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J'ai fait une petite recherche sur la législation du travail en suisse. La première législation apparait début XIX ème. Le contexte était des filatures qui employaient des enfants de six ans pour des journées de seize heures. Après le rapport d'une commission d'enquête l'âge minimum pour l'industrie fut porté a neuf ans.

Qu'aurait produit un laissez faire totale ? Bien malin qui peut porter un pronostic, et de bonnes probabilités pour que les industriels finissent sur un croc de bouger , l'industrie des barricades était alors florissante aussi.

Aujourd'hui les derniers textes visent a limiter le rapport de subordination dans le cas d'embauche d'enfants scolarisés , l'employeur ne devant pas entraver la bonne poursuite des études de son salarié scolarisé.

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J'ai fait une petite recherche sur la législation du travail en suisse. La première législation apparait début XIX ème. Le contexte était des filatures qui employaient des enfants de six ans pour des journées de seize heures. Après le rapport d'une commission d'enquête l'âge minimum pour l'industrie fut porté a neuf ans.

Qu'aurait produit un laissez faire totale ? Bien malin qui peut porter un pronostic, et de bonnes probabilités pour que les industriels finissent sur un croc de bouger , l'industrie des barricades était alors florissante aussi.

 

On en sait rien mais si des mômes de six ans se retrouvent à bosser 16h semaines, ou bien ils se font exploiter par leur parents ou bien ils ont vraiment besoin de thunes.

Dans les deux cas ton "droit social" ne sert à rien. SItuation 1, on a une mauvaise définition du droit et on a fait travailler des personnes qui auraient normalement pas du, situation 2, des enfants qui avaient le choix entre la situation merdique que tu décris et une pire encore se retrouve à deoivr prendre la plus mauvaise des deux alternatives.

 

Aujourd'hui les derniers textes visent a limiter le rapport de subordination dans le cas d'embauche d'enfants scolarisés , l'employeur ne devant pas entraver la bonne poursuite des études de son salarié scolarisé.

 

 

un mome qui choisi d'aller bosser à 14 ans au lieu d'aller se faire chier en cours il:

- a de bonnes chances de ne pas aimer ça et de ne pas être assidu

- a peut être envie de faire quelque chose d'utile plutôt que glander

- a déjà une idée très précise de ce qu'il veut faire comme job et rentre dans le métier

- a besoin de thunes à court terme pour vivre correctement (typiquement les mômes qui se font jeter par leur parents/ont des parents irresponsables)

- a besoin de thunes sur le long terme pour se payer une école en particulier et prépare son futur

 

ça couvre 97,5% des cas, les 2,5% des cas qui restent, OSEF va voir le juge et règle ça au cas par cas

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Ironie ?

Bien sur que non. Ils ne prennent aucun risque et plus ils sont interchangeables et moins ils en prennent et sont pourtant quasi certains de voir leur niveau de vie augmenter parce que les vrais créateurs de valeur ont besoin d'eux.

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Dans un monde libre, une entreprise emploie des salariés car ils coutent en théorie moins cher. Ce sont des gens qui délèguent à l'entreprise qui les emploie toutes les charges administratives et qui sont mensualisés en échange d'une disponibilité (ce que tu appelles "payer à ne rien foutre").

C'est précisément mon propos, et si je n'ai pas été clair, j'en suis désolé, parce qu'on dit exactement la mème chose, "payer à ne rien foutre", je sais bien que c'est payer pour avoir de la disponibilité, j'en ai fait une carrière :devil:

Dans le monde ultra-régulé que nous connaissons, une entreprise emploie des salariés parce qu'elle n'a pas le choix.

Oui et non, les arguments du marché libre restent vrais en marché régulé, il s'y ajoute d'autres arguments, mais justement dans le monde du travail que je connais bien, la majorité (aka plus de 50%) des travailleurs sont en régie, donc ne sont pas salariés par l'entreprise (et en vérité, pas mal ne sont pas salariés du tout, le "portage salarial" n'était q'un contournement de la loi à la con), meme si bien entendu, personne ne parle de régie parce que c'est mal la régie, ça fait mal aux inspecteurs du travail visiblement (sinon, je n'ai jamais vu le probleme, à part la douleur inexplicable qui prends les inspecteurs du travail quand ils envisagent le concept !)

Et franchement, la différence de lien de subordination entre un prestataire et un salarié, c'est du pipeau, le "lien de subordination" (aka: si ton chef te demande un truc, par défaut si c'est pas déconnant, ben tu le fait quoi, une véritable torture !) est bien plus variable entre les personnes qu'entre les statuts et je dirait qu'en moyenne les internes (aka les salariés) sont moins dociles dans les faits que les prestataires :devil:

En fait, dans un marché régulé tel que le notre, sur le papier, il est nettement moins interessant d'avoir des salariés que des prestataires, on peut supposer qu'il y aurai plus de salariat dans un marché libre, mais bien entendu un salariat bien plus flexible que notre cher droit du travail que le monde nous envie.

Les gens qui veulent "etre leur propre chef" en france sont plus nombreux que dans des pays plus libres d'un point de vue de la reglementation du travail, le salariat est de fait plus mal vu la ou il est "protegé" (et non, je ne pense pas que ça soit parce que la france jouit d'un surnombre statistique d'entrepreneurs potentiels !)

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En pratique, c'est pourtant -et heureusement- ce qui se passe. Que ce soit avec un salarié ou un prestataire, le but est "qu'il faut ce ça marche". Dans le cas contraire on change de salarié ou de prestataire.

Bien sur, c'est ce que je n'arrete pas de dire, la france à une chance incroyable d'etre remplie de gens qui sont moins légalistes que d'autres peuples, si on appliquait nos lois à la con de façon systématique et conne comme ça peut se trouver ailleurs, et ça inclus le code du travail, on serait tous morts de quelque-chose dans les deux semaines suivant la mise en application.

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Bien sur que non. Ils ne prennent aucun risque et plus ils sont interchangeables et moins ils en prennent et sont pourtant quasi certains de voir leur niveau de vie augmenter parce que les vrais créateurs de valeur ont besoin d'eux.

Il me semble que le salarié est un créateur de valeur , un vrai , que la valeur qu'il cré c'est son salaire. Même du point de vue de la théorie subjective ça reste vrai , non ?

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Il me semble que le salarié est un créateur de valeur , un vrai , que la valeur qu'il cré c'est son salaire. Même du point de vue de la théorie subjective ça reste vrai , non ?

 

Ils en créent la moins grosse partie. C'est pas pour rien qu'une minorité concentre la majorité du patrimoine.

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