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Pandémie, alertes sanitaires & crise de foi


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Blague à part, quand il va faire froid, ça risque pas de craindre largement moins pour l'Europe?

Parce que notre beau lux de sud persistant, il va pas durer tout l'hiver le machin...

 

Hiver = promiscuité accrue = pas bon. Ce n'est pas pour rien si les épidémies de grippe ont lieu en hiver.

 

Par ailleurs, le froid, comme l'humidité, a plutôt tendance à conserver les microbes. C'est la chaleur sèche qui accélère leur destruction.

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C'est-à-dire que je me demande s'il y en a beaucoup en Europe.

 

  D'une part il faudrait savoir : est ce que cette maladie est dure à attraper ou pas ? Si on en croit les multiples déclarations du cdc c'est difficile et donc ne nécessiterait pas un isolement aussi contraignant... D'autre part même s'il y en 327 ou 654 ne change pas grand chose : dans deux ou trois itérations de génération de la maladie (ce qui prend 3 semaines) elles seront toutes occupées. Ce n'est donc pas une solution autre que pour traiter des cas isolés. Vu la masse critique atteinte au Liberia on peut craindre de se retrouver vite dépassé par des réfugiés biologiques qui vont saturer le système de santé.

 

  C'est typiquement ce qu'on voit à Dallas où pour UN malade ils ont bloqué 50 médecins/flics/pompiers, un lit de réanimation. De plus je ne sais pas ce qu'ils font des machines utilisées (respirateurs, dialyse etc.) : sont elles réutilisables ? 

 

  Bref tout cela coûte très très cher, très très vite. 

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J'en doutais aussi, mais cet hôpital est en fait justement le seul de toute l'Espagne à avoir des chambres sous préssurisées.

Mais il semble qu'elles étaient essentiellement désaffectées au moment où la décision a été prise de ramener le premier patient.

Ca n'est pas impossible que la décision ait été prise en négligeant/ignorant ce petit détail.

Dans les pays européens nous sommes peu préparés au jour le jour face à ces maladies car elles n'existent pratiquement plus. Disons les choses: pour un cas ou deux d'ebola tous les 30 ans tu ne peux pas financer tout un tas d'infrastructures, juste avoir un minimum au cas où. Mais était-ce suffisant dans le cas espagnol? L'avenir le dira.

D'une part il faudrait savoir : est ce que cette maladie est dure à attraper ou pas ? Si on en croit les multiples déclarations du cdc c'est difficile et donc ne nécessiterait pas un isolement aussi contraignant... D'autre part même s'il y en 327 ou 654 ne change pas grand chose : dans deux ou trois itérations de génération de la maladie (ce qui prend 3 semaines) elles seront toutes occupées. Ce n'est donc pas une solution autre que pour traiter des cas isolés. Vu la masse critique atteinte au Liberia on peut craindre de se retrouver vite dépassé par des réfugiés biologiques qui vont saturer le système de santé.

 

  C'est typiquement ce qu'on voit à Dallas où pour UN malade ils ont bloqué 50 médecins/flics/pompiers, un lit de réanimation. De plus je ne sais pas ce qu'ils font des machines utilisées (respirateurs, dialyse etc.) : sont elles réutilisables ? 

 

  Bref tout cela coûte très très cher, très très vite.

Et ce sont des questions qui se posent rarement puisque des maladies graves arrivent très peu en Europe.

Finalement les choses sont mal faites, c'est en Afrique où ces chose arrivent le plus que les moyens sont en principe inférieurs, et c'est en Europe où ces choses arrivent très rarement que les moyens sont en principe supérieurs.

Ceci dit, en lisant l'article de Reason repris par contrepoints, quand tu te rends compte qu'une grande entreprise, a priori pas compétente en la matière, et qui pour protéger ses employés a spontanément monté une cellule de manière satisfaisante, tu te dis que le problème principal c'est l'organisation et pas forcément les moyens.

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C'est-à-dire que je me demande s'il y en a beaucoup en Europe.

 

La France, paradoxalement, est plutôt bien dotée. Et l'institut Pasteur figure même parmi les labos de référence en virologie dans le monde. C'est suffisamment rare pour être souligné. Maintenant, un bon point supplémentaire : Bachelot n'est plus aux commandes. Un mauvais point : elle a été remplacée par Marifol Touraide.

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  D'une part il faudrait savoir : est ce que cette maladie est dure à attraper ou pas ? Si on en croit les multiples déclarations du cdc c'est difficile et donc ne nécessiterait pas un isolement aussi contraignant... D'autre part même s'il y en 327 ou 654 ne change pas grand chose : dans deux ou trois itérations de génération de la maladie (ce qui prend 3 semaines) elles seront toutes occupées. Ce n'est donc pas une solution autre que pour traiter des cas isolés. Vu la masse critique atteinte au Liberia on peut craindre de se retrouver vite dépassé par des réfugiés biologiques qui vont saturer le système de santé.

 

  C'est typiquement ce qu'on voit à Dallas où pour UN malade ils ont bloqué 50 médecins/flics/pompiers, un lit de réanimation. De plus je ne sais pas ce qu'ils font des machines utilisées (respirateurs, dialyse etc.) : sont elles réutilisables ? 

 

  Bref tout cela coûte très très cher, très très vite. 

 

La question "cette maladie est dure à attraper ou pas" est complexe. En pratique, il y a la contamination qui nécessite un contact. Mais voilà : quelques virus (une dizaine) suffisent pour choper la maladie (alors que pour la grippe, par exemple, il en faut plus). En outre, la létalité est supérieure. Autrement dit, ces différents facteurs jouent pour classer Ebola ou Marburg comme bien plus génant que la grippe alors que la viralité est bien plus faible (la grippe peut voyager dans l'air, et le pic de transmissibilité est atteint alors que les symptômes sont encore faibles ou inexistants, au contraire d'ébola).

 

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La France, paradoxalement, est plutôt bien dotée. Et l'institut Pasteur figure même parmi les labos de référence en virologie dans le monde. C'est suffisamment rare pour être souligné. Maintenant, un bon point supplémentaire : Bachelot n'est plus aux commandes. Un mauvais point : elle a été remplacée par Marifol Touraide.

 

Quand je regarde par la fenêtre je vois le P4  Mérieux.  C'est marrant : s'il y a une pandémie rentrer dedans sera plus sûr que de rester dehors. Ca inverse l'ordre normal des choses. 

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  C'est marrant : s'il y a une pandémie rentrer dedans sera plus sûr que de rester dehors. Ca inverse l'ordre normal des choses. 

 

Hue là faudrait vraiment une grosse grosse pandémie. Une hippopandémie, quoi.

 

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Il faut arreter de chouiner, le Senegal et le Nigeria (le Nigeria! un des pays les plus bordeliques du monde) ont reussi a stopper l'epidemie chez eux, si l'Espagne n'en ait pas capable c'est qu'ils sont en-dessous du Tiers-monde.

 

Le sénégal a eu UN cas et a déjà eu affaire à la maladie. Et il n'y a pas d'épidémie en Espagne, jusqu'à preuve du contraire.

 

 Ceci dit, en lisant l'article de Reason repris par contrepoints, quand tu te rends compte qu'une grande entreprise, a priori pas compétente en la matière, et qui pour protéger ses employés a spontanément monté une cellule de manière satisfaisante, tu te dis que le problème principal c'est l'organisation et pas forcément les moyens.

 

La grande entreprise avait quand même des hopitaux sur sa plantation géante, hein.

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Le sénégal a eu UN cas et a déjà eu affaire à la maladie. Et il n'y a pas d'épidémie en Espagne, jusqu'à preuve du contraire.

La grande entreprise avait quand même des hopitaux sur sa plantation géante, hein.

Certe, mais ce n'était pas son activité principale. D'autre part ses installations étaient sous-équipées clairement pour s'occuper d'autant de cas d'ebola en même temps.
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Selon Europe 1, la France compterait son premier cas d'Ebola. Le cas d'une patiente est passé de suspect à probable. Cette femme qui aurait contracté le virus en Afrique a été hospitalisée à l'hôpital Bichat à Paris. Elle a été placée en chambre stérile.

Des prélèvements ont été effectués et envoyés à l'Institut Pasteur de Lyon pour confirmer la contamination. Les résultats sont attendus d'ici 6 à 8 heures.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/10/97001-20141010FILWWW00124-un-cas-probable-d-ebola-a-bichat.php

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Les commentaires sont facepalmesques.

Les gens veulent des contrôles dans les aéroports, j'imagine des types qui piquent tout le monde à l'aéroport et les passagers bloqués dans la zone d'arrivée jusqu'à ce que les résultats sortent.

Et puis fermez les vols avec l'Afrique, genre toute l'Afrique est infestée lol.

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Et c'est sans doute que le début de la partie de plaisir.

 

Si elle est testée positive, il faudra (essayer de) retrouver et mettre en quarantaine tous ceux qui l'ont approché.

Sacré partie de plaisir, effectivement, car c'est l'étape clé pour réussir à maitriser une éventuelle épidémie.

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C'est surtout que les modes de transmission d'Ebola sont terribles, il suffit de toucher le même tissus que le malade.

De s'assoir à côté dans l'avion et de toucher la personne (la main, l'épaule, le bras, ...), de respirer son éternuement, ...

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Wikipédia donne un taux de reproduction de 2-3 pour la grippe espagnole de 1918.

Le taux de reproduction n'est sans doute pas suffisant pour modéliser une épidémie: la durée de l'incubation et de la maladie sont cruciaux. Comment comparer un HIV quis'étale sur des dizaines d'années et un EBV ou tout est plié en 3/4 semaines. D'ailleur je n'ai plus vu d'update des chiffres de l'épidémie depuis quelques temps.l'épidéme: un doublement toutes les trois semaines ça va vite chauffer et se voir.

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Ebola a un taux de reproduction de 2, ce qui est faible. C'est pas si contagieux que ça.

 

Heureusement, si c'était comme la grippe ou le rhume, la moitié de la planète serait déjà dégommée.

L'infirmière espagnole n'a fait qu'effleuré le gant ou un drap, je ne sais plus.

 

En Afrique, les premières victimes se compte parmi les familles des morts et parmi les croque-morts, ceux qui touchent les cadavres.

 

Le virus semble peu résistant à l'extérieur donc il n'est pas extrêmement contagieux, mais il se "donne" facilement quand même.

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Les services hospitaliers français fonctionnent à flux tendu depuis un moment et nombreux sont ceux aux bord de la rupture - notamment à Paris. Il ne faudra pas longtemps pour que l'arrivée de patients contaminés fasse exploser l'institution.

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