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Alain de Benoist : l'éternel retour


Gio

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Alain de Benoist a par ailleurs commis cette critique de l'idéologie libérale...qui commence très mal, et en dit long sur sa compréhension de l'individualisme, et plus généralement du libéralisme : "le libéralisme est une doctrine qui se fonde sur une anthropologie de type individualiste,c'est-à-dire qu'elle repose sur une conception de l'homme comme être non fondamentalement social". Contresens habituel.

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Alain de Benoist a par ailleurs commis cette critique de l'idéologie libérale...qui commence très mal, et en dit long sur sa compréhension de l'individualisme, et plus généralement du libéralisme : "le libéralisme est une doctrine qui se fonde sur une anthropologie de type individualiste,c'est-à-dire qu'elle repose sur une conception de l'homme comme être non fondamentalement social". Contresens habituel.

C'est un point qu'il développe dans l'interview vidéo, ce vieil homme de paille selon lequel le libéralisme serait fondé sur un individu déraciné.

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Le néo-classicisme ne s'est pas arrêté avec Mises, disons que ce dernier a, je crois, rompu définitivement avec les néo-classiques héritiers de Walras qui abusaient notamment de modèles mathématiques. Il a ainsi "autonomisé" l'école autrichienne. Mais encore une fois, je suis loin d'être un puriste, c'est ce que je crois avoir compris, si quelqu'un a de meilleures infos, je prends.

Et c'est bien comme une sorte "d'interventionnisme pro-marché" (paradoxalement) que je comprends l'orthodoxie néoclassique, en résonance avec certaines politiques actuelles. Exemple typique : les lois anti-trust qui ont pour but de rendre la concurrence "pure et parfaite". Ainsi toutes les mesures qui visent à "corriger" le marché dans le but non pas de le détruire, mais de rendre celui-ci plus efficient...ou de le "faire marcher" au motif qu'il ne marcherait pas "tout seul".

Qui dérive ensuite subrepticement en pro-marchés-bidon cf les salades de type "marchés" de quotas de permis d'émissions pour certaines fumées ou gaz. C'est la que ce néo-clacissisme ou néolibéralisme boucle la boucle de devenir une porte de derrière de la simple économie planifiée qui préfère ne plus dire son nom vu son track record.

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Mais pourquoi parler de "néolibéralisme" ? Quel rapport avec le libéralisme ?

C'est Foucault qui l'explique le mieux, il me semble. Le fait qu'on change de terme traduit un changement de doctrine et en ça, l'usage de "néolibéral" peut se justifier. En somme, le néolibéralisme c'est la doctrine politique qui intègre les enseignements de la science économique (post-mercantiliste) moderne et la vision individualiste de l'Homme dans la logique d'action du gouvernement. Le néolibéralisme est peut-être moins une théorie politique qu'un mode d'action gouvernementale. C'est une technique de gestion de l'Etat et des populations qui englobe le marché comme un outil parmi d'autres pour optimiser sa gestion. L'Etat est ingénieur, voire ingénieur social (et individualisant) des destinées des populations. La liberté individuelle n'est plus une arme pointée contre lui mais une de ses ressources, qu'il emploie conjointement à d'autres ressources plus classiques (ordre, répression, morale).

 

Le rapport avec le libéralisme c'est que si le libéralisme premier est pré-moderne, le néo-libéralisme en est une version fondamentalement moderne (progressiste ?). C'est une sorte de sociale-démocratie de droite. La question est : quel sera (ou quel est) le stade post-moderne de l'évolution de la pensée libérale.

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C'est Foucault qui l'explique le mieux, il me semble. Le fait qu'on change de terme traduit un changement de doctrine et en ça, l'usage de "néolibéral" peut se justifier. En somme, le néolibéralisme c'est la doctrine politique qui intègre les enseignements de la science économique (post-mercantiliste) moderne et la vision individualiste de l'Homme dans la logique d'action du gouvernement. Le néolibéralisme est peut-être moins une théorie politique qu'un mode d'action gouvernementale. C'est une technique de gestion de l'Etat et des populations qui englobe le marché comme un outil parmi d'autres pour optimiser sa gestion. L'Etat est ingénieur, voire ingénieur social (et individualisant) des destinées des populations. La liberté individuelle n'est plus une arme pointée contre lui mais une de ses ressources, qu'il emploie conjointement à d'autres ressources plus classiques (ordre, répression, morale).

 

Le rapport avec le libéralisme c'est que si le libéralisme premier est pré-moderne, le néo-libéralisme en est une version fondamentalement moderne (progressiste ?). C'est une sorte de sociale-démocratie de droite. La question est : quel sera (ou quel est) le stade post-moderne de l'évolution de la pensée libérale.

Frank van Dun semble utiliser le terme de manière similaire dans cet article de grand intérêt.

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  • 6 months later...

J'ai lu tellement d'âneries de ce ruminant de bibliothèque que je n'arrive même plus à lui accorder le bénéfice du doute. Comment un être aussi cultivé peut-il défendre une chose aussi stupide et contre-nature que la décroissance économique ?

 

« Mieux vaut mourir sous l'armée rouge que d'être forcé de manger des hamburgers »

 

Cette phrase résume à merveille Alain de Benoist. Du nazisme pur et dur à l'exaltation romantique de la famine organisée. Il a écrit un pamphlet contre Hayek particulièrement hargneux, un pavé de 40 pages. Saurez-vous y dénicher les contre-sens et autres déformations volontaires ?

 

http://files.alaindebenoist.com/alaindebenoist/pdf/contre_hayek.pdf

 

Un liborgien avait compilé un condensé de sa longue diatribe sur ce fil archivé

 

http://www.liberaux.org/index.php/topic/46107-la-critique-de-alain-de-benoist-de-hayek/#entry672514

 

 

En même temps, Hayek reprend à son compte le postulat libéral selon lequel il existe des lois objectives telles quela libre interaction des stratégies individuelles aboutit, non seulement à un ordre, mais au meilleur qui puisse être. Ce faisant, il n'échappe pas à l'aporie classique sur laquelle vient buter la pensée libérale lorsqu'elle cherche à expliquer comment un ordre social viable peut se constituer sur la seule base de la souveraineté individuelle. La difficulté est d'avoir « à présupposer la présence du tout dans chaque partie. En effet, si le social n'était pas déjà, d'une quelconque manière, contenu dans les parties, on voit mal comment celles-ci pourraient s'accorder » (37). Le postulat qui s'impose est alors celui d'une continuité des parties vers tout. Or, ce postulat n'est pas tenable, ne serait-ce que pour les raisons énoncées par Bertrand Russell dans sa théorie des types logiques (« la classe ne peut être membre d'elle-même, pas plus qu'un de ses membres ne peut être la classe »). Autrement dit, il y a nécessairement discontinuité entre le tout et ses parties, et cette discontinuité fait échec à la prétention libérale.

 

 

L'entreprise hayékienne se distingue du libéralisme classique par une
volonté de refonder la doctrine au plus haut niveau sans avoir à recourir à la
fiction du contrat social et en tentant d'échapper aux critiques communément
adressées au rationalisme, à l'utilitarisme, au postulat d'un équilibre général ou
d'une concurrence pure et parfaite fondée sur la transparence de l'information.
Pour ce faire, Hayek est conduit à déplacer en amont l'enjeu de sa
problématique et à faire du marché un concept global, indépassable en raison
de son caractère totalisant. Le résultat est une nouvelle utopie, reposant sur
autant de paralogismes que de contradictions. Il est clair en réalité qu'« à défaut
de l'achat d'une paix sociale par l'Etat-Providence, l'ordre de marché aurait été
balayé depuis longtemps » (Alain Caillé). Une société qui fonctionnerait selon les
principes de Hayek exploserait en peu de temps. Son instauration relèverait en
outre d'un pur « constructivisme » et exigerait même sans doute un Etat de type
dictatorial. Comme l'écrit Albert O. Hirschman, « cette prétendûment idyllique
citoyenneté privatisée qui ne prête attention qu'à ses intérêts économiques et
sert indirectement l'intérêt public sans jamais y prendre une part directe, tout
cela ne peut se réaliser que dans des conditions politiques qui tiennent du
cauchemar » (56). Qu'on puisse prétendre aujourd'hui rénover la « pensée
nationale » en s'appuyant sur ce genre de théories en dit long sur l'effondrement
de cette pensée.

 

 

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Alain de Benoist a par ailleurs commis cette critique de l'idéologie libérale...qui commence très mal, et en dit long sur sa compréhension de l'individualisme, et plus généralement du libéralisme : "le libéralisme est une doctrine qui se fonde sur une anthropologie de type individualiste,c'est-à-dire qu'elle repose sur une conception de l'homme comme être non fondamentalement social". Contresens habituel.

 

Comme quoi on peut avoir passé sa vie à lire et écrire des bouquins, être un intellectuel de droite de premier ordre, et pourtant dire n'importe quoi.

 

La scène du monde ne s'allume jamais que d'éternels poncifs (dixit Clouscard).

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L'avis de Free Jazz, F. Mas et Anton K seraient particulièrement appréciés sur ce fil

De Benoist est-il un enfumeur professionnel ou sa critique de Hayek vaut-elle quelque chose ?

Il ne sait pas ce que c'est que l'émergence, et donc serait bien incapable d'expliquer le polycentrisme juridique du passé européen ou même le droit romain.

L'extrait que tu as posté reviens à "il n'y a rien qui puisse coordonner des individus sans centraliser l'autorité" ce qui est juste faux because catallaxie.

Le gonze nie la main invisible, en clair. C'est sûrement pour ça qu'il utilise un langage aussi verbeux et obscur.

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double post :

 

Je signale aux honorables contributeurs qu'il y a un sympathique (et utile ama) travail de traduction à faire sur le topic "émergence".

http://www.wikiberal...À_wikibéraliser

 

Il y a un paquet d'articles wikipédia internationaux sur le sujet ... sans équivalent en français.

... et ce ne sont certainement pas les constructivistes qui vont s'y mettre.

 

Même si vous ne pouvez pas participer, svp faites circuler l'information autour de vous. Merci.

 

Micro page de compil ici : http://uplib.fr/wiki/%C3%89mergence

Tous compléments bienvenus.

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Il ne sait pas ce que c'est que l'émergence, et donc serait bien incapable d'expliquer le polycentrisme juridique du passé européen ou même le droit romain.

L'extrait que tu as posté reviens à "il n'y a rien qui puisse coordonner des individus sans centraliser l'autorité" ce qui est juste faux because catallaxie.

Le gonze nie la main invisible, en clair. C'est sûrement pour ça qu'il utilise un langage aussi verbeux et obscur.

Ce qui est rigolo c'est qu'avec le même discours (l'émergence est une impossibilité logique) on peut tout aussi bien dire que la vie ne peut pas exister. Ou l'Univers. En bref ce mec refuse de voir ce qu'il a devant les yeux au nom de la généralisation abusive d'un résultat logique auquel il ne pige de toute évidence que dalle.

On pourrait à la limite tolérer ce genre de conneries de la part d'un tout jeune étudiant qui n'a pas encore assez de plomb dans la cervelle.

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« La fonction du préjugé est de préserver l’homme qui juge d’avoir à s’exposer ouvertement et à affronter par la pensée chaque réalité qu’il rencontre. Les idéologies et les visions du monde remplissent parfaitement cette tâche de protéger de toute expérience parce qu’en elles, prétendument, toute réalité serait d’une certaine façon déjà prévue. » - Hannah Arendt

 

Une idéologie est précisément ce que son nom indique: elle est la logique d'une idée: L'émancipation de la pensée à l'égard de l'expérience. - Hannah Arendt

 

http://uplib.fr/wiki/Id%C3%A9ologie

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Ha toi aussi tu la trouve surcotée ?

Disons qu'elle a un esprit assez laborieux, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose dans l'absolu. Sûrement une SJ.

 

... n'hésitez pas à proposer plus léger.

L'idéologie c'est ce qui pense à votre place. - Revel
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Il y a déjà eu ce débat cent fois ici  j'imagine mais ma vision du libéralisme est différente de celle de Hayek qui dit que c'est pas un dogme immuable, sa vision est très abstraite, user le moins possible de la coercition. Mais bon je dois être atteint d'axiomatose aigüe car j'estime qu'il y a des critères objectifs pour juger d'une société libérale, que les droits naturels sont universels en tout temps et tous lieux et qu'ils ne se négocient pas, je vois pas ça comme un processus. J'suis du côté de Constant contre Leo Strauss si l'on peut dire.

 

Le lien avec l'idéologie qui pense à ma place c'est que certaines fois j'ai cette impression avec le libéralisme, mais justement, le constructivisme est inhérent à l'idéologie, ce qui en exclut le libéralisme donc

 

PS : Rien à voir mais la conversion nanarcapiste de F.mas date de quand ?

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Ce qui est rigolo c'est qu'avec le même discours (l'émergence est une impossibilité logique) on peut tout aussi bien dire que la vie ne peut pas exister. Ou l'Univers.

Haha tiens oui. A moins d'être créationniste.
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L'extrait que tu as posté reviens à "il n'y a rien qui puisse coordonner des individus sans centraliser l'autorité" ce qui est juste faux because catallaxie.

D'autant que autorité <> gouvernement obèse.
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« Les seules prisons ethno-religieuses et idéologiques sont celles que les individus se plaisent à imaginer pour s'enfermer eux-même et leurs semblables »

De Benoist a la possibilité d'être un réactionnaire intégral dans une époque dominée par le progressisme et le despotisme démocratique mais il reste un individu doué de libre-arbitre et qu'aucune fatalité ne pousse à faire éponge avec son temps.

Même lorsqu'il proclame la supériorité du collectivisme et de l'ordre tribal, De Benoist agit toujours en individu libre et rationnel. Je ne vois pas de meilleure pirouette à adresser aux organiscistes fichtiens pour qui les êtres humains sont les produits déterminés d'un Zeitgeist et de catégories immuables (nation, culture, race, classe).

 

Aux dernières nouvelles, l'être humain est un animal social et coopératif. Ce n'est pas un clone issu d'une ruche d'insectes eusociaux dont le code génétique détermine la caste. Un français peut changer de nationalité et se faire américain ou japonais, il existe même des juifs qui deviennent antisémites et des fonctionnaires qui font l'éloge du libre-marché. C'est Hayek qui a raison et De Benoist qui se plante
 

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Effarante postérité de la pensée de De Benoist dans l'intelligentsia française

 

http://www.contrepoints.org/2015/01/05/193344-michel-maffesoli-nous-vivons-actuellement-une-orientalisation-du-monde
 

Vous critiquez les bien-pensants qui dénoncent la montée de l’individualisme. Mais n’y a-t-il pas une contradiction entre ce qu’ils dénoncent et les faits que vous observez. Par exemple l’open-space est précisément le primat du collectif sur l’individuel…

 

Je ne crois en effet pas du tout à la montée de l’individualisme. Heidegger disait : « nous sommes passés de l’époque du ‘je’ à l’époque du ‘nous’». Je crois que tout est là. La modernité s’est élaborée sur l’idée cartésienne « je pense donc je suis ». La post modernité et l’avènement du « nous ».

Lorsque je recevais mes étudiants chinois ou coréens, j’étais toujours frappé de voir qu’ils ne pensaient pas par eux-mêmes, mais qu’ils se positionnaient avant tout par rapport au groupe. Il en va de même au Brésil, pays très dynamique dont l’individualisme est pratiquement absent.

 

 

Mais le « penser collectif » n’est-il pas fondamentalement contraire à l’épanouissement par les libertés individuelles ?

 

Le mot « liberté » est un mot moderne ; je suis convaincu que la liberté individuelle n’a plus de sens dans la postmodernité. Celle-ci se transforme en liberté de groupe, ou de tribus. Les tribus se définissent les unes par rapport aux autres, elles constituent donc le nouveau creuset des libertés. Les manifestations économiques de cette évolution sont déjà observables : les nouvelles réussites économiques sont souvent la conséquence de l’action de petits groupes. Le schéma de création d’entreprise est très différent de celui du XXe siècle qui voyait naître et se développer la vision d’un seul individu. Le maître-mot du XXIe siècle sera le partage. L’utilisation de plus en plus fréquente du préfixe « co- » en est un bon exemple : on pratique le covoiturage, la colocation, la coopération etc.

 

 

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L'avis de Free Jazz, F. Mas et Anton K seraient particulièrement appréciés sur ce fil

 

De Benoist est-il un enfumeur professionnel ou sa critique de Hayek vaut-elle quelque chose ?

 
AdB est d'abord un disciple de Carl Schmitt. Carl Schmitt c'est le côté obscur, Hobbes poussé au carré, vers l'absolutisme. Toutefois c'est une pensée très puissante (le nomos de la terre, le décisionnisme), la plus puissante des pensées antilibérales. Au final, je vois davantage AdB comme un communautarien - et non un nationaliste païen -; communautarien au sens de la science politique, néo-aristotélicien, et pas si relativiste que ça dans la mesure où il intègre une pensée de la nature qui permet l'unité de la diversité. Le bonhomme est très érudit et bon généalogiste, bon connaisseur aussi du libéralisme, encore qu'il réduise ce dernier à un matérialisme économique et individualiste, ce qui pose problème eu égard à la tradition associative du libéralisme politique. Pour lui le libéralisme conduit mécaniquement au néolibéralisme, atomisé, consumériste et nomade. La grosse lacune d'AdB, c'est qu'il ne comprend rien à l'économie, et ne veut rien y comprendre, partant du principe que l'économie est stupide.
 
 Un des récents textes intéressants d'AdB, où il prend la défense des thèses communautariennes contre le libéralisme. Toutes ses critiques ne sont pas dénuées de pertinence, mais c'est un argumentaire à charge:
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L'avis de Free Jazz, F. Mas et Anton K seraient particulièrement appréciés sur ce fil

 

De Benoist est-il un enfumeur professionnel ou sa critique de Hayek vaut-elle quelque chose ?

 

AdeB est quelqu'un de charmant et de très cultivé. Pour l'anecdote, il a même été le secrétaire particulier de Louis Rougier (qui l'a initié à la philosophie, mais visiblement pas dans le bon sens : toute son oeuvre est à l'opposé de l'empirisme logique, son intérêt pour la philosophie des sciences est mineur et son antilibéralisme viscéral). Comme pour beaucoup d'intellectuels, pas seulement français, il ne s'intéresse pas à l'économie. Ce que j'ai pu lire de lui sur Hayek montrait qu'il ne maîtrisait pas les subtilités entre les différentes écoles économiques, et qu'il était influencé par la critique de la gauche de la gauche sur le sujet. Ce n'est pas totalement un hasard : ostracisé en France, il a entamé le dialogue, notamment aux USA et en Italie, avec la gauche de la gauche. Il n'est donc pas étonnant de le voir parler le même langage. Ses écrits sur les droits de l'homme, la théorie du genre, Carl Schmitt sont très bons. Ses derniers écrits sur le libéralisme ne sont que des reprises de ce que peuvent écrire des Latouche, Michéa, Jean Vioulac et autres DR Dufour, ce qui est bien dommage (parce qu'en toute objectivité, c'est fin nul). 

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