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Syriza au dépouvoir en Grèce


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Lol dans un tweet y'a la Le Pen qui applaudi une victoire du non en disant que "les peuples sont de retour"

 

Le Pen suit la ligne Philippot qui consiste à essayer d'attirer un électorat ouvrier / populaire qui votait PCF dans les dernières décennies. Une ligne qui va nous causer beaucoup d'ennui. Comme par hasard c'est un énarque.

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Le "non" ça serait bien. Les grecs, comme individus, ne doivent rien à personne. Ce sont les hommes de l'Etat ayant endetté le pays qui doivent payer...

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Depuis les 51% pour Maastricht en 1992, est-ce qu'il y a un seul réferendum en Europe qui est revenu favorable à l'UE ?

 

 

Non mais la démocratie c'est bien.

 

En fait, il y a pas mal de votes positifs.

On garde en tête les exemples où le processus a déraillé (traité constitutionnel, Irlande) mais il y a plein de cas où ça se passe "bien" et dont on entend presque pas parler.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rendums_relatifs_%C3%A0_l'Union_europ%C3%A9enne

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Bon mais on devrait être content de ce résultat, non ? Moi la victoire de la démocratie vous vous doutez que c'est le cadet de mes soucis, mais le résutlat c'est un peu moins d'aléa moral, et un poids de moins à supporter pour le contribuable européen, en supposant qu'après ce "non" personne ne prêtera plus à l'Etat grec avant un demi siècle. C'est très ballot pour ceux qui ont acheté plus de dette grecque que ce qu'ils pouvaient assurer, mais le défaut c'est quelque chose qui arrive dans la vie, non ? Je veux dire par là qu'il faut bien prévoir le cas où un débiteur n'est simplement plus en capacité de rembourser, travailler comme esclave ou n'a pas d'héritier à qui refiler sa dette, je ne dis pas que l'Etat grec cumule tout ça, mais notre théorie de la dette doit prévoir cette possibilité.

 

Laissons donc à l'Etat grec se faire la réputation qu'il mérite.

  • Yea 6
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Le truc c'est que quand tu discutes avec des Grecs, t'as vraiment envie de les faire raquer.

 

Ce soir sur BFM TV parmi les pro-syriza qui font déjà la "teuf" sur les places d'Athènes, ils ont interviewé un prof d'université qui se réjouissait en "bavant" des inepties dans leur micro .

Une vraie caricature de bon gauchiste sexagénaire altermondialiste au look très seventies ringardos ..

à gerber  !

 

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L'Union Européenne est sensée etre une voie à sens unique, je ne suis pas sur que la Commission veuille montrer aux Anglais qu'un demi tour est possible alors meme qu'il n'est juridiquement pas possible de sortir de l'eurozone. Je ne suis pas sur non plus que Bruxelles veuillent montrer aux Anglais que d'enormes concessions sur les traités sont possibles en cas de renegociation. Je pense qu'on va faire du surplace.

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Même pour une dette légitime j'estime que l'usage de la force ne devrait pas être utilisé pour contraindre le remboursement (le créancier qui prête de façon imprudente a sa part de responsabilité). Alors pour une dette illégitime, vous pensez bien...

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Même pour une dette légitime j'estime que l'usage de la force ne devrait pas être utilisé pour contraindre le remboursement (le créancier qui prête de façon imprudente a sa part de responsabilité). Alors pour une dette illégitime, vous pensez bien...

Le problème des dettes publiques, c'est la différence entre l'emprunteur (le politicien) et le garant (le contribuable).

Mais il serait tout à fait légitime de saisir les biens de tous les ministres grecs de ces 20 dernières années et de les foutre en taule.

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Et le boulanger qui me tend une baguette a pris le risque que je ne lui tende pas ma monnaie. Et vice versa.

 

Effectivement. Du coup il ne te vendra plus de baguettes et pourrira ta réputation auprès de ses collègues. Du coup tu ne pourras plus acheter de pain.

 

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Et le boulanger qui me tend une baguette a pris le risque que je ne lui tende pas ma monnaie. Et vice versa.

Un crédit ce n'est pas de l'actionnariat.

 

Je vois ce que tu veux dire, mais admettons qu'il n'y ait pas eu de plans d'aide pour la Grèce, si pour autant l'Etat grec n'arrêtait pas de dépenser et de s'endetter, au bout d'un moment il ferait faillite. Les plans d'aide, si je ne me trompe pas, sont une forme de perfusion qui permet aux créanciers de continuer à percevoir des intérêts et des remboursements.

 

Mais on pourrait dire que c'est cette perfusion qui n'a pas lieu d'être, et qu'il faut bien prendre en compte les cas où un débiteur n'est pas matériellement en mesure de rembourser. Or continuer la perfusion quand on sait que le débiteur est insolvable, pour moi ça relève de l'aléa moral.

 

 

Effectivement. Du coup il ne te vendra plus de baguettes et pourrira ta réputation auprès de ses collègues. Du coup tu ne pourras plus acheter de pain.

 

Non, justement, ce n'est pas comme dans le cas de la baguette. Le cas du défaut est plutôt le suivant : tu échanges ta baguette contre une promesse de remboursement. Or tu acceptes cette promesse de remboursement, tu n'est donc pas volé. On peut certes imaginer de mettre au ban du crédit une personne qui s'avère insolvable, n'empêche qu'on ne peut pas réduire le risque de ne pas être remboursé sur un cas de vol comme celui de ta baguette de pain. 

 

J'ai l'impression que la morale du non respect des promesses de remboursement c'est fool me once, shame on you, fool me twice, shame on me.

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Reprendre la réputation qu'il a toujours mérité, tu veux dire.

Oui c'est plutôt ça, l'historique des défauts souverains grecs n'a pas encore eu le temps de prendre la poussière.

De mémoire le taux d'emprunt de l'état grec avant l'euro tournait autour des 7%, c'est pas très éloigné du taux que demanderait le marché à un gouvernement un peu moins irresponsable que Syriza actuellement. Reste que les membres de l'ancien gouvernement de droite qui a foutu le pays dans la meyrdre n'ont, à ma connaissance, jamais été mis en face de leur responsabilité.

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