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Suicide & Nanarcapisme


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Suicide et euthanasie sont deux sujets très différents.

 

J'invite ceux qui sont contre le suicide à ne pas se suicider, et à foutre la paix aux autres. Il y a des cas un peu particulier, comme Pierre Bérégovoy, mais le suicide "à l'initiative du suicidé" ne pose aucun problème d'un point de vue libéral.

 

Les cas extrêmement rares où un patient demande activement la mort sans pouvoir se la donner sont ... extrêmement rares. Je suis pour (avec certaines réserves relatives à la notion de consentement éclairé), mais je comprends les objections. Que ceux qui ne se sentent pas la brutalité nécessaire pour ce procédé passent la main , je respecte ...

 

La notion d'euthanasie est beaucoup plus ambigüe. Malgré toutes les massives campagnes de désinformation sur le sujet, l'euthanasie est une demande qui vient des biens portants bien plus que des patients en phase terminale.

Qu'il s'agisse d'une envie de tourner la page, de mettre un terme à la déchéance d'un proche où d'économiser le coût financier et moral de thérapies condamnées à repousser l'inéluctable, ce sont là aussi des raisons auxquelles je peux souscrire. Mais ne nous trompons pas, l'enjeu du débat actuel c'est l'euthanasie sans consentement explicite du mourant. Et autant j'approuve la loi Léonnetti (qui permet l'arrêt des soins, y compris nutritifs), autant je pense qu'il n'est pas souhaitable d'aller plus loin. Un meurtre reste un meurtre, quand bien même il serait commis par les héritiers impatients ou un système de soins socialiste et déficitaire.

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Suicide et euthanasie sont deux sujets très différents.

 

J'invite ceux qui sont contre le suicide à ne pas se suicider, et à foutre la paix aux autres. Il y a des cas un peu particulier, comme Pierre Bérégovoy, mais le suicide "à l'initiative du suicidé" ne pose aucun problème d'un point de vue libéral.

 

Les cas extrêmement rares où un patient demande activement la mort sans pouvoir se la donner sont ... extrêmement rares. Je suis pour (avec certaines réserves relatives à la notion de consentement éclairé), mais je comprends les objections. Que ceux qui ne se sentent pas la brutalité nécessaire pour ce procédé passent la main , je respecte ...

 

La notion d'euthanasie est beaucoup plus ambigüe. Malgré toutes les massives campagnes de désinformation sur le sujet, l'euthanasie est une demande qui vient des biens portants bien plus que des patients en phase terminale.

Qu'il s'agisse d'une envie de tourner la page, de mettre un terme à la déchéance d'un proche où d'économiser le coût financier et moral de thérapies condamnées à repousser l'inéluctable, ce sont là aussi des raisons auxquelles je peux souscrire. Mais ne nous trompons pas, l'enjeu du débat actuel c'est l'euthanasie sans consentement explicite du mourant. Et autant j'approuve la loi Léonnetti (qui permet l'arrêt des soins, y compris nutritifs), autant je pense qu'il n'est pas souhaitable d'aller plus loin. Un meurtre reste un meurtre, quand bien même il serait commis par les héritiers impatients ou un système de soins socialiste et déficitaire.

Merci, +1 et même position tout ça.
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Je suis d'accord avec Hume, comme souvent.

 

 

Sinon, je pense qu'il faut reconnaître à Gaspard Koening de faire passer les idées libérales plutôt bien. On ne sera pas tous toujours d'accord avec lui, mais ça fait déjà pas mal de cartes blanches qu'il publie dans le Figalol et ça à le mérite de diffuser notre pensée toujours, systématiquement, caricaturée ces derniers temps.

 

Je profite donc d'écrire ici en forum public mes remerciement pour ça.

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Situation concrète, qui peut nous arriver à tous :

Vous traversez un pont, une nuit. Vous voyez un type prêt à sauter, qui veut se suicider. Vous avez les moyens de l'en empêcher.

L'empêcheriez-vous ? Ou vous vous abstenez au nom de l'axiome de non-agression ?

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En quoi empêcher un type de sauter est une non-agression ?

 

Moi je tente de l'en empêcher, mais s'il fini par se suicider, bon tant pis.

 

On a eu un suicide dans ma famille fin février c'est terrible, y  a pas de mot. Mais au final, après 5 ou 6 tentatives et 3 passages par l'hopital, faut croire que c'est ce qu'il voulait (ce con).

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Situation concrète, qui peut nous arriver à tous :

Vous traversez un pont, une nuit. Vous voyez un type prêt à sauter, qui veut se suicider. Vous avez les moyens de l'en empêcher.

L'empêcheriez-vous ? Ou vous vous abstenez au nom de l'axiome de non-agression ?

 

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En quoi empêcher un type de sauter est une non-agression ?

 

C'est une agression, c'est un usage de la force contre la volonté de l'intéressé. Mais hors du cas du suicide imminent, la question du traitement à réserver aux suicidaires est pertinente : est-ce que c'est liberhallal d'enfermer quelqu'un en institution sous prétexte qu'il est un danger pour lui même ?  

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Suicide et euthanasie sont deux sujets très différents.

 

J'invite ceux qui sont contre le suicide à ne pas se suicider, et à foutre la paix aux autres. Il y a des cas un peu particulier, comme Pierre Bérégovoy, mais le suicide "à l'initiative du suicidé" ne pose aucun problème d'un point de vue libéral.

 

Les cas extrêmement rares où un patient demande activement la mort sans pouvoir se la donner sont ... extrêmement rares. Je suis pour (avec certaines réserves relatives à la notion de consentement éclairé), mais je comprends les objections. Que ceux qui ne se sentent pas la brutalité nécessaire pour ce procédé passent la main , je respecte ...

 

La notion d'euthanasie est beaucoup plus ambigüe. Malgré toutes les massives campagnes de désinformation sur le sujet, l'euthanasie est une demande qui vient des biens portants bien plus que des patients en phase terminale.

Qu'il s'agisse d'une envie de tourner la page, de mettre un terme à la déchéance d'un proche où d'économiser le coût financier et moral de thérapies condamnées à repousser l'inéluctable, ce sont là aussi des raisons auxquelles je peux souscrire. Mais ne nous trompons pas, l'enjeu du débat actuel c'est l'euthanasie sans consentement explicite du mourant. Et autant j'approuve la loi Léonnetti (qui permet l'arrêt des soins, y compris nutritifs), autant je pense qu'il n'est pas souhaitable d'aller plus loin. Un meurtre reste un meurtre, quand bien même il serait commis par les héritiers impatients ou un système de soins socialiste et déficitaire.

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C'est une agression, c'est un usage de la force contre la volonté de l'intéressé. Mais hors du cas du suicide imminent, la question du traitement à réserver aux suicidaires est pertinente : est-ce que c'est liberhallal d'enfermer quelqu'un en institution sous prétexte qu'il est un danger pour lui même ?  

 

Mais putain vous êtes des cinglés vous.

 

Une bagarre dans un bar c'est la taule parce que non respect de l'axiome de non aggression ?

Un accident de bagnole ?

Un tacle au foot ?

Empecher un gamin de mettre de la purée partout en lui arrachant la cuillère ?

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De toute façon c'est un non problème.

Tu empêche le gars de sauter du pont:

-s'il change pas d'avis, il attend une demi-heure et se suicide plus tard. S'il veut vraiment se suicider il va pas s'amuser à aller te coller un procès parce que tu l'en a empêché. 

-s'il change d'avis, tu lui a sauvé la vie et l'a empêché de faire une grosse connerie. Pas de problème non plus.

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Je suis d'accord avec Hume, comme souvent.

 

 

Sinon, je pense qu'il faut reconnaître à Gaspard Koening de faire passer les idées libérales plutôt bien. On ne sera pas tous toujours d'accord avec lui, mais ça fait déjà pas mal de cartes blanches qu'il publie dans le Figalol et ça à le mérite de diffuser notre pensée toujours, systématiquement, caricaturée ces derniers temps.

 

Je profite donc d'écrire ici en forum public mes remerciement pour ça.

 

Sur l'écrit ça va à-peu-près mais lors des interventions orales je le trouve agaçant. Puis il lui faut d'urgence un coiffeur, surtout que ce n'est pas dure d'être chauve donc beau gosse.

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Le probleme avec le suicide c'est ceux qui veulent qu'on les arrete, et ceux qui ne sont pas capables de se suicider eux-memes.C'est comme tout le reste dans la vie, on est toujours emmerde par les incompetents et les nuls indecis.

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Je ne le sauve pas.

Je ne veux pas que l'on se mèle de mes affaires sans y être invité, je ne mèle pas des affaires des autres.

J'ai aucun problème moral avec le suicide.

 

 

 

Sinon, +1 avec la différenciation qui a été faites entre suicide et euthanasie.

J'irais même plus loin, je ne vois pas de cas où on peut être sûre qu'une personne veuille mourrir et qu'il soit dans l'incapacité de se suicider si on lui donne les moyens adaptés.

Donc contre l'euthanasie.

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Le probleme avec le suicide c'est ceux qui veulent qu'on les arrete, et ceux qui ne sont pas capables de se suicider eux-memes.C'est comme tout le reste dans la vie, on est toujours emmerde par les incompetents et les nuls indecis.

:lol:
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Depuis quand tu es soralien, toi ?

 

 

 

 

Non je ne regardes pas les conneries antisémites de ce guignol.

 

 

 

(blague à part la chevelure de Gaspard m'horripile également)

 

 

Il faut organiser une réunion, le faire boire puis le tondre. S'il est toujours à la BERD ( Banque européenne pour la reconstruction et le développement) de Londres, c'est une mission pour Poney et Hayek l'année prochaine.

 

 

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Je suis sérieux avec le Gaspou.

 

Si "on" était plusieurs à faire ça, ça serait bien.

De la bonne pédagogie dans un journal de large diffusion.

 

C'est une très bonne arme. On se cale totalement de ses cheveux ou son job.

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Suicide et euthanasie sont deux sujets très différents.

 

J'invite ceux qui sont contre le suicide à ne pas se suicider, et à foutre la paix aux autres. Il y a des cas un peu particulier, comme Pierre Bérégovoy, mais le suicide "à l'initiative du suicidé" ne pose aucun problème d'un point de vue libéral.

 

Les cas extrêmement rares où un patient demande activement la mort sans pouvoir se la donner sont ... extrêmement rares. Je suis pour (avec certaines réserves relatives à la notion de consentement éclairé), mais je comprends les objections. Que ceux qui ne se sentent pas la brutalité nécessaire pour ce procédé passent la main , je respecte ...

 

La notion d'euthanasie est beaucoup plus ambigüe. Malgré toutes les massives campagnes de désinformation sur le sujet, l'euthanasie est une demande qui vient des biens portants bien plus que des patients en phase terminale.

Qu'il s'agisse d'une envie de tourner la page, de mettre un terme à la déchéance d'un proche où d'économiser le coût financier et moral de thérapies condamnées à repousser l'inéluctable, ce sont là aussi des raisons auxquelles je peux souscrire. Mais ne nous trompons pas, l'enjeu du débat actuel c'est l'euthanasie sans consentement explicite du mourant. Et autant j'approuve la loi Léonnetti (qui permet l'arrêt des soins, y compris nutritifs), autant je pense qu'il n'est pas souhaitable d'aller plus loin. Un meurtre reste un meurtre, quand bien même il serait commis par les héritiers impatients ou un système de soins socialiste et déficitaire.

 

+ 1 pour cet excellent message

 

Autant, la légalisation du "suicide assisté" peut se concevoir pour répondre aux situations les plus dramatiques. A condition bien sûr de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les dérives.

 

Autant, je reste farouchement hostile à l'euthanasie. La loi Léonetti me convient, mais aller plus loin me parait très dangereux. L'avidité des héritiers potentiels combinée à un Etat de plus en plus socialiste, endetté et dépourvu de tout scrupule, risquerait de faire des ravages. 

 

Ainsi, dans un système où les médecins disposeraient du droit de vie et de mort sur leurs patients soi-disant les gravement atteints, la tentation serait grande pour certains établissements de soins saturés de supprimer les malades "encombrants"...

 

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Ainsi, dans un système où les médecins disposeraient du droit de vie et de mort sur leurs patients soi-disant les gravement atteints, la tentation serait grande pour certains établissements de soins saturés de supprimer les malades "encombrants"...

 

 

Allons, bon.

 

Dans les faits, ça existe déjà, là où l'euthanasie est interdite.

Ensuite, l'euthanasie c'est très loin d'être ce que tu décris (ça se fait à la demande de la famille).

 

Dans le cas criminel qui secoue une fois de la plus la civilisation française sur ces fondements, même si l'euthanasie était légale, le médecin serait quand même au tribunal. Et pour ce qui est des héritiers, encore une fois, il faut n'avoir jamais été confronté à l'euthanasie pour penser que ça se fait en un claquement de doigts.

 

On a euthanasié une grande tante et un oncle dans ma famille, ça se décide pas un beau petit matin comme ça.

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Je suis sérieux avec le Gaspou.

 

Si "on" était plusieurs à faire ça, ça serait bien.

De la bonne pédagogie dans un journal de large diffusion.

 

 

 

Oui, cela pourrait permettre d'exprimer d'autres points de vues.

 

 

C'est une très bonne arme. On se cale totalement de ses cheveux ou son job.

 

 

 

Il est jeune, il a donc du temps pour s'améliorer en faisant moins technocrate comme pour apprendre à mieux se tenir lors d'une intervention télé en ne coupant pas la parole etc.

 

 

C'est quoi le probleme avec ses cheveux? Il me rappelle Kastendeuch. Ah, le jubilé de Kastendeuch... Un des plus grands moments du football francais.

 

Il a la même coupe que des jeunes UMP, c'est une faute de goût. 

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