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Jean Tirole, Prix Nobel D'économie


Calembredaine

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Une entreprise paie déjà légalement des indemnités à la hauteur de l'ancienneté et en fonction du salaire de la personne. Donc elle est déjà pénalisée quelque part (même s'il s'agit simplement que d'une clause contractuelle), donc je ne vois pas pourquoi on devrait en rajouter avec l'allocation chômage.

 

 

Pour info, cette taxe existe DEJA !

Elle vient d'ailleurs, semble t il, de Tirole, qui a fait un rapport en 2003/2004 pour le premier ministre. Rapport mis à la poubelle sauf concernant deux tois trucs.

Il s'agit de participer à la future indemnité du chomeur, et freiner le licenciement : deux exemples : salarié de + de 50 ans et dispositif de retour acceléré à l'emploi (le nom exact m'échappe tout de suite, c'est le taux max appliqué avec de l'accompagnement sur un an). Bien sur, ce dispositif n'a pas fait baisser la cotisation à l'assurance chomage du salarié pendant son contrat de travail.

 

Elle s'ajoute aux indemnités de licenciement habituelles, congés payés, etc ...

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Oui c'est c'est exactement l'idée. Hormis les cas de maltraitance se serait une simple formalité de virer quelqu'un.

Pas ouf mais mieux que ce qui aurait put être quoi

Les autres candidats c'était qui .?

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Au Nobel ?

Mystère et boule de gomme, ce que je raconte je l'ai lu depuis lundi. Il y a eu une liste de candidats produite par le FMI je crois, mais je n'ai pas vu qui y figurait.

Il y avait certains "autrichiens" qui s'était mis dans la tête que le prix irait à Israël Kirzner, mais je sais pas sur quel critères ils se basaient et je connais encore moins ses travaux sans même parler de leur portée.

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Disons que le problème de Tirole c'est l'erreur fatale néo-classique de la concurrence pure et parfaite qui est un état plutôt qu'une dynamique et le corollaire que les "oligopoles" sont des problèmes et que le pouvoir de marché doit être régulé par les économistes. 

 

C'est pas un socialiste, mais derrière le néo-classicisme, il reste toujours la présomption de planification top-down (les économistes sont capables de déterminer par leurs équations les quantités et prix optimaux, ce qui fait d'eux des êtres irrationnels qui feraient mieux d'être entrepreneur plutôt qu'intellectuels). Ou alors ils avouent eux-même qu'en pratique ce n'est pas possible et là on se demande à quoi ils servent (surtout du point de vue du Nobel qui est c/sensé récompenser les avancées pour l'humanité).

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Je laisse tomber si tu n'as pas l'impression de passer pour un cake en faisant de grandes affirmations sans avoir lu ou compris ses écrits je ne peux rien faire pour toi comme pour les autres.

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Il a l'air sympa comme gars. Les médias vont enfin nous lâcher la grappe avec Pikkety.

 

Son CV est impressionnant

 

 

Quand un conducteur a plus d'accidents que les autres conducteur sa prime d'assurance augmente. Quand une entreprise licencie plus que les autres, peut-on lui faire payer plus que les autres entreprises en terme d'assurance chômage ?

 

Pourquoi ? se séparer d'un collaborateur n'est pas un accident en soit, c'est le fait d'être licencié qui en est un.

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À tout hasard, c'est le principe même du CDI d'être flexible sur la durée de l'engagement. CDI c'est contrat à durée indéterminé, pas contrat à vie. Si une entreprise licencie plus, elle aura plus de mal à recruter et devra augmenter les salaires et donc internalise l'externalité que constituerait soi-disant un licenciement.

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Dans le NY Times: http://www.nytimes.com/2014/10/14/business/jean-tirole-wins-nobel-prize-in-economics.html?_r=0

 

Ils ont l'air de dire qu'il est très pro-régulation, mais venant du journal où Krugman écrit, je me méfie un peu.

 

Mr. Tirole also said that a more “global stance” was needed to regulate industries that increasingly operate around the world, including actions to limit climate change.

 

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Au Nobel ?

Mystère et boule de gomme, ce que je raconte je l'ai lu depuis lundi. Il y a eu une liste de candidats produite par le FMI je crois, mais je n'ai pas vu qui y figurait.

Il y avait certains "autrichiens" qui s'était mis dans la tête que le prix irait à Israël Kirzner, mais je sais pas sur quel critères ils se basaient et je connais encore moins ses travaux sans même parler de leur portée.

 

kirzner travaille sur le rôle de l'entrepreneur : il critique l'approche classique qui étudie le marché sans tenir compte de l'entrepreneur. Il se situe dans l'héritage de Mises.

C'est en tout cas ce que l'on peut lire dans son premeir ouvrage traduit en français : Concurrence et esprit d'entreprise, Economica 2005, que j'avais lu en son temps.

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S’agit-il une coïncidence ou non? Le prix Nobel d'économie a été décerné au Français Jean Tirole pour ses travaux sur la régulation des marchés et les grandes entreprises à un moment où l'économie française traverse de grandes difficultés. Le Premier ministre français Manuel Vals a évoqué « un pied-de-nez au French bashing ». Mais si le président François Hollande a espéré trouver un défenseur de son parti et de sa politique, il a misé sur le mauvais cheval. Dès l’attribution de son prix, Tirole s’est fendu de déclarations très critiques à l’égard du manque de réformes en France :

 

En France, nous n’avons pas réussi à engager des réformes du marché du travail similaires à ce qui s’est fait en Allemagne et Scandinavie, et dans d’autres pays.»

Sur les différentes chaînes qui l’ont interviewé, il n’a cessé de prôner cette réforme du marché du travail, et notamment la création d’un contrat de travail unique. Le jugement de Tirole est en effet implacable dans ce domaine: le marché du travail français est dans un état « catastrophique ». Il explique ce phénomène par la trop grande rigidité des contrats de travail actuels : les employeurs ont des difficultés à licencier les salariés, ce qui les incite à préférer des contrats de travail précaires. En conséquence, 80% des contrats créés sont des contrats à durée déterminée et il est très difficile pour les chômeurs quinquagénaires de retrouver un emploi.

Il estime qu'il est grand temps que le gouvernement français s’inspire du modèle scandinave pour le marché du travail, et que ce sera l’unique manière de maintenir un système social attractif en France. Mais il a aussi évoqué un autre cheval de bataille: ce que les Américains appellent le «Big government», autrement dit, un Etat trop important:

Nous n’avons pas réussi à réduire l’Etat, ce qui est un problème, parce que nous avons un modèle social que j’approuve, je suis très favorable à ce modèle social, mais il ne pourra pas durer si l’Etat est trop lourd.»

Il note que les pays du nord de l’Europe, le Canada er l’Australie ont montré qu’il était possible de maintenir un modèle social avec un gouvernement plus modeste. Par contraste, en France, un « Etat trop lourd » menace les politiques sociales, parce qu’il « n’y aura jamais assez d’argent pour le financer sur le long terme ».

Pour l'économiste, il y a urgence, car l'équilibre actuel ne tient qu'à un fil:

Nous sommes à la merci d'une attaque par les marchés. Pour l'instant, nous avons eu la chance de payer des taux d'intérêt extrêmement faibles, donc c'est une bonne chose, mais si les marchés commencent à douter de la France, les taux d'intérêt vont augmenter très vite, et à ce moment-là, la charge de la dette va devenir très lourde.»

 

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kirzner travaille sur le rôle de l'entrepreneur : il critique l'approche classique qui étudie le marché sans tenir compte de l'entrepreneur. Il se situe dans l'héritage de Mises.

C'est en tout cas ce que l'on peut lire dans son premeir ouvrage traduit en français : Concurrence et esprit d'entreprise, Economica 2005, que j'avais lu en son temps.

Merci.

 

 

Foutu socialiste...

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Je crois que tout est dit, il est social-libéral, une bonne régulation et une bonne organisation de l'économie, un modèle social comme socle, avec un Etat bien plus léger et moins envahissant.

Si le PS évoluait vers cela ce serait déjà pas mal.

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