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Les différentes écoles du libéralisme


Messages recommandés

Ah ouais ! Comme la charia dans le califat de seine saint denis.

T'es naturellement con ou t'as prisdes cours?

Ce qu'il y a de bien c'est que par ce commentaire tu illustre tout à fait l'image de lancelot en prouvant que tu n'as littéralement rien compris au sujet

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Puisqu'une image vaut mieux que de longs discours, voilà la contribution de F.mas au sujet. 

J'ai l'accord pour la poster, bien sûr. ;)

Il faudrait une légende. :)
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  • 2 weeks later...

Dans les libéraux il y a les libéraux classiques et les libertariens.

 

Les libéraux classiques sont en général attachés à un domaine précis où ils sont extrêmement compétents (économie, droit, technologie, santé...) et critiquent l'interventionnisme dans ce domaine sans trop se prononcer sur le reste. Globalement ce sont les plus zens du lot.

Les libertariens ont un esprit plus systématique et considèrent qu'on a suffisamment d'éléments pour dire que l'interventionnisme est néfaste par défaut, l'exception étant le domaine régalien. Les minarchistes croient en l'existence de ce domaine et s'étripent pour savoir ce qu'il recoupe. Les anarcaps n'y croient pas et s'étripent pour savoir quelles solutions pourraient émerger là où l'état semble indéboulonnable.

 

Si vous êtes sages je vous raconterai aussi l'histoire des libéraux progressistes et conservateurs.

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Dans les libéraux il y a les libéraux classiques et les libertariens.

Les libéraux classiques sont en général attachés à un domaine précis où ils sont extrêmement compétents (économie, droit, technologie, santé...) et critiquent l'interventionnisme dans ce domaine sans trop se prononcer sur le reste. Globalement ce sont les plus zens du lot.

Les libertariens ont un esprit plus systématique et considèrent qu'on a suffisamment d'éléments pour dire que l'interventionnisme est néfaste par défaut, l'exception étant le domaine régalien. Les minarchistes croient en l'existence de ce domaine et s'étripent pour savoir ce qu'il recoupe. Les anarcaps n'y croient pas et s'étripent pour savoir quelles solutions pourraient émerger là où l'état semble indéboulonnable.

Si vous êtes sages je vous raconterai aussi l'histoire des libéraux progressistes et conservateurs.

Oui !

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Ben quoi la charia c'est bien du Droit non étatique.

 

Moi maintenant je classe les regimes politiques par QUI écrit la constitution.

 

Un seul, monarchie

Un petit groupe, oligarchie

Le plus grand nombre, démocratie

Dieu, Théocratie

Pas de constitution ... Physiocratie ou Anarcapie au choix :-)

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Si vous êtes sages je vous raconterai aussi l'histoire des libéraux progressistes et conservateurs.

Oh ça c'est facile. Le progressiste désire la moitié des femmes qu'il croise, et organise son lifestyle pour lui permettre d'y parvenir. Le conservateur désire piner la moitié des femmes qu'il croise lui aussi, mais organise son lifestyle de façon à s'en empêcher. C'est simple, en fait.

 

Moi maintenant je classe les regimes politiques par QUI écrit la constitution.

Tu supposes qu'une constitution est nécessairement écrite et explicite. Espèce de constructiviste. ;) Et va relire Aristote, d'ailleurs.
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Oh ça c'est facile. Le progressiste désire la moitié des femmes qu'il croise, et organise son lifestyle pour lui permettre d'y parvenir. Le conservateur désire piner ma moitié des femmes qu'il croise lui aussi, mais organise son lifestyle de façon à s'en empêcher. C'est simple, en fait.

Tu supposes qu'une constitution est nécessairement écrite et explicite. Espèce de constructiviste. ;) Et va relire Aristote, d'ailleurs.

 

Je connais peu de systèmes politiques où la Constitution n'est pas écrite.

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Oh ça c'est facile. Le progressiste désire la moitié des femmes qu'il croise, et organise son lifestyle pour lui permettre d'y parvenir. Le conservateur désire piner ma moitié des femmes qu'il croise lui aussi, mais organise son lifestyle de façon à s'en empêcher. C'est simple, en fait.

Tu supposes qu'une constitution est nécessairement écrite et explicite. Espèce de constructiviste. ;) Et va relire Aristote, d'ailleurs.

 

Écrite non, on peu donner ce rôle à une tradition orale. explicite ou, c'est une norme juridique, elle doit permettre l'arbitrage.

On RElit toujours Aristote :-)

 

EDIT

La constitution du Royaume-Uni n'a pas une forme codée comme la notre, mais c'est une collection d'usages écrits, usages du monarque et du parlement.

C'est donc une ...monarchie parlementaire ... c'est trop puissant mon concept je trouve :-)

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Le Royaume-Uni.

 

La constitution du Royaume-Uni est écrite, sauf qu'elle se disperse entre lois ayant un statut constitutionnel, conventions et jurisprudence au sens large autant qu'au sens figuré.

Un juriste anglais, du moins un bon juriste sait très bien quel texte est constitutionnel et quel texte ne l'est pas.

La jurisprudence britannique dit qu'un texte (souvent législatif) est constitutionnel si (1) il définit les relations entre État et citoyens ou (2) il concerne la portée ou nature des droits fondamentaux.

Il appartient au juge ultimement de dire si tel texte est constitutionnel ou si tel texte ne l'est pas, en appliquant les deux standards mentionnés ci-haut. 

Pour la plupart des textes cela ne pose aucune ambiguïté (Human Rights Act 1998 par exemple). D'autres pays de common law votent eux-mêmes des lois explicitement constitutionnelles (Constitution Act 1986 en Nouvelle-Zélande par exemple). À la différence près que dans les pays de common law de tradition de Westminster, en raison de la souveraineté parlementaire, une législature ne peut pas contraindre les législatures futures, en conséquence un texte jugé constitutionnel par le pouvoir judiciaire peut être abrogé ou amendé avec une simple majorité.

 

En Nouvelle-Zélande, on a d'autres textes, le Traité de Waitangi par exemple qui norme les relations entre la Couronne et les indigènes.

 

Les "conventions non-écrites" existent mais occupent une part très restreinte du corpus constitutionnel.

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La constitution du Royaume-Uni est écrite, sauf qu'elle se disperse entre lois ayant un statut constitutionnel, conventions et jurisprudence au sens large autant qu'au sens figuré.

Un juriste anglais, du moins un bon juriste sait très bien quel texte est constitutionnel et quel texte ne l'est pas.

La jurisprudence britannique dit qu'un texte (souvent législatif) est constitutionnel si (1) il définit les relations entre État et citoyens (2) il concerne la portée ou nature des droits fondamentaux.

Il appartient au juge ultimement de dire si tel texte est constitutionnel ou si tel texte ne l'est pas, en appliquant les deux standards mentionnés ci-haut. 

Pour la plupart des textes cela ne pose aucune ambiguïté (Human Rights Act 1998 par exemple). D'autres pays de common law votent eux-mêmes des lois explicitement constitutionnelles (Constitution Act 1986 en Nouvelle-Zélande par exemple). À la différence près que dans les pays de common law de tradition de Westminster, en raison de la souveraineté parlementaire, une législature ne peut pas contraindre les législatures futures, en conséquence un texte jugé constitutionnel par le pouvoir judiciaire peut être abrogé ou amendé avec une simple majorité.

 

En Nouvelle-Zélande, on a d'autres textes, le Traité de Waitangi par exemple qui norme les relations entre la Couronne et les indigènes.

 

Merci pour cette précision intéressante.

 

Il y a d'ailleurs aussi ce type de travail pour le juriste français à l'échelon en dessous, pour savoir si un texte est ou non d'ordre public (s'il est supérieur à un contrat ou à un usage). Ce point n'étant pas toujours explicite dans le texte lui même.

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Il y a aussi le libéral qui aime les crêpes et celui qui pense que c'est une invention socialiste pour dominer le monde.

J'essaie le style socratique.

 

Oui !

Alors la base de ce débat c'est que le libéralisme seul n'est pas un principe suffisant pour faire tourner une société fonctionnelle. Il laisse un vide au niveau des valeurs et ce vide doit être correctement comblé parce que sinon la société se détériore, ce qui est par hypothèse une mauvaise nouvelle pour la liberté. C'est là que les add-ons du type "conservateur" ou "progressiste" entrent en jeu.

Les deux étiquettes en soi ne sont pas terriblement utiles, tout le monde est progressiste sur certains trucs et conservateurs sur d'autres. Si je devais désigner des pôles je dirais qu'il y a les constructivistes d'une part et les évolutionnistes d'autre part.

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Oh ça c'est facile. Le progressiste désire la moitié des femmes qu'il croise, et organise son lifestyle pour lui permettre d'y parvenir. Le conservateur désire piner la moitié des femmes qu'il croise lui aussi, mais organise son lifestyle de façon à s'en empêcher. C'est simple, en fait.

 

Purée c'est chiant en fait d'être conservateur, je me fais prog' tout de suite moi.

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  • 4 months later...

Bonjour,

 

Hier, dans l'émission Complément d'enquête, il y a eu dans la dernière partie l'intervention de Fabrice Soumier, présentateur de BFM Business.

 

Par rapport au procès de la bonne vieille Bétancourt, Il répond au présentateur que les libéraux sont pour la taxation sur l'héritage, afin de faire bouger l'argent. A joute aussi que même si cela parait mélanchonien, c'est en fait une copie de la pensée libérale.

 

 

Je reste perplexe sur cela, moi qui pensais que le libéral par essence veut moins d'impots (puisqu'il veut moins d'intervention de l'état) A moins que Soumier ait une définition différente de "libéral", ou qu'il ait une volonté de flouter le téléspectateur, j'ai le sentiment de rater quelque chose...

 

A première vue, taxer l'héritage est plutôt de gauche puisque cela donne sur une redistribution supposée. En plus c'est une taxe post-mortem, la seule? La philosophie de cet impot me trouble, le fait de taxer une transmission auprès d'un mort, alors que l'impot sur la fortune occupe le vivant. Le but est-il seulement d'empecher, de freiner les démarches "dynastiques"?

 

Dans ce cas, pourquoi les gros milliardaires veulent donner une grosse partie de leur patrimoine après leur mort non pas à leurs enfants (Bill Gates, Buffet...) mais à des associations humanitaires et autres ONG?

Est-ce pour échapper aux taxations ou c'est autre chose?

 

 

1. abolition de taxation sur les biens est un mal nécessaire

 J'ai lu que dans le monde ancien,l'occupation des biens par des minorités suscite la fondation de pouvoir absolu.

60% est exorbitant,mais on pourrait devoir notre liberté d'expression à cette extraction d'orange.....

 La formation de classe bourgeoise...etc

 La Révolution attaque aussi des clergés,des bourgeois,qui occupaient la plupart des richesses de pays ?

 

2.Dans ce cas, pourquoi les gros milliardaires veulent donner une grosse partie de leur patrimoine après leur mort non pas à leurs enfants (Bill Gates, Buffet...) mais à des associations humanitaires et autres ONG?

 

Je ne sais pas répondre à cette question curieuse...qq peut avoir la réponse ?

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2.Dans ce cas, pourquoi les gros milliardaires veulent donner une grosse partie de leur patrimoine après leur mort non pas à leurs enfants (Bill Gates, Buffet...) mais à des associations humanitaires et autres ONG?

 

 

C'est une petite proportion des milliardaires qui font ça, pour avoir une bonne image ou parce qu'ils veulent que leurs enfants se développent par eux-mêmes. C'est malgré tout un comportement très marginal.

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