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Je raconte my life 6 - Lamentations & fleurs de lol


FabriceM

Messages recommandés

Tremendo, tu es snob ! Il y a des articles de Mr Richard sur des bouquins qui n'ont rien à voir avec le libéralisme, idem sur le cinéma, sauf évidemment si tu t'amuses à les regarder avec des lunettes libérales, mais ça fait un peu obsédé, à force.

Me faire traiter de snob par une fan de JBN, je le prends mal.

Blague à part, si je veux voir autres choses qu'un sujet traité sous l'angle libéral je vais ailleurs que sur contrepoints. J'admets que certains sujets ne sont pas directement en rapport avec le libéralisme mais il reste dans le coeur du sujet en approchant le Droit, la politique, l'Histoire, les sciences, l'économie etc...Au pire ça n'a rien à voir mais le contenu est très bon et passionnant comme les critiques cinéma, rien à voir avec JBN donc...

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On est jaloux de sa maturité triomphante.

Mature, mature...  disons qu'il est... différent

 

Me faire traiter de snob par une fan de JBN, je le prends mal.

 

:lol: je faisais référence aux films que tu citais, et je suis pas fan, je dis juste qu'il a sa place

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Mature, mature...  disons qu'il est... différent

 

C'était en réaction à un article très vieille fRance écrite par JB qu'il parle de maturité:

 

http://www.contrepoints.org/2012/12/03/106606-la-maturite-ou-comment-assurer-la-croissance-de-la-personne

 

 

L’immaturité se fait jour d’abord dans la tenue vestimentaire. Pour un garçon, il y a un âge où il est normal d’abandonner des vêtements d’enfants pour revêtir ceux de l’homme mûr. Le vêtement n’est pas qu’un symbole ou une norme sociale, il est aussi le reflet de l’état d’esprit de la personne. Le port de baskets et de tee-shirts, en dehors d’une activité sportive, est un signe extérieur d’immaturité intérieure. De même pour des vêtements aux couleurs trop bariolées ou à motifs enfantins.

 

 

 

L’immaturité est également visible dans les loisirs pratiqués. La lecture de livres de fantasy, ou des mangas, le visionnage de films déconnectés de la réalité (science-fiction, dessins animés), la pratique de jeux vidéos ou d’activités d’extérieurs non adaptées à l’âge (faire des cabanes ou des grands jeux est excellent quand on a 10 ans, ça l’est moins quand on en a 18), sont là aussi des signes d’immaturité.
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Gio je veux pas faire un Gio-débat en MP.

Les gens qui se sentent chez eux dans le coin où ils ont grandi appellent ça "d'où ils viennent" et présuposent que c'est pareil pour tout le monde.

Je sais bien que les fils de militaires qui ont déménagé tous les 3 ans dans leur vie sont en peine de répondre à la question "d'où tu viens ?" mais c'est compréhensible par une large partie du monde.

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Gio je veux pas faire un Gio-débat en MP.

C'est agacant ce genre de procès d'intention permanent, moi non plus je ne veux pas faire de débat (apparemment toi si, vu ta réponse désobligeante) je t'ai juste demandé comment on définit "d'où on est" pour répondre plus précisément à la question que tu m'as posé sur le topic de présentation de BR21, parce que moi je n'ai jamais compris quel était le critère qui définissait cela... Tu dis que tout le monde l'a compris, alors désolé d'avoir été fini au pipi, mais moi pas. Je ne sais pas quoi répondre à cette question, vu que tu me l'as posé sur un autre topic... j'aimerais pourtant être capable d'y répondre (pas que pour toi, mais aussi pour moi) "le coin où on a grandi" c'est vague... grandi de quel âge à quel âge ?

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C'est agacant ce genre de procès d'intention permanent, moi non plus je ne veux pas faire de débat (apparemment toi si, vu ta réponse désobligeante) je t'ai juste demandé comment on définit "d'où on est" pour répondre plus précisément à la question que tu m'as posé sur le topic de présentation de BR21, parce que moi je n'ai jamais compris quel était le critère qui définissait cela... Tu dis que tout le monde l'a compris, alors désolé d'avoir été fini au pipi, mais moi pas. Je ne sais pas quoi répondre à cette question, vu que tu me l'as posé sur un autre topic... j'aimerais pourtant être capable d'y répondre (pas que pour toi, mais aussi pour moi) "le coin où on a grandi" c'est vague... grandi de quel âge à quel âge ?

 

D'ou on est, c'est d'ou on se sent être. Y'a pas de critère objectif.

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C'est agacant ce genre de procès d'intention permanent, moi non plus je ne veux pas faire de débat (apparemment toi si, vu ta réponse désobligeante) je t'ai juste demandé comment on définit "d'où on est" pour répondre plus précisément à la question que tu m'as posé sur le topic de présentation de BR21, parce que moi je n'ai jamais compris quel était le critère qui définissait cela... Tu dis que tout le monde l'a compris, alors désolé d'avoir été fini au pipi, mais moi pas. Je ne sais pas quoi répondre à cette question, vu que tu me l'as posé sur un autre topic... j'aimerais pourtant être capable d'y répondre (pas que pour toi, mais aussi pour moi) "le coin où on a grandi" c'est vague... grandi de quel âge à quel âge ?

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De 3 ans 8 mois et 17 jours à 12 ans 4 mois et 23 jours.

Et si tu étais à plusieurs endroits différents durant cette période, tu détermines ça comment ?

 

D'ou on est, c'est d'ou on se sent être. Y'a pas de critère objectif.

Alors je ne suis de nul part. Français, sans plus.
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Alors je ne suis de nul part. Français, sans plus.

 

ça arrive. Certains se considèrent même "citoyen du monde".

Savoir "d'où on vient" relève du ressenti pur. Moi, j'ai grandi en banlieue parisienne, je ne me sens pourtant aucun lien d'attachement particulier avec là où j'ai grandi. A contrario, d'autres sont très attachés à leur environnement familier de quand ils étaient gosses et y repenseront avec nostalgie.

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ça arrive.

D'après Mathieu_D et Tremendo non, puisqu'ils laissent entendre que tout le monde peut savoir facilement d'où il est, que c'est aussi simple que de savoir ce qu'est une poire, si j'ai bien saisi l'analogie. Bref, je suis un imbécile d'après eux.

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Mais bien sûr que l'on est de quelque part, profondément, au point qu'on ne s'en rend même pas compte. Il y a des empreintes indélébiles, comme dit José, déjà, l'enfance à la base. Et toutes ces coutumes, ces usages, ces odeurs, qui font que tu ne te sentiras pas le même à l'autre bout de la planète. Pourquoi voyager, sinon ?

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Dites-donc, ça en fait des réponses... J'envoie une première salve et je reviens plus tard pour répondre à Bisounours et Citronne.

 

Si la méditation ne te tente pas, il reste les saloons à écumer :)

Le principal nominé pour concourir au titre de pire salopard de l'Ouest est si méchamment furax qu'il a sciemment choisi de s'isoler, et un des premiers conseils que tu aurais à lui donner, outre la méditation, est d'aller arpenter les bars ?

De la folie furieuse. Le genre de plan qui risque de finir tellement salement que même Saint Marc il nettoie pas. Je suis déjà très loin d’être jouasse à jeun, là, mais avec quelques verres dans le nez, l'incident diplomatique arriverait plus vite qu'après un lâcher de queers en plein Riyadh.

 

Y'a des liborgiens qui demandent qu'à t'accompagner picoler.T'iras pas mieux mais ça te fera passer le temps bien mieux que de pleurnicher dans ta bière tout seul :)

Soyons clair : je n'en ai pas la moindre envie. Il est là, le grand drame.

Chaque semaine, je reçois des dizaines de messages d'amis demandant de mes nouvelles, s'inquiétant de ne plus me voir, proposant d'aller se boire un verre. Si ici, sur Liborg, où vous ne me connaissez pour la plupart qu'à travers mes rares messages, il y a déjà pas mal de monde prêt à m'inviter en virée, alors imaginez ce que cela peut donner hors forum. Et la seule réponse que j'ai à donner, elle est triste, mais sincère : "Désolé, mais ça ne me dis absolument rien."

C'était tout le pitch de mon dernier message. Simple et clair. Et je le refais si nécessaire : J'ai bien trop la haine pour savoir apprécier quoi que ce soit ou ne serait-ce que faire l'effort de me rendre agréable et préfère donc m'isoler pour éviter à tous (et à moi le premier) les désagréments liés à mes humeurs noires.

Et il ne faut pas croire que, tout comme les oiseaux se cachent pour mourir, les cowboys se cachent pour pleurer, et que je préfère rester seul pour pouvoir tranquillement passer mon temps à "pleurnicher dans ma bière". Ca n'a pas la moindre chance d'arriver. Je reste dans mon coin simplement parce que je considère par défaut que toute activité qui ne soit pas directement liée à la poursuite de mes projets est une perte de temps sèche.

C'est con, mais c'est comme ça : comme je le disais précédemment, lorsque je déprime, j'ai besoin de m'abrutir de travail jusqu'à complète saturation. Jusqu'au moment où je finisse enfin par me dire que j'ai bien bossé et que je mérite un break. Que je reprenne goût aux sorties, aux filles, à l'alcool, à la vie. Et en général finisse par me prendre un billet d'avion pour la dernière destination ayant retenu mon attention.

L'un dans l'autre, j'ai besoin d'être productif : si vous voulez me voir participer à quelque chose, proposez une conférence, une master class, un projet dans lequel mes compétences seraient nécessaires. C'est le seul moyen de me faire bouger. Ce n'est qu'une fois empli du sentiment du devoir accompli que je daignerai alors m'asseoir autour d'un pot pour refaire le monde.

 

Et si t'essayait de trouver du travail dans un pays où ça vaut encore le coup pas trop loin de la France ?

Quitte à bosser comme une brute, fais ça dans un pays où t'es correctement payé quand tu te casses le cul. Comme ça t'auras plus vite ton pognon et tu pourras te tirer à Katmandou ou Hong Kong quand l'envie t'en prendras plus vite.

C'était le plan. A l'origine, la France ne devait être qu'une tournée d'une paire de mois pour voir la famille et les amis, et c'est l'Angleterre que j'avais en ligne de mire pour l'étape suivante. J'en avais parlé ici même vers la fin du mois de Mars, si tu te souviens bien. Ca a aurait été une belle escale pour me refaire une santé mentale et financière avant de repartir vers de nouvelles aventures.

Mais je me suis laissé enliser dans le caca franchouillard : je me suis retrouvé à devoir sortir certains des miens de la misère dans laquelle ils s'étaient retrouvés durant mon absence. Pour rappel, voilà le tableau que je dressais à mon retour au pays :

 

"Tu rentres au bout d'un an et demi, et, au fond de toi, tu te dis que ça va être bien. Que tu vas revoir la famille, les amis, le pays. Te ressourcer, comme ils disent. Ohohoh, les cargolades sur les plages catalanes, les feux de cheminée des refuges auvergnats, les bitures entre potes sur le Vieux-Port...

Mais ta famille a revendu la résidence secondaire. Ton frère, après avoir claqué la porte de l'entrepreneuriat à la Française, a organisé son insolvabilité pour ne plus avoir à subir le RSI et souffle ses 25 bougies en allant chercher le RSA. Tes parents, qui ont déversé des tombereaux de pognon sur cette même bande de fils de garces toute leur vie durant, n'en touchent que des miettes en guise de retraite. Les magasins sont toujours plus souvent fermés qu'ouverts et ton voisin s'en félicite. Chaque phrase que tu entends te donne des envies de meurtre. Certains de tes amis sont devenus des militants FN et beuglent avec le troupeau républicain le temps d'une mascarade électorale. D'autres sont au chomdu et commencent à avoir grave les miquettes avec les biberons du petit à payer. Ton heure se retrouve changée au milieu de la nuit sans que tu ne demandes rien à personne. Tes potes entrepreneurs font la moue lorsque tu parles conjecture, et secouent la tête à l'entente du mot "emploi".

Qu'est-ce que je fous là, moi ? Et pourquoi est-ce que j'ai pensé un seul instant que ça pourrait être cool de passer un peu de temps en France ?"

En partant de là, on comprends vite que mon état et ma situation actuelle ne sont que la continuation logique et tragique de ceux d'alors. Je ne suis pas du genre à tourner le dos à ma propre famille et les laisser crever à petit feu tandis que je me fais la malle vers de meilleurs cieux, alors j'ai aidé du mieux que je pouvais.

Des choses simples, mais nécessaires, comme prendre le temps d'aider son petit frère, désormais sans emploi alors qu'il est tout jeune papa, à se trouver une location ayant un meilleur rapport qualité/prix, y déménager sa petite famille, s'y installer une petite cheminée qui lui permettra de se chauffer sans se ruiner. Ou louer un camion pour aller vider le garde-meuble où tes parents ont abandonné le mobilier de la résidence secondaire, et qui leur coûte de l'argent inutilement, pour amener tout ça là l'on pourrait en avoir besoin, ou même simplement là où il y a de la place.

Et lorsque, enfin, tu as réussi à sortir tes proches de leurs galères, et décide de reprendre ton périple, tu te rends compte que ton épargne ne compte désormais plus que 4 chiffres, et pas parmi les plus grands, ce qui est particulièrement handicapant lorsque tu aimerais pouvoir aller t'installer dans une capitale européenne. Qu'il va falloir te trouver un job en France pour faire la jonction à un moment où les recrutements sont au plus bas et dans un coin où l'économie est la plus sinistrée.

Et c'est là que tu pètes les plombs. Que tu te rends compte que t'as loupé ton rebond. Tu t'en veux à toi même, à ceux que tu as aidé, même s'il ne t'ont rien demandé, à ce pays de merde où tout semble être fait pour que tu en chies un maximum pour ne serait-ce qu'obtenir le minimum.

 

Viens a Montreal, Filthy,j'ai besoin d'une excuse pour aller au bar regarder les filles !

Mon bon Jim, tu remues un peu le couteau dans la plaie, là. J'ai déjà un autre ami vivant à Montréal qui n'arrête pas de me relancer en me demandant quand est-ce que je me décide à venir le voir, et si tu t'y mets aussi, ça va devenir encore plus frustrant pour moi de rester coincé en France.

Il faut vraiment que j'y pense. Surtout que ce doit être une ville où je n'aurai aucun mal à me trouver une bonne job (uhuh). Mais pour ceux qui connaissent : entre Londres et Montréal, quelle ville propose le ticket d'entrée le moins onéreux ?

 

Et tu n'as prévenu personne ? Faux frère !

Mais j'ai prévenu. Et d'ailleurs, tu étais au courant. J'avoue néanmoins avoir préféré me faire discrètement oublier, car tel que je te connais tu aurais essayé de me pousser hors de chez moi en utilisant le joker "ordre de la modération", comme tu l'as fait dès que tu appris mon retour.

Néanmoins, j'avais tout de même pris soin de mentionner qu'il serait difficile de me croiser sur Paris, même si j'ai par la suite été trop occupé, puis trop déprimé, pour vous tenir à jour.

 

Ta prose m'a manque, la lire c'est un moment de bonheur :)

J'avoue. Pour peu que j'en fasse l'effort, ma prose pulse. Et si la lire est un moment de bonheur, la coucher est pour moi plus titillant encore que d'horizontaliser une jolie pépé : le précédent message m'avait mis d'une bonne humeur étonnante pour la saison. Ce doit être toute la magie du statuts de connard narcissique qui est à l’œuvre ici : au moindre truc cool que l'on fait, on passe une demie-journée à s'aduler, et pour peu que l'on allonge trois bons mots, on fait sa cure d'amour-propre pour la semaine.

Malheureusement, j'écris encore trop lentement. Dès que je commence à donner dans le pavé (comme ici), j'abandonne rapidement toute tentation littéraire pour ne pas y passer des heures.

 

Occupe-toi en participant au fil sur le tourisme au Japon. Les adresses de bordels sérieux, les meilleurs endroits où se la coller, etc

On y pense. Comme je viens de le mentionner, écrire me sied, et il y a définitivement quelque chose à creuser.

D'ailleurs, qui aurait des idées à proposer pour monétiser sa prose ? J'avoue que je me verrai bien vivre de mon verbe.

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D'après Mathieu_D et Tremendo non, puisqu'ils laissent entendre que tout le monde peut savoir facilement d'où il est, que c'est aussi simple que de savoir ce qu'est une poire, si j'ai bien saisi l'analogie. Bref, je suis un imbécile d'après eux.

Mais non tu n'es pas un imbécile. Je suis comme toi, je me sens française, ça n'est pas tellement plus précis. Enfin si, je me sens de la moitié Nord de la France, parce que mes attaches familiales et amicales sont entre Paris et le Nord, que j'habite en Normandie et que je n'ai aucune affinité avec tout ce qui est au Sud de la Loire - je me sens mieux chez moi là où il y a des petites maisons en brique.

Et honnêtement, j'ai commencé à me sentir de quelque part (la zone est large, comme tu vois) vers vingt ans. Avant j'étais attachée à ma vie parisienne, mais sans me considérer comme "de Paris".

C'est ça de grandir à Paris sans être ni dans les beaux quartiers ni dans une famille parisienne pur souche. On est de nulle part...

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On choisit pas ses parents,

on choisit pas sa famille 

On choisit pas non plus 

les trottoirs de Manille 

De Paris ou d'Alger 

Pour apprendre à marcher

Etre né quelque part

Etre né quelque part

c'est toujours un hasard

 

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comme dit José, déjà, l'enfance à la base.

C'est de quel âge à quel âge ?

 

Si on regarde la planète, c'est déjà bien circonscrit.

Certes mais lorsque des français te demandent d'où tu es et que tu réponds "de France" ils ont l'impression que tu te fous de leur gueule.

 

je me sens mieux chez moi là où il y a des petites maisons en brique.

Personnellement je ne me sens "chez moi" nulle part si ce n'est en France en général...forcément plus dans les endroits où j'ai habité en France, mais ils sont éparses et n'ont pas forcément de rapport entre eux (Strasbourg, Angers, Nantes, IDF, Dijon)... et des attaches familiales et amicales j'en ai partout et nulle part en particulier...

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