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Comment êtes-vous devenu libéral ?


Gio

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Ma famille est tendance raleuse, à aller à contre-courant des modes de pensée, tendance vieux ronchons de droite, et ce depuis quelques générations. Disons que je suis allé au bout du raisonnement, tout en me défaisant des mauvais côtés droitards.

Sur le fond, j'ai quand même toujours senti que je pensais différemment des autres, même au sein de ma famille.

Sinon, ce qui m'a grandement aidé à devenir libéral aussi c'est quand même de baigner dans l'ednat. Ca m'a pris à partir du collège: la mentalité fonctionnaire de certains profs et de l'administration, l'embrigadement idéologique, la falsification historique, les grèves sans cesse etc..

Liborg et contrepoints m'ont définitivement converti, mais maintenant il n'y a pas que ces médias.

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Je trouvais qu'etre frontiste ca ne valait plus le coup. JM parti, le Fn devenant mainstream. Je me suis dit, bon qui restent ils comme betes immondes ? J'ai lu le canard enchainé, j'ai pensé aux liberaux.

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Je trouvais qu'etre frontiste ca ne valait plus le coup. JM parti, le Fn devenant mainstream. Je me suis dit, bon qui restent ils comme betes immondes ? J'ai lu le canard enchainé, j'ai pensé aux liberaux.

 

Tu as quand même de beaux restes de ton passage chez les frontistes avec quelques bons réflexes Jean-Marie le Troll Sanksion. :)

 

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JM roule en foret lorsque sur le bord de la route, il voit un arabe mort. Il s'arrête, essaie d'appeler les urgences, pas de réseau. Il décide alors de mettre la CPF dans son coffre et reprend la route. A la sortie de la foret une patrouille de gendarmes l'arrete. Papiers du vehicule, permis toussa. Vous pouvez ouvrir le coffre svp ? JM commence a transpirer et déverrouille le coffre. Le gendarme revient alors a la fenetre et dit : alors Jean Marie, on braconne ?

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JM roule en foret lorsque sur le bord de la route, il voit un arabe mort. Il s'arrête, essaie d'appeler les urgences, pas de réseau. Il décide alors de mettre la CPF dans son coffre et reprend la route. A la sortie de la foret une patrouille de gendarmes l'arrete. Papiers du vehicule, permis toussa. Vous pouvez ouvrir le coffre svp ? JM commence a transpirer et déverrouille le coffre. Le gendarme revient alors a la fenetre et dit : alors Jean Marie, on braconne ?

Elle est plus agée que toi cte blague, et elle a vu plus de bieres...

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Je l'ai entendu je devais pas avoir eu ma premiere erection en effet. Mon papa m'avait emmené bouffer a un repas dans un chateau qui servait de repere pour royaliste frontiste. Mais apres reflexion, le FN etant un parti jacobin comme les autres qui ne respecte pas le principe de subsidiarite du régime feodal, j'ai compris que le fn c'etait de la merde.

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Mon papa m'avait emmené bouffer a un repas dans un chateau qui servait de repere pour royaliste frontiste.

Ne me dit pas que c'était dans le Cher, genre à Lignières ?
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Je ne me souviens pas honnêtement. J'ai regardé les photos ca n'a pas fait tilt. Je devais être tout petit. Je me souviens juste de la bouffe qui était vraiment trop bonne. Fromage blanc et coulis de fruits rouges comme j'en n'ai jamais revu. T'as fréquenté ces lieux ?

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Moi le borgne est venu à l'enterrement de mon oncle (et s'est très bien comporté, en évitant de se faire reperer pour ne pas en faire une affaire médiatique), prématurément decedé, ce n'est que ce jour la que j'ai appris qu'il était un cadre important au front, comme quoi, à l'époque ils savaient se cacher !

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Mes grand parents étaient communistes (PCF) et socialistes (PS), mes parents trotskistes (LCR), et ma vision de la droite c’était des gens habillés en costard gris, triste, égoïste voir un peu méchant. J’étais de gauche par défaut.

Malgré ça j'ai jamais accepté les prémisses coco qu'on me donnait, et depuis tout petit j'ai attaché une grande importance a la liberté. Je me demande si on ne nait pas avec des prédispositions au libéralisme. J'ai eut une période punk anar aussi mais sans conscience ni culture politique, juste la partie "ni dieu ni maitre, foutez moi la paix".

Je suis devenu vraiment libéral en quittant la France, en voyant comment les gens s'en sortait avec un état beaucoup moins présent, en constatant que quand on leur fout la paix ils s'en sortent bien mieux. Sur le travail c’était flagrant.

Lib.org a achevé le processus en me donnant un minimum de culture politique et les mots pour formaliser ma pensée, en plus de m'offrir un ilot d'intelligence ou me réfugier au milieu d'un océan de connerie (J'en profite pour remercier tout les contributeurs qui m'ont énormément appris pendant toutes ces années, je pense notamment a Lucilio mais il y en a plein d'autres, neuneu2k pour le etherkiller !).

Par contre je suis toujours resté de gauche, par conservatisme et par respect pour ma famille.

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Lib.org a achevé le processus en me donnant un minimum de culture politique et les mots pour formaliser ma pensée, en plus de m'offrir un ilot d'intelligence ou me réfugier au milieu d'un océan de connerie (J'en profite pour remercier tout les contributeurs qui m'ont énormément appris pendant toutes ces années, je pense notamment a Lucilio mais il y en a plein d'autres, neuneu2k pour le etherkiller !).

Par contre je suis toujours resté de gauche, par conservatisme et par respect pour ma famille.

 

Ya quand-meme des caveats de temps en temps, genre les jalapenos...

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Mes grand parents étaient communistes (PCF) et socialistes (PS), mes parents trotskistes (LCR), et ma vision de la droite c’était des gens habillés en costard gris, triste, égoïste voir un peu méchant. J’étais de gauche par défaut.

Malgré ça j'ai jamais accepté les prémisses coco qu'on me donnait, et depuis tout petit j'ai attaché une grande importance a la liberté. Je me demande si on ne nait pas avec des prédispositions au libéralisme. J'ai eut une période punk anar aussi mais sans conscience ni culture politique, juste la partie "ni dieu ni maitre, foutez moi la paix".

Je suis devenu vraiment libéral en quittant la France, en voyant comment les gens s'en sortait avec un état beaucoup moins présent, en constatant que quand on leur fout la paix ils s'en sortent bien mieux. Sur le travail c’était flagrant.

Lib.org a achevé le processus en me donnant un minimum de culture politique et les mots pour formaliser ma pensée, en plus de m'offrir un ilot d'intelligence ou me réfugier au milieu d'un océan de connerie (J'en profite pour remercier tout les contributeurs qui m'ont énormément appris pendant toutes ces années, je pense notamment a Lucilio mais il y en a plein d'autres, neuneu2k pour le etherkiller !).

Par contre je suis toujours resté de gauche, par conservatisme et par respect pour ma famille.

Copain !

Bon il faudra que je développe, moi aussi, j'ai promis à gio...

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Pour le vote ou pour internet/usenet (c'est ça qui m'étonnerait vraiment !) ?

 

Pour le vote c'est sûr (j'avais 18 ans). Pour usenet, je ne sais plus. J'avais mon A4000 donc ça doit se situer aux environ de 1994. 

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    1.L'avez-vous toujours été ?

    2.Naît-on libéral ou le devient-on ?

    3.Le cas échéant, comment l'êtes vous devenu ?

    4.Est-ce le fruit d'une lente maturation, ou y a t-il eu un "déclic" précis à un moment donné ?

    5.Si oui, lequel ?

    6.Une rencontre ?

    7.Une lecture ?

    8.Un événement ?

    9.Lorsque vous comparez votre façon de penser "avant" et "après", qu'est ce qui a changé ?

    10.Approchez-vous les problèmes de la même manière ?

    11.Au fond, pour quelle(s) raison(s) n'étiez-vous pas libéral avant ?

    12.Bref, comment, pour quelles raisons, devient-on libéral ?

    13.N'importe qui peut-il le devenir ?

    14.Faut-il avoir certaines "prédispositions" dans le caractère ?

 

1. L'avez-vous toujours été ?

Bien sûr que non ! Je ne me suis découvert libéral que quelques mois après mon inscription ici.

2. Naît-on libéral ou le devient-on ?

Je pense personnellement qu'on le devient, puisque l'environnement familial, de l'intérieur, est une construction qui apparait non libérale, aux yeux d'un enfant.

3. Le cas échéant, comment l'êtes vous devenu ?

J'ai voté jusqu'en 2007, premier tour des présidentielles, pour Bayrou (à cause de la claque !).

J'ai été dubitatif sur Sarkozy, mais je me suis dit qu'il peut faire quelque chose...

Quand la tendance s'est rapidement inversée, avant la crise, j'ai commencé à me détourner définitivement des élections.

Et, lorsque la crise est arrivée, j'ai compris que les politiques étaient tous responsables.

J'ai commencé à chercher des critiques de l'interventionnisme.

J'ai atterri une premier fois ici, en invité.

Je me suis inscrit en 2010, pour lire tranquillement.

J'y ai découvert le blog d'h16 ici même, et cela a changé ma vie.

Mon coming-out libéral personnel fut mon premier commentaire sur le blog d'h16 !

 

4. Est-ce le fruit d'une lente maturation, ou y a t-il eu un "déclic" précis à un moment donné ?

Auparavant, j'étais farouchement anti-américain et anti-tatchérien.

Ces gens (Tatcher, Reagan) me paraissaient extrémistes.

A cause du biais français, surtout.

Puis, j'ai fait un voyage aux USA, et mon esprit a commencé lentement à changer.

Si jeune, j'ai été plutôt proche du centre-gauche, j'ai constamment varié entre centre-gauche et centre-droit.

Une position médiane, consensuelle, molle... Je n'aime pas la radicalisation.

Cela me permettait d'être non-partisan, de ne pas faire de prosélytisme, de me tenir à l'écart des discussions.

Et puis, je me suis surpris à voter pour A. Madelin aux présidentielles.

5. Si oui, lequel ?

Ma première rencontre avec le libéralisme, c'est la lecture de JF Revel.

A l'époque, j'avais déjà rejeté le socialisme qui m'avait animé dans ma découverte de la politique.

Je lisais Le point en réaction contre le Monde, Libération.

Mais seuls les éditoriaux de JFR m'intéressaient vraiment.

Puis, j'ai perdu de vue la politique pour devenir mouton, sans opinion, inclassable, indifférent.

J'ai redécouvert Revel grâce à son livre de Mémoires ("le voleur dans la maison vide"), pour une "bête" raison : nous avons fréquenté le même collège...

Mais son histoire m'a transformé, découvert qu'il a été un candidat PS pour Mitterrand avant de devenir son plus éloquent adversaire.

J'ai compris que son retournement n'était pas une traîtrise, mais bien une prise de conscience.

J'ai alors lu tous les essais de JF Revel, qui m'a attiré vers le libéralisme.

Je dit "vers", car je ne voyais aucun parti qui me représenterait !

6. Une rencontre ?

Aucune, malheureusement. Je serais ravi de rencontrer des vrais libéraux sur Marseille...

7. Une lecture ?

Déjà dit, Revel.

Mais ce qui a achevé ma conversion, c'est "l'obsession anti-américaine".

8. Un événement ?

Le premier pas vers le libéralisme a été la chute du Mur. Mais surtout la volonté (éphémère) de F. Mitterrand de reconnaître les putschistes contre la fin de l'Union Soviétique.

Là, j'ai épousé, à tout jamais, l'idéal de liberté.

En dehors des partis qui ne me convainquaient plus, je votais (jusqu'en 2007, donc) pour le programme qui était le moins anti-liberté à mes yeux (et, fatalement, pour l'opposition quelle qu'elle soit).

 

9. Lorsque vous comparez votre façon de penser "avant" et "après", qu'est ce qui a changé ?

Je raisonne différemment qu'avant sur chaque problème.

Avant, il fallait qu'il y ait une solution.

Maintenant, je pense qu'il faut surtout poser les bonnes questions et trouver les bon diagnostics.

10. Approchez-vous les problèmes de la même manière ?

Non.

Première question que je me pose : est-ce un problème ?

Puis, est-ce que légiférer/intervenir le résoudra ? Est-ce que cela peut empirer ? Est-ce que cela peut être contourné ?

Et ensuite, quelles ressources/libertés seront sacrifiées ?

En général, je n'ai pas besoin d'aller plus loin pour savoir si je vais rejeter ou non le problème !

11. Au fond, pour quelle(s) raison(s) n'étiez-vous pas libéral avant ?

Le besoin que tout problème et toute injustice soient résolus.

Il fallait une intervention, une action venant d'en haut, mais validée par la démocratie.

Il fallait, à mes yeux, une élite éclairée.

Puis, je me suis rendu compte que la lumière était éteinte depuis un paquet d'années...

12. Bref, comment, pour quelles raisons, devient-on libéral ?

Dans mon cas, quand on apprend à relativiser !

13. N'importe qui peut-il le devenir ?

Oui.

Il suffit de se rendre compte que les idéaux sont les mêmes mais que la manière d'y arriver est différente.

Cela ne change pas la personne mais l'outil.

14. Faut-il avoir certaines "prédispositions" dans le caractère ?

Non.

A part la lâcheté, qui est rédhibitoire.

 

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Je lisais Le point en réaction contre le Monde, Libération.

Mais seuls les éditoriaux de JFR m'intéressaient vraiment.

Copain ! :)
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1. L'avez-vous toujours été ? - Bien sûr que non !

 

euh parle pour toi.On est d'accord qu'il y a une certaine portion de l'espece humaine qui, inferieure, lache, veule et animee de passions nefastes, ne soit pas liberale de naissance mais doive le devenir a force d'obstination a se deconnifier.Mais ne poussons pas k thx

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euh parle pour toi.On est d'accord qu'il y a une certaine portion de l'espece humaine qui, inferieure, lache, veule et animee de passions nefastes, ne soit pas liberale de naissance mais doive le devenir a force d'obstination a se deconnifier.Mais ne poussons pas k thx

 

Je parlais bien de moi :

"1. L'avez-vous toujours été ?

Bien sûr que non ! Je ne me suis découvert libéral que quelques mois après mon inscription ici."'

 

Et comme tu dis (à ta façon !) :

14. Faut-il avoir certaines "prédispositions" dans le caractère ?

Non.

A part la lâcheté, qui est rédhibitoire.

 

Et sinon, il y avait des trucs entre le 1. et le 14.

 

:icon_razz:

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1.L'avez-vous toujours été ?

Je n'ai jamais été socialiste en tout cas. J'ai toujours pensé qu'une fois adulte, on avait pas mal de liberté. Bon, quand j'étais petit je me rendais bien compte que l'état était gentil, mais j'ai toujours été sceptique.

2.Naît-on libéral ou le devient-on ?

Je pense qu'on nait apolitique, mais c'est notre cadre de vie qui nous influence. Même si certains sont plus disposés à devenir libéral.

3.Le cas échéant, comment l'êtes vous devenu ?

J'ai su que j'étais libéral grâce au site du Mouvement Reformateur belge. Ils ont une description du libéralisme dessus (qu'ils violent dans leur programme) et vu que mes parents étaient orientés à droite et que les socialos étaient tous des voleurs, je me devais d'être libéral. Puis en histoire, on a parlé d'Adam Smith et de Marx et le second me semblait être un dangereux illuminé, en géo, on a démonté Malthus, etc. Mais j'ai vraiment commencé à comprendre que le libéralisme, c'était pas le MR et le corporatisme en découvrant le parti libertarien le mois dernier. De là j'ai trouvé Contrepoints, H16. J'étais déjà venu sur Liborg plus jeune, mais sans poster et j'ai fui devant ce que je pensais être des méchants turbolibéraux favorables au port d'arme. (Mais je vis au Texas maintenant, les guns c'est cool)

4.Est-ce le fruit d'une lente maturation, ou y a t-il eu un "déclic" précis à un moment donné ?

Un peu des deux. Pour le moment, je sens que je dérive du minarchisme à l'anarcapie.

9.Lorsque vous comparez votre façon de penser "avant" et "après", qu'est ce qui a changé ?

Je sui beaucoup plus critique vis-a-vis de l'état et des escrolos.

10.Approchez-vous les problèmes de la même manière ?

J'essaie de placer la liberté en priorité.

11.Au fond, pour quelle(s) raison(s) n'étiez-vous pas libéral avant ?

Je ne savais pas ce que c'était pour du vrai.

12.Bref, comment, pour quelles raisons, devient-on libéral ?

Il suffit d'utiliser sa raison et de laisser les nuages idéologiques de côté.

13.N'importe qui peut-il le devenir ?

Pour peu qu'on ne soit pas abruti par une idéologie liberticide.

14.Faut-il avoir certaines "prédispositions" dans le caractère ?

Non, mais être individualiste aide.

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Une des choses qui m'a le plus sensibilisé aux idées libérales, c'est la notion de responsabilité et son corollaire : la justice et l'équité. La déresponabilisation des gens par l'intervention de l'état conduit à ce que les décideurs et les payeurs ne soient pas les même personnes, ce qui introduit de la confusion et de l'injustice dans les choix politiques, mais aussi individuels. Un des trucs qui a vraiment forgé ma conscience politique, par exemple, c'est l'hypocrisie des socialistes par rapport aux questions de banlieue. Toute une génération qui a voté la bouche en coeur pour le socialisme bisounours sans avoir a assumer les conséquences de leurs choix, et uniquement pour s'auréoler d'une belle âme généreuse. La gauche triomphante des années Miterrand a fait de moi un antisocialiste primaire. Ensuite, le constat dans le monde du travail des dysfonctionnements parfois graves qu'impliquent l'absence de responsabilité clairement identifiée m'a confirmé l'importance primordiale de la responsabilité. Ce qui permet au passage de comprendre la naissance et l'émergence des systèmes totalitaires (bureaucratie/technocratie anonymes, syndrome Eichmann etc.).

Donc pour moi le déclic s'articule autour des questions de responsabilité, et de toutes les injustices et dysfonctionnements (clientélisme électorai, défiance généralisée, assistanat, prime accordée à ceux qui ne prennent aucun risque alors que ce devrait être le contraire etc.) qu'impliquent l'absence de responsabilité ou sa dilution, notamment lorsque l'état est trop présent dans la société et la vie des gens.

 

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Justement ou a contrario de façade, Ventura, j'étais proche des socs, car ils parlaient de responsabilité "à leur façon", puisque la citoyenneté engendrait le contrôle, bla bla bla.

J'ai mis longtemps à comprendre que ce n'était qu'une posture...

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Justement ou a contrario de façade, Ventura, j'étais proche des socs, car ils parlaient de responsabilité "à leur façon", puisque la citoyenneté engendrait le contrôle, bla bla bla.

J'ai mis longtemps à comprendre que ce n'était qu'une posture...

 

Ben voilà, c'est exactement ça. La dissonance entre les paroles et les actes, la facilité avec laquelle on peut s'accorder des bon points et se trouver malin généreux et intelligent. Le socialisme permet tout cela à grande échelle, celle d'une société comme la société française par exemple. C'est un travers tout à fait compréhensible, mais découvrir cela à ses dépens permet de comprendre que c'est effectivement un travers.

 

:)

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Eriul : Wikiberal (Un libéral qui s'ignorait ?)

 

En fait, j'ai eu la chance inouïe *** il y a 2 ans de faire une quelconque faute de frappe qui m'a entraîné sur le Wikib au lieu de tomber sur le wiki traditionnel. Quel choc ça a été ! Comme Rincevent, j'étais avant tout un centriste mou qui n'était lié que par un idéal : la démocratie.

 

Je le tenais de ma mère, professeur d'Histoire, passionée par son métier et très désireuse d'inculquer cette notion à ses enfants. Mon père est un écologiste mou, issu d'une droite traditionnelle qui s'est construit en opposition à ses parents. J'ai donc été élevé dans l'idée que la gauche et la droite c'est pareil, sauf que les gens de droite conduisent le nez dans le guidon. Mais pourtant, je voyais bien que les gens de gauche esquivaient certains sujets comme l'immigration et la déliquance. Plus tard, mon grand frère, que j'admirais beaucoup, a démarré des cours d'économie au lycée. Il m'a alors expliqué que les gens intelligents étaient de droite. Ah. Beh, je suis de droite alors !

Je me suis donc tourné vers l'Ouempé, dont j'ai repris presque tous les thèmes. Pas par envie, mais plutôt par dépit. Surtout lorsqu'il s'agissait de défendre les mesures de Sarko auprès de certains de mes amis. B)

 

Oui, parce que dans mon esprit c'était :

 

Démocratie parfaite (concept sacré) + Sarkozy élu démocratiquement = Sarkozy parfait

 

Cette période a duré jusqu'à mes 20 ans (5 ans de malaise) où je suis tombé sur ce fameux Wikib. Puis sur l'exceptionnel h16. J'étais donc probablement libéral ignorant. Je ressentais un vrai malaise à la lecture des journaux ou à l'annonce de "plans" génialissimes de Sarko. Je ne pense pas que j'aurais pu supporter toutes ces années sans me radicaliser d'un côté ou de l'autre.

 

Et d'ailleurs, je me suis souvenu il y a quelques mois d'une anecdote de mon enfance plutôt révélatrice d'un turbo-libéralisme latent. Vers mes 6~7 ans, ma grand-mère m'expliquait le système de retraites. Il fallait cotiser pour ensuite toucher ses cotisations lorsqu'on n'était plus en âge de travailler. Et moi, dans mon esprit d'enfant, je lui avais demandé combien elle avait accumulé de sous toutes ces années. :lol:

Elle ne m'avait pas répondu. Trop compliqué.

 

*** Les fautes de frappe et moi .. :rolleyes:

Une même faute m'a fait perdre 25 bitcoins il y a un mois. :)

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Je parlais bien de moi :

"1. L'avez-vous toujours été ?

Bien sûr que non ! Je ne me suis découvert libéral que quelques mois après mon inscription ici."'

 

Et comme tu dis (à ta façon !) :

14. Faut-il avoir certaines "prédispositions" dans le caractère ?

Non.

A part la lâcheté, qui est rédhibitoire.

 

Et sinon, il y avait des trucs entre le 1. et le 14.

 

:icon_razz:

 

:mrgreen: ah oui c'est vrai, loin de moi l'idee de vouloir te stigmatiser espece de sale converti tardif non natif impur

 

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