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Je raconte my life 6 - Lamentations & fleurs de lol


FabriceM

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pas un imbecile, un autiste.

Quand on demande a quelqu'un de normal d'ou il vient, s'il vient de partout, il sait qu'une reponse de deux kilometres comprenant la liste de tous les endroits va tuer la conversation, donc il fait une reponse rapide et facile: on a beaucoup bouge mais mes parents etaient de telle region, j'ai prefere telle periode.Question close.

L'autiste repond en demandant ce que ca veut dire pour donner la reponse la plus precise possible, au mepris total du fait que tout le monde s'en bat les couilles au fond, vu que l'idee de base c'etait d'avoir un avis RAPIDE sur la region d'orgine de l'interlocuteur.

Quand je demande a mon beaup ce qu'il a fait aujourd'hui j'ai la liste complete incluant les pauses pipi et ca dure environ dix minutes. A aucun moment il ne capte que c'est  horriblement chiant et absurde.

Tout à fait d'accord*. Un autre exemple du même type, c'est la question des origines, je pourrais faire le mec lourd qui veut du procès d'intention sjwiste offensé " bah françaises, je ne comprends pas le sens de ta question, qu'est-ce que tu sous entend hein ? Que je suis pas français/moins français que toi ? " Je comprends que c'est lié à mon faciès d'arabe et je réponds à sa question

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Ben moi elle me saoule cette question.

Selon pas mal de monde j'ai un faciès asiatique (ou eurasien). Ce qui fait que lorsqu'ils me demandent de quel pays je suis, ils sont persuadés que je joue au SJW quand je réponds "de France".

Le pire c'est qu'ils insistent : "Mais non, tu dois être kazakh/mongol/whatever" "Ben oui, t'as raison, tu connais mieux ma généalogie que moi alors que tu viens de me rencontrer". Grolol.

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Ben moi elle me saoule cette question.

Selon pas mal de monde j'ai un faciès asiatique (ou eurasien). Ce qui fait que lorsqu'ils me demandent de quel pays je suis, ils sont persuadés que je joue au SJW quand je réponds "de France".

Le pire c'est qu'ils insistent : "Mais non, tu dois être kazakh/mongol/whatever" "Ben oui, t'as raison, tu connais mieux ma généalogie que moi alors que tu viens de me rencontrer". Grolol.

 

 

En général les gens te demandent timidement si tu as des origines.

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c'est marrant c'est la meme que Neomatix au Canada  et ca arrive surtout aux asiatiques vu qu'ils sont tres tres nombreux dans ce pays.

Dans ce cas la tu joues pas au con et tu dis que tu as des origines ( puisque c'est ce qu'on voit sur ta tronche ) mais que tu es ne au Pays.C'est poli c'est simple et efficace.

Surtout que la plupart des gens sont authentiquement fascines par les gens ayant des origines exotiques, le soupcon du racisme ou de l'exclusion est fatiguant a la longue, d'autant plus que les non-caucasiens se posent tous la avec efficacite, en matiere de racisme et de xenophobie, ils peuvent pas trop nous faire la lecon.

 

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Et donc, la seconde partie pour répondre aux filles, vu qu'elles avaient soulevé des problématiques nécessitant une réponse un peu plus élaborée.

 

@FiftyJohn : tu es peut-être un peu lassé de la tarte aux poils ? Tu as peut-être envie de passer à un autre menu, et te poser quelque part ? Pas en France manifestement. Si le Japon t'as autant plu, pourquoi ne pas retourner y vivre, alors, même si tu y as connu une déception sentimentale, preuve que tu n'es pas autant papilloneux que ce que tu avances, d'ailleurs.

Tu as un métier praticable partout dans le monde ?

Mon métier ? Je commence à ne plus vraiment savoir quel est celui-ci, puisque d’auxiliaire de police à webdeveloper en passant par chef-cuisinier, narcotrafiquant ou professeur d'anglais, mes péripéties et pérégrinations m'ont poussé à occuper toute sortes de positions. Mais originellement, je crois être développeur. En tout cas, c'est typiquement ce que je fais de mieux.

Je retournerai volontiers au Japon pour y exercer ce métier. L'ennui, c'est que je ne peux pas foncièrement prétendre à un visa de travail : pour passer les filtres de l'immigration, il faut, en plus d'un sponsor (employeur), pouvoir justifier d'un diplôme et/ou 5~10 années d'expérience dans un certain domaine, fiches de salaire à l'appui.

Personne ne doit s'en souvenir, mais à l'époque où je me présentais sur Liborg, j'avais expliqué être une sorte de self-made man, qui s'est barré de la fac pour ouvrir sa première boite à 19 ans. Des diplômes, je n'en ai pas. Et des fiches de paie non plus : la plupart de mes années d'expériences, elles se sont faites en tant que gérant non salarié / professionnel indépendant. Cela doit en même temps vous éclairer sur les raisons pour lesquelles j'ai parfois quelques difficultés à obtenir un job correct en France (cet autre pays où l'on préfère regarder ce qui est marqué sur un morceau de papier plutôt que de juger de la valeur de l'employé in situ).

Pour m'installer là-bas, j'ai donc trois solutions : choper un diplôme ou passer une équivalence qui soit recevable par l'immigration, me marier avec une Japonaise, ou réunir ~$50K à investir pour y monter une entreprise. Et à l'heure actuelle, vu mon profil, le visa d'investisseur semble encore être la meilleure piste.

Maintenant, il me semble il y avoir une horrible méprise : on me surnomme "Filthy" et non "Soppy". Et je pense que ça veut tout dire : je ne suis pas sentimental pour un sou, mes préoccupations sont extrêmement prosaïques et égoïstes, et l'échec de mes amourettes nippones m'a bien moins affecté qu'il n'y parait. Fière ordure n'est pas fleur bleue pour un sou.

 

Si tu en es si conscient, pourquoi cultiver ces sentiments négatifs ? Ce n'est pas plus fort que toi et ils ne sont pas plus forts que toi. De la même façon que le Japon n'est pas le seul pays où tu puisses te voir vieillir. Home is where the heart is. Tu as la sensation que le Japon était un pays où tu te voyais vieillir car tu avais rencontré une personne te donnant ce sentiment. Mais il n'est pas impossible qu'en trouvant une personne te faisant ressentir la même chose ailleurs, tu découvres que plein d'autres pays sont prêts à t'accueillir, y compris la France, à partir du moment où tu décides de voir le bon côté des choses.

Je t'arrête tout de suite : tu n'y es pas du tout. Je suis loin d'être assez fou pour baser mes choix de vie sur une tierce personne, et, même si j'aimais beaucoup la donzelle à qui je me suis proposé, elle n'était absolument pas la seule : durant mon séjour à Tokyo, j'ai fréquenté jusqu'à cinq filles en simultané, et bien que celle-ci fut ma préférée, elle n'était ni unique, ni irremplaçable. L'un dans l'autre, elle n'était finalement que la cerise sur le gâteau de ma vie japonaise. Une cerise magique dont la simple présence aurait garanti la tenue dudit gâteau : aurait-elle accepté ma requête que j'avais un visa en poche.

Aussi, note bien qu'il m'est impossible de considérer qu'il puisse y avoir un "bon côté des choses" à voir en France. Je n'ai pas besoin de cultiver les sentiments négatifs que j'éprouve à l'égard de cette contrée : ils poussent par eux-même, envahissant mon jardin mental tel le chiendent.

Car la France est un bien pauvre pays. Financièrement, culturellement et humainement. Un pays où une vie de labeur acharné peut se voir ruinée par un petit fonctionnaire zélé. Un pays où les bonnes allégeances font bien plus que les grandes compétences. Et par dessus le marché, peuplé de progressistes niais, communistes revendiqués, puritains refoulés et autres emmerdeurs patentés. Il suffit d'ailleurs de contempler le dernier carnaval électoral du moment pour comprendre combien il daube.

A côté, le Japon est une bouffée d'air frais. Le niveau de richesse et de développement du pays te permettent de vivre dans un confort comme on n'en trouve presque nulle part ailleurs, et pour bien moins cher que dans la plupart des autres économies dites "avancées". Couplé à l'adoration nippone pour la praticité et la propreté, à leur obsession délirante pour la qualité du service, et à la sûreté du pays, cela donne très simplement l'endroit le plus commode et agréable de la planète sur un plan purement matériel. C'est aussi un pays avec une conception rare des Arts et de l'esthétique, dans lequel cohabitent tout un fourmillement de cultures millénaires et de subcultures toutes plus riches les unes que les autres, et qui regorge de paysages, gastronomies, et traditions magnifiques : rien ne manque si l'on désire s'arrêter un instant en contemplation et s'en prendre plein les sens. Qui plus est, les densités de population des villes japonaises garantissent une vie sociale riche, avec une diversité de personnages à mille lieues des clichés sur l'homogénéité de la population du pays. Des gens, qui, d'ailleurs, pour ne rien gâcher, sont bien plus individualistes qu'on ne le pense, et font pour la grande majorité preuve d'un conservatisme de bon sens les rendant imperméables au politiquement correct, à l’hygiénisme occidental, et à tous autres avatars modernes de la lutte des classes comme le féminisme ou l'écologisme. Tu y as vécu, toi aussi, et tu dois donc parfaitement savoir de quoi je parle.

Ce sont là les principales raisons pour lesquelles je me serai bien vu vieillir dans ce pays. Le reste n'est que littérature. Et il sera objectivement très difficile de trouver mieux : on ne s'en rends même plus compte mais la plupart des pays du globe sont devenus d'une chienlit extraordinaire, à des années-lumières de la facilité et libertés de la vie japonaise.

Essaie simplement de réfléchir au nombre d'endroits où tu peux sortir de chez toi à 2:00 du matin, t'acheter un paquet de clopes, et aller t'installer au chaud dans un restaurant pour t'en griller une en mangeant une part de tarte. On pourrait croire que je viens de demande la Lune car c'est tout simplement impossible dans plus des trois quarts des villes de la planète. Maintenant, imagine qu'en plus, tu veuilles vivre dans un bled où tu as un accès à Internet non censuré et où tu puisses facilement voir tes artistes préférés en concert. A ce moment-là, il ne doit plus déjà rester qu'une demie-douzaine de villes dans la liste et je n'ai même encore abordé la possibilité de s'adonner à des comportements dangereusement susceptibles de troubler l'ordre public, comme s'ouvrir une bière en pleine rue ou faire un barbecue en bord de rivière.

 

Le bonheur ne dépend pas d'une personne, d'une situation, ou d'un pays mais bien de soi-même.

Au final, il admet lui-même être en fuite en avant de quelque chose. Le véritable moyen d'échapper à ça, c'est non seulement d'accepter le fait que quelque chose de malheureux est arrivé mais en plus d'accepter le fait qu'on puisse être malheureux à cause de ça. Fuir ne fait que reporter le problème et il se représentera tôt ou tard sous d'autres formes : réactions, manque de confiance en soi, manque de confiance envers les autres, etc.

Je ne pense pas que le bonheur ne dépende que de soi-même. Le bonheur, pour moi, est intimement lié à ma faculté à pouvoir user de mes libertés. C'est une affaire de potentialités.

C'est la raison pour laquelle je ne suis jamais aussi malheureux que lorsque je suis en France et fuis ce pays avec une telle passion. Je ne peux pas me sentir heureux lorsque je travaille dans un pays où je me sais être allégoriquement un demi-esclave du gouvernement. Où la plupart des choses que j'apprécie m'ont été interdites pour des motifs futiles et où une épée de Damoclès surplombe le peu de libertés qu'il me reste.

C'est la raison pour laquelle après expiration de mon visa japonais, après avoir réalisé que j'allais devoir quitter ce pays où tout semblait permis et qu'il me faudrait probablement des années avant de pouvoir y retourner, j'aurai souhaité pouvoir continuer de foncer tête baissée. Quelque chose de malheureux est effectivement arrivé : j'ai raté une très belle opportunité de m'installer là où je me plais, et avoir à trop y repenser ne m'amène qu'amertume et regrets.

Ma fuite en avant est une course vers le bonheur. Mon voyage une réappropriation de mes libertés. Je ne compte pas m'arrêter.

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@FilthyJohn : un non sentimental qui a eu une pulsion de mariage, je comprends pas. C'était un mariage de raison ?

Ceci étant, si le Japon est ton pays de prédilection, eh bien donne toi les moyens d'aller y vivre et d'y bosser (ce qui est valable pour n'importe quel pays).

Autrement, tu vas t'étioler ici, et finir aigri.

Tenter une VAE, ce serait peut-être jouable ? Parmi tous les métiers que tu as exercé, il y en a sans doute un qui te permettrait plus facilement de te vendre. La cuisine française, ça s'exporte bien au Japon ?

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@FilthyJohn : un non sentimental qui a eu une pulsion de mariage, je comprends pas. 

Quand le mariage = Visa pour vivre dans le pays dont tu rêves, tu deviens de suite beaucoup plus fleur bleue, surtout si tu te sens bien avec la fille en question.

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J'aime poser cette question, aussi. Une fois, je suis tombé sur un con qui trouvait cette question non pertinente et a tourné autour du pot pendant 10 minutes pour ne pas répondre.

 

je suis d'un naturel curieux, donc j'aurais tendance à demander "d'où viens-tu" à une personne de couleur, parce que parce que bah c'est comme ça, c'est pas méchant, ni raciste, c'est juste pour qu'on me raconte des histoires sur les origines, tout ça

Évidemment, je le demande pas de but en blanc, faut pas déconner non plus

Autrement rien de plus saoulant que ceux qui prennent au premier degré des questions destinées à huiler les relations humaines. La réponse peut prendre deux secondes, sauf à être un excellent conteur. Mais que c'est chiant quelqu'un qui te raconte en détails des trucs sans intérêt que tu as fait  toi aussi le jour même...

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FYI, le Japon c'est très facile d'y avoir un visa d'étudiant en ayant des baito à côté. Tous mes amis ayant souhaité aller et vivre au Japon ont pris ce visa et y vivent désormais en faisant des baitos ou en ayant trouvé des jobs derrière qui les ont sponsorisé.

 

Ca pourrait être une solution : prendre un visa d'étudiant pour apprendre le japonais là-bas, tu travailles dans ton domaine (ou pas) sur le côté pour avoir de quoi vivre le temps que tu aies eu un visa d'étudiant assez long, développer des contacts, etc. Puis tu te fais sponsoriser une fois passé ton JLPT 1.

 

Sinon je répondrai au reste du message plus tard

 

Edit : sorry j'ai relu mon post et je me suis dit que ma réponse semblait arrogante alors que ce n'était pas le ton que je souhaitais lui donner.

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D'ailleurs, qui aurait des idées à proposer pour monétiser sa prose ? J'avoue que je me verrai bien vivre de mon verbe.

Pondre un blog qui fait quelques milliers de visites/jour quand on a une certaine facilité d'écriture, c'est pas trop difficile.

La difficulté, c'est que pour cela, il faut s'y adonner quasi quotidiennement et exclusivement. Et compter ~un an en partant de rien.

Une fois les qqs milliers de visites par jour atteintes, la monétisation est possible. Mais c'est évidemment pas non plus des cent et des milles tout de suite.

Bref, le souci, c'est les nombreux mois nécessaires au démarrage, tenir, et ensuite être sûr que c'est ça qu'on veut faire.

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pas un imbecile, un autiste.

Quand on demande a quelqu'un de normal d'ou il vient, s'il vient de partout, il sait qu'une reponse de deux kilometres comprenant la liste de tous les endroits va tuer la conversation, donc il fait une reponse rapide et facile: on a beaucoup bouge mais mes parents etaient de telle region, j'ai prefere telle periode.Question close.

L'autiste repond en demandant ce que ca veut dire pour donner la reponse la plus precise possible, au mepris total du fait que tout le monde s'en bat les couilles au fond, vu que l'idee de base c'etait d'avoir un avis RAPIDE sur la region d'orgine de l'interlocuteur.

Quand je demande a mon beaup ce qu'il a fait aujourd'hui j'ai la liste complete incluant les pauses pipi et ca dure environ dix minutes. A aucun moment il ne capte que c'est  horriblement chiant et absurde.

Je crois que je n'ai jamais vu, sur Internet en tout cas, quelqu'un s'immiscer autant dans la vie des autres pour leur dicter quoi dire, comment se comporter, comme réagir, etc. (Pour qu'ils soient dans la norme JIM16™). Et je ne pense pas qu'à ce post, bien sûr. Tu devrais peut-être te lancer en politique, ou mettre un avatar de schtroumpf à lunettes, pour prévenir.

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Je crois que je n'ai jamais vu, sur Internet en tout cas, quelqu'un s'immiscer autant dans la vie des autres pour leur dicter quoi dire, comment se comporter, comment réagir, etc. (Pour qu'ils soient dans la norme JIM16™). Et je ne pense pas qu'à ce post, bien sûr. Tu devrais peut-être te lancer en politique, ou mettre un avatar de schtroumpf à lunettes, pour prévenir.

 

CQFD

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