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Arte : Capitalisme


TwollMan

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C'est quoi les exemples en question ?

 

 

 

À Toronto, une coopérative de fermiers produit des légumes bio près du centre-ville et vise la souveraineté alimentaire. À Rosario (Argentine), on lutte contre l’exclusion sociale en fertilisant d'anciennes décharges pour embaucher des maraîchers débutants. Certains villages népalais s’approchent de l’autosuffisance énergétique grâce au biogaz et à la micro-hydro-électricité. Au Brésil ou en Bavière, des banques communautaires et des monnaies locales

 

Que des iniciatives locales, au sein de la société civile, qui en plus ont pour effet de réduire la dépendance aux Etats. C'est justement ce que veulent les libertariens: la subsidiarité doit être un processus bottom up.

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Que des iniciatives locales, au sein de la société civile, qui en plus ont pour effet de réduire la dépendance aux Etats. C'est justement ce que veulent les libertariens: la subsidiarité doit être un processus bottom up.

ça pose les questions :

est-ce que la dissonance cognitive entre les actes (libertariens) de ces gens et le nommage (erroné) de ces actes est un problème ?

est-ce que le nommage erroné du contexte économique, dit ultra-turbo libéral, est un souci ?

 

Parfois j'ai tendance à penser que non. L'essentiel est que les individus agissent dans le bon sens.

Et en même temps, le fait de ne pas intellectualiser correctement ce qu'on fait (de ne pas connaitre le cadre théorique approprié à sa propre démarche) ... ça peut quand même mener à de graves soucis.

Et en même temps, il y a réinvention (comme souvent) from scratch, ce qui est aussi un excellent apprentissage.

:blink:

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ça pose les questions :

est-ce que la dissonance cognitive entre les actes (libertariens) de ces gens et le nommage (erroné) de ces actes est un problème ?

est-ce que le nommage erroné du contexte économique, dit ultra-turbo libéral, est un souci ?

 

Parfois j'ai tendance à penser que non. L'essentiel est que les individus agissent dans le bon sens.

Et en même temps, le fait de ne pas intellectualiser correctement ce qu'on fait (de ne pas connaitre le cadre théorique approprié à sa propre démarche) ... ça peut quand même mener à de graves soucis.

Et en même temps, il y a réinvention (comme souvent) from scratch, ce qui est aussi un excellent apprentissage.

:blink:

 

Peut être aussi que ces actions s'intègrent à d'autres cadres théoriques, qu'uniquement à celui du libertarianisme ? Ce n'est pas la dénomination qui serait erronée, mais plutôt le rapprochement avec les idées libérales qui serait absent, non ? :jesaispo:

 

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Peut être aussi que ces actions s'intègrent à d'autres cadres théoriques, qu'uniquement à celui du libertarianisme ? Ce n'est pas la dénomination qui serait erronée, mais plutôt le rapprochement avec les idées libérales qui serait absent, non ? :jesaispo:

 

en fait, souvent, on a affaire à du vrai libéralisme 100% pur jus revendiqué par ces individus ... mais uniquement pour eux-mêmes et tout ce qui concerne la mouvance dans la bienpensance (bigoterie) du moment.

Ce qui est en dehors de leur sphère est le mal. Et avec le mal, il n'y a aucun quartier à avoir. Régulation à pleuvoir, taxes à gogos, restrictions de liberté etc. No problemo puisque ça s'applique au mal. Quand bien même ça l'éradiquerait, aucun souci, puisque c'est le mal. Et la terre ne s'en porterait que mieux.

Je ne caricature pas.

Pour faire court, ces gens s'appellent souvent eux-mêmes libertaires et/ou anarchistes (et c'est là aussi un dévoiement de ces termes).

 

Pour la libéralisation complète du cannabis (ni régulations, ni taxes, ni restrictions de liberté), mais le voisin entrepreneur en bâtiment ou paysan, voilà la bête à saigner.

 

De toutes façons, c'est un souci qui est régulièrement discuté sur liborg, et qui nous concerne en fait nous aussi.

Nous sommes tous libéraux, ou pensons l'être ... mais on a quand même quelques champs d'exceptions, exceptions dont les contours correspondent en fait exactement à nos schémas mentaux personnels ou familiaux (immigration, armée, etc) (et qui nous semblent les légitimer).

Dans le cas des libertaires d'aujourd'hui, l'exception c'est juste tout ce qui n'est pas eux.

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Les écolos sont comme les autres, pour certaines choses la liberté c'est bien  pour d'autres non. Comme d'autres -comme les libéraux- ils fonctionnent dans un processus mental. Forcément celui-ci nous échappe.

 

Par contre ce qui n'est pas tolérable c'est d'entendre que l'on est dans une société ultra-libérale sans avoir ouvert un bouquin de philosophie politique.

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Que des iniciatives locales, au sein de la société civile, qui en plus ont pour effet de réduire la dépendance aux Etats. C'est justement ce que veulent les libertariens: la subsidiarité doit être un processus bottom up.

 

Exact :) Mais vas faire comprendre que c'est du libéralisme ...

Faudrait que je regarde le reportage pour voir à quel point les solutions qu'ils proposent sont en faites libéral. Mais bon, en général leur reportage sont insupportable de niaiseries et autres conneries

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  • 1 month later...

Facepalm... Mais le pire, ce sont les commentaires !

Oui oui, le grand documentaire qui démontre de manière prodigieuse l’arnaque capitaliste est en vente sur Amazon !

http://www.amazon.fr/Capitalisme-Ilan-Ziv/dp/B00M2HUK9K/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1419184594&sr=8-1&keywords=capitalism 

 

 

 

Ceci dit, ce documentaire qui démystifie l’idéologie économique dominante est beau, très clair et fort bien argumenté. Y participent d'excellents économistes, sociologues, anthropologues et historiens dont les ouvrages fort recommandables sont à la pointe des connaissances actuelles. Ce documentaire contribue intelligemment à l'intelligence des problèmes du monde moderne et de la crise actuelle. Il montre que le couple marché-économie qui - tant au niveau pratique que théorique - domine aujourd’hui les rapports humains est le résultat de choix politiques et de luttes historiques. Les lois du marché ne devraient plus être comparées à des lois naturelles. C'est un documentaire qui convient parfaitement aux lycéens, mais aussi aux étudiants, et pas qu'en France

 

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  • 4 weeks later...

J'viens de regarder Keynes vs Hayek un combat truqué.

 

Je crois que la phrase qui a été la plus ridicule est celle ci " La vision rigide et scientiste du marché de Hayek " Hayek scientiste ? Le processus du marché qui évolue essais/erreurs " rigide " ? Ils ont fumé la weed à Sanksion putain

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Ils ont pris Hayek pour un économétricien.

Platinum strawman...valable pour l'économie autrichienne, les économistes de gauche fustigent l'abus de maths dans la discipline en pointant les économistes libéraux en omettant soigneusement l'approche autrichienne...et quand on leur fait remarquer, soudainement, le manque de modélisation autrichienne devient un soucis pour cette dernière empêchant de lui donner ses lettres de noblesse.

tl;dr : incohérence gauchiste&2P2M

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  • 4 weeks later...

Harmonies économiques 2.0

Non, moi je n'écrit pas sur l'économie, j'écrit plutôt sur l'attitude des gens face aux idées. (Un petit peu ce que faisait Revel.) Le fait que Bastiat (par exemple) ne soit pas connu, pas lu, et par conséquent pas réfuté (alors que ses écrits réfutent des propos encore actuels), m'intéresse plus que le contenu même de ce qu'il écrit. (Dans mes prises de note j'entend.) Pour employer un mot pompeux, c'est le métacognitif qui m'intéresse.

 

Mais pour revenir au sujet (car on s'en est un peu éloigné) pourquoi au lieu de dépenser tant de moyens pour faire leur série sur le capitalisme, ARTE n'a pas tout simplement proposé une rediffusion ?

 

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Sur la " croissance infinie dans un monde fini" : intéressant des deux côtés.

 

http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/28/croissance-a-quelle-distance-est-limites-257868

 

Sous l’hypothèse d’un taux de croissance [...] de 2 % par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude [...].

Sans une stratégie extrêmement précise et rigoureuse, il est infiniment probable que, telles des fourmis vivant sur un tas de salpêtre, nous grillions le jour où nous découvrons les allumettes, bien avant d’être parvenus à développer le voyage interstellaire. »

Ouaip c'est exactement le mur que je rencontre quand je discute avec mes potes ingés. Ils sont incapables d'appréhender un optimum non planifié. C'est le complexe du physicien.

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Au Canada, il y a projet de mémorial aux victimes du communisme. Au delà des arguments sur son coût, son architecture  et sa pertinence, il y a un argument avancé pour contester ce projet

 

 

Canada is, of course, the recognized world leader in apologies. Only a fool would deny that millions have been the tragic victims of communism, but that number pales, surely, in comparison with the victims of capitalism. If we agree to date communism to the Russian Revolution of 1917 – feel free to argue the point – the dating of capitalism’s crimes would have to extend back beyond the Crusades and the spice wars to the very first deal that went badly sour.

 

http://www.theglobeandmail.com/news/national/new-victims-of-communism-memorial-in-ottawa-a-looming-disaster/article22730797/

 

 

Roy MacGregor, journaliste pour le quotidien canadien The Globe and Mail, dans l’édition du 30 janvier 2015, va plus loin. «Au monde, le Canada est, bien sûr, le maître incontesté dans l’art des excuses. Il n’y a d’ailleurs qu’un fou qui irait nier les millions de victimes du communisme, un nombre qu’il faudrait sans doute mettre en parallèle avec des crimes du capitalisme en remontant jusqu’aux Croisades et aux guerres des épices par exemple»,

 

http://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_6546

 

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Il y'a des tas de gens qui sont incapables de comprendre même le concept d'ordre spontané.

 

Moi même quand j'ai lu la première fois sur wikiberal le distinguo entre ordre construit, naturel et spontané, j'ai compris que je mettais le doigt sur un truc que je cherchais depuis longtemps sans le savoir.

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Plus le temps passe, plus je me dis que c'est LA notion fondamentale sans laquelle on ne peut rien comprendre au libéralisme. Malheureusement c'est difficile de la faire toucher du doigt.

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