Aller au contenu

Syriza au dépouvoir en Grèce


Messages recommandés

Les imprimeries sont des sociétés privées, en France elle est du coté de Bordeaux je crois. Et meme si ils ont pas d'imprimerie, rien ne les empeche d'en construire une. Ils pourraient fabriquer des euros, des dollars, des livres, whadev.

 

Exactement, mais les pays de la zone euro ne sont pas obligés de les accepter en circulation. Dans les faits, elles peuvent être en circulation mais on peut parfaitement les refuser parce que légalement ces euros n'ont aucune valeur. Par contre à l'inverse les pays en-dehors de la zone euro qui ont l'euro en monnaie nationale les acceptent en circulation. Et le raisonnement est le même avec le dollar américain (par exemple la monnaie nationale de l'Equateur c'est le dollar US), ou la livre écossaise qui n'est pas acceptée en Angleterre.

Lien vers le commentaire

Non. Les commercants anglais ont l'obligation d'accepter les billets écossais.

Jusqu'à présent c'était à la libre appréciation des commerçants anglais. Ceci dit effectivement je vois qu'il y a des négociations pour le rendre obligatoire, peut-être que c'est passé là.
Lien vers le commentaire

Jusqu'à présent c'était à la libre appréciation des commerçants anglais. Ceci dit effectivement je vois qu'il y a des négociations pour le rendre obligatoire, peut-être que c'est passé là.

 

Ah c'est peut-etre un changement récent, oui, mais j'étais a Edimburgh en mars dernier et c'est ce que tout le monde m'a dit. Je ne crois pas etre revenu avec des livres écossaises, ceci dit.

Lien vers le commentaire

Non, a part dans des cas historiques du genre les emprunts russes en 1917 (et encore, j'en suis pas sur), une partie est remboursée et la dette ne vaut pas zero. Le collatéral de la dette argentine c'est dans les 10 000 milliards de dollars, ce n'est pas zero. Meme pour Madoff les victimes récupèrent quelques cents sur le dollar. Dans un défaut, ce qui vaut zéro pour sur, c'est la partie actionnaire du bilan d'une entreprise.

 

Le problème c'est pas qu'elle vaille 0, c'est que c'est trop risqué pour être considéré comme un substitut acceptable pour du cash.

Lien vers le commentaire

En cas de défaut, la BCE n'acceptera plus les obligations grecques comme colatéral pour le financement des banques grecques et donc la production d'euro en Grèce s'arrête. AU final, il gardent les billets déjà en circulation mais il n'y a plus une seule banque, plus de crédit, plus de cartes bancaires, etc.

Les euros auront donc la même valeur qu'au Maroc ou en Turquie. On peut toujours les utiliser mais ils s'apparentent à une monnaie étrangère. La Grèce se retrouvant sans monnaie nationale...

 

Les Banques grecques pourront amener d'autres collatéraux. Du bund ou de l'OAT.

Lien vers le commentaire

Mouais, en anglais ils sont pas d'accord. Wiki dit non mais Google Maps dit oui.

 

En tout cas dans le wiki grec on a bient la bonne écriture: Χαλκιδική

 

Je demande l'avis de kolokotronis.

 

Les grecs ont bien foirée avec les voyelles, en iotisant a tout va, mais les consonnes, elle ont pas trop changées.

χ c'est le h anglais que les français ne prononcent pas. Si vous transformez le χι en ch qui se prononce K, c'est pas la faute aux anglais ou aux grecs.

 

Bon, de ce qui se lit en Grèce chez les gens serieux,  Varoufakis a trouvé un accord, mais Tsipras lui a dit au téléphone que ça fait pas sérieux de trouver une solution au premier sommet, du coup on va faire durer le suspens un peu plus longtemps, pour avoir encore plus de manifestation de soutien et passer pour les héros du peuple.

Lien vers le commentaire

Tiens effectivement, un état peut-il faire de la fausse monnaie ?

Ca s'est déjà produit. Il y a eu de nombreux cas historiques où des états ont employé des contrefacteurs (l'Allemagne nazie avec des dollars, si bien réalisés que l'oncle sam ne savait pas faire la différence, par exemple). Je ne serais pas surpris d'apprendre que la Chine imprime certains billets pour le fun (le dollar, pas trop, mais d'autres devises comme le Yen ?)
Lien vers le commentaire

La hongrie et l'allemagne l'ont fait en temps de paix:

 

En 1926, un scandale de grande ampleur est déclenché par l’arrestation aux Pays-Bas de plusieurs personnes impliquées dans un trafic de faux billets de 1000 francs français. 10 millions de francs provenant de Hongrie sont saisis. L’enquête de la Société des Nations montra que le gouvernement hongrois avait soutenu cette opération initiée trois ans auparavant. L’Allemagne et l’Autriche avaient également pris une part active dans la conspiration. Le mobile du crime était double : punir la France pour les pertes territoriales imposées lors du traité de Versailles en 1919 et promouvoir, grâce aux gains de l’opération, une idéologie militariste, militant pour la révision des frontières.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Faux-monnayage

Lien vers le commentaire

Ah oui quand même... Et je suppose qu'aucune sanction n'a jamais été prise à l'encontre de états faux-monnayeurs ?

Donc à priori, rien qui n'empêche la Grèce d'imprimer des brouettes d'euros si jamais elle n'obtenait pas les délais, prêts et aménagements qu'elle souhaite.

Lien vers le commentaire

Sortie de l'euro, expulsion de tous les grecs de l'UE, fin du financement de l'économie grecque en Europe, etc.

Le risque est beaucoup trop élevé.

 

Tiens sinon, l'imMonde nous fait un joli ensemble de profils de gens qui n'ont pas voté pour Syriza. Ce qui est rigolo, c'est qu'il y a tous les profils sauf celui de quelqu'un qui a voté pour le 2eme plus gros parti du pays. Par contre pour le lulz on met le profil de quelqu'un qui a arreté de voter pour Nouvelle Démocratie.

Lien vers le commentaire

Je sais pas. Son numéro 2 Monedero oui, en tout cas il a des problèmes avec le fisc, et oui déjà. Le type a quand même touché 600.000 euros des gouvernements vénézuéliens, boliviens et équatoriens pour services. Faut vraiment être une raclure.

Lien vers le commentaire

Faut-il haïr l’Allemagne ? par Jacques Sapir 

 

 

 

Le conflit entre la Grèce et l’Allemagne polarise désormais les peuples de la Zone Euro. La réponse méprisante faite par le Ministre des Finances de Berlin à la proposition issue d’Athènes est la meilleure démonstration que pour l’Allemagne il s’agit de casser un gouvernement démocratiquement issu d’élections libres et, au-delà la Grèce pour laquelle les qualificatifs les plus méprisants, les plus injurieux, ont été utilisés. Souvenons-nous des « cueilleurs d’olives ». Cela concentre sur l’Allemagne le ressentiment de tous ceux qui condamnent et refusent la suicidaire politique d’austérité. Faut-il donc haïr l’Allemagne ?

 

 

 

Comment ne pas voir dans cette attitude l’écho lointain de l’ultimatum envoyé par l’Empire Austro-Hongrois à la Serbie, qui déclencha la Première guerre mondiale ? Comment ne pas y voir l’arrogance de l’Allemagne hitlérienne envoyant un autre ultimatum, en mai 1941, à la Yougoslavie et à la Grèce ? Mme Merkel devrait y prendre garde. Son comportement commence à ressembler à ce que l’on trouve de plus haïssable dans l’Allemagne.

 

 

 

Mais, cette minorité a convaincu une partie de la population de la logique de sa politique. C’est pourquoi Mme Merkel est aujourd’hui chancelière, et pourquoi le SPD, associé à son gouvernement, se fait si timide et si complaisant.

C’est une règle en démocratie : le gouvernement que l’on a élu vous représente, et vous serez identifié à la politique de ce gouvernement, sauf si vous vous y opposez activement. L’histoire se rit de ceux qui veulent en être les spectateurs.

 

 

 

Alors, disons-le, cette Allemagne là est haïssable.

Si, demain, elle devait triompher, si, demain, elle devait écraser l’espoir grec avec ce qu’il représente, qu’elle sache que notre résolution à l’affronter et à la détruire sera implacable. Le nazisme est mort, lui aussi, sous les chenilles des chars soviétiques.

Jacques Sapir, membre des Econoclastes

 

http://leseconoclastes.fr/2015/02/faut-il-hair-lallemagne/

Lien vers le commentaire

Celui qui semble en être le n°1 , Pablo Manuel Iglesias Turrión, a quasiment le profil-type du petit gauchiste-altermondialiste-agitateur d'université, qui n'a jamais bossé dans le secteur privé.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Iglesias_Turri%C3%B3n

Ah il a tout de même eu un programme sur une télé privée locale madrilène où il organisait des débats. On peut tout de même lui reconnaitre qu'il y invitait aussi des libéraux dont l'économiste Juan Ramon Rallo -excellent d'ailleurs- dont certains articles ont ete traduits pour contrepoints, et pas seulement des gauchistes.
Lien vers le commentaire

Cette semaine, il était au JT de TF1, sur BFM TV et sur FR5... Quand vous critiquez Sapir sur Twitter, vous avez à la fois, l'extrême gauche anticapitaliste et l'extrême droite souverainiste qui vous tombent dessus ! 

 

L'alliance des pas fins quoi...

Lien vers le commentaire

Curieusement, beaucoup de titres de presse reprennent des expressions comme "défaite de la Grèce", "la Grèce se couche..", "La Grèce a capitulé", etc.

Normalement, à la fin d'une négociation, les politiciens essayent toujours de sauver la face de tout le monde et on parle de "victoire du collectif", "bisous généralisés", etc.

Très curieux cette volonté de mettre en évidence la faiblesse de Syriza.

Lien vers le commentaire

Je sais plus où j'ai vu récemment que ce serait justement la stratégie de Schlaube: que Syriza se décrédibilise toute seule, reniée par une partie de son électorat, pour qu'ils ne puissent pas se faire passer comme des victimes au moment inévitable où ils se ramasseront.

 

edit: trouvé, pour ceux qui ont accès, c'est ici.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...