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Enseignement de l'histoire & commémorations


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C'est bien le problème, ils ne savent pas ce que c'est d'être dans une salle de classe avec des élèves en face d'eux. Même des élèves "ordinaires", ce n'est pas si évident que cela.

 

Non c'est vrai. En revanche, certains savent ce que c'était d'être dans une salle de classe avec un professeur d'histoire passionnant et regrettent ce temps où l'on n'avait pas besoin de creuser une tranchée pour se mettre à la place d'un Poilu. Les chemins de l'étincelle ont changé. Pour le plus grand malheur des enseignants. 

 

Bon courage à tous les professeurs qui se débattent dans cette mélasse. Pourvu que vous trouviez les clés.  

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Les tranchées c'est un détail de l'histoire, ils auraient du reproduire un non-détail de l'Histoire je pense. En plus ils en auraient profité pour réessayer l'expérience de Stanford.

 

Non c'est vrai. En revanche, certains savent ce que c'était d'être dans une salle de classe avec un professeur d'histoire passionnant et regrettent ce temps où l'on n'avait pas besoin de creuser une tranchée pour se mettre à la place d'un Poilu. Les chemins de l'étincelle ont changé. Pour le plus grand malheur des enseignants. 

 

Bon courage à tous les professeurs qui se débattent dans cette mélasse. Pourvu que vous trouviez les clés.  

 

Virer les profs d'histoire, faire de bonnes séries historiques fidèles à l'histoire, profit.

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Moi je peux vous parler de mon ressenti de l'année dernière. D'une certaine manière, on a l'impression que les lycées adaptent leur offre à la demande, je m'explique: les programmes d'histoire évoluent, par exemple l'année dernière il y a eu des temps fort au niveau du cours quand on a parlé de la mémoire de l'Algérie. On a de la chance parce qu'on avait un prof cool, on en a profité pour étudier un texte du rappeur Médine que j'adore, pour ceux qui connaissent. C'était bien et du coup oui, les lycées ont enfin compris d'une certaine façon qu'il fallait adapter les programmes aux élèves. Ça redonne un peu espoir dans le système d'éducation je trouve.

 

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Virer les profs d'histoire, faire de bonnes séries historiques fidèles à l'histoire, profit.

 

Je demande à réfléchir.

Elles existent déjà les bonnes séries historiques (et dans ma jeunesse, Les grandes batailles du passé étaient assez remarquables, par exemple).

Par définition, ce sont, de toute façon, les passionnés d'histoire qui regardent les séries historiques.

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Je me dit que "séries historiques" désignent des fictions dans l'esprit de notre jeune enthousiaste (alors que je pensais à des documentaires) : mais la fidélité à l'histoire n'est souvent guère compatible avec les exigences de la fiction.

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A bien y repenser, je suis d'avis que notre débat tourne en rond à cause de l'exemple de départ. Cette histoire de gamins creusant une tranchée est beaucoup trop particulière pour servir de point de départ à un débat sur l'enseignement de l'Histoire. Gamins particuliers, pédagogie expérimentale. Tout sauf une expérience de laquelle tirer des leçons générales, quand bien même ce serait une bonne idée, ce qui est discutable. Avec en prime le travers habituel des débats sur l'école : tout le monde ayant été à l'école, chacun se pense expert. C'est, disons, exagéré.

 

Sur ce je vous souhaite un Joyeux Noël :santa:

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