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Sarkozy, la défaite du ravioli francais


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Lol, on dirait Voldemort.

Attention, malheureux, tu as cité Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. :lol:

Non mais sans rire : je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas discuter de façon un peu musclée de ce qui est ou non dans la droite ligne du libéralisme, de questions économiques, de ce qui est une bonne stratégie de vote ou non, de l'expatriation etc. etc., mais que sur le sujet du militantisme politique on ne pourrait pas mettre les points sur les i. Les mots ont un sens en politique, tout comme ils en ont un en économie. Excusez-moi d'être un peu exigeante.

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Ah mais ça me viendrait tout à fait à l'esprit de traiter un abruti d'abruti, un gauchiste de gauchiste et un droitard de droitard. J'ai déjà fréquenté les trois.

J'aime bien appeler un chat un chat (un démocrate un crétin et un communiste un assassin :P )

 

Ce sont  les socialistes tendance modérée qui ont créé le terme de gauchiste pour qualifier les gens d'extrême gauche.

Aujourd'hui le terme est repris par les gens de droite un peu facilement, mais c'est de bonne guerre.

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Ce sont les socialistes tendance modérée qui ont créé le terme de gauchiste pour qualifier les gens d'extrême gauche.

Aujourd'hui le terme est repris par les gens de droite un peu facilement, mais c'est de bonne guerre.

Tiens, tu as regardé la fiche Wikipedia entre temps?

Non parce que bon, ça ne veut toujours pas dire "un électeur du PS".

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Tu sais, à la base, Tremendo, je disais ça sans aucune animosité : mon but était vraiment de signaler qu'il y avait confusion sur le terme puisqu'il n'était pas utilisé dans son sens habituel. Tu insistes pour dire que c'est absolument évident et qu'il faut être con pour ne pas savoir ce que c'est... ne t'étonne pas que je me prenne au jeu du "non c'est toi l'inculte". :icon_evil:

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Attention, malheureux, tu as cité Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. :lol:

Non mais sans rire : je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas discuter de façon un peu musclée de ce qui est ou non dans la droite ligne du libéralisme, de questions économiques, de ce qui est une bonne stratégie de vote ou non, de l'expatriation etc. etc., mais que sur le sujet du militantisme politique on ne pourrait pas mettre les points sur les i. Les mots ont un sens en politique, tout comme ils en ont un en économie. Excusez-moi d'être un peu exigeante.

 

Ce n'est pas inscrit dans la charte héhé. Et je réagissais plus sur le "tu ne comprend même pas ce que tu dis" + le facepalm, signature typique.

 

Sur le terme droitard, je ne suis pas d'accord avec toi. Il n'existe pas de définition précise de ce terme, cela fait encore jouer le subjectif et le ressenti.

Dans ma tête, droitard, c'est le mec de droite à tendance nationaliste, retour aux origines fantasmées, nostalgie d'un homme fort et à poigne version Charles/Napoléon. Le curseur peut être aussi le degré de non-libéralisme de la pensée.

En gros, les plus relou de cette frange politique à l'instar des gauchistes pour les gens qui ont une sensibilité de gauche.

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Et d'ailleurs on peut noter la similarité des termes droitards et gauchistes. C'est soit une insulte entre gens du même bord (extrême, le bord) pour qualifier leurs déviants, soit une insulte entre gens de deux bords extrêmes opposés. Ça ne me viendrait jamais à l'esprit de traiter de gauchiste un électeur PS.

En même temps avant d'arriver ici, je ne mettais pas Sarkozy dans les socialistes.

 

Depuis j'ai pris le pli, sur liborg:

 

gauchiste = socialiste = tout ceux qui ne sont pas libéraux.

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Il n'a pas tort le Sarkozy : il n'a pas le choix, il doit revenir en politique... pour éloigner un peu la justice.

 

Nicolas Sarkozy a répété des idées lancées lors de sa campagne de 2012, comme le recours au référendum pour «redonner la parole au peuple» ou la révision des accords de Schengen, 

Eh ben ! Ca commence bien...

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Sur le terme droitard, je ne suis pas d'accord avec toi. Il n'existe pas de définition précise de ce terme, cela fait encore jouer le subjectif et le ressenti.

Mais, mais, mais... c'est ce que je dis!

C'est le sens de mon post initial : c'est un terme flou qui en aucun cas n'a pour sens "évident" "le mec qui vote à droite".

Le sens que tu donnes au mot droitard est un sens que j'ai très souvent rencontré. Mais je l'ai aussi entendu de la part de natios moquant les gens plus démocrates et plus bourgeois qu'eux. Et sur liborg je n'ai jamais compris quel sens était retenu.

Ma comparaison avec "gauchiste" était simplement négative, au sens que le droitard n'est pas strictement confondu avec celui qui vote à droite, de la même façon que le gauchiste n'est pas strictement confondu avec le mec qui vote à gauche. ;)

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Techniquement, je ne vois pas comment, puisqu'il faut malgré tout un débat parlementaire.

 

Le débat parlementaire est obligatoire mais non contraignant. L'Assemblée et le Sénat discutent sans qu'aucun vote n'ait lieu ; c'est un geste de politesse accordé au Parlement visant surtout à éclairer les citoyens sur le choix à venir. Le texte est explicite "Lorsque le référendum est organisé [...] celui-ci [...]". Le référendum préexiste au débat, tenant sa valeur juridique, comme pour la formation du gouvernement, de la seule décision du chef de l'État.

 

En plus, je doute que la loi électorale entre dans le champ d'application de l'article 11 ("projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions").

 

Tu doutes bien, comme beaucoup de constitutionnalistes avant toi. La motion de censure qui a renversé le gouvernement Pompidou en 1962 était précisement une réaction devant l'audace de de Gaulle d'utiliser l'article 11 pour réviser la constitution et instituer l'élection du président au suffrage universel direct. Mais la règle électorale a bien été modifiée, la majorité des citoyens - qui détiennent le pouvoir constituant - lui ayant conféré un caractère irrécusable. Alors si une disposition aussi importante que le mode de scrutin du Président a pu être changé dans le texte de la constitution via l'article 11, il ne fait aucun doute qu'a fortiori "l'organisation des pouvoirs publics" implique les lois électorales qui en découlent.

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Mais, mais, mais... c'est ce que je dis!

C'est le sens de mon post initial : c'est un terme flou qui en aucun cas n'a pour sens "évident" "le mec qui vote à droite".

Le sens que tu donnes au mot droitard est un sens que j'ai très souvent rencontré. Mais je l'ai aussi entendu de la part de natios moquant les gens plus démocrates et plus bourgeois qu'eux. Et sur liborg je n'ai jamais compris quel sens était retenu.

Ma comparaison avec "gauchiste" était simplement négative, au sens que le droitard n'est pas strictement confondu avec celui qui vote à droite, de la même façon que le gauchiste n'est pas strictement confondu avec le mec qui vote à gauche. ;)

 

J'ai mal lu alors, complétement d'accord avec toi du coup.

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Le débat parlementaire est obligatoire mais non contraignant.

 

L'Assemblée a donc le temps de tenir une séance et, notamment, de préparer une motion de censure du gouvernement.

 

Sinon, tu penses bien que l'épisode gaullien est simplement impossible à reproduire. De Gaulle avait dissout l'Assemblée et fait le plein de ses partisans aux législatives, qui ont mis légalement en application la révision constitutionnelle approuvée par le référendum forcé. Chose parfaitement impossible pour Le Pen qui aura toujours une Assemblée hostile qui bloquera toute activité législative. Et ce n'est pas par décret qu'elle pourra mettre en application une nouvelle loi électorale.

 

Sinon, pour ma part, je serai plutôt favorable à une modification de la loi électorale allant vers la proportionnelle.

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J'ai mal lu alors, complétement d'accord avec toi du coup.

Nononon c'est pas comme ça qu'il faut répondre !

Une insulte ad-hominem, un lien vers une émeute sous Sarkozy et un | en signature ! On est où là, Bisounours.org ?

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Pour moi l'expression gauchiste est surannée, et place celui qui l'exprime dans un contexte de débat des années -90. C'est son côté vintage, qui fait son charme. Désolé pour ceux que ça aurait pu froisser en passant. Bon, il faut se garder une petite liberté de ton, autrement c'est mort, non ?

Quant à droitard ... en fait j'ai quasiment jamais vu ce terme, sauf à lire les commentaires sur rue89. Pourquoi pas, ma foi. Encore une fois : un peu de liberté de ton, sinon c'est mort.

Quant au retour de Sarkozy ... hmm j'y crois pas trop, Il est trop prisonnier d'un système instutionnel à bout de souffle. En revanche je vois bien une scission de l'UMP, voire même dans quelques années une 6ème république. il s'est passé pas mal de choses en quelque temps. L'avenir de la politique, c'est le populisme, ce qui en soi n'est ni une bonne ni une mauvaise nouvelle. C'est juste la suite du cours des évènements, la fameuse France d'après !

 

my 2 cent.

 

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L'Assemblée a donc le temps de tenir une séance et, notamment, de préparer une motion de censure du gouvernement.

 

Exact, mais le référendum aura lieu, même si le débat doit se faire sans le gouvernement qui l'a "proposé".

 

Et ce n'est pas par décret qu'elle pourra mettre en application une nouvelle loi électorale.

 

C'est bien par décret que l'organisation du référendum est actée, valide et annonce le débat parlementaire. J'ai trouvé celui de 1962 :

 

Lettre du Premier ministre au Président de la République. Paris, le 2 octobre 1962.

 
Monsieur le Président,
Conformément aux délibérations du conseil des ministres de ce jour, j'ai l'honneur de vous proposer, au nom du Gouvernement, de soumettre au référendum, en vertu de l'article 11 de la Constitution, le projet de loi relatif à l'élection du Président de la République au suffrage universel.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de mon profond respect.
 
GEORGES POMPIDOU.
Décret n° 62.1127 du 2 octobre 1962 décidant de soumettre un projet de loi au référendum.
 
Le Président de la République.
 
Vu les articles 3, 11, 19 et 60 de la Constitution ;
Le Conseil constitutionnel consulté dans les conditions prévues par l'article 46 de l'ordonnance portant loi organique du 7 novembre 1958, Décrète :
Art. 1er. - Le projet de loi annexé au présent décret sera soumis au' référendum le 28 octobre 1962 conformément aux dispositions de l'articl, 11 de la Constitution.
Art. 2. - Les électeurs auront à répondre par OUI ou par NON à la question suivante:
«  Approuvez-vous le projet de loi soumis au Peuple français par le Président de la République et relatif à l'élection du Président de la République au suffrage universel? »
Art. 3. - Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 2 octobre 1962.
 
C. DE GAULLE.
 

Sinon, pour ma part, je serai plutôt favorable à une modification de la loi électorale allant vers la proportionnelle.

 

Ca permettrait au moins de se débarasser de pas mal d'élus écolos.

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C'est bien par décret que l'organisation du référendum est acté, valide et annonce le débat parlementaire.

 

Je ne parlais pas du référendum, mais de l'application de la réforme électorale. Ça, je doute que cela puisse se faire par décret. Or en 1962, l'assemblée a bien validé les lois permettant d'appliquer la modification constitutionnelle. Gros doute pour le cas de Le Pen.

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Le projet d'alternance de Juppé, ça bouillit du chaton :

 

Je trace aussi les grandes lignes du projet auquel je travaille pour l’alternance:

 - une nouvelle croissance, condition de tout recul durable du chômage et d’une réduction solide de nos déficits. Nouvelle parce que plus respectueuse des équilibres de l’environnement qui nous entoure; nouvelle aussi parce que nourrie des innovations du progrès scientifique et technique, notamment numériques;

- une nouvelle éducation nationale avec trois axes majeurs de réforme : des responsabilités réelles données aux acteurs du terrain, à commencer par les chefs d’établissement; une personnalisation des parcours des élèves, à l’encontre de la philosophie du collège unique; la diffusion maîtrisée des outils numériques qui permettent de renouveler la relation pédagogique;

- une nouvelle Europe, moins productrice de normes et de contraintes bureaucratiques, concentrée sur l’essentiel, c’est-à-dire l’accompagnement de la croissance de nos économies, mieux organisée au sein de la zone euro, coeur politique de l’Union, et plus souple tout autour pour ceux qui veulent avancer moins vite;

- enfin un nouvel élan d’unité nationale, respectueux de la diversité du peuple français mais confiant dans la capacité d’un Etat fort à être le garant de nos libertés publiques et de la cohésion nationale. Bref, la recherche d’une identité heureuse.

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C'est un classique : exiger la pureté libérale qui implique de ne pas voter. S'attendre au grand soir libéral grâce à un candidat du PLD. Se rendre compte que ce candidat ne cadre pas avec la pureté libérale car compromission avec le principe de réalité. Déplorer qu'il n'y ait pas de candidats libéraux. Recommencement du cycle.

 

Pourquoi les gens dans ce pays se sentent obligés de voter, même pour la pire crapule qui passe le coin de son nez, sous prétexte de faire un croche patte à la crapule d'en face ? Pourquoi prendre la responsabilité de voter pour un escroc et un terroriste sous prétexte que le légume d'en face est un incompétent ? Pourquoi persister à prendre par à un jeu ou dans tous les cas, nous sommes perdants ? Je ne comprend pas la fixation irrationnelle et panurgique pour le vote (ce n'est pas une critique perso, ni une critique de Snow en particulier, hein :)).

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C'est pour ça que tu te la ramènes en demandant c'est quoi un droitard?

Quelle culture! Prends des calmants, on est lundi matin, si tu craques dès maintenant...

 

Donc on reprend, un gauchiste est susceptible de voter à gauche pratiquement à chaque fois, sauf exceptions comme Chirac-Le Pen deuxième tour ou sauf grosse déception des candidats de gauche en place. Un droitard est susceptible de voter à droite pratiquement à chaque fois. C'est la seule chose que l'on sait. Idéologiquement, la droite et la gauche c'est vague et ça change avec le temps. Par contre socialement on a des groupes plus ou moins définis.

 

Oh hé mollo sur le ton, merci.

 

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C'est beau ! :icon_aime:

 

N'est-ce pas.

 

- enfin un nouvel élan d’unité nationale, respectueux de la diversité du peuple français mais confiant dans la capacité d’un Etat fort à être le garant de nos libertés publiques et de la cohésion nationale. Bref, la recherche d’une identité heureuse.

 

C'est vide de sens, mais il y a tout les mots-clefs pour séduire tous les groupes possibles, c'est un bon le nègre qui a rédigé ce truc.

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Sarkozy et le conseil constitutionnel:

 

Membre de droit du Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy ne peut pas en démissionner

 

L’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP ravive la question soulevée par la règle selon laquelle les anciens présidents de la République sont membres de droit et à vie du Conseil constitutionnel. Aux termes de l’ordonnance du 7 novembre 1958, les membres du Conseil constitutionnel sont en effet tenus de remplir leurs fonctions « en toute impartialité » et de ne prendre aucune position publique. Le décret du 13 novembre 1959 définissant leurs obligations précise qu’ils s’interdisent « d’occuper au sein d’un parti ou groupement politique tout poste de responsabilité ou de direction ».

 

L’incompatibilité est manifeste mais la Constitution, qui, en son article 56 alinéa 2 garantit aux anciens chefs de l’Etat l’appartenance de droit au Conseil constitutionnel, a force prépondérante. Ce qui a pour conséquence paradoxale qu’un ex-président ne peut démissionner. Tout juste peut-il se mettre en congé. Ce qui est le cas pour Nicolas Sarkozy.

 

Après une brève apparition au Conseil constitutionnel, à l’été et à l’automne 2012, où il a siégé à quatre reprises sur des questions prioritaires de constitutionnalité, l’ex-président s’en est mis en retrait. Il se trouvait en effet mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires et, par surcroît, le Conseil constitutionnel a eu à se prononcer sur l’invalidation de ses comptes de campagne pour l’élection présidentielle de 2012. Depuis, il ne perçoit pas ses indemnités au titre de membre du Conseil.

 

[...]

 

 

http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/09/22/membre-de-droit-du-conseil-constitutionnel-nicolas-sarkozy-ne-peut-pas-en-demissionner_4491950_823448.html

 

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