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Syriza au dépouvoir en Grèce


Messages recommandés

C'est un grand gachis d'ailleurs, la ville pourrait être bien.

 

Donnez moi quelques millions d'€ et les mains libres pendant 10 ans, j'en fais une ville franche, agréable, riche et culturelle.

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Donnez moi quelques millions d'€ et les mains libres pendant 10 ans, j'en fais une ville franche, agréable, riche et culturelle.

 

C'est un peu le discours des socialistes wallons depuis 40 ans :D.

 

10 ans, c'est trop peu. Y a au moins deux générations de "perdus" dans la population. Faudra du temps pour réparer les dégâts du socialisme dans les mentalités.

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Pour en revenir à la Grèce, on dirait que le pseudo accord de lundi est arrivé trop tôt. Du coup, on fait durer le soap...

 

 

«Il n'y avait plus rien à discuter, parce qu'il n'y avait rien sur la table», a lâché à la presse le Finlandais Alexander Stubb, l'un des rares à briser un silence pesant.

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/06/24/20002-20150624ARTFIG00360-grece-apres-l-espoir-marathon-sous-tension.php

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Vieilles feuilles
«La Grèce vit en pleine banqueroute depuis sa naissance»
Les observations d'un écrivain français du XIXe siècle, Edmond About, frappent par leur actualité

Les faits - Edmond About (1828 - 1885), écrivain et journaliste, a écrit en 1854 La Grèce contemporaine. A l'issue d'un séjour de deux ans à Athènes, l'auteur y décrit avec ironie l'écart abyssal entre l'image idéale léguée par la Grèce antique et la réalité d'un Etat balkanique du XIXe siècle. En ce début du XXIe siècle, ses écrits prennent un relief singulier à la lumière de la crise qui secoue la zone euro. Les maux dont souffrent la Grèce n'ont pas beaucoup changé. L'Opinion publie ici quelques extraits, en forme de clin d'œil anachronique au Conseil européen qui va se saisir, une fois encore, du dossier grec jeudi à Bruxelles.

«La Grèce est le seul exemple connu d’un pays vivant en pleine banqueroute depuis le jour de sa naissance. Si la France et l’Angleterre se trouvait seulement une année dans cette situation, on verrait des catastrophes terribles : la Grèce a vécu plus de vingt ans en paix avec la banqueroute.

Tous les budgets, depuis le premier jusqu’au dernier, sont en déficit.

Lorsque, dans un pays civilisé, le budget des recettes ne suffit pas à couvrir le budget des dépenses, on y pourvoit au moyen d’un emprunt fait à l’intérieur. C’est un moyen que le gouvernement grec n’a jamais tenté, et qu’il aurait tenté sans succès.

Il a fallu que les puissances protectrices de la Grèce (NDLR : Angleterre, France et Russie) garantissent sa solvabilité pour qu’elle négociât un emprunt à l’extérieur.

Les ressources fournies par cet emprunt ont été gaspillées par le gouvernement sans aucun fruit pour le pays ; et, une fois l’argent dépensé, il a fallu que les garants, par pure bienveillance, en servissent les intérêts : la Grèce ne pouvait point les payer.

Aujourd’hui, elle renonce à l’espérance de s’acquitter jamais. Dans le cas où les trois puissances protectrices continueraient indéfiniment à payer pour elle, la Grèce ne s’en trouverait pas beaucoup mieux. Ses dépenses ne seraient pas encore couvertes par ses ressources.

La Grèce est le seul pays civilisé où les impôts soient payés en nature. L’argent est si rare dans les campagnes qu’il a fallu descendre à ce mode de perception. Le gouvernement a essayé d’abord d’affermer l’impôt ; mais les fermiers, après s’être témérairement engagés, manquaient à leurs engagements, et l’État, qui est sans force, n’avait aucun moyen de les contraindre.

Depuis que l’État s’est chargé lui-même de percevoir l’impôt, les frais de perception sont plus considérables, et les revenus sont à peine augmentés. Les contribuables font ce que faisaient les fermiers : ils ne payent pas.

Les riches propriétaires, qui sont en même temps des personnages influents, trouvent moyen de frustrer l’État, soit en achetant, soit en intimidant les employés. Les employés, mal payés, sans avenir assuré, sûrs d’être destitués au premier changement de ministère, ne prennent point, comme chez nous, les intérêts de l’État. Ils ne songent qu’à se faire des amis, à ménager les puissances et à gagner de l’argent.

Quant aux petits propriétaires, qui doivent payer pour les grands, ils sont protégés contre les saisies, soit par un ami puissant, soit par leur propre misère.

La loi n’est jamais, en Grèce, cette personne intraitable que nous connaissons. Les employés écoutent les contribuables. Lorsqu’on se tutoie et qu’on s’appelle frères, on trouve toujours moyen de s’entendre. Tous les Grecs se connaissent beaucoup et s’aiment un peu : ils ne connaissent guère cet être abstrait qu’on appelle l’État, et ils ne l’aiment point. Enfin, le percepteur est prudent : il sait qu’il ne faut exaspérer personne, qu’il a de mauvais passages à traverser pour retourner chez lui, et qu’un accident est bientôt arrivé.

Les contribuables nomades, les bergers, les bûcherons, les charbonniers, les pêcheurs, se font un plaisir et presque un point d’honneur de ne point payer d’impôt. Ces braves gens se souviennent qu’ils ont été Pallicares : ils pensent, comme du temps des Turcs, que leur ennemi c’est leur maître, et que le plus beau droit de l’homme est de garder son argent.

C’est pourquoi les ministres des finances, jusqu’en 1846, faisaient deux budgets des recettes : l’un, le budget d’exercice, indiquait les sommes que le gouvernement devrait recevoir dans l’année, les droits qui lui seraient acquis ; l’autre, le budget de gestion, indiquait ce qu’il espérait recevoir. Et, comme les ministres des finances sont sujets à se tromper à l’avantage de l’État dans le calcul des ressources probables qui seront réalisées, il aurait fallu faire un troisième budget, indiquant les sommes que le gouvernement était sûr de percevoir. (…)

Les recettes sur exercices clos se composent de tout ce que l’État parvient à recouvrer sur l’arriéré. On remarque que plus une créance est ancienne, plus il est difficile de la recouvrer : les débiteurs s’imaginent qu’il y a une sorte de prescription en leur faveur, et que ce qu’ils doivent depuis longtemps, ils ne le doivent plus. (…)

L’État a cependant des créanciers parmi les citoyens. Mais ce qu’ils ont prêté à la Grèce dans ses dangers, ils le refuseraient au roi Othon dans sa puissance. Ils avaient confiance dans la solvabilité de leur patrie, et ils l’aimaient. Tout est bien changé aujourd’hui, et, si c’était à refaire, ils garderaient leur argent. Ces créanciers, on ne les paye point. On se contente de leur donner de temps en temps un secours en argent, lorsqu’ils sont sur le point de mourir de faim. (…)

Personne n’ignore que la Grèce doit aux trois puissances une centaine de millions qu’elle ne peut payer.

Presque personne ne sait que la Grèce doit à certains capitalistes anglais plus de 200 millions qu’elle ne veut pas payer.

La seule différence entre ces deux dettes, c’est que les Grecs reconnaissent la première, parce que les créanciers ont du canon, et nient la seconde, parce que les créanciers n’en ont pas.»

Le texte intégral du livre : La Grèce contemporaine, par Edmond About, Hachette, 5e édition.

http://www.lopinion.fr/23-juin-2015/grece-vit-en-pleine-banqueroute-naissance-25519

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J'ai lu que c'était pour le 5 juillet. C'est terriblement court pour organiser un vote au niveau national, ou alors, tout était déjà prêt en secret. (peut-être même que les bulletins sont déjà remplis)

 

Ne pas payer le 30 juin, n'est pas "vraiment" un défaut. Il faut encore que le comptable prévienne la présidente. Celle-ci met le point à l'ordre du jour du bureau suivant, qui doit constater à ce moment-là le défaut et ensuite prévenir toutes les acteurs concernés,etc. Ça peut prendre des semaines.

 

(je reconnais que j'avais sous-estimé l'endurance du gouvernement grec)

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J'ai lu que c'était pour le 5 juillet. C'est terriblement court pour organiser un vote au niveau national, ou alors, tout était déjà prêt en secret. (peut-être même que les bulletins sont déjà remplis)

 

Ne pas payer le 30 juin, n'est pas "vraiment" un défaut. Il faut encore que le comptable prévienne la présidente. Celle-ci met le point à l'ordre du jour du bureau suivant, qui doit constater à ce moment-là le défaut et ensuite prévenir toutes les acteurs concernés,etc. Ça peut prendre des semaines.

 

Les marchés, eux, n'attendront à mon avis pas des semaines.

 

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Ce n'est pas le moment d'acheter Alpha Bank, mais à part ça, tout le monde a l'air de s'en foutre de l'actualité grecque.

 

C'est justement assez paradoxal. Je pense que les récents attentats occultent l'aspect assez nerveux des dirigeants européens sur la question (pratique pour eux). Il y a aussi le fait que c'est le w-e et donc les marchés seront de toute façon calmes ;) Enfin, en substance, ça indique surtout que la situation va rester étal encore 1 bonne semaine à la louche.

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Les bons du trésor, les actions sur les banques impactées ? Je ne suis pas sûr. On verra, de toute façon.

Bof, ça touche un peu les assurences, mais les banques ont déleveragé depuis des plombes sur la dette souvereaine, et pas que grèque, c'est pas comme si l'alerte massive sur les dettes souveraines était une surprise, ça fait depuis 2008 que ça va peter dans deux semaines donc y'a eu le temps de couvrir.

Les banques US sont jusqu'au cou dans la dette souveraine US, mais les banques européennes ne sont plus, pour les plus grosses d'entre elles du moins, dans ce business pour compte propre.

Ce qui fera faillite en cas de défaut souverain, c'est certaines compagnies d'assurences, et les fonds "garentis" à la noix, mais pas les banques, du moins pas directement à cause du défaut souverain (les effets politiques en rebond du défaut souverain par contre, c'est imprévisible...)

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La consultation est pour le 5 juillet, ce qui est vraiment inhabituel. Il n'y a jamais d’élections pendant l'été, les gens vont travailler dans les îles loin de chez eux, du coup il restera plus que les fonctionnaires pour voter. Sur le plan de l'organisation ça va être dure de faire un truc correcte en une semaine, on va peut-être avoir des élections truquée comme au bon vieux temps.

Les gens courent aux distributeurs et qui n'ont plus d'argent, Lol, il fallais s'y prendre plus tôt. Les 300 euro qui restent sur tout les comptes de la famille, on veux bien leur les laisser pour voir ce que deviennent les drachmes.

 

Et surtout, on ne sait pas a quel question on va devoir répondre. La vrai question c'est euro ou drachme, vu qu'il n'y a pas d'accord avec l'UE, il n'y a pas d'accord à avaliser.

 

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Vite, Glandon, vends ton or et achète de l'immo !

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