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Gaspard Koenig


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J'ai l'impression que le problème de Koening tient dans le paradoxe suivant:

 

- l'État doit émanciper l'individu des structures qui pourrait le brider

 

- l'État doit laisser tranquille l'individu une fois supprimé les structures néfastes (qui se trouve, comme par hasards, celles qui peuvent lui faire concurrence)

 

Résultat, soit les structures anciennes se reconstituent (ordre spontané), soit l'État n'a plus de contre pouvoirs et cela ne peut que mal finir.

 

Gaspard Koenig semble également rejeter le droit naturel, à partir de 3:05 :

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Il cite Mises ! Allelujah et Hosana au Plus Haut des Cieux !

 

 

Si l'Etat te laisse un filet de sécurité, tu n'as pas la responsabilité pleine et entière de tes choix de vie. Et c'est à partir de ce petit noyau d'irresponsabilité que se trace la Route de la Servitude.

 

Contre toute apparence, il semblerait que Koenig ait lu Hayek et La Route de la Servitude :

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/07/14/31001-20140714ARTFIG00097-arnaud-montebourg-le-retour-de-l-etat-ou-la-route-de-la-servitude.php

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Sinon il va me falloir l'adresse de son coiffeur, j'ai une plainte pour crime contre l'Humanité qui l'attend.

Faut le lâcher avec ça, ça va deux secondes.

Par contre dans son article du Figaro, il différencie tribu et Etat. Mais une tribu n'est-elle pas une forme originelle d'Etat, avec monopole de la violence? Pourquoi donc en l'absence d'Etat les gens s'organiseraient en tribu obligatoirement? La forme supérieure d'autonomie de l'individu n'est-elle pas de pouvoir choisir sa communauté? L'Etat est-il le meilleur moyen de développer l'autonomie?

Il fait une succession d'affirmations sans apporter de démontration.

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Gaspard Koenig semble également rejeter le droit naturel, à partir de 3:05 :

J'ai du mal à comprendre comment justifier sa marotte que sont l'autonomie et l'individu sans les droits naturels.
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Jacques Sapir a fait remarquer (d'après l'article de Koenig) que la suppression des corps intermédiaires entre l'État et l'individu était la porte ouverte au totalitarisme. Je suis pas loin de penser pareil. Si c'est un libéral au pouvoir d'accord, mais si c'est un socialiste...

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Jacques Sapir a fait remarquer (d'après l'article de Koenig) que la suppression des corps intermédiaires entre l'État et l'individu était la porte ouverte au totalitarisme. Je suis pas loin de penser pareil. Si c'est un libéral au pouvoir d'accord, mais si c'est un socialiste...

 

hélas oui, c'est pas faux :(

 

mais c'est aussi beaucoup plus facile pour réformer un pays et c'est ça son objectif.

 

M'enfin, ça remet une couche sur la qualification de néolibéral qu'on peut accorder à Koenig. Construire une société rationnelle par le haut, tout ça.

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Le problème ce ne sont pas les corps intermédiaires en soi. Le problème a toujours été le fait que l'Etat leur donne des privilèges ou les phagocyte. Donc le problème c'est bien l'Etat.

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Le problème est que l'Etat est incapable de concevoir qu'une entité puisse lui faire concurrence

Ils lui font pas concurrence. Ils bossent pour lui

Les corps intermédiaires sous l'ancien régime c'est des embryons d'état qui bossaient pour un plus gros état.

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Ils lui font pas concurrence. Ils bossent pour lui

Les corps intermédiaires sous l'ancien régime c'est des embryons d'état qui bossaient pour un plus gros état.

 

Il me semble que ça se passait plutôt localement à l'époque. En gros ils étaient plus de connivence avec les nobles du coin que la royauté.

Aujourd'hui ils sont de mèche avec les partis politiques à tous les niveaux.

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Il me semble que ça se passait plutôt localement à l'époque. En gros ils étaient plus de connivence avec les nobles du coin que la royauté.

Aujourd'hui ils sont de mèche avec les partis politiques à tous les niveaux.

Au final c'est pas très important. C'est pas d'un côté les corps intermédiaires et de l'autre le pouvoir au sommet, mais un entrelacement de relations visant à faire en sorte de toujours garder au maximum de pouvoir pour soi

Les intermédiaires qui servent à empêcher la concentration de pouvoir, désolé mais non. Ils veulent pas se faire déposséder du leur surtout et l'étendre autant que possible.

Ce qui est normal puisque c'est le principe même de la politique

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Bah de toute façon ce sont des considérations philosophiques sans intérêt, on devrait se concentrer sur ce qui importe vraiment dans le combat libéral : le niveau d'impôt.

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D'où tirer l'essence du libéralisme alors? Sur quoi baser le fait que la liberté individuelle est au-dessus dans ces cas-là?

 

Il y a plein de sortes d'abeilles, des centaines d'espèces de sauvages (individuelles), et des espèces domestiques (sociales).

Je me demande parfois si l'essence du libéralisme n'est pas en fait là.

 

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ce qui importe vraiment dans le combat libéral : le niveau d'impôt.

Non. Même en le prenant au sens le plus large possible, on est très loin de faire le tour du combat libéral.

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Non. Même en le prenant au sens le plus large possible, on est très loin de faire le tour du combat libéral.

You've been trolled. 

Tremendo est chagriné que certains daubent ses centres d'intérêts et fait une poussé de franchouillisme sarcastico-taquin.

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Il y a plein de sortes d'abeilles, des centaines d'espèces de sauvages (individuelles), et des espèces domestiques (sociales).

Je me demande parfois si l'essence du libéralisme n'est pas en fait là.

 

Où donc, je ne vois rien ?

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