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Images pas cool, justice sociale & steaks saignants


Lancelot

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Citation

l’importance d’enrayer la masculinisation de la langue française

 

Carrément. Elles entendent presque le bruit des bottes.

 

Marie Kirschen c'est la fille qui avait fait l'article sur les poches de pantalon trop petites chez les femmes.

 

Edit : bordel, mais en plus leurs arguments sont terrifiants de nullité.

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il y a une heure, Fagotto a dit :

le philosophe semble oublier que les auteures et auteurs d’aujourd’hui n’utilisent pas exactement les mêmes constructions de phrases que Victor Hugo, qui lui-même employait une syntaxe légèrement différente de celle de François Rabelais.



Puisque la langue a subi des modifications progressives en suivant l’évolution de la société, il est permis de croire que le contraire soit possible et qu’un monde plus inclusif passe par une réorganisation de certaines règles de grammaire.

"Puisqu'on ne parle plus comme Victor Hugo, ça nous justifie dans notre quête du n'importe quoi grammatical"

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1 hour ago, Neomatix said:

"Puisqu'on ne parle plus comme Victor Hugo, ça nous justifie dans notre quête du n'importe quoi grammatical"

Puisque X (qui peut être tout et n'importe quoi, ici la grammaire) évolue naturellement, ça justifie d'imposer n'importe quelle réforme artificiellement.

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Disons-le en passant, être aveugle et être aimé, c’est en effet, sur cette terre où rien n’est complet, une des formes les plus étrangement exquises du bonheur. Avoir continuellement à ses côtés une femme, une fille, une sœur, un être charmant, qui est là parce que vous avez besoin d’elle et parce qu’elle ne peut se passer de vous, se savoir indispensable à qui nous est nécessaire, pouvoir incessamment mesurer son affection à la quantité de présence qu’elle nous donne, et se dire : puisqu’elle me consacre tout son temps, c’est que j’ai tout son cœur ; voir la pensée à défaut de la figure, constater la fidélité d’un être dans l’éclipse du monde, percevoir le frôlement d’une robe comme un bruit d’ailes, l’entendre aller et venir, sortir, rentrer, parler, chanter, et songer qu’on est le centre de ces pas, de cette parole, de ce chant, manifester à chaque minute sa propre attraction, se sentir d’autant plus puissant qu’on est plus infirme, devenir dans l’obscurité, et par l’obscurité, l’astre autour duquel gravite cet ange, peu de félicités égalent celle-là. Le suprême bonheur de la vie, c’est la conviction qu’on est aimé ; aimé pour soi-même, disons mieux, aimé malgré soi-même ; cette conviction, l’aveugle l’a. Dans cette détresse, être servi, c’est être caressé. Lui manque-t-il quelque chose ? Non. Ce n’est point perdre la lumière qu’avoir l’amour. Et quel amour ! un amour entièrement fait de vertu. Il n’y a point de cécité où il y a certitude. L’âme à tâtons cherche l’âme, et la trouve. Et cette âme trouvée et prouvée est une femme. Une main vous soutient, c’est la sienne ; une bouche effleure votre front, c’est sa bouche ; vous entendez une respiration tout près de vous, c’est elle. Tout avoir d’elle, depuis son culte jusqu’à sa pitié, n’être jamais quitté, avoir cette douce faiblesse qui vous secourt, s’appuyer sur ce roseau inébranlable, toucher de ses mains la providence et pouvoir la prendre dans ses bras, Dieu palpable, quel ravissement ! Le cœur, cette céleste fleur obscure, entre dans un épanouissement mystérieux. On ne donnerait pas cette ombre pour toute la clarté. L’âme ange est là, sans cesse là ; si elle s’éloigne, c’est pour revenir ; elle s’efface comme le rêve et reparaît comme la réalité. On sent de la chaleur qui approche, la voilà. On déborde de sérénité, de gaîté et d’extase ; on est un rayonnement dans la nuit. Et mille petits soins. Des riens qui sont énormes dans ce vide. Les plus ineffables accents de la voix féminine employés à vous bercer, et suppléant pour vous à l’univers évanoui. On est caressé avec de l’âme. On ne voit rien, mais on se sent adoré. C’est un paradis de ténèbres.



- Les Misérables, Victor Hugo, chais pas quelle page de quelle édition, osef

 

Je ne pense pas que l'on puisse trouver un équivalent dans les production littéraires contemporaines.

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D'après ell.eux.e.se.s elle se masculinise depuis que l'Académie a mis un frein aux errances grammaticales il y a près de 400 ans.

Le meilleur est la justification de ce "progressisme" en utilisant des strawmen idiots :

Citation

"le sénateur est satisfaite" constitue une faute d'accord.

Alors qu'aucune personne sachant parler français ne dirait "le sénateur est satisfaite" mais "le sénateur est satisfait", ce qu'il y a dans le pantalon du sénateur ne concernant pas l'institution qui ne reconnait que des sénateurs.

 

Cet espèce de snobisme pseudo-intellectuel me rappelle les changements temporaires que l'anglais a pu connaître au XIXè siècle, lorsque l'illettrisme reculait, favorisant l'apprentissage du latin. Les snobs anglais se sont mis à prononcer le t de "often" (erreur de prononciation qui résiste encore et toujours), et à éviter à tout prix de conclure leur phrase par une préposition (comme en latin). Sauf que, bah, la grammaire anglaise est différente de la grammaire latine et ces abrutis racontaient n'importe quoi.

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Ils prennent le probleme à l'envers. L'écrit reflète l'oral donc tant que leurs idées sont imprononçables, ca restera de la merde.

 

Oxford reconnaît les deux prononciations pour often.

 

C'est pas la préposition en fin de phrase plutôt dont beaucoup croient à tort que c'est une erreur ? Dans Cheers c'est récurrent comme discussion.

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il y a 10 minutes, Tramp a dit :

C'est pas la préposition en fin de phrase plutôt dont beaucoup croient à tort que c'est une erreur ? Dans Cheers c'est récurrent comme discussion.

Si, ça m'a troublé c't'histoire.

J'ai corrigé depuis.

OfTen c'est moche, period.

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Il y a 8 heures, Corned beef a dit :

À l'époque de Victor Hugo, le va-nu-pied ne parlait pas non plus comme Victor Hugo.

Strawman, personne ne parle de va-nu-pied ici.

L'article parle des "auteures (sic) et auteurs d'aujourd'hui" et je parle des "productions littéraires contemporaines", bref de gens qui a priori maîtrisent la grammaire et la syntaxe de base.

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il y a 17 minutes, Neomatix a dit :

Strawman, personne ne parle de va-nu-pied ici.

L'article parle des "auteures (sic) et auteurs d'aujourd'hui" et je parle des "productions littéraires contemporaines", bref de gens qui a priori maîtrisent la grammaire et la syntaxe de base.

Osef.

 

L'argument présente ici est celui de l'évolution de la langue dans le temps, sur le mode "ouais mais à l'époque de Victor Hugo on parlait autrement et blabla". 

 

Ce à quoi il fait remarquer que même à l'époque de Victor Hugo, la plupart des gens ne parlaient pas comme Victor Hugo. Donc argument invalide 

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il y a une heure, Neomatix a dit :

Tu ne peux pas étudier l'évolution de "la langue" en comparant celle parlée par les va-nu-pieds car ils ne la maîtrisent pas.

Parler de va-nu-pied n'a donc aucun intérêt.

 

L'usage règle la langue. 

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il y a 6 minutes, Tramp a dit :

L'usage règle la langue. 

Oui, et ?

 

L'argument de l'auteur de l'article était que la langue, même entre référentiels similaires (Rabelais, Hugo et les auteurs contemporains), la langue française avait évolué.

--> Prémisse juste.

Mais l'auteur en concluait qu'elle pouvait donc évoluer de nouveau pour se soumettre aux nouvelles règles de l'écriture inclusive

--> Raisonnement de merde.

 

Ce que les va-nu-pieds parlent on s'en branle : leur langue a évolué autant, sinon plus, qu'entre Rabelais et Hugo, et ce avec une volatilité beaucoup plus importante. Au mieux vous renforcez la prémisse de l'auteur.

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Il y a 1 heure, NoName a dit :

 

Fake and gay

 

Veugra

il y a 41 minutes, Fagotto a dit :

En fait elles font tout ça pour chasser un pauvre souvenir d'enfance...snif...le féminisme mainstream c'est vraiment devenu l'idéologie du ressentiment

 

" Si seulement mes enfants pouvaient ne pas apprendre «le masculin l’emporte toujours sur le féminin» "

 

http://www.slate.fr/story/151880/masculin-emporte-toujours-feminin

 

C'est surtout des petites bitchs envieuses de ne pas être des hommes.

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3 hours ago, Bisounours said:

Ça prendra pas cette lubie de l'écriture inclusive. J'imagine bien le femmicide par exemple, quelle bande de bites  parties génitales molles !

Pas sûr. J'aurais dit que l'interdiction de la cigarette ne passerait pas non plus. Le côté effrayant dans le constructivisme c'est que souvent ça marche.

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Bah de mon point de vue c'était pire parce qu'il y avait le côté addiction et toute l'économie (des multinationales jusqu'au bureau de tabac) qui penchaient dans la balance. Là pour la grammaire il y a juste la tradition et des gens beaucoup moins motivés pour la défendre que ceux qui veulent la défoncer.

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