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Gaspard Koenig


Messages recommandés

ha non, désolé, c'est une opinion.

si Michéa citait Koenig, là, ça serait un fait.

mot clef "je trouve"

La vision de Koenig du libéralisme concorde bien avec la vision de Michéa du libéralisme.

Il n'y a rien de normatif dans cette observation. C'est un fait que l'on peut contester en tant que fait, mais cela ne change rien au fait que c'est tout ce qu'il y a de plus wertfrei en soi.

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Quand tu lis Michéa, tu vois qu'il a conception difforme du libéralisme et tout son argumentaire repose là dessus.

Mais cette conception s'accorde assez bien avec le libéralisme difforme de Koenig qui donne incidemment raison à Michéa.

 

J'ai pas lu Michéa, j'ai pas envie de lire Koenig, tu ne veux pas développer ton propos avec des mots et des phrases qui ont du sens, ou en faire une BD, cet art, qui parait il, surpasse la littérature ?

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J'ai pas lu Michéa, j'ai pas envie de lire Koenig, tu ne veux pas développer ton propos avec des mots et des phrases qui ont du sens,

Si j'veux. Chu libéral, j'fais c'que j'veux. Chuis une monade, alors t'as qu'à voir.

 

ou en faire une BD, cet art, qui parait il, surpasse la littérature ?

C't'homme de paille.
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Si j'veux. Chu libéral, j'fais c'que j'veux. Chuis une monade, alors t'as qu'à voir.

 

C't'homme de paille.

 

T'es gentil gio, mais si tu veux discuter sérieusement, et pas juste échanger des vannes, faut faire l'effort de développer un peu tes idées, et puis personne n'a jamais dit non plus que la BD était une sous-littérature mais ça ne t'as pas empêcher de répondre au sujet que je sache.

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T'es gentil gio, mais si tu veux discuter sérieusement, et pas juste échanger des vannes, faut faire l'effort de développer un peu tes idées,

Je le ferais si tu veux, mais là tout de suite j'ai pas envie de prendre le temps, parce que je fais autre chose (même si je fais quelques posts courts en passant sur liborg). Néanmoins, si tu sais lire entre les lignes, ma réponse est plus sérieuse qu'elle n'en a l'air.

Et en plus on m'appelle pour dîner.

 

et puis personne n'a jamais dit non plus que la BD était une sous-littérature

Si, justement.
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Dommage qu'il ne se rende pas compte que le droit de la concurrence est totalement anti-concurrentiel, un handicap important pour les entreprises européennes dans un marché mondial et la source de magouilles à n'en plus finir. Le droit de la concurrence européen c'est bien le marché unique coupé du reste du monde. C'est un projet protectionniste et contre la coopération sociale et donc foncièrement antilibéral. La suppression des articles 101 et 102 du TFUE est une priorité.

Je me demande quelle est sa connaissance de l'école d'économie autrichienne.

 

L'avantage qu'il a, c'est sa casquette de philosophe qui  le différencie des économistes et qui lui permet sans doute de passer autant à la télé.

 

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Je me demande quelle est sa connaissance de l'école d'économie autrichienne.

 

L'avantage qu'il a, c'est sa casquette de philosophe qui  le différencie des économistes et qui lui permet sans doute de passer autant à la télé.

Ce n'est pas Koenig qui écrit là mais un "expert" invité.

Par ailleurs il n'y a pas besoin de connaitre quoi que ce soit aux autrichiens pour considérer cet argu comme naïf. Il y a quand même longtemps que la littérature mainstream débat de ça, même si ça semble lui passer complètement au dessus de la tête.

Le pire c'est peut être son message que le droit de la concurrence c'est la quintessence de la défense du marché libre. Quoi qu'on pense du fonctionnement des marchés avec et sans, le fait est que c'est juste faux en termes de description institutionnelle. Pour présenter les choses proprement, il devrait dire que si le droit de la concurrence est souhaitable pour une raison ou pour une autre, il constitue un ensemble d'infractions aux règles définissant le "marché libre". Il devrait donc présenter la chose comme la défense d'un certain étatisme. En tout cas il ne devrait pas dire que "Le droit de la concurrence est ainsi la cheville ouvrière de la liberté de produire, de commercer, de consommer et d’innover en Europe."

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Bah c'est trop beau pour un "libéral" : "regardez, je ne suis pas contre l'État dans l'économie, il doit protéger la concurrence."

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Qu'il se trompe sur le droit de la concurrence c'est certain, mais je vois pas en quoi ça le rapproche de la vision des libéraux par Michea.

Si Michea dit que les libéraux mangent trop de choucroutes il faut arrêter d'en manger pour éviter la critique?

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Michea dit que les libéraux sont des salauds parce qu'ils mangent des chatons. Là on a un mec qui s'affiche libéral tout en mangeant des chatons. Effectivement il y a de quoi être troublé parce que le libéral mangeur de chatons pour moi c'était un strawman grossier.

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mais je vois pas en quoi ça le rapproche de la vision des libéraux par Michea.

Si Michea dit que les libéraux mangent trop de choucroutes il faut arrêter d'en manger pour éviter la critique?

Il y a une petite contradiction : ta deuxième phrase sur la choucroute n'a de sens que si le rapprochement est vrai, or tu dis dans la phrase avant que tu ne vois pas le rapprochement.

Moi j'ai rien dit ce qu'il fallait faire, je me suis contenté d'observer en passant que la conception du libéralisme de Koenig et de Michéa coïncidaient un peu (un peu). Pas exactement of course.

Pour faire court, la vision de Gaspard Koenig du libéralisme ça me fait penser au loréalisme. L'État qui est là pour émanciper l'individu de toutes les tutelles oppressives, morales, culturelles, toussa. Faire de l'individu une "monade" comme il dit lui-même. Et c'est exactement l'idée que se fait Michéa du libéralisme.

Mais il faut pas non plus prendre le moindre petit message ironique au pied de la lettre, et en faire un débat philosophique comme si j'avais établi une thèse, je disais ça comme ça...

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Il y a une petite contradiction : ta deuxième phrase sur la choucroute n'a de sens que si le rapprochement est vrai, or tu dis dans la phrase avant que tu ne vois pas le rapprochement.

Moi j'ai rien dit ce qu'il fallait faire, je me suis contenté d'observer en passant que la conception du libéralisme de Koenig et de Michéa coïncidaient un peu (un peu). Pas exactement of course.

Pour faire court, la vision de Gaspard Koenig du libéralisme ça me fait penser au loréalisme. L'État qui est là pour émanciper l'individu de toutes les tutelles oppressives, morales, culturelles, toussa. Faire de l'individu une "monade" comme il dit lui-même. Et c'est exactement l'idée que se fait Michéa du libéralisme.

Mais il faut pas non plus prendre le moindre petit message ironique au pied de la lettre, et en faire un débat philosophique comme si j'avais établi une thèse, je disais ça comme ça...

En fait je ne connais pas grand chose de la pensée de Michea, c'est aussi pour ça que je te pose la question.

Par contre je ne suis pas sûr que la vision du libéralisme de Koenig soit du loréalisme.

Pour moi le loréalisme c'est affirmer que comme quelque chose est autorisée alors c'est bien, et on ne peut te critiquer pour tes choix. J'ai bien l'impression que Koenig ne se positionne pas comme tel.

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Ah, effectivement, il est passé chez le coiffeur :D.

 

M'enfin, pour être sérieux, le problème reste quand il écrit :

 

"Il faut la renverser entièrement: que l'État donne aux individus les moyens de leur autonomie, et leur laisse la responsabilité de leurs choix de vie."

 

Si l'Etat te laisse un filet de sécurité, tu n'as pas la responsabilité pleine et entière de tes choix de vie. Et c'est à partir de ce petit noyau d'irresponsabilité que se trace la Route de la Servitude.

 

Et, avant dans le texte, son argument sur "Etat implique émancipation de l'individu" me paraît fallacieux. C'est le progrès économique qui émancipe l'individu. Les avancées de l'Etat de droit se sont toujours faites sous l'impulsion de classes sociales qui avaient vu leurs conditions matérielles s'améliorer.

 

 

(ce qui n'empêche pas Koenig d'être à peu près compatible avec ce que je pense - ce n'est pas le meilleur, mais c'est déjà mieux qu'un second best).

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J'ai l'impression que le problème de Koening tient dans le paradoxe suivant:

 

- l'État doit émanciper l'individu des structures qui pourrait le brider

 

- l'État doit laisser tranquille l'individu une fois supprimé les structures néfastes (qui se trouve, comme par hasards, celles qui peuvent lui faire concurrence)

 

Résultat, soit les structures anciennes se reconstituent (ordre spontané), soit l'État n'a plus de contre pouvoirs et cela ne peut que mal finir.

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Si l'Etat te laisse un filet de sécurité, tu n'as pas la responsabilité pleine et entière de tes choix de vie. Et c'est à partir de ce petit noyau d'irresponsabilité que se trace la Route de la Servitude.

Les politiques actuelles permettent à certains via rentes de situation ou crony capitalism d'occuper des situations qu'ils ne méritent pas. Si tu adoptes des réformes libérales, ces gens là risquent quand même de rester en place. Peut être est-ce à cet égard que Koenig nous bassine avec son revenu "universel" : permettre  aux loosers actuels de s'en sortir ? Quoi qu'il en soit, je ne partage pas son avis.

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