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Suicide & Nanarcapisme


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Tu mélanges des choux et des carottes. On parlait de responsabilité civile/pénale dans le cadre d'un procès. Les juges ont toujours établis des pourcentages de responsabilité parce que pour le même accident il peut y avoir plusieurs fautes de personnes différentes. 

 

Exemple simple : un câble électrique tombe quelque part, disons la cour d'une école. On est dimanche, l'école est fermée. Des enfants jouent à côté au foot, le ballon passe par dessus le mur de l'école. Un des gosses saute par dessus le mur pour le chercher et atterri sur le câble électrique. La responsabilité est partagée entre ERDF, l'école et l'enfant. L'enfant n'avait pas à rentrer dans l'école fermée, le câble n'avait pas à tomber.

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Même si j'ai que 19 ans, j'ai depuis plusieurs années très clair :
- Je donne mes organes
- Je ne donne pas mon corps à la science
- Je souhaite enterré et pas incinéré

- Pas d'acharnement thérapeutique
- Si état végétatif (ou s'il n'y a plus d'espoir), je veux mourir, et de préférence pas d'une lente déshydratation en étant affamé, mais avec un produit me tuant en quelques minutes avec mes proches à coté.

 

L'euthanasie, c'est dans les cas ou les personnes sont dans un état végétatif, même s'ils ont donné leur accord avant.
Le suicide assisté, c'est si la personne est toujours consciente, comme par exemple :
- le cas médiatique de : Chantal Sébire (avec la tumeur au visage, cf : internet).

- Ou en angleterre, le cas Diane pretty, une femme avec des capacité intellectuel intact, mais incapable de bouger/parler : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Pretty_contre_Royaume-Uni elle souffrait d'une sclérose latérale amyotrophique(SLA) à un stade avancé, maladie qui conduit inévitablement à la mort dans la souffrance
Pour le cas Pretty la CEDH avait refusé le droit au suicide assisté mais avez déclaré : "La Cour déclare ne pas pouvoir exclure que le fait d'empêcher par la loi la requérante d'exercer son choix d’éviter ce qui, à ses yeux, constituera un fin de vie indigne et pénible représente une atteinte au droit de l'intéressée au respect de sa vie privée"

 

Personnellement, dans ces cas la, j'aimerais avoir le choix de choisir le suicide assité

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@Snow

Voir le suicidaire comme fondamentalement irresponsable est selon moi un erreur mais présumer qu'un suicidaire n'a plus l'esprit clair n'est pas plus choquant que de présumer qu'un type qui s'apprête à mettre le feu à sa maison n'est pas dans son état normal. Il arrive qu'on doive agir sur simple présomption et compte tenu des conséquences, on peut prendre le risque de commettre un agression (dans le cas ou l'incendiaire serait finalement dans son état normal).

Il existera toujours des situation où l'on devra présumer de l'intérêt d'autrui mais tu as raison d'être extrêmement méfiant à cet égard. Seulement tu commets la même erreurs que tes contradicteurs : eux pensent le suicidaire systématiquement irresponsable et toi l'inverse. Prenons l'exemple du mec qui fait un bad trip après une prise de drogue, il est momentanément irresponsable, on ne peut pas le laisser sauter du balcon au nom de la non-agression !

 

Un suicidé cohérent fera ça en dehors de la vue du public.

En public, c'est normal et légitime pour les gens de douter de la rationalité de la démarche, et d'intervenir pour séparer la personne du danger

Voilà le propos le plus sensé de ce débat. Pour les vrais suicidaires, la question ne se pose même pas.

 

tant que ça n'implique pas de blesser/droguer/etc; la personne ou d'abimer des biens.

Les biens passent après les personnes et si le suicidaire n'est manifestement pas dans son état normal, le blesser peut s'avérer être un moindre mal. Comme l'a très bien dit NoName, le contexte importe et on est ici complètement dans le cas par cas (et ça s'applique selon moi aussi à l'euthanasie).
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on ne peut pas le laisser sauter du balcon au nom de la non-agression !

 

On peut le laisser sauter sans justification. Le délit de non assistance à personne en danger, c'est un faux-délit hérité de vichy.

Je ne suis pas responsable de ce qu'ingurgite le premier gland venu. S'il ça lui donne envie de sauter du 3ème, c'est avant tout son problème.

Après, je ne suis pas un ours, en vrai il y a assez peu de chances que je laisse faire.

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@Snow

Voir le suicidaire comme fondamentalement irresponsable est selon moi un erreur mais présumer qu'un suicidaire n'a plus l'esprit clair n'est pas plus choquant que de présumer qu'un type qui s'apprête à mettre le feu à sa maison n'est pas dans son état normal. Il arrive qu'on doive agir sur simple présomption et compte tenu des conséquences, on peut prendre le risque de commettre un agression (dans le cas ou l'incendiaire serait finalement dans son état normal).

Il existera toujours des situation où l'on devra présumer de l'intérêt d'autrui mais tu as raison d'être extrêmement méfiant à cet égard. Seulement tu commets la même erreurs que tes contradicteurs : eux pensent le suicidaire systématiquement irresponsable et toi l'inverse. Prenons l'exemple du mec qui fait un bad trip après une prise de drogue, il est momentanément irresponsable, on ne peut pas le laisser sauter du balcon au nom de la non-agression !

 

Les gens ne lisent vraiment pas sur liborg, j'ai du écrire une demi-douzaine de fois que je pensais qu'il était parfaitement cohérent d'utiliser la force pour empêcher un suicide imminent, et que ce qui me fait bondir ce sont uniquement les arguments dangereux qui ont été utilisés pour justifier ça  :online2long:

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Bah oui, c'est la seule chose à dire, et je pense que le geste et la réaction immédiate et spontanée, c'est d'empêcher la personne de se tuer, comme un réflexe de survie appliqué à quelqu'un d'autre. Mettre sa mort en spectacle, c'est prendre le risque que ce spectacle soit interrompu.

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Même si j'ai que 19 ans, j'ai depuis plusieurs années très clair :

- Je donne mes organes

- Je ne donne pas mon corps à la science

- Je souhaite enterré et pas incinéré

- Pas d'acharnement thérapeutique

- Si état végétatif (ou s'il n'y a plus d'espoir), je veux mourir, et de préférence pas d'une lente déshydratation en étant affamé, mais avec un produit me tuant en quelques minutes avec mes proches à coté.

 

Tu ne sais pas comment tu seras si par malheur cela arrivait, ni si cela est permanent. Il est facile de prendre une décision en tant que bien paortant, que se passe t il si tu change d'avis une fois paralysé?

 

 

 

 

L'euthanasie, c'est dans les cas ou les personnes sont dans un état végétatif, même s'ils ont donné leur accord avant.

 

Justement non, l'euthanasie c'est mettre fin à la vie d'une personne dont on estime qu'elle n'est plus digne de vivre. 

 

 

 

Le suicide assisté, c'est si la personne est toujours consciente, comme par exemple :

- le cas médiatique de : Chantal Sébire (avec la tumeur au visage, cf : internet).

- Ou en angleterre, le cas Diane pretty, une femme avec des capacité intellectuel intact, mais incapable de bouger/parler : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Pretty_contre_Royaume-Uni elle souffrait d'une sclérose latérale amyotrophique(SLA) à un stade avancé, maladie qui conduit inévitablement à la mort dans la souffrance

Pour le cas Pretty la CEDH avait refusé le droit au suicide assisté mais avez déclaré : "La Cour déclare ne pas pouvoir exclure que le fait d'empêcher par la loi la requérante d'exercer son choix d’éviter ce qui, à ses yeux, constituera un fin de vie indigne et pénible représente une atteinte au droit de l'intéressée au respect de sa vie privée"

 

Je ne connais pas l'affaire anglaise je ne peux donc pas en parler, par contre pour Sébire j'en sais plus. Il s'agit d'une dame qui a toujours refusé tout traitement. Alors que sa maladie pouvait être soignée/contrôlée, de même que la douleur, elle n'a jamais accepté que du paracetamol pour finir ensuite par demander la mort alors qu'elle pouvait d'elle même se suicider. C'est un cas tragique d'une personne en souffrance qui a refusé de se faire aider et qui a clairement été manipulée par l'ADMD ( sonavocat entre autre). C'est un cas indéfendable.

 

 

 

 

Personnellement, dans ces cas la, j'aimerais avoir le choix de choisir le suicide assité

 

Pourquoi demander à autrui de te tuer, si tu as décidé rationnellement (je ne parle pas de cas de dépression ou de maladie), de mettre fin à tes jours fait le toi et laisse les autres en paix, ne leur impose pas de te tuer.

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Pourquoi demander à autrui de te tuer, si tu as décidé rationnellement (je ne parle pas de cas de dépression ou de maladie), de mettre fin à tes jours fait le toi et laisse les autres en paix, ne leur impose pas de te tuer.

 

Demander c'est imposer, et c'est pas grave d'interdire la délégation d'une activité qu'on peut faire soi-même  :rolleyes:

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On peut le laisser sauter sans justification. Le délit de non assistance à personne en danger, c'est un faux-délit hérité de vichy.

Je ne suis pas responsable de ce qu'ingurgite le premier gland venu. S'il ça lui donne envie de sauter du 3ème, c'est avant tout son problème.

Après, je ne suis pas un ours, en vrai il y a assez peu de chances que je laisse faire.

Commençons par éviter de penser que défendre une position morale revient à défendre la legislation qui va avec. Ensuite, j'aurais dû dire qu'on peut utiliser la force sans violer le principe de non-agression, ça aurait évité de lancer un hors-sujet (même si la fin de ma phrase était importante).

 

Les gens ne lisent vraiment pas sur liborg, j'ai du écrire une demi-douzaine de fois que je pensais qu'il était parfaitement cohérent d'utiliser la force pour empêcher un suicide imminent, et que ce qui me fait bondir ce sont uniquement les arguments dangereux qui ont été utilisés pour justifier ça  :online2long:

Il me semble que certains des arguments que tu attaquais s'approchaient justement des miens, c'est ce qui m'a fait réagir (polarisation du débat toussa). Si j'ai raté des précisions, mes excuses. [/méta-débat]

Sinon effectivement, penser que "renoncer à la vie, c'est renoncer à ses droits" et que ça peut justifier une agression du suicidaire, je dois dire que j'ai bien lolé.

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Il me semble que certains des arguments que tu attaquais s'approchaient justement des miens, c'est ce qui m'a fait réagir (polarisation du débat toussa). Si j'ai raté des précisions, mes excuses. [/méta-débat]

Sinon effectivement, penser que "renoncer à la vie, c'est renoncer à ses droits" et que ça peut justifier une agression du suicidaire, je dois dire que j'ai bien lolé.

 

J'ai pas de certitudes très solides sur le sujet, j'essaye de lancer des pistes et d'attaquer les imbécillités sans trop de prétentions.

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Tu ne sais pas comment tu seras si par malheur cela arrivait, ni si cela est permanent. Il est facile de prendre une décision en tant que bien paortant, que se passe t il si tu change d'avis une fois paralysé?

Si je suis paralysé et que je peux encore parler, je suis toujours maître de ma décision. Même si je ne peux plus parler, je pourrais peut-être cligner des yeux ou faire des signes pour donner mon assentiment.

Sinon, j'espère bien que l'on m'injectera un peu de Pentothal, pour mourir en paix

 

 

 

Justement non, l'euthanasie c'est mettre fin à la vie d'une personne dont on estime qu'elle n'est plus digne de vivre.

Et si elle a donné son consentement, sinon c'est un amha meutre

 

Je ne connais pas l'affaire anglaise je ne peux donc pas en parler, par contre pour Sébire j'en sais plus. Il s'agit d'une dame qui a toujours refusé tout traitement. Alors que sa maladie pouvait être soignée/contrôlée, de même que la douleur, elle n'a jamais accepté que du paracetamol pour finir ensuite par demander la mort alors qu'elle pouvait d'elle même se suicider. C'est un cas tragique d'une personne en souffrance qui a refusé de se faire aider et qui a clairement été manipulée par l'ADMD ( sonavocat entre autre). C'est un cas indéfendable.

Elle a le droit de ne pas vouloir être soignée. Et de pouvoir mourir dignement. D'ailleurs, à la fin, elle s'est suicidé

 

 

 

Pourquoi demander à autrui de te tuer, si tu as décidé rationnellement (je ne parle pas de cas de dépression ou de maladie), de mettre fin à tes jours fait le toi et laisse les autres en paix, ne leur impose pas de te tuer.

Si je le peux biensur, mais si je ne le peux pas ? Si je ne suis plus capable de me suicidé seul ? (cf : cas anglais)

 

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Et si elle a donné son consentement, sinon c'est un amha meutre

 

 

ah tiens il me semble que les ceusses qui ne peuvent pas donner leur consentement font aussi partie du club euthanasie non?

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Si je suis paralysé et que je peux encore parler, je suis toujours maître de ma décision. Même si je ne peux plus parler, je pourrais peut-être cligner des yeux ou faire des signes pour donner mon assentiment.

Sinon, j'espère bien que l'on m'injectera un peu de Pentothal, pour mourir en paix

 

1) tu parles en bien portant, tu ne sais pas ce que tu dirais si par malheur tu te retrouvais dans une telle situation

 

2) Si tu as peur de finir prend tes précautions et ravi de t'avoir connu

 

 

 

Et si elle a donné son consentement, sinon c'est un amha meutre

 

 

Oui c'est pourquoi Bonnemaison aurait du prendre permet

 

 

Elle a le droit de ne pas vouloir être soignée. Et de pouvoir mourir dignement. D'ailleurs, à la fin, elle s'est suicidé

 

Dans ce cas là elle assume les conséquences de ses choix et ne joue pas à l'assistée en demandant à l'Etat de fournir un service public du suicide assisté!

 

 

 

 

Si je le peux biensur, mais si je ne le peux pas ? Si je ne suis plus capable de me suicidé seul ? (cf : cas anglais)

 

Anticipe et prend sur toi, ne demande pas aux autres d'avoir à porter ta mort car de toute les manières ils la porteront.

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1) tu parles en bien portant, tu ne sais pas ce que tu dirais si par malheur tu te retrouvais dans une telle situation

 

Tu veux dire, si je suis un légume, je ne sais pas ce que je dirais ? Ça c'est sur.
 

2) Si tu as peur de finir prend tes précautions et ravi de t'avoir connu

 

 

...

 

Oui c'est pourquoi Bonnemaison aurait du prendre permet

 

Je connais pas le dossier, je ne sais pas s'il avait l'accord des patients, s'il ne l'avait pas, effectivement, c'est un meutre

 

 

Dans ce cas là elle assume les conséquences de ses choix et ne joue pas à l'assistée en demandant à l'Etat de fournir un service public du suicide assisté!

 

Certe, mais rien n’autorise l'état à interdire la vente des produits fiable pour se suicider. Ou interdire à quelqu'un de l'aider à se suicider

 

 

 

Anticipe et prend sur toi, ne demande pas aux autres d'avoir à porter ta mort car de toute les manières ils la porteront.

 

Je vois pas pourquoi je ne pourrais pas prevoir de payer quelqu'un pour m'aider à me suicider si je ne suis plus capable de le faire. Pourquoi je ne pourrais pas m'acheter une seringue et du Pentothal. Pourquoi je ne pourrais pas demander à quelqu'un de le faire si je ne suis plus en état, et de la payer.

 

 

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