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Images pas cool, justice sociale & steaks saignants


Lancelot

Messages recommandés

14 hours ago, Rincevent said:

Fausse accusation qui d'ailleurs ne coûte jamais rien à celle qui la profère.

Vraie ou fausse accusation, en général ce n'est jamais bon pour la personne qui la profère et sa carrière dans la boite (et son recrutement futur).

Il y a bien des poissons volants, mais à part eux bof.

 

 

 

 

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Les presses universitaires de Lyon, ça donne envie.

 

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http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_produit=2038

Campagnes anti-genre en Europe

Des mobilisations contre l'égalité

 

Après plusieurs décennies de progrès constant, l’Europe fait face à une nouvelle vague d’opposition à l’égalité de genre et aux droits sexuels, des revendications rassemblées sous le vocable de « théorie » ou « idéologie » du genre. Cette opposition se manifeste à propos d’enjeux divers, comme l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, l’avortement, les technologies de reproduction, l’éducation sexuelle, les législations antidiscriminatoires ou les droits des personnes trans. Comment un concept universitaire comme le genre, repris par une organisation religieuse telle l’Église catholique romaine, a-t-il pu se convertir en un puissant outil de mobilisation et devenir la cible de mouvements sociaux ? Comment ces discours et ces formes de mobilisation traversent-ils les frontières ? Qui sont les acteurs de ces mouvements ? À partir de l’étude des mouvements anti-genre de treize pays européens, dans une approche transnationale et comparée, cet ouvrage présente les points de rencontre entre mobilisations religieuses, populisme de droite et angoisses nationales dans l’Europe d’aujourd’hui. 

Roman Kuhar est professeur de sociologie et doyen de la Faculté des arts de l’Université de Ljubljana, où il enseigne sur le genre, la sexualité, la culture populaire et la vie quotidienne. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages, dont At the Crossroad of Discrimination (2009). Avec Judit Takács, il a codirigé Doing Families: Gay and Lesbian Family Practices (2011).

David Paternotte est chargé de cours (professeur) en sociologie à l’Université libre de Bruxelles, où il dirige le réseau STRIGES et l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s). Il préside aussi le comité de gestion du master de spécialisation interuniversitaire en études de genre de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Outre de nombreux articles, il est l’auteur de l’ouvrage Revendiquer le “mariage gay” : Belgique, France, Espagne (2011) et a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, dont The Ashgate Research Companion to Lesbian and Gay Activism (2015).

 

Disciplines

Gender Studies
Sociologie

 

Collection

Sexualités

Collection fondée par Rommel Mendès-Leite, dirigée par Maks Banens

Pour le chercheur en sciences humaines et sociales, étudier la sexualité, au-delà des pratiques physiques, c’est tenter de définir les constructions sociales qui mettent en forme et en ordre ces pratiques (Brigitte Lhomond) mais aussi les représentations, règles et normes qui les encadrent (Michel Foucault) : c’est le sexe « pensé » et le sexe « agi » (Nicole-Claude Mathieu).

Ces lectures dévoilent des forces sociologiques et culturelles (Bronislaw Malinowski), des lieux privilégiés du corps, « où se soudent la logique des individus et celle de la société, où s’incorporent donc des idées, des images, des symboles, des désirs et des intérêts opposés » (Maurice Godelier). Et si ces quêtes de sens et les codifications qui en découlent sont, comme la « valence différentielle des sexes » (Françoise Héritier), repérables dans toutes les sociétés, elles se déclinent avec une incroyable diversité selon les cultures et les époques.

C’est la variété d’expressions que peuvent adopter les « langages des sexualités » (Jeffrey Weeks) que cette collection entend mettre en avant et en valeur, à travers la publication de contributions francophones résolument pluridisciplinaires et la traduction d’ouvrages inédits en français.

 

 

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http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_produit=882

Postcolonial Studies : modes d'emploi

 

À travers la mise en avant de leurs sources plus ou moins reconnues (French Theory, Subaltern Studies de Delhi, traditions intellectuelles d’Afrique Noire, Cultural Studies, écrits anticoloniaux de Frantz Fanon, Chinua Achebe, Aimé Césaire, Albert Memmi) et de leurs connexions avec d’autres champs de recherche contemporains (Queer Studies, études francophones, Black Studies), les études postcoloniales sont apparues comme une sorte de laboratoire expérimentant des perspectives pluridisciplinaires : étrangères à toute orthodoxie, elles se placent à l’intersection de diverses problématiques, politiques, linguistiques, ou encore identitaires, non sans une certaine propension à faire retour sur leurs propres fondements théoriques. Le travail proposé ici, par sa dimension internationale et polyphonique, participe à son tour d’un dépassement des étiquettes nationales et académiques rigides : autant de « modes d’emploi » qui invitent à de nouveaux usages des Postcolonial Studies, de nouvelles explorations esthétiques et intellectuelles, dans les champs de la littérature et du cinéma en particulier.

Le collectif Write Back (en référence à l’ouvrage fondateur de Bill Ashcroft, Gareth Griffiths et Helen Tiffin, The Empire Writes Back, 1989) rassemble les sept membres du « Laboratoire des jeunes chercheurs en littératures et études postcoloniales : les outils théoriques à l’épreuve des textes », créé en 2007 à l’École normale supérieure de Lyon : Florian Alix, Anne-Sophie Catalan, Claire Ducournau, Tina Harpin, Estelle Olivier, Myriam Suchet et Cyril Vettorato. Outre les contributions des membres du collectif, le volume propose des articles de chercheurs de divers horizons, en particulier la traduction inédite d’un article de Graham Huggan et un texte inédit de Kathleen Gyssels.

 

Discipline

Épistémologie

 

 

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Je ne comprends pas ce que la revendication et même la notion d'égalité de genre (que je croise de plus en plus souvent, même si ça reste encore relativement marginal) peut bien vouloir dire.

 

L'égalité entre les sexes, je vois ce que ça signifie (et ce quelle que soit la dimension égalitaire retenue: morale, politique, économique, etc.).

 

Mais l'égalité de genre (moi qui en suis resté à l'idée académiquement admise que genre = "sexe" social, normes attendues en fonction du sexe, etc.), ça a tout les aspects d'une contradiction dans les termes.

Ou bien il n'y a qu'un seul genre (c-a-d, les attendus sociaux sont strictement identiques pour tous les individus quelque soit leur sexe biologique -objectif qui soit dit en passant ne me paraît pas forcément réalisable voire souhaitable). Ou bien il existe plusieurs genres au sein d'une société, mais alors ils ne peuvent par définition par être égaux...

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il y a 27 minutes, Lancelot a dit :

Je ne comprendrai jamais ce que certaines personnes font à leurs pauvres sourcils.

Des massacres à coups de tatouage semi permanent, et des épilations trop carrées, une horreur

On dirait la moustache d'Hercule Poirot

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Ah mais c'est la boule coco.

C'est marrant comme ce sont souvent les grosses moches qui se plaignent de l'objectivation.

Moi aussi je vais lancer un mouvement pour qu'on arrête de montrer Ryan Gosling et des tas de mecs bien gaulés en sous-vêtements. Ce sera toujours plus facile que de se mettre à la muscu.

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https://quillette.com/2018/12/13/i-now-understand-how-nelson-mandela-felt/

 

"Do not pity me. As a woman in a heteronormative patriarchal world I am accustomed to males like Jack Dorsey attempting to keep me silent. In my absence from Twitter, I took the opportunity to spend some time at a resort in Val d’Isère, where I could relax and contemplate my oppression. I even managed to write a book which I have entitled Woke: A Guide to Social Justice. I did want to call it My Struggle, but that title was already taken apparently."

 

Est-ce que c'est le genre de Quillette de poster des trolls ?

 

Tout l'article est du grand délire. 

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il y a 3 minutes, Hayek's plosive a dit :

https://quillette.com/2018/12/13/i-now-understand-how-nelson-mandela-felt/

 

"Do not pity me. As a woman in a heteronormative patriarchal world I am accustomed to males like Jack Dorsey attempting to keep me silent. In my absence from Twitter, I took the opportunity to spend some time at a resort in Val d’Isère, where I could relax and contemplate my oppression. I even managed to write a book which I have entitled Woke: A Guide to Social Justice. I did want to call it My Struggle, but that title was already taken apparently."

 

Est-ce que c'est le genre de Quillette de poster des trolls ?

 

Tout l'article est du grand délire. 

Les commentaires sont assez drôles aussi

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Il y a 18 heures, Kassad a dit :

Depuis quand c'est le cul d'une nana ? C'est pas un peu caricatural comme jugement ?

+1 si on commence à confondre identité de genre et expression de genre, on est mal parti.

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il y a 14 minutes, Hayek's plosive a dit :

https://quillette.com/2018/12/13/i-now-understand-how-nelson-mandela-felt/

 

"Do not pity me. As a woman in a heteronormative patriarchal world I am accustomed to males like Jack Dorsey attempting to keep me silent. In my absence from Twitter, I took the opportunity to spend some time at a resort in Val d’Isère, where I could relax and contemplate my oppression. I even managed to write a book which I have entitled Woke: A Guide to Social Justice. I did want to call it My Struggle, but that title was already taken apparently."

 

Est-ce que c'est le genre de Quillette de poster des trolls ?

 

Tout l'article est du grand délire. 

Jette un œil à sa photo. Tu ne vois pas comme un problème ?

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il y a 17 minutes, Rincevent a dit :

Jette un œil à sa photo. Tu ne vois pas comme un problème ?

 

Ma question était plus au premier degré. J'ai pas souvenir de lire un article sur Quillette qui se foute ouvertement de la gueule des SJW.

 

Encore que le problème ici c'est que ça colle trop à ce que les SJWs disent vraiment ailleurs. 

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il y a une heure, Atika a dit :

 

C'est navrant mais finalement, à force, dans l'air du temps.

 

J'en viendrais -presque- à souhaiter que la moitié des salles de spectacles fassent signer un document de ce genre et constater des salles pleine de rires et remplies d'un côté pendant que c'est sinistre et vide de l'autre. Mais bon, je ne vais pas le souhaiter trop fort ça risquerait d'arriver via une obligation ministérielle ou bêtise du genre où personne ne pourrait y couper.

 

C'est une intuition et c'est peut-être une fausse impression compte tenu des humoristes à qui je prête le plus l'oreille mais je trouve que cette catégorie d'artiste en général se plie beaucoup moins facilement à ce type d’injonctions (comme en témoigne Konstantin Kisin dans l'article) que disons les acteurs et actrices du cinéma ou du théâtre.

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Ma femme écoute France-pravda le matin,

et il est étonnant (enfin sans doute pas tant que ça)

de constater que l'humour sexiste y est encore autorisé à fond.

 

L'autre jour, c'était la présentatrice météo à "moitié-gallinacée",

et avant les stagiaires esclaves sexuelles "fécondées".

 

Si un humoriste répertorié dans le mauvais camp se permettait ça, on aurait droit à une campagne d'indignation.

Mais là, ça va, vu que ça vient de la radio d'état, c'est ok.

 

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Extrait d'un article du Journal de Référence, l'Immonde, sur la fin du porno sur TumblR

 

Citation

Autour de ces contenus adultes se regroupait une communauté de créateurs et d’internautes très féminine, jeune, LGTBQ, dans une atmosphère joyeuse et « body-positive » – un mouvement pour l’acceptation et la valorisation des corps, quels qu’ils soient. « C’est là que j’ai découvert pour la première fois la véritable signification de “body positivity” », témoigne la chroniqueuse du journal The Independant Kuba Shand-Baptiste :

« J’ai réalisé qu’à part mon propre corps, je n’avais jamais vu des images de personnes grosses, prises par des personnes grosses, sans commentaire désobligeant. »

 

Elle dit s’être ensuite intéressée aux TumblR pornographiques « tenus par des réalisatrices indépendantes et féministes de films porno, par des couples qui aimaient militer mais aussi partager des conseils sur la sexualité ».

« Tous m’ont apporté bien plus qu’une éducation sur ce qu’une sexualité consensuelle, saine, pouvait vouloir dire pour tous – et pas seulement les personnes cisgenres, hétérosexuelles et valides. Pour les personnes queer, grosses, handicapées ou de couleur en particulier, TumblR, ce cagibi du porno et de la justice sociale sur Internet, a été un sauveur. »

 

Les témoignages de ce type sont légion. Même l’EFF (Electronic Frontier Foundation), la plus grande association américaine de défense des libertés numériques, a dénoncé dans une tribune une « censure de masse ». « Les gens qui seront punis ne sont pas des “bots” porno ou des trafiquants d’êtres humains, mais des groupes déjà marginalisés qui ont construit des communautés “body-positive” et “sex-positive”. » L’EFF s’en prend aussi à Jeff D’Onofrio, qui explique « laisser ces contenus » aux « sites pour adultes dont Internet ne manque pas ». « En effet », rétorque l’association, « Internet regorge de pornographie, dont l’immense majorité concerne les hommes hétérosexuels ».

 

« L’industrie multimilliardaire du porno ne va pas disparaître. Mais à la place, ce qui va partir sont des espaces où les gens peuvent parler franchement, librement, et en toute sécurité de sexe. Les groupes qui sont exclus des discussions mainstream, ou qui sont attaqués dans ces espaces mainstream, vont encore une fois perdre leurs voix. »

 

Le site féministe The Mary Sue, spécialiste de la culture pop, abonde, critiquant l’interdiction de contenus « parfaitement légaux ». The Mary Sue estime aussi que cette décision nuira aux personnes tirant des revenus de ces TumblR, qu’il s’agisse d’artistes ou de travailleurs et travailleuses du sexe. Vex Ashley, réalisatrice et actrice de films pornographiques, raconte ainsi ses débuts sur TumblR :

 

« Les communautés pornos que j’ai trouvées sur TumblR m’ont montré que je n’avais pas à ressembler aux images de stars du porno que j’avais en tête. Je pouvais faire ça à ma manière, et selon mes propres termes. TumblR nous a donné de l’espace, en tant que jeunes, pour explorer différentes sexualités, dans la sécurité de nos chambres et de nos ordinateurs. »

 

:lol:

 

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