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Syriza au dépouvoir en Grèce


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Et donc Vincent Andrès et Miss Lib étaient a coté de la plaque à faire un rapprochement avec la réunification.

 

S'il y a un parallele a faire aujourd'hui, c'est avec la GFC de 2008, et pas avec 1990. Avec les PIGS dans le role du marché immobilier US et le systeme bancaire allemand dans le role de LEH/AIG/ML/WaMu/Wachovia (sans oublier BS).

 

Non je ne pense pas. La comparaison rfa/rda // europe/piigs est pertinente : dans les deux cas on a une zone économique qui tire une autre zone économique vers le haut. La différence c'est que le budget alloué à la réunification par la rfa était une aide directe qui a été monitorée de manière très stricte, alors que l'équivalent dans le cas europe/piigs s'est traduit par une convergeance des taux d'obligations souveraines sur ceux de la BuBa - l'usage qui pouvait en être fait par les gouvernements des pays concernés était beaucoup plus difficile à évaluer. On en voit le résultat aujourd'hui.

 

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Nein, j'ai une assez bonne source (non divulgable) sur ce point. Au besoin demande à nn2k de quel type de source il s'agit, il est au jus. L'exposition directe de l'ensemble du système bancaire/assuranciel européen non-grec (hors BCE/FESF) au risque grec est de l'ordre de 40 miyyards. C'est pas une paille mais c'est largement absorbable.

La DB a réussi à fourguer sa merde à plus insensé encore ? Oh, à la BCE dans le cadre du QE j'imagine ?
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Quand on vote pour un bolchevik en janvier 2015 puis le week-end dernier, il faut juste assumer. La démocratie a décidé.

 

La démocratie c'est le droit d'être stupide et de l'imposer aux autres. Le marché c'est le droit d'être stupide et de fermer sa gueule dans son coin.

 

Ton point commun est un détail sans réelle pertinence, jamais en 1990 l'Allemagne ne s'est trouvée à quelques semaines d'une faillite bancaire comme c'est le cas aujourd'hui.

 

Le parallèle est à faire entre la RDA et la Grèce. Et la RDA en 90 était en faillite. Je n'en sais rien si c'est comparable, voilà c'est tout ce que je voulais dire.

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Et donc Vincent Andrès et Miss Lib étaient a coté de la plaque à faire un rapprochement avec la réunification.

S'il y a un parallele a faire aujourd'hui, c'est avec la GFC de 2008, et pas avec 1990. Avec les PIGS dans le role du marché immobilier US et le systeme bancaire allemand dans le role de LEH/AIG/ML/WaMu/Wachovia (sans oublier BS).

Ma comparaison visait seulement (et humblement) à dégoter un proxy en termes d'ordre de grandeur.

Et je maintiens que ce proxy est pertinent.

Après, sur les détails des tuyaux par où vont circuler les flots d'ajustements, c'est ama une question secondaire. Je ne suis pas comptable.

La question c'est la taille des flux, pas leurs trajets.

Et les flux finiront par s'effectuer. Et le soleil se lèvera le lendemain matin. :) (enfin j'espère !)

 

Hayek's plosive, on 26 Jun 2015 - 17:25, said:

La Chine, en ce moment, c'est peut-etre le seul marché ou on peut etre bullish a moyen terme.

Pour délivrer des avis d'à coté de la plaque, tu devrais y aller plus mollo ama :)

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Ya bien que Touati qui dit des choses censées.

 

oui il est tout seul a affirmer une évidence

 

Si les Grecs refusent les règles de l'Union économique et monétaire, ils ne peuvent plus y rester. Il en va de la crédibilité de la zone euro et aussi de sa viabilité pour les mois et les années à venir.

 

Les autres ont la même idéologie que certains de nos élus qui pour avoir la "paix sociale" arrosent les quartiers de subventions.

:icon_ptdr:

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Ya bien que Touati qui dit des choses censées.

 

Hmm bof, l'avis de De Vijlder de Dembik sont plus pragmatiques ama : l'économie grecque n'est pas exportatrice (et j'ajouterais que le tourisme ne représente pas une part suffisante du PIB pour peser sur la balance), ergo un retour à la drachme serait beaucoup plus nocif que les mesures d'austérité nécessaires pour rester dans la zone euro.

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 un retour à la drachme serait beaucoup plus nocif que les mesures d'austérité nécessaires pour rester dans la zone euro.

 

Mais il n'y a pas de mesures d'austérité en vue . :icon_non:

 

En revanche, officiellement, il y ça

 

 

Ce mercredi, la Grèce a officiellement demandé l'aide du MES

La Grèce a soumis une demande officielle d'assistance au Mécanisme européen de stabilité.

L'Eurogroupe des ministres des Finances a prévu d'étudier la requête, adressée réglementairement à son président Jeroen Dijsselbloem, lors d'une téléconférence dans la journée.

 

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Ils sont presque tous contre la sortie de la Grèce de l'euro. Mais, chose intéressante, même ceux qui sont pour (dans le cas de la Grèce) y voit un moyen de préserver la stabilité de l'euro-zone. Faire parler dix-huit économistes sans en interroger un seul qui critiquerait l'utilité même de la monnaie commune, voilà une ligne éditoriale digne de l'Immonde et de Libé...

Les commentaires sont géniaux aussi: "Dommage qu'on ne trouve pas d'objectivité dans cet article, mais plutôt un plaidoyer du monde financier pour sauver un système économique que rejette de plus en plus de citoyens ! Je n'y lis que des arguments d'économistes issus du courant de pensée néolibérale. Où sont les économistes keynésiens, pourtant encore nombreux dans les universités françaises ?"

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Hmm bof, l'avis de De Vijlder de Dembik sont plus pragmatiques ama : l'économie grecque n'est pas exportatrice (et j'ajouterais que le tourisme ne représente pas une part suffisante du PIB pour peser sur la balance), ergo un retour à la drachme serait beaucoup plus nocif que les mesures d'austérité nécessaires pour rester dans la zone euro.

Mouais, j'ai l'impression que c'est un peu inverser cause et conséquence: si la Grèce a désormais une économie autant importatrice, c'est sans doute dû au fait qu'ils ont une monnaie forte. S'ils étaient restés en Drachme, leur économie aurait trouvé un autre point d'équilibre. Donc ouais, je suis d'accord que dans un premier temps ça serait plus nocif de repasser à la Drachme, mais sur le long terme ça me semble plus sain. L'euro ne convient pas à l'économie grecque, et surtout, les grecs veulent pas prendre les mesures d'austérité donc je ne vois pas pourquoi ils discutent encore de ça...

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L'économie Grecque est autant importatrice à cause des dépenses publiques et en particulier, les déficits. Ce ne sont pas des questions monétaires (sauf dans la mesure où l'euro a permis de s'endetter massivement).

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L'économie Grecque est autant importatrice à cause des dépenses publiques et en particulier, les déficits. Ce ne sont pas des questions monétaires (sauf dans la mesure où l'euro a permis de s'endetter massivement).

J'ai un peu du mal à voir en quoi la dépense publique favoriserait les importations, à part pour les armes évidemment. Et puis l'endettement ce n'est pas l'euro monnaie mais l'euro-zone qui leur a permis d'avoir des taux ridiculement bas par rapport à ce qu'ils connaissaient avec la Drachme.

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Un pays qui épargne, c'est un pays qui consomme moins que ce qu'il produit. L'écart entre les deux se retrouve dans une balance commerciale positive. Un pays qui désépargne ou s'endette massivement, c'est un pays qui consomme plus que ce qu'il produit. L'écart est comblé par les importations.

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L'Allemagne est exportatrice que je sache, et elle a l'euro. On a oublié ce qu'était l'économie grecque avant l'euro: 0 industrie, de la fêta et du tourisme. Avec l'euro rien a changé si ce n'est des taux d'intérêt bas leur permettant d'emprunter plus.

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L'Allemagne est exportatrice que je sache, et elle a l'euro. On a oublié ce qu'était l'économie grecque avant l'euro: 0 industrie, de la fêta et du tourisme. Avec l'euro rien a changé si ce n'est des taux d'intérêt bas leur permettant d'emprunter plus.

Et l'Allemagne épargne.

De l'autre côté, malgré leur faible monnaie, on importe pas grand chose d'Argentine ou du Zimbabwe ou du Venezuela.

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Un pays qui épargne, c'est un pays qui consomme moins que ce qu'il produit. L'écart entre les deux se retrouve dans une balance commerciale positive. Un pays qui désépargne ou s'endette massivement, c'est un pays qui consomme plus que ce qu'il produit. L'écart est comblé par les importations.

Je ne pense pas qu'on puisse faire le lien avec la balance commerciale aussi facilement, et puis la balance commerciale ça ne raconte qu'une toute petite partie de l'histoire.

 

L'Allemagne est exportatrice que je sache, et elle a l'euro. On a oublié ce qu'était l'économie grecque avant l'euro: 0 industrie, de la fêta et du tourisme. Avec l'euro rien a changé si ce n'est des taux d'intérêt bas leur permettant d'emprunter plus.

L'entrée dans la zone euro a été une sorte d'anesthésiant pour la Grèce (et aussi la France): ça a permis de poursuive les politiques clientélistes beaucoup plus loin que s'il avait fallu emprunter sur les marchés au taux normal pour un pays comme la Grèce.

 

Et mon intuition c'est que cette monnaie trop forte pour la Grèce a aussi modifié les arbitrages en faveur de plus d'importations.

 

Et l'Allemagne épargne.

De l'autre côté, malgré leur faible monnaie, on importe pas grand chose d'Argentine ou du Zimbabwe ou du Venezuela.

Oh bah à part des tonnes de viande d'argentine, du vin, et un tout petit peu de pétrole du Venezuela, c'est sûr ça fait pas grand chose :)

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Dans un cas comme dans l'autre ça ne couvre pas toutes les importations.

Évidemment que les dépenses et déficits publics n'expliquent pas tout, il y a des gens qui se déplacent ou qui exportent parce que c'est leur job. Les échanges sont entre individus et pas entre pays et entre vendre à un étranger ou un national, il n'y a fondamentalement pas de différence.

Par contre ça explique les écarts entre les deux. Dans un pays normal, c'est sensé être lié à l'âge de la population (comme... en Allemagne) : on épargne pour sa retraite, on désépargne lorsqu'on y est.

En soit une monnaie n'est ni faible ni forte, ce sont les changements relatifs qui compte, surtout que la majorité des échanges commerciaux sont intra-européens où il n'y a pas de change.

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le scandale enfle

 

 

le mercredi 8 juillet, Euclide Tsakolotos a adressé une lettre au président du Mécanisme de stabilité européen dans laquelle il demande un accord de prêt sur trois ans d'un montant de 50 milliards d'euros

 

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-christine-lagarde-plaide-pour-une-restructuration-de-la-dette-490853.html

 

 

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