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Gaspard Koenig


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Et puis surtout, vous êtes naïfs lorsque vous vous offusquez de ses "le libéralisme, c'est telle ou telle chose. Le libéralisme est pour telle ou telle chose.". Vous croyez vraiment qu'il serait judicieux de parler de toutes nos querelles de clochers à la télé ? D'évoquer toutes les nuances de libéralisme ? Pour ma part, il peut bien dire que le libéralisme implique l'émancipation des individus, le revenu universel, etc, je m'en fous. Tant que ce qu'il dit est ne serait-ce que 50% compatible avec mes idées, c'est toujours 50% de plus qu'avec n'importe quel politicien français.

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Vous pensez quoi de l'affirmation de Gaspard Koenig quand il dit que si les Français ne votent pas libéral c'est parce qu'il n'y a pas de candidat ? La présence d'un candidat crédible changerait-elle les choses électoralement ?

 

C'est quoi un candidat crédible ? Un gars du sérail ? Aucun n'est libéral. En dehors du sérail, qui est crédible ?

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Vous pensez quoi de l'affirmation de Gaspard Koenig quand il dit que si les Français ne votent pas libéral c'est parce qu'il n'y a pas de candidat ? La présence d'un candidat crédible changerait-elle les choses électoralement ?

Là il s'emballe. Il inverse la conséquence et la cause.

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Vous pensez quoi de l'affirmation de Gaspard Koenig quand il dit que si les Français ne votent pas libéral c'est parce qu'il n'y a pas de candidat ? 

 

C'est pas sympa pour les (quelques) candidats PLD. 

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Même avis que Johnnieboy même si je n'ai pas regardé les vidéos. Dans cet article de 2014 il y a de bons points.

Savez-vous s'il souhaite un impôt négatif (une alloc dégressive selon les revenus) ou un revenu universel (une alloc fixe généralisée) ? Lequel propose-t-il ?

Sur le dixième point :

Inscrire dans la Constitution que nul ne peut protéger un individu majeur contre lui-même (ce que permet aujourd'hui la jurisprudence malheureuse du Conseil d'État). Les lecteurs avertis comprendront d'eux-mêmes les conséquences assez larges d'un tel bouleversement juridique, depuis le port de la ceinture de sécurité jusqu'à la légalisation du cannabis ou de l'euthanasie.

Tant que les assurances (notamment la sécu) seront obligatoires, les histoires de ceintures de sécurité et de détecteurs de fumées seront inévitables. Alors peut-être est-ce juste une idée naïve, ou bien il propose sans le dire la fin de la sécu. Et si c'est le cas, je deviens fan !

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Et puis surtout, vous êtes naïfs lorsque vous vous offusquez de ses "le libéralisme, c'est telle ou telle chose. Le libéralisme est pour telle ou telle chose.". Vous croyez vraiment qu'il serait judicieux de parler de toutes nos querelles de clochers à la télé ? D'évoquer toutes les nuances de libéralisme ? Pour ma part, il peut bien dire que le libéralisme implique l'émancipation des individus, le revenu universel, etc, je m'en fous. Tant que ce qu'il dit est ne serait-ce que 50% compatible avec mes idées, c'est toujours 50% de plus qu'avec n'importe quel politicien français.

Les politiciens sont tous à 33 % compatibles avec tes idées ?

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Trop court encore une fois, ce n'est pas pratique du tout. Il n'est presque toujours question que de la révolution, du jacobinisme libéral et de son revenu universel même s'il peut aborder ici timidement son idée de régulation de Google.

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La journaliste est vraiment très conne avec son petit sourire moqueur et ses allures de première de la classe moi-je-suis-conformiste-et-fière-de-l'être.

C'est court et compliqué de développer mais j'ai bien aimé quand Koenig a défendu l'idée que le marché avait besoin de règles mais que ces règles consistaient juste à punir la fraude.

A mon avis c'est juste ce qu'il dit mais il devrait plus développer la question pour être vraiment sûr de savoir où il va. Il s'attarde trop à chaque fois sur le revenu universel -que les libéraux ne défendent pas tous loin de là- et sur cette expression de jacobinisme libéral. A chaque interview cette expression laisse un peu de marbre et on sent que l'assistance ne comprend pas bien. Je pense que pour améliorer la communication il devrait arrêter avec ce terme -qui est en plus un non sens-. 

Par contre l'idée d'autonomie de l'individu est à mon avis bien trouvé, il a raison d'insister dessus, ce sont des termes qui parlent.

 

Il a raison de développer le fait aussi que le libéralisme est une tradition française et qu'il défend les faibles face aux forts (sur ce deuxième point il faudrait qu'il développe).

Ça me chagrine que le sentiment national et le gogolchisme soient des axes à vanter pour percer dans l'opinion, mais les moyens importent peu pour toucher au but.

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Sur l'idée de régulation de Google, il y a ceci sur Génération Libre:

 

 

Cyrille BRET

30 avril 2015

 

[...]

 

LES AFFAIRES GAZPROM ET GOOGLE : LA FORCE DE L’ÉVIDENCE

 

Et si ce secret insaisissable était là, sous nos yeux ? Et si cette pierre philosophale était déjà entre nos mains ? Les actions concrètes des Commissaires semblent trancher par la pratique ce que les discussions devenues classiques peinent à résoudre par la théorie.

 

Les actions pour abus de position dominante engagées ces dernières semaines par Margrethe Vestager, Commissaire européen à la concurrence, contre les sociétés Google et Gazprom, ont assurément le côté rébarbatif et l’aspect terre-à-terre de toute entreprise administrative. Fondées sur l’article 102 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), elles répondent au serment des Commissaires européens, principaux dépositaires du respect des traités et de l’intérêt général de l’Union. Elles sont encadrées par des règles procédurales précises : communication par la « DG Comp. » (la direction générale de la concurrence en novlangue bruxelloise) d’une liste des griefs, délai de douze semaines pour les réponses, examen contradictoire, test de concurrence, etc. En quoi ces procédures technocratiques pourraient-elles apporter une solution à la « maudite question » de l’identité européenne ?

 

C’est que ces actions d’éclat ont la force de l’évidence et la puissance de la concrétude. Dans les cas d’abus de position dominante, c’est un des piliers de la construction européenne qui est en jeu : la protection de la concurrence non faussée. Proclamé dès les origines de la construction européenne par l’article 3 du Traité de Rome, ce principe est décliné sous plusieurs formes. Le droit européen proscrit et punit tout ce qui pourrait causer des distorsions de concurrence et ainsi compromettre l’existence d’un marché unique. L’interdiction des abus de position dominante se conjugue ainsi avec celle des ententes ou « cartels » de l’article 101 du TFUE, avec l’encadrement des subventions publiques ou « aides d’Etat » de l’article 107 du TFUE ainsi qu’avec le contrôle des concentrations par la Commission européenne en vertu d’un règlement de 2004.

 

La défense du marché unique et la lutte contre les pratiques économiques déloyales, qu’elles émanent des pouvoirs publics ou des entreprises privées, sont loin d’être des tabous bureaucratiques ou des résidus historiques. A travers la préservation de la concurrence, c’est tout simplement la continuation de la construction européenne qui est à l’œuvre. En effet, condamner les pratiques anti-concurrentielles, c’est tout d’abord préserver les intérêts, le pouvoir d’achat et donc le niveau de vie des consommateurs européens. Quand une entreprise dominante ou un cartel usent de leur pouvoir pour augmenter les prix, abaisser la qualité des produits ou réduire l’éventail du choix du consommateur européen, c’est tout simplement le niveau de l’alimentation, de la santé, du travail, etc. qui est pénalisé.

 

Protéger l’existence même d’un marché libre, c’est également garantir les nouveaux entrants contre les pratiques proprement tyranniques des entreprises rentières et des cartels installés en cerbères à l’entrée des marchés. La possibilité même de l’innovation issue de la liberté d’entreprendre (toutes deux essentielles pour l’économie de la connaissance, pour la compétitivité et pour le développement humain de l’Europe) voilà ce que garantit le droit de la concurrence.

Le droit de la concurrence est ainsi la cheville ouvrière de la liberté de produire, de commercer, de consommer et d’innover en Europe.

 

DROIT DE LA CONCURRENCE ET DÉFENSE DU PLURALISME

 

Il convient toutefois d’aller plus loin : la portée du principe de libre concurrence déborde largement la sphère économique.

Certes, le droit de la concurrence est fréquemment décrié en Europe et tout particulièrement en France. Le procès est instruit depuis longtemps : ce droit démantèlerait les services publics à la française, instillerait le libéralisme de l’anti-trust américain dans le modèle rhénan cher à l’Europe continentale et consacrerait la démission du politique face à l’économique. En somme, le droit de la concurrence serait un dévoiement de l’idée européenne. A la lumière des « affaires » Google et Gazprom, contre cet acte d’accusation, il est possible de rappeler la portée historique et de retrouver la signification politique du droit de la concurrence.

 

L’interdiction des abus de position dominante porte en elle le projet anti-hégémonique européen. L’abus de dominance met en effet en jeu une libido dominandi tyrannique. La Commission et la Cour le définissent par un comportement unilatéral visant à s’abstraire de toute contestation possible : une entreprise abuse de ses succès de marché quand elle utilise son pouvoir sur ce marché pour devenir indépendante des choix de ses consommateurs et insensible aux décisions de ses concurrents. En particulier, l’abus est manifeste quand une entreprise décide seule du fonctionnement du marché en matière de prix, de quantités ou de clauses contractuelles. L’abus de position dominante est au marché ce que la tyrannie est au pouvoir : la fin du pluralisme.

 

En luttant contre les géants américains et russes, Margrethe Vestager réactive, sur les marchés numériques et gaziers, la tradition anti-tyrannique du libéralisme continental. Elle défend le système européen contre les tentatives de monopolisations et donc contre les positions hégémoniques. Contre l’hybris de l’économie de rente, elle préserve la liberté du consommateur et la capacité d’innovation de l’entrepreneur. Elle trace les linéaments d’une identité européenne dans la mondialisation bien distincte du planisme, du capitalisme autoritaire ou de l’absence de régulation.

 

Ce droit de la concurrence revêt désormais une nouvelle signification : il porte en lui la protestation de la solidarité entre Etats-membres ; il incarne la lutte contre les puissances extérieures qui essaieraient d’instiller la division. Le droit de la concurrence européen propose un modèle de mondialisation différent du libéralisme de l’anti-trust américain et du capitalisme autoritaire chinois. Dans le droit de la concurrence en général et dans l’interdiction de l’abus de position dominante en particulier, l’Europe promeut en effet un modèle attractif qui combine la liberté d’entreprendre et de consommer avec la régulation publique basée sur des règles de droit. Le droit de la concurrence s’y affirme non seulement comme un outil de sauvegarde du marché unique et de préservation des intérêts du consommateur, mais également comme une garantie à la cohésion interne de l’Union, et comme un levier pour le rayonnement du continent.

 

Dans les affaires Google et Gazprom, un aspect essentiel de l’identité européenne se dévoile ou se rappelle à nous : l’Europe, c’est le pluralisme par la concurrence.

 

 

http://www.generationlibre.eu/blog-des-experts/droit-de-la-concurrence-et-identite-europeenne/#hdWmExUK8Bb70TyC.99

 

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Dommage qu'il ne se rende pas compte que le droit de la concurrence est totalement anti-concurrentiel, un handicap important pour les entreprises européennes dans un marché mondial et la source de magouilles à n'en plus finir. Le droit de la concurrence européen c'est bien le marché unique coupé du reste du monde. C'est un projet protectionniste et contre la coopération sociale et donc foncièrement antilibéral. La suppression des articles 101 et 102 du TFUE est une priorité.

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Sur l'idée de régulation de Google, il y a ceci sur Génération Libre:

 

 

 

http://www.generationlibre.eu/blog-des-experts/droit-de-la-concurrence-et-identite-europeenne/#hdWmExUK8Bb70TyC.99

 

 

C'est idiot de confondre une administration d'État (Gazprom) et une entreprise libre sur un marché concurrentiel (Google)...

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C'est-à-dire?

Quand tu lis Michéa, tu vois qu'il a conception difforme du libéralisme et tout son argumentaire repose là dessus.

Mais cette conception s'accorde assez bien avec le libéralisme difforme de Koenig qui donne incidemment raison à Michéa.

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Quand tu lis Michéa, tu vois qu'il a conception difforme du libéralisme et tout son argumentaire repose là dessus.

Mais cette conception s'accorde assez bien avec le libéralisme difforme de Koenig qui donne incidemment raison à Michéa.

 

On devrait accorder nos arguments pour ne pas donner raison à cette face d'étron qu'est Michéa ?

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J'ai rien dit, je constate, c'est tout.

 

Je lis Michéa en ce moment et je trouve que Gaspard Koenig est le meilleur argument de Michéa.

 

 

ça ne s'appelle pas constater.

 

 

Ben donner raison à ceux qui nous reprochent de dire de la merde c'est pas terrible.

si eux-même ce sont des tocards ça me pose pa de problème. Surtout, ce sont eux qui vivent du fait de nous combattre, pas le contraire. Leur avis ne devrait même pas rentrer en ligne de compte ou être considéré un dixième d'instant comme pertinent.

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