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Les différentes écoles du libéralisme


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Bonjour,

 

Le libéralisme est une "science" complexe, et de ce fait, je m'y perds entre les différentes écoles du libéralisme. Quelles sont-elles et que représentent-elles (idéologiquement) ?

 

Merci d'avance.

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Répondre à ta question est compliquée car cela dépend de quel libéralisme l'on se place.

 

Tu peux appréhender le libéralisme sous l'angle politique, philosophique ou économique, et à chaque fois avec différentes écoles qui se recoupent ou non.

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"Rockwellien", "Salmahayekien", "extropien"? C'est vraiment superficiel et inutile, excepté pour le versant potin du mouvement actuel, au mieux.

Le plus troublant est ceci: 

 

 

La version du 21 mai 2009 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire comme faisant honneur à Wikibéral, l’encyclopédie libre et gratuite.
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"Rockwellien", "Salmahayekien", "extropien"? C'est vraiment superficiel et inutile, excepté pour le versant potin du mouvement actuel, au mieux.

Ce qu'il y a de bien, avec un wiki, c'est que tout le monde peut l'éditer pour l'améliorer. :)

Le plus troublant est ceci:

C'était un bon article en comparaison des autres du Wikibéral d'alors. Mais en cinq ans et demi, il a pu s'en passer, des choses, sur Wikibéral.
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Répondre à ta question est compliquée car cela dépend de quel libéralisme l'on se place.

 

Non c'est simple et cela a été dit sur un autre topic:

 

Anarcho capitalisme = Libéralisme

 

Le Reste = Socialisme à un degré plus ou moins grand (et encore, pour les purs et durs, c'est socialisme tout court).

 

 

:D

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C'est avec ce genre de nomenclature libéral-j'aime les glaces à la vanille que certains en profitent pour dire qu'il y a une coupure entre Smith-Constant-Bastiat et Hayek-Friedman, les derniers seraient des " néo-libéraux"

 

Mais bon apparemment c'est trop cool de se dire randien et tout mais ça c'est d'un point de vue philosophique, ça peut être intéressant je dis pas le contraire, mais quelle différence > politique < entre un minarchiste nozickien et un minarchiste randien ?

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C'est avec ce genre de nomenclature libéral-j'aime les glaces à la vanille que certains en profitent pour dire qu'il y a une coupure entre Smith-Constant-Bastiat et Hayek-Friedman, les derniers seraient des " néo-libéraux"

Mais bon apparemment c'est trop cool de se dire randien et tout mais ça c'est d'un point de vue philosophique, ça peut être intéressant je dis pas le contraire, mais quelle différence > politique < entre un minarchiste nozickien et un minarchiste randien ?

N'est-ce pas vous qui, l'autre jour, considériez que les véritables libertariens ne peuvent faire union avec les "conservateurs" ? Vous abandonnez donc les étiquettes ?
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L’épithète "autrichien" me gêne dans cette nomenclature : Wieser était un disciple de l'école autrichienne sans être particulièrement libéral (par exemple il était favorable à la fiscalité progressive). Quant à Lachmann, plus proche de nous dans le temps, peut-on le qualifier de libéral ?

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La fiscalité progressive n'est pas pire que la fiscalité proportionelle. Tout est question de taux.

 

Certes, ce n'était sans doute pas le meilleur exemple à prendre. Il paraît que Wieser était assez proche des thèses du socialisme fabien (dixit Hayek) et qu'il a terminé fasciste (lu dans le Repères de Sandye Gloria-Palermo).

 

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N'est-ce pas vous qui, l'autre jour, considériez que les véritables libertariens ne peuvent faire union avec les "conservateurs" ? Vous abandonnez donc les étiquettes ?

 

Non je disais qu'il est inutile de se dire libéral-conservateur quand on parle de position politique, libéral suffit, ce que vous prônez hors de la sphère politique n'est pas pertinent pour se définir.

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Je vois en gros deux grands courants du libéralisme : 1° les libéraux dits classiques ; 2° les libertariens.

A l'intérieur de chacun d'eux, on peut décomposer en "sous-courants" :

  • Parmi les libéraux classiques on va trouver une grande quantité "d'inclassables" (Locke, Smith, Say, Constant, Tocqueville...) et quelques sensibilités différentes comme des libéraux conservateurs (Burke), des libéraux de gauche (Mill), etc.
  • Parmi les libertariens on va trouver clairement deux grandes tendances : des minarchistes (Nozick) et des anarcho-capitalistes (Rothbard), etc.

Sinon, dans "Les grands courants du libéralisme", Alain Laurent propose cette décomposition.

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L’épithète "autrichien" me gêne dans cette nomenclature : Wieser était un disciple de l'école autrichienne sans être particulièrement libéral (par exemple il était favorable à la fiscalité progressive). Quant à Lachmann, plus proche de nous dans le temps, peut-on le qualifier de libéral ?

Wieser, c'est clair, était socialiste. Je veux dire, un vrai socialiste, à l'ancienne. Lachmann, en revanche, je ne vois pas en quoi il ne serait pas libéral, ne serait-ce qu'au sens faible du terme.
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Wieser, c'est clair, était socialiste. Je veux dire, un vrai socialiste, à l'ancienne. Lachmann, en revanche, je ne vois pas en quoi il ne serait pas libéral, ne serait-ce qu'au sens faible du terme.

 

J'étais en effet moins sûr dans le cas de Lachmann. Je sais qu'il nie l'existence d'une tendance à l'équilibration des marchés, mais j'ignore quelle conclusion politique il en tire s'il en tire une. C'est pourquoi je posais la question.

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Je ferais plutôt des distinctions historiques, en m'inspirant des trois vagues de la modernité dont parle L Strauss : première vague du libéralisme autour de Locke (celui qui parle le langage du droit naturel, du rationalisme et du gouvernement modéré), seconde autour de Hume (celui là parle le langage de l'histoire et des conventions, et met en place les principes de l'économie politique), et troisième moment ou troisième vague autour de l'utilitarisme et donc JS Mill. Aujourd'hui tous les courants coexistent et les libéralismes radicaux empruntent aux idiomes posés par ces trois courants pour se déployer. Enfin on peut encore complexifier le modèle, hein.

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« Les étiquettes politiques - royaliste, communiste, populiste, fasciste, socialiste - ne sont pas pertinentes. Le genre humain se divise politiquement entre ceux qui veulent contrôler la vie des autres, et ceux qui n'éprouvent pas ce besoin. » 

http://www.wikiberal.org/wiki/Robert_Heinlein

 

:chine:

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  • 1 month later...

Bonjour,

 

Hier, dans l'émission Complément d'enquête, il y a eu dans la dernière partie l'intervention de Fabrice Soumier, présentateur de BFM Business.

 

Par rapport au procès de la bonne vieille Bétancourt, Il répond au présentateur que les libéraux sont pour la taxation sur l'héritage, afin de faire bouger l'argent. A joute aussi que même si cela parait mélanchonien, c'est en fait une copie de la pensée libérale.

 

 

Je reste perplexe sur cela, moi qui pensais que le libéral par essence veut moins d'impots (puisqu'il veut moins d'intervention de l'état) A moins que Soumier ait une définition différente de "libéral", ou qu'il ait une volonté de flouter le téléspectateur, j'ai le sentiment de rater quelque chose...

 

A première vue, taxer l'héritage est plutôt de gauche puisque cela donne sur une redistribution supposée. En plus c'est une taxe post-mortem, la seule? La philosophie de cet impot me trouble, le fait de taxer une transmission auprès d'un mort, alors que l'impot sur la fortune occupe le vivant. Le but est-il seulement d'empecher, de freiner les démarches "dynastiques"?

 

Dans ce cas, pourquoi les gros milliardaires veulent donner une grosse partie de leur patrimoine après leur mort non pas à leurs enfants (Bill Gates, Buffet...) mais à des associations humanitaires et autres ONG?

Est-ce pour échapper aux taxations ou c'est autre chose?

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Des libéraux ont défendu ça. Pour ma part c'est du communisme.

 

Pour le gouvernement c'est juste un moyen comme un autre d'augmenter ses recettes fiscales. Il y a toujours une excuse pour créer ou augmenter des impôts. Il n'y a aucun problème qui ne saurait être réglé par une taxe ou un impôt supplémentaire (même les distorsions créées par certains impôts sont compensées par d'autres impôts) .

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C'est du Tocqueville, ça. La taxe sur l'héritage assure l'égalité des conditions et ce qui s'ensuit. Je ne me rappelle plus si ce passage en particulier se veut descriptif ou prescriptif par contre.

Quoi qu'il en soit la taxe sur la mort est évidemment une horreur.

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Des libéraux défendent l'impôt sur les successions, malheureusement c'est vrai. La Belgique fait quelque chose d'assez intelligent. Les donations sont très peu taxées, pas de limites, par contre la succession est lourdement taxée. L'idée est de pousser les gens à régler leurs affaires avant de décéder et de faire circuler le patrimoine plus rapidement (ce qui n'est pas idiot vu l'allongement de l'espérance de vie).

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