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École & éducation


Messages recommandés

Ah bon ?

Toi non plus tu n'as jamais pris le train de la SNCF pour ne pas être sali par l'étatisme ?

 

Non, mais les seuls trains que je connaisse sont des trains gérés par une entreprise publique, et j'avoue que j'aurais du mal à me représenter ce que peut être un réseau complètement ouvert, sans monopole.

On sous-estime sans doute le "on a toujours fait comme ça" qui me semble un des frein principal au changement des mentalités et des habitudes.

Cela mériterait d'être étayé par des études psycho comportementales, mais je pense vraiment qu'il y aurait quelque chose à creuser là.

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Non, mais les seuls trains que je connaisse sont des trains gérés par une entreprise publique, et j'avoue que j'aurais du mal à me représenter ce que peut être un réseau complètement ouvert, sans monopole.

On sous-estime sans doute le "on a toujours fait comme ça" qui me semble un des frein principal au changement des mentalités et des habitudes.

Cela mériterait d'être étayé par des études psycho comportementales, mais je pense vraiment qu'il y aurait quelque chose à creuser là.

Avant la SNCF, "on avait toujours fait comme ça" avec des boites privées.

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Je dois dire qu'au moins le raisonnement d'Escondido est cohérent, mais je pense qu'il n'est pas forcément juste de le cantonner aux profs de l'EN.

Un enfant qui grandit est nécessairement endoctriné dans la mesure ou un grand nombre de fonctions utiles à la société sont assurées par l'intermédiaires de l'Etat. La force de l'habitude fait qu'il semble difficile de concevoir une société qui fonctionne de manière différente, c'est à dire dont les mêmes services puissent être assurés sans aucun monopole. Il est probable également que le plus grand frein au développement d'une vision entièrement libérale de la société soit l'inconfort voire l'insécurité psychologique que cela peut engendrer dans l'esprit de quelqu'un.

On le voit bien d'ailleurs lorsqu'abordant cette possibilité d'une société entièrement libérale, les gens semblent comme hébétés et choqués, et s'empressent dès lors de la réfuter par des arguments enfantins.

et on en revient au premier message de stuart tusspot

 

 

Salut,

 

Ici Stuart Tusspot

J'ai aussi une petite particularité, ayant été élevée par le système français d'aide aux orphelins -on ne dit pas orphelinat mais foyer de l'enfance!- je ne partage pas cette haine de l’État qui unis les français, ce qui me vaut pas mal de moqueries.

 
et la réponse de JIM
 

2. tu n'aimes pas necessairement  l'etat. Tu aimes les gens et les institutions qui t'ont prises en charge alors que tu avais besoin d'aide et c'est bien normal.Ils se trouve qu'ils furent des employes et des structures de l'etat parce que la fRance est faite comme ca.

Bonne nouvelle, le dicours des liberaux n'est pas de supprimer cette aide, mais de faire en sorte qu'elle vienne du prive, d'assurances, de communautes de citoyens, de mutuelles ,etc, tout du moment que ce sont des gens dont la responsabilite peut etre engagee, et qui sont susceptibles de fournir un bon service avec un rapport qualite prix correct, ce qui n'est pas le cas de l'etat.

 

et c'est pareil pour les profs.

ils travaillent pour l'Etat parce que c'est comme ça que ça se passe en France, mais si tu veux savoir lesquels sont des militants étatistes, tu pose une question simple:

si l'Education était assuré uniquement par des boites privées, vous seriez quand même prof ?

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Bah quand même, sans être un étatiste le métier de prof à l'Ednat fournit de nombreux privilèges divers alléchants.

 

Bof, je trouve pas tellement en fait.

La sécurité de l'emploi c'est pas autant un avantage que ca je trouve.

Et les profs de l'EN ne sont pas plus libre dans leur enseignement qu'ailleurs, voir moins.

Ils ne sont pas mieux paye non plus, ils doivent gérer une administration merdique, doivent se conformer a plein de règles débiles, etc.

A choisir dans le privé ça me semble mieux.

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Non, mais les seuls trains que je connaisse sont des trains gérés par une entreprise publique

Mais il y a d'autres moyens de se rendre d'un point à un autre que de prendre le train, enfoiré d'étatiste.

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Bof, je trouve pas tellement en fait.

La sécurité de l'emploi c'est pas autant un avantage que ca je trouve.

Et les profs de l'EN ne sont pas plus libre dans leur enseignement qu'ailleurs, voir moins.

Ils ne sont pas mieux paye non plus, ils doivent gérer une administration merdique, doivent se conformer a plein de règles débiles, etc.

A choisir dans le privé ça me semble mieux.

 

La sécurité de l'emploi ça attire beaucoup de gens en France. C'est le but ultime de tout citoyen qui se respecte. Après il y a les vacances. L'absence de nécessité d'accomplir quoi que ce soit. 

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Elle ne sait plus que faire ni vers qui se tourner pour que la situation évolue. Elle a alerté la municipalité, en vain. Interpelle à présent la ministre de l’Education. Charlotte Magri est professeure depuis neuf ans. Depuis la rentrée, elle enseigne dans une école des quartiers Nord de Marseille. Une école primaire dans une «cité pas trop mal, plutôt bien entretenue. J’étais heureuse en arrivant, je me disais que mes élèves n’avaient pas un cadre de vie trop catastrophique.»

C’était avant de pénétrer dans l’établissement. «Lugubre. Le bâti est dans un état, vous ne pouvez pas imaginer», commence-t-elle. Elle décrit ces portemanteaux qui se dévissent, des trous dans le sol de sa classe. Elle raconte aussi ces deux planches de bois de deux mètres de long, pointues d’un côté, qui se sont détachées du mur et auraient pu blesser un élève. La température, élevée en été, basse en hiver, faute d’isolation. «Quand tu vois dans ta classe que tes élèves ont les lèvres bleues, tu as honte. J’ai honte.» Ses collègues lui conseillent «d’enfiler trois polaires comme tout le monde ici». Elle leur rétorque : «Et si c’était vos enfants ? Les professeurs sont tous d’accord pour dire que c’est inacceptable, qu’il y a de quoi être révolté mais s’arrêtent là.» La peur des conséquences, dit Charlotte Magri, et des réflexions de l’entourage aussi. «Notre profession est très décriée, je ne vous apprends rien. A part dire qu’on a beaucoup de vacances…»

«Un rapport datant de 2007 établit la présence d’amiante»

Dans la loi, l’entretien et l’équipement des établissements scolaires est dévolu aux collectivités territoriales. Mairies pour les écoles maternelles et élémentaires, départements pour les collèges et régions pour les lycées. L’entretien de cette école primaire est donc du ressort de la mairie de Marseille.

Au téléphone, Josette Furace, adjointe à l’éducation à la mairie de secteur (arrondissements 15 et 16) soupire. «Cette enseignante n’en rajoute malheureusement pas. J’aurais préféré qu’elle en fasse trop, comme on dit chez nous. Mais même pas… Un rapport datant de 2007 établit la présence d’amiante dans la structure de l’école. Or, le revêtement au sol est décollé par endroits. Il y a danger. J’ai alerté l’agence régionale de santé, il en va de la santé des élèves. Quant au gymnase, il est fermé depuis douze ans faute des travaux d’entretien !» Sur les 75 écoles de son secteur (les quartiers Nord), une bonne moitié a besoin de travaux, estime l’adjointe. Elle jure tempêter tout ce qu’elle peut auprès de la mairie centrale, seule compétente en la matière.

Interrogée, la mairie centrale de Marseille, répond que «depuis 2012, 100 000 euros de travaux ont été effectués ou sont en passe d’être réalisés dans ce groupe scolaire», sans être en mesure pour l’heure de donner le détail sur ce qui a été déjà réalisé. «L’éducation est l’un des plus gros budgets de la ville, mais Marseille, c’est grand : nous avons 444 écoles à entretenir», se défend la municipalité.

«Qu’on ne me fasse pas croire qu’il y ait des établissements ainsi laissés à l’abandon dans les autres quartiers ! s’énerve Charlotte Magri. Je ne peux pas accepter que ce soit normal. En tant qu’enseignante, je suis censée transmettre les valeurs républicaines, dont notre ministre parle tant en ce moment. Mais comment voulez-vous qu’on y parvienne quand on montre à ces enfants qu’ils ne valent pas autant que les autres, qu’eux sont dans des écoles en décrépitude pendant que d’autres sont dans établissements bien entretenus ?»

Furieuse et faute d’obtenir une réponse de la mairie (l’entretien des écoles est une prérogative communale), l’enseignante a interpellé Najat Vallaud-Belkacem dans une lettre ouverte fin novembre, et tambourine depuis pour que son combat ait un écho médiatique : «Nous devons proposer à chaque élève une école salubre et correctement équipée. Vous me direz que c’est l’affaire des mairies, et je vous répondrai qu’alors, si nous nous arrêtons là, nous devons être honnêtes et accepter que notre éducation n’est plus nationale.» Elle aimerait que Najat Vallaud-Belkacem vienne constater par elle-même. L’entourage de la ministre dit y réfléchir

 

 

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Je ne peux plus sortir de chez moi depuis que je me suis rendu compte que le trottoir appartenait à l'État.

Et tous ces militants étatistes qui marchent dessus pendant des années en faisant comme si c'était normal...

 

La sécurité de l'emploi ça attire beaucoup de gens en France. C'est le but ultime de tout citoyen qui se respecte. Après il y a les vacances.

De fait, l'EN est en manque d'effectifs, notamment pour les mathématiques et le français. C'est plutôt facile de devenir prof de maths ou de français tant il y a peu de demandes par rapport au nombre de postes. Si bien que parfois il arrive que les résultats aux concours soient tellement nuls qu'ils préfèrent laisser des places vacantes et continuer à attendre de meilleurs candidats...
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J'ai enseigné les mathématiques dans un collège public en 2013-2014, avec le statut de contractuel pour dix mois, avec une période d'essai de six mois. Ce fut ma seule expérience d'enseignement.

C'était une activité très pénible : en moyenne, pour chaque heure de cours, j'avais quatre heures de préparation, une heure de trajet, et près d'une heure de formalités administratives.

J'ai fini par me faire virer sept mois après le début de l'année, c'est-à-dire trois mois avant la fin de l'année. 

Durant mes sept mois de présence, le chef d'établissement a été agressif, surtout à la fin. Le personnage du rectorat qui semblait faire office de drh a aussi été agressif. Je n'ai jamais vraiment su ce qu'ils me reprochaient.

De ce fait, je n'ai pas souhaité postuler à nouveau.

 

 

J'ai eu plusieurs expériences professionnelles dans des entreprises privées; j'y ai toujours été très bien traité, et avec un salaire correct. En revanche, quand j'ai enseigné les mathématiques pour l'Éducation Nationale, j'ai eu l'impression d'être traité comme de la merde.

 

 

Je me demande si la raison du moindre attrait du métier de professeur de mathématiques n'est pas précisément dû au fait que tôt ou tard, tout le monde finit par apprendre que l'Éducation Nationale est un très mauvais employeur.

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Ils ne connaissent pas ce paradigme, vu qu'ils connaissent ni ne comprennent la signification du mot État ou du mot fonctionnaire. (Signification dont ils n'auraient strictement rien à foutre du reste.) Ton argument a autant de sens que si tu disais que le fait d'être né dans un hôpital public prédisposait à l'étatisme. (Et que donc les infirmières sont des militantes étatistes, on y revient.)

 

Je n'affirme pas autre chose. Si les enfants grandissaient dans des hôpitaux je dirais que les infirmières sont des militantes étatistes.

 

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Je n'affirme pas autre chose. Si les enfants grandissaient dans des hôpitaux je dirais que les infirmières sont des militantes étatistes.

Qu'il y a grandissent ou qu'il y naissent n'y change rien : Dans les deux cas ils n'ont pas conscience d'être dans une institution d'État et par conséquent cela n'aurait aucun impact sur leur perception à ce propos (perception qu'ils n'ont tout simplement pas) s'ils n'étaient pas dans des institutions d'État.
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La sécurité de l'emploi ça attire beaucoup de gens en France. C'est le but ultime de tout citoyen qui se respecte. Après il y a les vacances. L'absence de nécessité d'accomplir quoi que ce soit. 

Tu as plein de place avec une sécurité de l'emploi ou quasiment en France.

 

Le seul avantage qu'il reste au prof ce sont les vacances, mais qu'ils ne peuvent poser quand ils veulent.

Quand je vois toutes les emmerd.. qu'ils ont, la paye qu'ils ont avec leur qualification, la mer... qu'est leur administration, etc.

Tu te rends compte qu'il ne reste que 2 types de gens qui sont profs:

 

-Ceux qui ont la vocation et ceux qui ont fait des études qui leur permet difficilement de pratiquer autre chose.

 

Et dans la première, beaucoup la perdent. J'ai eu un poste à un moment où j'ai rencontré pas mal d'ex profs justement et qui m'ont raconté leurs désillusions.

 

C'est pour ça que tu arrives pas à trouver des profs de maths en France (il y a que les 1ers) mais cela va encore en philosophie.

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Tu as plein de place avec une sécurité de l'emploi ou quasiment en France.

Le seul avantage qu'il reste au prof ce sont les vacances, mais qu'ils ne peuvent poser quand ils veulent.

Perso, je considère que la sécurité de l'emploi reste un privilège des profs. (Ce qui ne veut pas dire que les profs n'ont aucune sanction d'aucune sorte s'ils n'obéissent pas et/ou font des fautes, c'est un cliché ignorant le fonctionnement de l'EN.) Je trouve aussi qu'on est pas si mal payés (à part peut-être les instits). Les vacances également sont un privilège, comme tu dis. On ne peut certes pas les poser quand on veut, mais il y en a beaucoup. Cela dit, vu la tension nerveuse que génère ce métier, je vois mal comment, face à certains public (=types d'élèves), il serait possible de tenir le coup, humainement ou physiquement parlant avec par exemple un mois de vacances dans l'année. Déjà qu'il y a pas beaucoup de gens qui veulent faire prof, et que tu en as beaucoup qui arrêtent au bout de la première année, là tu aurais vraiment plus personne. Je vois pas non plus comment on pourrait planifier la progression des séquences et pleins d'autres trucs dans le genre.

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Effectivement, si tu pars du principe que l'instituteur à temps plein se coltine une classe de sales gosses sur environ 35h hebdo ? (comparativement aux heures de cours d'un prof du secondaire), et que le temps consacré aux corrections des copies, cahiers, préparation des cours de l'instit se rajoute en boulot à la maison, c'est clair qu'il est en proportion moins payé que le prof.

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Effectivement, si tu pars du principe que l'instituteur à temps plein se coltine une classe de sales gosses sur environ 35h hebdo ? (comparativement aux heures de cours d'un prof du secondaire), et que le temps consacré aux corrections des copies, cahiers, préparation des cours de l'instit se rajoute en boulot à la maison, c'est clair qu'il est en proportion moins payé que le prof.

Nul besoin de faire ces calculs : De fait, les instits gagnent moins que les profs du secondaire. Et leur salaire ne bouge pratiquement pas tout le long de leur carrière. En tant que jeune prof du secondaire, je gagne presque autant qu'un instit en fin de carrière. (Près de 1700€ net.)

Par contre ils ont un petit avantage par rapport aux profs : On ne peut pas les envoyer n'importe où en France, ils restent dans leur région.

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