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Gaspard Koenig


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Oui, tu as raison Nick, je lis sous la plume de J Julliard qu'il était à la fois pour la liberté de l'enseignement tout en professant une sorte de directoire de trois personnes choisies parmi les scientifiques et les artistes. De même il était pour la gratuité de l'enseignement, mais pas pour son caractère obligatoire. Ce sont les révolutionnaires et la IIIeme république qui ajouteront ce petit détail indispensable. Un personnage complexe, ce Condorcet.

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GK est sans doute libéral dans la suite d'une certaine école historique mais il n'incarne pas le liberalisme et trop souvent il me donne l'impression de quelqu'un de sectaire en la matière. Cad que si l'on n'est pas de sa ligne politique on n'est pas libéral.

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Dans son livre, il qualifie Tocqueville de "libéral conservateur", et congédie ama un peu vite le libéralisme des contre-pouvoirs (celui de Montesquieu, du Jouvenel libéral, mais aussi des federalist papers) pour asseoir son propos. Effectivement, c'est un peu fort de café.

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Libéralisme des contre-pouvoir qui justement vise à protéger l'humanité des pathologies politiques, si on peut facilement à-posteriori trouver certains de leurs propos et moyens proposés naïfs, il me semble par ailleurs impossible de se réclamer du libéralisme sans approuver leurs fins, toute idéologie qui a besoin d'un souverain sans obstacles pour en exécuter le projet est là proie systématique des pathologies sus-citées, qu'elles visent "la liberté" ou la domination de la race supérieure ne fait que changer le goût de la pellicule sur le poison.

  • Yea 1
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La position de GK sur l'éducation était celle de la plupart des "libéraux classiques" du 19e siècle. Ne l'oublions pas. On peut lui reprocher bcp de choses, mais pas d'être incohérent ou inculte quant à l'histoire du libéralisme en France.

Beaucoup étaient effectivement pour une éducation nationale, mais en voulaient ils le monopole? Il me semble pas

Oublions pas non plus que cette volonté d'une éducation nationale était circonstanciée avec la lutte contre les catholiques pour l'éducation alors que la société moderne était naissante, et qui supposait de rompre le lien avec le catholicisme comme pilier de la société

En dehors de ce contexte Est ce que ça a beaucoup de sens?

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C'est ce que je reproche à beaucoup de pseudo réformateurs qui veulent d'abord créer un champ de ruines pour rebâtir dans leur sens. Prend l'éducation, pourquoi virer les curés pour libéraliser l'enseignement alors qu'il suffisait de supprimer le monopole ?

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C'est ce que je reproche à beaucoup de pseudo réformateurs qui veulent d'abord créer un champ de ruines pour rebâtir dans leur sens. Prend l'éducation, pourquoi virer les curés pour libéraliser l'enseignement alors qu'il suffisait de supprimer le monopole ?

Justement, a l'époque c'était la guerre entre libéraux et l'église, et les curés voulaient le monopole de l'éducation aussi. C'est de bonne guerre

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C'est ce que je reproche à beaucoup de pseudo réformateurs qui veulent d'abord créer un champ de ruines pour rebâtir dans leur sens. Prend l'éducation, pourquoi virer les curés pour libéraliser l'enseignement alors qu'il suffisait de supprimer le monopole ?

C'est en effet là, àmha, une page du livre noir du libéralisme. (Du vrai, pas de toutes les âneries qu'on trouove dans l'édition).

 

Il faut savoir se regarder dans le miroir. Même le libéralisme. 

  • Yea 1
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Surtout que maintenant, on cherche à virer l'Etat pour rajouter des curés dans l'éducation :P.

Cependant, avec une église à chaque coin de rue à l'époque, la concurrence ecclésiastique pouvait sembler "déloyale" :hypocrite: .

Le but devrait être de permettre à un concurrent de Google d'énerger, pas de supprimer Google pour mettre le truc pondu avec les subventions de l'État.

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C'est en effet là, àmha, une page du livre noir du libéralisme. (Du vrai, pas de toutes les âneries qu'on trouove dans l'édition).

Il faut savoir se regarder dans le miroir. Même le libéralisme.

Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Sinon je trouve dommage que GK veuille en priorité reprendre les trucs foireux :(

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Remplacer une mauvaise chose par une autre je n'appelle pas cela un progrès.

Je n'ai jamais dit que c'était un progrès. Je rappelle juste qu'on était en pleine guerre politique et que c'est pas la peine de montrer du doigt sans rappeler que le camp d'en face faisait la même chose.

D'ailleurs, le camp d'en face avait même l'avantage

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Beaucoup étaient effectivement pour une éducation nationale, mais en voulaient ils le monopole? Il me semble pas

Oublions pas non plus que cette volonté d'une éducation nationale était circonstanciée avec la lutte contre les catholiques pour l'éducation alors que la société moderne était naissante, et qui supposait de rompre le lien avec le catholicisme comme pilier de la société

En dehors de ce contexte Est ce que ça a beaucoup de sens?

 

Oui, il a la volonté politique révolutionnaire d'atomiser la société, et de défaire l'Eglise : tout ce qui peut rappeler l'Ancien régime est combat vigoureusement (y compris le fédéralisme). C'est le côté "rationaliste" de cette tradition libérale physiocratique (dixit le "libéral conservateur" Tocqueville) qui estime devoir tout remettre à plat pour que triomphe l'individualisme libéral, le progrès social et politique contre le corporatisme ancien. Dans un monde contemporain presque totalement laïcisé, où le monopole de l'éducation est à l'Etat laic gratuit, obligatoire, socialiste et égalitariste, ou à la séparation de l’Église et de l’État a succédé l’État obèse colonisé par les intérêts particuliers et sa buraucratie mortifère, on est en droit de se demander si l'analyse ne méritait pas quelques nuances. On est aussi en droit de se demander en quoi l'idéologie républicaine, dans son versant politique télocratique, ne tient pas plus du socialisme et des expériences collectivistes que le libéralisme politique contemporain.

 

Il va sans dire que je ne souscris pas au point de vue de GK, et qu'il me semble ici plus "réactionnaire" que Tocqueville, puisqu'il entend renouer avec un moment de l'histoire du libéralisme antérieur à la critique que certains de ses théoriciens contemporains ont formulé à l'endroit de l'État (libéraux qui ne défendent pas purement et simplement les corporatismes et l'"ancienne liberté", mais une société commerciale et le fractionnement de la société politique par un accord commun concernant les règles de justice, de propriété et concernant les contrats). Mais je comprends sa stratégie et son point de vue, et je salue son travail de popularisation du libéralisme.

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  • 1 month later...

En fait s'il en avait effacé les deux derniers paragraphes, cela aurait été amusant ce qu'il disait.

Mais le saut lacantique à la fin c'est du gigantesque WTF. Et de faire passer cela comme des solutions imaginatives franchement...

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Tout l'article est pourri. Comme je l'avais dis dans un autre fil :


De toute façon, l'économie participative est une farce. Les plateformes collaboratives sont en plein essor parce que les services rendus par les sociétés présentes sur le marché ne sont pas compétitives en terme de prix. Cela est notamment du à l'inflation normative et réglementaire et au poids des impôts et taxes sur les entreprises.

 

Et l'affiliation à Marx pour plaire aux gauchistes, porte nawak de compèt.

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