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Images pas cool, justice sociale & steaks saignants


Lancelot

Messages recommandés

il y a 9 minutes, Atika a dit :

"Thinness isn’t a feeling. If other people perceive you as thin, you are thin "

 

Ah on est obligé de s'identifier à ce que perçoit la société oppressante maintenant ? Quelle assignation dégueulasse à une identité..

 

J'imagine que la même phrase avec les mots " mec " ou " nana " et on est transphobes cisnormatifs ?

 

ça me semble pas complètement déconnant vu que "mince" est une catégorie relative à une certain état de la culture, de la production alimentaire disponible, etc. Ce n'est pas la même chose qu'une notion médicale qu'on peut rattacher à un poids mesurable, genre "sous-nutrition".

 

Par contre le truc du privilège de minceur est parfaitement délirant. Plutôt que de dénoncer les incivilités ou de chercher des solutions pour les personnes en surpoids, les types inventent un nouveau communautarisme pour venir emmerder des gens qui n'ont rien demandé. Misère du gauchisme culturel.

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T'avais certainement des barges partout avant, mais le net a aidé un paquet de barges à se fédérer et à venir gonfler les noisettes du reste de l'humanité qui n'en demandait pas tant, les pauvres (les noisettes, pas les barges).

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il y a une heure, Atika a dit :

"Thinness isn’t a feeling. If other people perceive you as thin, you are thin "

 

Ah on est obligé de s'identifier à ce que perçoit la société oppressante maintenant ? Quelle assignation dégueulasse à une identité..

 Je crois que c'est un effet des réseaux sociaux. Autrefois, notre image corporelle s'adressait essentiellement à nos proches ou aux cercles habituels. Aujourd'hui, on s'adresse potentiellement à la terre entière,  on construit une image de soi sociale mais virtuelle qui n'est pas forcément cohérente avec notre image IRL et qu'on expose au jugement de tous. On vit plus au travers du regard des autres....Alors être mince devient une privilège au yeux de celles qui trouvent que leur postérieur IRL ne correspond pas à celui qu'elles admirent chez les autres sur les réseaux sociaux (sans savoir d'ailleurs si ce qu'elles regardent chez les autres à travers les réseaux sociaux est vrai).

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il y a 16 minutes, Alchimi a dit :

T'avais certainement des barges partout avant, mais le net a aidé un paquet de barges à se fédérer et à venir gonfler les noisettes du reste de l'humanité qui n'en demandait pas tant, les pauvres (les noisettes, pas les barges).

Voilà, les Interwebs ont été un facteur d'enrichissement culturel mutuel à gauche comme à droite. ;)

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il y a 22 minutes, Hank Rearden a dit :

 Je crois que c'est un effet des réseaux sociaux. Autrefois, notre image corporelle s'adressait essentiellement à nos proches ou aux cercles habituels. Aujourd'hui, on s'adresse potentiellement à la terre entière,  on construit une image de soi sociale mais virtuelle qui n'est pas forcément cohérente avec notre image IRL et qu'on expose au jugement de tous. On vit plus au travers du regard des autres....Alors être mince devient une privilège au yeux de celles qui trouvent que leur postérieur IRL ne correspond pas à celui qu'elles admirent chez les autres sur les réseaux sociaux (sans savoir d'ailleurs si ce qu'elles regardent chez les autres à travers les réseaux sociaux est vrai).

 

J'ai une solution :

1/ ne pas poster son cul sur internet.
2/ ne pas mater le cul des autres, ou à tout le moins ne pas comparer.

 

Il faut être médiocre pour évaluer sa valeur en fonction du nombre de likes sur une photo de soi. Cela en dit long, en tout cas -et ce n'est pas positif...-.

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il y a une heure, Flashy a dit :

J'ai une solution :

1/ ne pas poster son cul sur internet.
2/ ne pas mater le cul des autres, ou à tout le moins ne pas comparer.

C'est assez facile quand on est un homme (d'éviter de comparer ; mater, c'est différent). Quand on est une femme, c'est parfois plus compliqué (parce que ça exploite directement des biais cognitifs et comportementaux plus "typiquement" féminins), d'où l'intérêt de bien élever ses filles.

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2 hours ago, Flashy said:

J'ai une solution :

1/ ne pas poster son cul sur internet.
2/ ne pas mater le cul des autres, ou à tout le moins ne pas comparer.

 

Il faut être médiocre pour évaluer sa valeur en fonction du nombre de likes sur une photo de soi. Cela en dit long, en tout cas -et ce n'est pas positif...-.

Mais c'est un idéal impossible dans notre société de l'image  où le respect de la dignité humaine est abandonné aux orties de la logique consumériste qui martèle sans répit nos temps de cerveau disponible de publicités agressives et de standards inatteignables parce que nous ne sommes plus guère considérés que comme des marchandises à exploiter par les capitalistes qui nous assomment d'opium, de pain et de cirque pour nous faire oublier la destruction de notre terre engloutie sous la pollution et les détritus des grandes multinationales et le fascisme omniprésent qui nous écrase.

 

Ou quelque chose du genre.

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Je lancerais bien le "SJW privilege" : l'abominable privilège intellectuel d'avoir un cerveau structuré de manière à pouvoir être conscientisé et indigné par tous les pseudo-problèmes identitaires les plus grotesques qui soient.

 

C'est une inégalité tellement insupportable et oppressante pour tous ceux qui n'ont pas accès au bien-être, au sentiment d'importance et à la médiatisation résultant de l'étalage de vertus :(

 

Shame on SJWs !

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il y a 3 minutes, Tipiak a dit :

Shame on SJWs !

Révélation

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Il y a 3 heures, Flashy a dit :

Il faut être médiocre pour évaluer sa valeur en fonction du nombre de likes sur une photo de soi.

Ce n'est pas aussi simple que ça ; Dès l'entrée au collège, ta popularité passe par snapchat et je suis pas certain qu'on puisse coller l'étiquette de médiocre à une gamine de 11 ans qui se sent mal parce qu'elle a eu que 2 j'aime sur son dernier duckface.

 

exemple de bonne éducation : à chaque like, une baffe

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Il y a 7 heures, Cthulhu a dit :

I helped Google screw over James Damore

 

Difficile de juger si c'est vraiment d'un employé de Google, mais ça fait froid dans le dos.

Oui, tout ceci est rassurant, sans même relever le commentaire un peu plus bas : "You're a professional, you were at google, and you should know that Android is unsecurable by design.".

 

On apprend aussi des choses inattendues, comme : "(the head of Memegen is an "ally" to the diversity cause)". Now, the left can meme. :icon_surpris:

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3 hours ago, Rincevent said:

 

On apprend aussi des choses inattendues, comme : "(the head of Memegen is an "ally" to the diversity cause)". Now, the left can meme. :icon_surpris:

Je ne le crains pas trop. Ce n'est pas dans leurs gènes. A voir. A la limite il pourrait plutôt essayer de censurer les memes réussis (mais bonne chance pour prévoir ceux qui vont avoir du succès et de toutes façons une fois dans la nature c'est fini). 

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

Le conférencier était taré du type tous les pires trucs décrit dans ce topic (il faut demander le consentement à quelqu'un sur qui on a envie de se masturber sinon c'est un viol, ce genre de choses...) et sa justification contre la prostitution c'était le niveau zéro de la réflexion (si de l'argent est échangé alors il ne peut pas y avoir de consentement parce que moi je suis un homme blanc donc c'est plus facile pour moi de me faire de l'argent donc cépajuste donc voilà on interdit la prostitution et le monde sera parfait) et ne pouvant répondre à ma question sur ce sujet il a divergé sur le sujet du wage gap sur lequel j'ai crié bullshit. Du coup une meuf a pris le micro, c'était cliché et jouissif comme dans les vidéos youtube des campus ricains, pour dire que je l'ai triggered et tout le monde l'a applaudi ; je suis le grand méchant qui oppresse les minorités.

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3 hours ago, ttoinou said:

si de l'argent est échangé alors il ne peut pas y avoir de consentement parce que moi je suis un homme blanc donc c'est plus facile pour moi de me faire de l'argent donc cépajuste donc voilà on interdit la prostitution et le monde sera parfait

On interdit la prostitution quand ce sont des hommes blancs qui payent des non-hommes blancs alors, sinon ça roule ? Ou alors on peut aller plus loin et établir une liste de qui peut se prostituer à qui en fonction du contenu du pantalon, d'une échelle de couleur et de l'âge du capitaine de la capitainne.

 

Quote

 Du coup une meuf a pris le micro, c'était cliché et jouissif comme dans les vidéos youtube des campus ricains, pour dire que je l'ai triggered

r0fXL4q.gif

 

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il y a 48 minutes, Adrian a dit :

Ne connaissant la vidéo dont est tiré le gif de Lancelot, j'ai tapé fat sjw sur google et je suis tombé directement dessus. :huh:

Elle a même un petit surnom... 

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Un peu long mais fort intéressant (et flippant) à lire: comment la social justice mob a pourri une auteur dont le livre n'avait pas été encore publié et autres considérations sur le monde des young adult novels. Assez informatif sur la dynamique de ce genre de trucs

 

https://www.vulture.com/2017/08/the-toxic-drama-of-ya-twitter.html

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il y a une heure, NoName a dit :

Un peu long mais fort intéressant (et flippant) à lire: comment la social justice mob a pourri une auteur dont le livre n'avait pas été encore publié et autres considérations sur le monde des young adult novels. Assez informatif sur la dynamique de ce genre de trucs

 

https://www.vulture.com/2017/08/the-toxic-drama-of-ya-twitter.html

C'est en effet fort intéressant, tout à fait flippant mais ultimement instructif et édifiant.

 

Instructif et édifiant, parce que ça illustre tout à fait la différence non pas d'intensité mais de nature entre un adversaire et un ennemi. Un adversaire, tu peux négocier avec de manière plus ou moins directe, et quand tu lui fais une concession mesurée, il apprécie ta bonne volonté et répond souvent par une concession mesurée, jusqu'à ce que les deux parties finissent par trouver sinon un terrain d'entente, du moins un modus vivendi. Un ennemi raisonne de manière différente ; ce qu'il veut, ce n'est pas trouver un terrain d'entente, ce n'est pas réaliser une partie de son programme en renonçant au reste même temporairement ; ce qu'il veut, c'est que toute opposition disparaisse (soit par ta conversion pleine et entière à son camp, soit par ta peur de sortir au grand jour face à la terreur qu'il t'impose, soit dans les cas les plus graves par ton expurgation physique directe réalisée par ses troupes en quasi-uniforme coloré). Un adversaire t'estime quand tu lui fais une concession, et l'accepte volontiers ; un ennemi n'accepte que la reddition sans conditions, et toute concession que tu pourras lui faire sera une preuve de plus à tes yeux de ta faiblesse, et une raison de plus de te mépriser, de te haïr, et de justifier ton anéantissement et ton éradication.

 

Et là, manifestement, cette Shauna Sinyard est une ennemie.

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il y a une heure, Rincevent a dit :

Instructif et édifiant, parce que ça illustre tout à fait la différence non pas d'intensité mais de nature entre un adversaire et un ennemi. Un adversaire, tu peux négocier avec de manière plus ou moins directe, et quand tu lui fais une concession mesurée, il apprécie ta bonne volonté et répond souvent par une concession mesurée, jusqu'à ce que les deux parties finissent par trouver sinon un terrain d'entente, du moins un modus vivendi. Un ennemi raisonne de manière différente ; ce qu'il veut, ce n'est pas trouver un terrain d'entente, ce n'est pas réaliser une partie de son programme en renonçant au reste même temporairement ; ce qu'il veut, c'est que toute opposition disparaisse (soit par ta conversion pleine et entière à son camp, soit par ta peur de sortir au grand jour face à la terreur qu'il t'impose, soit dans les cas les plus graves par ton expurgation physique directe réalisée par ses troupes en quasi-uniforme coloré). Un adversaire t'estime quand tu lui fais une concession, et l'accepte volontiers ; un ennemi n'accepte que la reddition sans conditions, et toute concession que tu pourras lui faire sera une preuve de plus à tes yeux de ta faiblesse, et une raison de plus de te mépriser, de te haïr, et de justifier ton anéantissement et ton éradication.

 

Je vais encore faire mon enquiquineur philosophe mais pour moi la distinction adversaire / ennemi correspond au fait que le premier type d'opposition exclut la possibilité du recours au meurtre (par ex, un adversaire politique, hors contexte "révolutionnaire"), alors que l'ennemi est l'autre terme du conflit armé (guerre civile ou internationale).

 

Et dans le deuxième cas, on peut faire une typologie des manières de se rapporter à son ennemi. Ce que tu décris correspond plutôt à ce qu'on appelle la déshumanisation de l'ennemi (dont Carl Schmitt soutient qu'il s'agit d'une conséquence de la moralisation de la guerre, mais c'est un autre débat). Mais c'est une forme tout à fait extrême, généralement consécutive de l'introduction de justifications morales / idéologiques dans les guerres, et on peut faire la guerre sans déshumaniser son ennemi, voire même en le traitant de manière chevaleresque (même si la proximité culturelle est en général une condition du phénomène).

 

"Même des ennemis peuvent se respecter."

-Troie, de  Wolfgang Petersen (2004).

 

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3 hours ago, NoName said:

Un peu long mais fort intéressant (et flippant) à lire: comment la social justice mob a pourri une auteur dont le livre n'avait pas été encore publié et autres considérations sur le monde des young adult novels. Assez informatif sur la dynamique de ce genre de trucs

 

https://www.vulture.com/2017/08/the-toxic-drama-of-ya-twitter.html

Intéressant. 

Je me lance dans une Saad prédiction. Prochaine érape : faut il retirer les Oscars à "Autant en emporte le vent" ? Elle en pense quoi Miss Scarlett ? 

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3 hours ago, NoName said:

Un peu long mais fort intéressant (et flippant) à lire: comment la social justice mob a pourri une auteur dont le livre n'avait pas été encore publié et autres considérations sur le monde des young adult novels. Assez informatif sur la dynamique de ce genre de trucs

 

https://www.vulture.com/2017/08/the-toxic-drama-of-ya-twitter.html

Il y a des choix artistiques qui sont plus égaux que les autres.

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Aussi pénible et crétin que ce défilé d'hystérie " "critique" "  et de virtue signalling soit, je note dans l'article 2-3 passages qui me rassurent quelque peu:

De la part d'un autre éditeur à propos des bloggers en croisade qui exigent une réponse/justification des éditeurs:

Citation

Harlequin declined to comment for this piece, but another publisher at a big five imprint has a simple reason for staying out of the fray — “I truly don’t find those conversations of value, and I hope an author would feel the same” — as well as a message for readers like Sinyard who feel their campaigns deserve a response: “Get upset! I would say, continue to go get upset. It’s entirely your right. But if this were my author and we were having this conversation, I’d say, don’t respond, or block them. It’s not their position. It’s not their role. They are a reader. If they don’t like it, fine. As a publisher we are here to curate, defend, and protect fiction —  the author’s ability to create as he or she feels fit, to tell the stories that he or she feels fit, and to not let the book be affected by outside opinion except those who are close enough to advise on story. “

 

Ou encore, à propos de la "'mauvaise" pub (cela me rappelle d'ailleurs l'histoire de gillette quand je faisais remarquer que leur clip de pub n'allait pas forcément les planter):

Citation

As for the potential of these campaigns to affect a book’s sales, that same publisher is unconcerned. “There’s that line — there’s no such thing as bad press — and at some point people will buy it just to take a look at it so they can join the critical parade.” (Even The Black Witch, which took one of the worst online beatings in recent memory, scored a No. 1 rating in Amazon’s department of “Teen & Young Adult Wizards Fantasy” a few days after its release and has been overwhelmingly well-reviewed since.)

 

Après, clairement, ce qu'a dit un éditeur dans le premier extrait que j'ai cité est très juste, on est dans une parade (au premier sens du terme, on se montre), un défilé de virtue signalling et de police de la pensée.

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Tiens à ce sujet, j'ai passé la journée avec des pubards l'autre jour, du genre qui vont sur les gros yachts de leurs énormes clients au Cannes Lions, et on a parlé de la pub de Gillette ( j'ai ramené ça sur le tapis plutôt).
Perplexité globale concernant le spot et la campagne en général. Des hypothèses intéressantes ont été émises, mais personne n'était convaincu par quoi que ce soit.

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