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Charlie Hebdo : journal, massacre de Janvier 2015 et conséquences politiques


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«No-go zones» : Anne Hidalgo porte plainte contre Fox News

LE SCAN POLITIQUE - La mairie de Paris va poursuivre en justice la chaîne de télévision américaine, qui a décrit certains quartiers de la capitale comme interdits aux non-musulmans.

 

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2015/01/20/25006-20150120ARTFIG00412-no-go-zones-anne-hidalgo-porte-plainte-contre-fox-news.php

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Je n'arrive pas à suivre le rythme, l'article de Bernard Lugan a-t-il déjà été posté ?

http://bernardlugan.blogspot.fr/2015/01/lafrique-nest-pas-charlie.html

Je suis sensible à ses arguments. Ce qui est dommage, c'est que la réaction des Français était une défense de la liberté d'expression et non pas un soutien aux idées de Charlie Hebdo.

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L'article de Bernard Lugan montre une réalité de l'Afrique qu'on préfère nier en France, à savoir que des blagues lourdes à répétition sur des croyances ça va un temps, et que ce n'est pas forcément une manière intelligente de lutter contre les extrémismes religieux. Par contre sa conclusion part en couille, il nous ressort un truc dans le genre Eurabia et compagnie, ils veulent nous envahir etc...je ne vois pas pourquoi les européens devraient changer leurs modes de vie -bien qu'imparfaits- pour éviter de blesser les africains et mieux lutter contre eux.

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Je vois pas où tu lis, Tremendo, que Lugan préconise un changement, ou même l'aborde comme une nécessité de redresser la barre et calmer le jeu. Il me semble qu'il note juste que l'occident se prend un retour de bâton dans la gueule après avoir voulu importer sa culture en Afrique, comme la meilleure du monde. Le fait est que ce qui se passe aujourd'hui n'aurait peut être pas eu lieu sans ces mouvements là.

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Et il a raison, si on distingue "la liberté d'expression" comme un droit garanti en France par l'Etat, et la liberté propre à chacun des caricaturistes de s'exprimer.

 

Comme je le faisais remarquer le lendemain de l'attaque, ces attentats n'ont absolument pas eu d'effet sur la liberté d'expression comme droit garanti. Par contre les dispositifs de répression mis en place par le gouvernement depuis, oui, au sens où ce gouvernement a décidé de restreindre sa garantie.

 

Quand à savoir si la liberté propre aux caricaturistes de s'exprimer à été attaquée, la question n'est pas triviale non plus, d'ailleurs, même si j'aurais tendance à dire que oui.

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Valls annonce des mesures essentiellement sociales contre le terrorisme qui vont déjà couter 750 millios d'euros.

 

 

Le coût des mesures est évalué à 425 millions d'euros sur trois ans. Ces dépenses «seront compensées par des économies (...) sur l'ensemble du champ de la dépense publique, année après années», a précisé le premier ministre. Matignon a par ailleurs précisé qu'en incluant les frais de personnels, l'enveloppe atteindrait quelque 735 millions d'euros sur trois ans.

 

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...

Quand à savoir si la liberté propre aux caricaturistes de s'exprimer à été attaquée, la question n'est pas triviale non plus, d'ailleurs, même si j'aurais tendance à dire que oui.

La plupart des gens s'expriment moins une fois morts.

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C'est une raison qui fait que j'ai tendance à dire que oui. Puis je me demande, est-ce que tout meurtre est une atteinte au droit de libre expression. Peut-être que c'est le cas, mais qu'on l'omet dans le jugement parce qu'on désigne tout de suite l'attentat à un droit plus important ou plus général. Si ce n'est pas le cas, alors qu'est-ce qui est déterminant ? L'intention ? Le contexte ? Je ne sais pas.

Mais oui, j'aurais tendance à dire que c'est un attentat à la liberté de personne particulière de s'exprimer.

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Ce n'est pas la liberté d'expression en tant que concept général qui a été visé, mais une forme spécifique et particulière de celle-ci. Je sais pas, l'omerta en Sicile par exemple ça ne me viendrais pas à l'esprit d'appeler ça une attaque contre la liberté d'expression. 

Un braquage avec une arme à feu je n'y vois pas non plus une attaque spécifique contre le concept même du droit de propriété. 

 

Et puis des gens sont morts, ça me parait incongru de dire que c'est leur liberté d'expression qui a été attaqué alors qu'ils sont mort. La liberté d'expression ça me parait trivial mit à côté du droit de ne pas se faire assassiner.

 

bon Dieu que vous etes graves.

 

Oui.

 

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Ce n'est pas la liberté d'expression en tant que concept général qui a été visé, mais une forme spécifique et particulière de celle-ci. Je sais pas, l'omerta en Sicile par exemple ça ne me viendrais pas à l'esprit d'appeler ça une attaque contre la liberté d'expression. 

Un braquage avec une arme à feu je n'y vois pas non plus une attaque spécifique contre le concept même du droit de propriété.

 

Je ne saisis pas trop cette partie-là, tu pourrais développer ?

A mes yeux c'est soit la liberté d'expression en général qui a été attaquée, soit ça n'a rien à voir et elle n'a pas été attaquée du tout (et tu tends plutôt à démontrer que c'est le second cas ici) ; je ne vois pas trop comment il pourrait exister d'entre-deux. Oui, Jim16 va hurler.

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D’anciens militaires parmi les jihadistes français

 

C’est une information RFI. Une dizaine d'anciens militaires français sont aujourd'hui au combat sous une bannière jihadiste en Syrie en Irak. Ce matin en conférence de presse, Jean-Yves Le Drian confirme cette information RFI et parle de cas «extrêmement rares».

 

Une dizaine d'anciens militaires français sont aujourd'hui au combat sous une bannière jihadiste en Syrie et en Irak et la plupart combattent actuellement dans les rangs du groupe Etat islamique. L'un d'eux a d'ailleurs mis ses compétences militaires acquises sous le drapeau français au service d'un encadrement de jeunes jihadistes français. Il est en effet actuellement émir d'un groupe de Français dans la région de Deir Ezzor où il commande un groupe d'une dizaine de combattants français qu'il a formé au combat.

 

D'autres sont experts en explosifs, il s'agit de jeunes d'une vingtaine d'années. Certains sont convertis, d'autres issus de culture arabo-musulmane. Et parmi eux, il y a des anciens de la Légion étrangère ou d'anciens parachutistes. Certains de ces jihadistes ont eux-mêmes annoncé être d'anciens soldats français sur les réseaux sociaux. Ce mercredi matin, l'armée confirme l'existence de ces cas « très rares » au sein de l'armée. 

 

Des individus évidemment plus dangereux que les autres puisqu'ils ont été formés en France. Ils connaissent les secrets de l'armée et ils font planer la crainte d'un attentat de type Fort Hood aux Etats-Unis lorsqu'en 2009, un soldat américain proche d'al-Qaïda avait ouvert le feu sur ses camarades qui partaient pour l'Afghanistan. Treize soldats américains avaient été tués dans cet attentat.

 

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Je ne saisis pas trop cette partie-là, tu pourrais développer ?

A mes yeux c'est soit la liberté d'expression en général qui a été attaquée, soit ça n'a rien à voir et elle n'a pas été attaquée du tout (et tu tends plutôt à démontrer que c'est le second cas ici) ; je ne vois pas trop comment il pourrait exister d'entre-deux. Oui, Jim16 va hurler.

 

Les terroristes s'en foutent du concept de la liberté d'expression, tout comme les pickpockets s'en fichent du concept du droit de propriété. Dire que menacer ou tuer quelqu'un pour ce qu'il a exprimé est une atteinte à sa liberté d'expression est rigoureusement vrai, mais ça sonne incongru à mes oreilles, parce que c'est hors de propos. Si on me vole mon portefeuille, je suis scandalisé parce que je n'ai plus mon portefeuille, pas parce que je me sens attaqué dans mon droit à être propriétaire de biens meubles.

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ce qui a été attaqué, c'est des trolls. Point barre.

Comme j'ai lu sur touiteur :

Nous sommes des milliers de trolls dans une salle de rédaction appelée internet, bonne chance. 

 

Voilà, car sur internet, quand tu trolles, tu te ramasses rarement la réalité dans la nuque : il y a des gens faut pas se foutre d'eux, sinon ... aucune loi ou aucune "liberté d'expression" ne te protégera d'eux. Concrètement, sur le terrain. 

La liberté d'expression, on peut l'attaquer dans un tribunal et pas ailleurs. Parce que c'est un trip de juriste. Chez les vrais gens, le concept n'existe pas. 

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La liberté d'expression, on peut l'attaquer dans un tribunal et pas ailleurs. Parce que c'est un trip de juriste. Chez les vrais gens, le concept n'existe pas. 

 

Plus généralement, avec la force publique oui, la criminalité, qu'elle soit liée ou non a une guerre, n'est pas une question de restriction de libertés, mais tout simplement de violence envers des personnes.

 

Une mafia, un état, un gang à la limite, ces entités peuvent limiter la liberté d'expression des gens sous leur domination, un criminel menace la vie, mais ne limitent pas de liberté, un ennemi en guerre menace la vie, mais ne limite pas la liberté d'expression, les libertés, c'est dans un contexte de souveraineté qu'on peut les menacer.

 

Et oui, c'est aussi pour ça que "la première des libertés, c'est la sécurité" c'est du bullshit en camion.

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Je ne comprends pas pourquoi la liberté d'expression ne peut être limitée que dans un "contexte de souveraineté" ? Si quelqu'un vient vous menacer à cause de vos propos et vous invite vivement à vous taire, sous peine de vous casser la gueule, ce n'est qu'une menace pour votre intégrité physique et pas une tentative d'atteindre à votre liberté d'expression ? Même genre de question : si vous créez un journal et cherchez à le faire imprimer, mais que quelqu'un menace de détruire les rotatives de l'imprimeur qui osera publier votre création. Est-ce qu'on doit là aussi considérer que cet individu ne menace pas votre liberté d'expression (ou la liberté de la presse, si ça signifie quelque chose) mais seulement les biens de l'imprimeur ? :jesaispo:

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Mais on s'en fiche, la liberte d'expression est un absolu, pas un truc dependant de l'action des autres.

C'etait mon propos un peu plus tot dans ce thread, la liberte d'expression doit etre totale et a propos de tout, mais il n'empeche que cette liberte peu avoir un prix et qu'il faut en etre conscient.

Et dans une societe ou les droits sont respectes a 100%, les menaces ne sont pas un soucis puisque tu as les moyens de t'en proteger. Mais actuellement sous gestion etatique, ca n'est pas le cas. Il faut juste le savoir (mais ca n'a rien a voir avec le debat sur la liberte d'expression)

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Les terroristes s'en foutent du concept de la liberté d'expression, tout comme les pickpockets s'en fichent du concept du droit de propriété. Dire que menacer ou tuer quelqu'un pour ce qu'il a exprimé est une atteinte à sa liberté d'expression est rigoureusement vrai, mais ça sonne incongru à mes oreilles, parce que c'est hors de propos. Si on me vole mon portefeuille, je suis scandalisé parce que je n'ai plus mon portefeuille, pas parce que je me sens attaqué dans mon droit à être propriétaire de biens meubles.

 

Ah ok, je viens de saisir ce qui clochait dans ta phrase et pourquoi je l'ai interprétée de travers : tu parlais juste d'atteinte à un exercice en particulier de sa liberté de parole, et non d'atteinte à la liberté d'expression sous une forme particulière... Blonde inside.

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