieux ses moments de choix.

L'ensemble de ces choix passés, présents, à venir, forme une dynamique personnelle.

Absolument rien d'externe ne peut corriger une dynamique très orientée (vers le haut ou le bas), parce que le moteur principal, c'est le moteur interne (sinon, on a affaire à une marionnette).

 

Si déjà on pouvait permettre aux gens d'évoluer dans un contexte plus franc et moins mensonger, ça éviterait en partie de les aider à se planter. Mais même là il faut noter que ruses/subterfuges/leurres/artifices/etc sont le propre du monde animal en général (et en rien spécifique à l'espèce humaine), nous évoluons tous là-dedans.

 

"La première de toutes les forces qui mènent le monde est le mensonge." - JF Revel

... C'est la base

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Et en fréquentant le mouvement, tu t'es rendu compte que la politique c'était rien que des pourris et paf tu es devenu libéral ?

Pourquoi libéral au fond ? Après tout tu aurais pu juste être dégoûté des verts et t'orienter vers un autre parti, non ?

Je pense pas que ma brève adhésion a eelv ait changé quoique ce soit. Je ne me rappelle plus quel a été le déclic, toujours est il que je me suis mis a "lire" du libéralisme, et que ca m'a plu, j'ai eu une sensation de libération, de voir tout d'une autre manière, etc, c'est un sentiment agréable. j'ai aimé devenir libéral.

 

Après je pense pas etre un libéral aussi "pur" que la majorité des liborgiens, j'ai des relents gauchistes et des points de bloquage. ( par exemple je suis pas convaincu par la réponse libérale sur l'écologie , je pense que difficile d'établir des responsabilités et des victimes et de tout régler par la propriété sur ces questions, ou encore je suis peut etre bien plus "gauchiste" que la majorité dans ma facon d'envisager le travail, le rapport de force entre patron et salarié, le monde de l'entreprise, etc). Donc peut etre que mon cas n'est pas très intéressant, je sais pas.

 

Pour répondre a la question de base, je pense comme beaucoup qu'effectivement tout le monde est potentiellement bien plus libéral qu'il ne l'est aujourd'hui. C'est juste que c'est pas facile d'envisager "tout seul" de voir les choses sous un autre angle que "que devrait faire l'état/le gouvernement", tant tout est fait pour qu'on raisonne comme cela. On manque de "figures" libérales grand public, de visibilité.

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Chez moi cela a été un double processus.

Je viens de la gauche molle, mes parents sont des hippies, artistes-artisans potiers, très pauvres (sur les 10 dernières années ils doivent avoir une moyenne de 16k/ans a deux) mais avec une qualité de vie très élevée (à la campagne, bouffe exceptionnelle, super grande baraque ect ect)

Mon père vient de république tchèque et a fuit quand les russes sont arrivés à Prague quand il avait 20 ans, mais je ne me rappelle pas l'avoir vu ouvertement anti-communisme quand j'étais petit, mais je pense que c'était plus par volonté de s'intégrer qu'autre chose.

 

Dans ma famille on a toujours passé les repas a s'engueuler, et j'en ai pris un esprit de contradiction, de débat qui a fait que même si je me prétendais de gauche je passait mon temps à débattre et ne pas être d'accord avec mes potes communistes du lycée.

A ce moment j'ai commencé à fréquenter des milieux un peu "alter" genre rave party, commerces illégaux ect et je voyait une énorme contradiction : dans une rave l'organisation est spontané, il n'y a pas de service de sécurité ni de police, pas "d'autorité" et pourtant quand il y a un problème des équivalent se forment tout seuls. De plus, j'étais confronté a une injustice absolue : le terrain est loué, les riverains sont dédomagés, et pourtant les organisateurs se font voler leurs matos par la police parce que... bah parce que c'est pas bien.

 

Pareil pour la drogue, de l'intérieur, dans un accord entre deux personnes adultes et consentantes, l'idée de pouvoir aller en prison alors que rien de Mal n'a été fait et que tout les participants sont contents, cela me paraissait vraiment injuste.

 

A travers les débats logiques sur le communisme avec ces mêmes types qui organisaient les teufs, je me suis rendu compte qu'au final ce qu'ils combattent sans comprendre c'est l'agent extérieur aux relations contractuelles. Et que renforcer celui ci ne les rendrait pas plus tranquille, au contraire.

Ici j'étais encore dans les milieux anars de gauche, j'imaginais les gens de droite comme des enfoirés qui préféraient économiser quelques centaines d'euros sur leur revenus et laisser crever de faim un type dans la rue.

 

Au même moment, quand je suis arrivé à la fac, je suis tombé sur le programme d'Alternative Libérale, et ça a été un sacré choc "bon sang, mais je suis d'accord avec eux !"

Même si mes amis de Sc Po m'ont vite décourager d'eux "nan mais attend t'es ouf, c'est des ultra-libéraux ces mecs ! tu peux pas être d'accord avec eux !"

Puis j'ai refait quelques recherches sur le libéralisme, j'ai découvert libéraux.org, que j'ai trouvé bizarre, puis H16, puis contrepoints, et avec les deux derniers c'était bon.

 

Bref, pour moi le déclic vers la liberté s'est faite par l'interdiction pour des raisons absurdes de relations entre des gens consentants, les normes d'hygiènes etc. Par exemple mes parents ont eu beaucoup de problème lorsqu'ils ont construit un hangar accolé à la longère pour abriter le four à bois et le bois en question parce que c'était un terrain constructible.

C'est aussi pourquoi je pense que ma conversion est "incomplète" et que je me considère comme libéral de gauche, parce que je trouve que les réglementations sont toujours bien plus gênantes que le taux d'imposition en lui même.

 

Pour être plus précis, libéraux.org et contrepoints m'ont convaincu qu'une politique libérale serait mieux à même d'éradiquer la misère et de faire en sorte que tout le monde soit plus riche, et de préserver la liberté des individus pour leurs relations entre eux.

 

Tl Dr : je suis devenu libéral ou anarchiste sur le coté sociétale par la philosophie par mon chemin personnel et sur le coté économique par l'utilitarisme, que j'ai eu avec mes lectures ici et sur contrepoints.

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Parce que j'imagine tu projettes ton propre idéalisme ou "ancien idéalisme" (je connais pas ton parcours) de jeune intelligent etc alors que tu fais partie d'une minorité.

 

La majorité des gens se posent pas de grandes questions et trouvent que ce qui leur arrive de mal c'est trop injuste et qu'il faut faire quelque chose.

 

Bien sur ils estiment ca plus juste pour tout le monde etc mais la motivation première c'est eux meme et c'est leur quotidien, leur boulot, leur fin de mois, pas la création d'un paradis monde meilleur. Ca c'est une minorité, c'est rue89, c'est les gens qui voteront nouvelle donne , etc.

 

Au contraire, je suis absolument persuadé que tu te goures sur toute la ligne de ce point de vue là. Je peux évidemment pas te le prouver pas plus que tu ne me convaincras du contraire, mais à mon sens, les gens votent bien plus pour "la gloire de France" et "l'Egalité Républicaine" que pour une augmentation du smic ou une baisse de deux points d'impots.

 

Je pense l'inverse. Les gens veulent controler et avoir du pouvoir mais dans une certaine limite. Avoir du pouvoir attire mais effraie egalement car cela implique des responsabilites. Et il y a egalement le fait qu'au fond, a part la famille directe et les personnes tres proches, on s'en fout du pequenot qui passe a cote de nous, dans l'absolu.

 

C'est pour ça que les droitards portent si peu attentions aux arabes dans les rues.

 

Ce n'est pas parce que beaucoup d'hommes et de femmes font ca que la majorite le fait. Et en plus, il y a une difference entre dire: Non tu ne sors pas sans mon autorisation et negocier les sorties parce qu'il y a des gamins, parce qu'etre en couple demande de devoir passer du temps ensemble ...

Il y'a une différence entre ne pas sortir parce qu'on a négocié et toujours être sur le dos de son conjoint dès qu'il veut sortir de la sphère de controle conjugual. Dans un cas c'est consenti, dans l'autre non.

 

 

 Moi je te parle vraiment de garder la personne enfermee dans une maison comme certaines femmes au Moyen-Orient.
 

Donc on est relativement libre tant qu'on est pas absolument contrôlés à tous points de vus ? 

 

LE respect du droit de propriete n'a rien a voir avec le liberalisme? Ah bon? T'es sur? Premiere nouvelle.

 

Je n'ai pas dit ça. Mais la raison pour laquelle les gens ne vont pas piquer la maison du voisin, ce n'est pas la volonté d'être libre, mais le fait qu'ils vont se prendre un pain s'ils essayent. Et c'est précisément pour ça qu'ils délèguent aux autorités le pouvoir de le faire; parce qu'on colle pas un pain à l'inspecteur des impôts.

 

 

Va falloir splitter un bout du fil, ça commence à être le bordel.

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Je parle dans ce topic de la philosophie politique qui nous réunit tous ici, et qui n'a jamais concerné que les moyens, c'est-à-dire très concrètement la limitation du pouvoir politique, le laissez-faire, l'absence de coercition. La question de ce topic est la suivante : comment en arrive t-on à adhérer à cette philosophie politique, alors qu'on pensait différemment avant ?

Il peut sembler assez plaisant de voir tirer les barbichettes de tout le monde (sauf soi).

Lorsque, à force de multiplier les mains tireuses de barbichettes, on est soi-même tiré par la barbichette, par plusieurs mains ... on peut changer d'appréciation.

Quand tout le pays se tire par la barbichette et que la production de richesses en est affectée, ça finit aussi par se sentir.

On en est là.

 

Evidemment, il faut avoir une barbichette pour voir le souci.

Mais tout le monde en a, même une petite, et la caractéristique du socialisme est qu'il finit toujours par s'intéresser même à celle là.

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Donc, Lancelot, avant cette expérience, tu faisais spontanément confiance dans le pouvoir politique pour régler les problèmes ?

 

Tiens, je me reconnais dans cette description. J'avais effectivement tendance à penser que le pouvoir politique pouvait résoudre les problèmes économiques/de société. Et je considérais que si les choses empiraient, c'était parce que les mauvaises personnes étaient à la tête de l'Etat ou que de mauvaises décisions étaient prises. J'avoue même que l'idée d'un gouvernement composé uniquement d'experts m'a effleuré pendant une courte période en école d'ingénieur.

 

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h16 est balèze quand même...

 

Je pense qu'il y a un biais avec son importance.

Même si j'ai aussi l'impression qu'il a fait un déclic chez tout le monde, moi compris, je pense que les gens sensible à son humour sont les plus à mêmes à s'inscrire sur un forum.

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Tiens, je me reconnais dans cette description. J'avais effectivement tendance à penser que le pouvoir politique pouvait résoudre les problèmes économiques/de société. Et je considérais que si les choses empiraient, c'était parce que les mauvaises personnes étaient à la tête de l'Etat ou que de mauvaises décisions étaient prises. J'avoue même que l'idée d'un gouvernement composé uniquement d'experts m'a effleuré pendant une courte période en école d'ingénieur.

 

 

Héhé, c'est le syndrome "civilization"

Mais c'est très normal comme réflexion, surtout avant d'être adulte. Tout le monde fait des choix qui nous paraissent idiot (ou malhonnête à la Vincent Andrès ^^). Et c'est un processus normal. On ne peut pas se mettre à la place de quelqu'un avant de se rendre compte qu'on aurait pas fait le même choix à sa place. C'est justement le fait de se rendre compte de cela qui fait qu'on réalise qu'il faut se mettre à la place.

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Tiens, je me reconnais dans cette description. J'avais effectivement tendance à penser que le pouvoir politique pouvait résoudre les problèmes économiques/de société. Et je considérais que si les choses empiraient, c'était parce que les mauvaises personnes étaient à la tête de l'Etat ou que de mauvaises décisions étaient prises. J'avoue même que l'idée d'un gouvernement composé uniquement d'experts m'a effleuré pendant une courte période en école d'ingénieur.

Pourquoi et comment as-tu été amené à changer de point de vue ?

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Gustave Le Bon a t-il expliqué pourquoi ModernGuy ne croyait pas à la responsabilité individuelle autrefois, pourquoi et comment il a connecté ça au libéralisme ?

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Un jour, on m'a proposé une pilule bleue, une pilule rose et un bonbon au whisky. Bien entendu, j'ai pris le bonbon au whisky. Je me suis endormi, le lendemain, je me suis retrouvé dans une rue de calcutta avec une tête de FA Hayek tatouée sur la poitrine. Du coup, je suis devenu libéral.

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Gustave Le Bon a t-il expliqué pourquoi ModernGuy ne croyait pas à la responsabilité individuelle autrefois, pourquoi et comment il a connecté ça au libéralisme ?

 

Tu demandes aux gens parce que tu veux découvrir une règle générale en partant de cas particuliers, probablement pour l'appliquer à d'autres cas particuliers. Gustave te file les règles générales.

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tu veux dire quand t'as répondu en posant une affirmation péremptoire sans rien justifier ?

 

Ton titre te va si bien...

 

 

 

 

 

:P je rigoooooole

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Tu demandes aux gens parce que tu veux découvrir une règle générale en partant de cas particuliers, probablement pour l'appliquer à d'autres cas particuliers. Gustave te file les règles générales.

Oh non, je pense que Gio à poser cette question pour pouvoir répondre à "mais qu'est-ce qui à bien pu merder chez moi et à quel moment pour que je me retrouve avec ces gens là"

:mrgreen:

 

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Pourquoi et comment as-tu été amené à changer de point de vue ?

 

Eh bien il y a eu une certaine prédisposition malgré tout je pense ainsi que plusieurs déclics.

Étant né dans une famille plutôt à droite (tendance centre-droit/gaulliste), j'ai acquis assez jeune :

- une certaine méfiance envers le socialisme, méfiance renforcée par la bêtise marquante de certains de mes professeurs au collège (je me souviens encore bien de leurs discours),

- une profonde aversion envers toute forme de totalitarisme (la lecture du Livre Noir du communisme à 14 ans m'a d'ailleurs profondément marqué),

J'étais aussi conscient que la richesse était créée par les entreprises et non par l'Etat.

On peut aussi ajouter une prédisposition dans mon caractère (je souhaite vivre ma vie sans qu'on m'emmerde et sans emmerder les autres : vivre et laisser vivre), un profond sens de la propriété (ce qui rejoint ce que disait Rincevent) et des parents plutôt individualistes.

 

Ceci-dit ayant été marqué par l'Ed Nat et les médias, je partais du principe que l'Etat était incontournable pour venir en aide aux plus démunis, qu'il devait devait avoir un certain contrôle sur le marché même si ce dernier devait rester relativement libre, que la sécurité sociale, l'éducation, la lutte contre la drogue ou contre la possession d'armes allaient de soi, etc.

Et bien entendu, le libéralisme, doctrine purement économique qui prône un marché complétement dérégulé où les plus petits et les plus faibles seraient à la merci des puissants me paraissait complétement fou.

 

J'aurai un premier déclic un jour de 2008 où je m'emmerdais devant mon ordi durant un stage, à me balader au hasard sur wikipedia avant de finir par tomber sur la page de Raymond Aron. Premier déclic car je découvris que le libéralisme ne se limitait pas, loin de là, à l'économie. Je décidai donc de continuer à fouiller un peu le sujet, tombai sur la page wikipedia de l'anarcho-capitalisme (qu'est-ce que c'est que ces fous furieux) avant d’atterrir sur un article de Contrepoints où un type défendait la possession d'armes, ce qui, il faut bien l'avouer, me fit fuir. Ma vision du libéralisme avait changé mais j'avais du mal avec le radicalisme de certaines positions.

Il faudra attendre les élections présidentielles de 2012, élections qui m'auront d'ailleurs mis assez mal-à-l'aise avec ce discours anti-riches assez prédominant, pour avoir le second déclic, me faisant basculer définitivement du côté obscur. Un des membres du forum de musique que je lisais à l'époque (Fryer pour ne pas le nommer) y défendait en effet le libéralisme et avait finit par poster un lien vers Contrepoints (dont j'avais oublié l'existence), plus spécifiquement vers l'article de Lucilio sur Allende. Et vu que cette article allait dans le sens de mon anticommunisme, je décidai de laisser une seconde chance à ce journal en ligne et d'en lire d'autres articles. Et même si je me suis assez rapidement retrouvé dans pas mal des idées qui y étaient défendues, il m'aura fallu un peu plus de temps pour adhérer à celles qui me paraissaient farfelues à l'époque, comme la dépénalisation de la drogue, la libre possession des armes, la fin de la sécurité sociale, beaucoup de ce qui touche à l'économie etc., le temps que je me rende compte qu'elles n'étaient que la conclusion logique de mon crédo : vivre et laisser vivre.

Passé cela, c'en était fini de moi, j'avais rejoint la confrérie de ces barbares sans foi ni loi que le commun des mortels appelle libéraux.

 

(Et depuis, on peut aussi y ajouter pas mal de livres sur le sujet).

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