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Le Parti Libéral Démocrate (PLD)


Bézoukhov

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Il y a 4 heures, Bézoukhov a dit :

En même temps, si la puissance médiatique des libéraux, c'est cinq mecs sur un forum qui disent que c'est pas ce qu'aurait fait Hayek, et si tu as quatre colleurs d'affiches (dont deux sont simplement des arrivistes qui ne connaissent rien au libéralisme), c'est pas étonnant que les quelques politiques libéraux n'aient aucun impact sur les machines de partis.

 

On pourait avoir la puissance médiatique de faire 15% aux elections qu'on aurait pas plus d'impacts sur les machines des partis. Pourquoi ? Parce qu'il leur suffira un mensonge sur des baisses d'impôts ou des baisses de depenses pour que les liberaux sortent d'eux-meme la vaseline avec le sourire. Il se feront sodomiser et le pire, c'est qu'ils en prendront volontiers plutôt deux fois qu'une.

Les electeurs liberaux sont comme les autres Francais, dans le fond, ils veulent surtout que rien ne change. D'où le succes de AVM.

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13 hours ago, F. mas said:

Sans chercher à vouloir excessivement défendre le PLD, il faut tout de même avoir à l'esprit qu'il n'est pas anarcap, et qu'en se constituant en parti, il accepte les règles du jeu démocratique. Celles-ci ne régulent pas pour l'essentiel des valeurs et des idées, mais des rapports de force et des intérêts, ce qui obligent les diverses courants aux coalitions, qui sont aussi des transactions avec des groupes et des gens pas spécialement libéraux (understatement of the year).

 

S'ajoute à ça l'éternel problème du marchandage entre politiques et électeurs qui porte au pouvoirs les coalitions qui promettent de raser gratis avec l'argent des perdants (ou de ceux qui ne participent pas directement au jeu électoral) ce qui contraint nécessairement l'agenda politique des participants au jeu démocratique.  

oui mais faire avancer la liberté au lieu de la faire encore reculer ? 

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Le problème se déplace en amont je pense, et porte sur la stratégie démocratique elle-même plus que sur les questions d'alliances et de programmes (les règles du jeu plutôt que la pratique des règles elles-mêmes). 

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Le 12/11/2017 à 18:25, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Le rapport de force n'est pas un excuse pour faire n'importe quoi. Pour l'inverser il faut bâtir une stratégie indépendante, se démarquer, devenir un élément récurent du paysage politique, PUIS, si tu ne peux pas prendre le leadership électorat, chercher à tirer parti d'une alliance qui te permette ne pas décevoir l'électorat que tu as fidélisé par une ligne idéologique claire et stable dans la durée.

 

 

Je pense la stratégie du PLD semble bizarre au niveau national. Mais qu'il faut regarder au niveau local pour comprendre. Je ne suis pas au PLD mais je pense que le jeu des alliances fait sens au niveau local. C'est une sorte d'accélérateur pour doper une implantation électorale déjà existante. S'allier avec l'UDI par exemple, c'est faire en sorte d'avoir plusieurs circonscriptions où le candidat PLD est le seul centriste à se présenter. S'allier, c'est augmenter ses chances de gagner en excluant la concurrence sur son segment. Quand tu as un candidat PLD qui fait 6% dans une petite ville A et que l'UDI y fait 5%, eh bien tu fais une alliance PLD+UDI avec le candidat PLD en tête en espérant faire 11% et pêcho un siège au conseil municipal. Le PLD renvoie l'ascenseur à l'UDI dans la petite ville B où c'est le candidat UDI qui est le mieux implanté, etc. 

 

Maintenant, dès que le big boss de l'UDI balance une connerie anti-libérale, on critique le PLD sur le forum. Mais on ne voit pas que cela fait sens au niveau local pour aider les candidats locaux du PLD.

 

Je ne cherche pas des excuses. Et ce n'est qu'une hypothèse. J'essaie de comprendre. 

 

  • Yea 2
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il y a 35 minutes, Bisounours a dit :

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- Si tu ne t'intéresses pas à la politique, elle en revanche va s'occuper de toi, mon gars

 

Si je faisais de la politique je chercherais des avantages catégorielles.

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  • 8 months later...
  • 5 months later...
  • 1 month later...

Il faudra voir comment évolue leur contenu (car on peut tout reprocher au PLD sur le plan stratégique et tactique, mais son programme était libéral), mais c'est pas très encourageant quand un parti politique ne s'appelle plus "parti" mais prend un nom moins explicite aux allures de think thank pro-business... Je ne connais pas les coulisses du PLD mais à mon avis ça traduit son affaiblissement et le besoin de fusionner avec une autre structure pour économiser des locaux / moyens, etc.

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il y a 32 minutes, Rincevent a dit :

 

Je sais bien qu'il y a des contre-exemples et je ne dis pas que c'est une nécessité absolue mais... parti évoque partisan, évoque la dimension conflictuelle et existentielle de la politique... je me méfie des "grands rassemblements" unanimistes où les principes finissent par se dissoudre dans le pragmatisme électoral. Mettons que ce soit mon côté marxiste doctrinaire qui s'exprime ;)

 

Je note tout de même que les trois partis de gauche les plus importants du 20ème siècle (encore en activité de nos jours bien qu'insignifiants), le Parti radical, le Parti socialiste et le Parti communiste, s'appelaient tous partis. Ils ont eu une longévité exceptionnelle, n'ont (presque) jamais changé de noms*, et on peut vraiment dire qu'ils ont fait l'histoire de France. A l'inverse, qui se souvient des partis de droite (Alliance démocratique ou Fédération républicaine) ? Le RPF n'a jamais obtenu un seul ministre (à la différence des socialistes avant 1914), l'UMP est objectivement un échec vu qu'il n'a pas permis à la droite de gagner plus d'une législature ; quant aux républicains, l'avenir le dira mais ils semblent bien faibles et partis de bien bas. Et puis -je ne voudrais pas m'éviter d'être soupçonné d'auto-valorisation en tant qu'intellectuel-, toutes ces formations de droite semblent passablement peu consistante en matière idéologique. Pour moi ça forme un tout avec l’appellation partisane (et avec le fait d'avoir des militants, et d'être potentiellement un parti de masse) : on est le parti d'une idée ou d'une philosophie politique, alors qu'on est l' "Objectif France" de celui qui apporte les fonds, pour le moment où ça dure...

 

Autre confirmation de mon raisonnement: comment s'est appelé le premier véritable parti de masses de droite en France (1 million d'adhérents environ) ? Le Parti social français. Et il avait un minimum de doctrine dont certains ont d'ailleurs profité ultérieurement.

 

* Ils ont enlevé l'aspect international de la SFIO et de la SFIC, mais à l'échelle d'un seul siècle ça ne fait pas beaucoup de changements. Les partis de droite durent moins longtemps et changent de noms plus souvent. Il me semble que ça tient au fait qu'ils sont attachés à des personnalités ou à des conjonctures, ce qui les rend plus périssables. Comme dirait l'autre, on ne tue pas une idée.

  • Yea 1
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il y a 47 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Je sais bien qu'il y a des contre-exemples et je ne dis pas que c'est une nécessité absolue mais... parti évoque partisan, évoque la dimension conflictuelle et existentielle de la politique... je me méfie des "grands rassemblements" unanimistes où les principes finissent par se dissoudre dans le pragmatisme électoral.

Note bien que tous ces partis sont au fond le même et seul parti, le parti gaulliste sous toutes ses formes au cours des dernières décennies. ;)

 

il y a 49 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Je note tout de même que les trois partis de gauche les plus importants du 20ème siècle (encore en activité de nos jours bien qu'insignifiants), le Parti radical, le Parti socialiste et le Parti communiste, s'appelaient tous partis. Ils ont eu une longévité exceptionnelle, n'ont (presque) jamais changé de noms*

En fait, le PS n'existe que depuis 1969 comme tu sais ; auparavant, la SFIO n'était pas seule, elle devait compter avec la CIR (dont le patron est devenu celui du PS, ce qui en dit long sur la force réelle de la SFIO), le PSU et ses satelites... Non, il n'y a que deux partis pérennes pour ce qui est de leur nom tout au long du XXème siècle, c'est le PCF (qui n'a pas vraiment passé le siècle) et le Parti radical (dont seule l'inertie a permis qu'il franchisse la seconde guerre mondiale).

 

il y a 57 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

A l'inverse, qui se souvient des partis de droite (Alliance démocratique ou Fédération républicaine) ?

Je n'ai pas le souvenir que mes manuels d'histoire aient mentionné ne serait-ce que leurs noms. Oubli de ma part, ou biais des rédacteurs ?

 

il y a une heure, Johnathan R. Razorback a dit :

Pour moi ça forme un tout avec l’appellation partisane (et avec le fait d'avoir des militants, et d'être potentiellement un parti de masse)

Le PS et les mouvements qui l'ont précédé n'a jamais vraiment été un parti de masse, tu sais...

 

il y a une heure, Johnathan R. Razorback a dit :

on est le parti d'une idée ou d'une philosophie politique, alors qu'on est l' "Objectif France" de celui qui apporte les fonds, pour le moment où ça dure...

Ou pas... ;)

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  • 2 weeks later...
il y a 24 minutes, Adrian a dit :

 

"Ce rassemblement, qui réunira environ 50000 adhérents et sympathisants."

 

Mouarf.

 

Mais bon, je leur souhaite bonne chance anyway. Peut-être cela sera un nouveau départ et que certaines erreurs du passé ne seront pas répétées.

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Il y a 1 heure, Johnathan R. Razorback a dit :

 

"Ce rassemblement, qui réunira environ 50000 adhérents et sympathisants."

 

Mouarf.

 

Mais bon, je leur souhaite bonne chance anyway. Peut-être cela sera un nouveau départ et que certaines erreurs du passé ne seront pas répétées.

 

Ce n'est pas vraiment un nouveau départ mais une fin honorable pour le PLD. 

Objectif France me parait pas vraiment avoir le même ADN.

Je ne sais pas à quels erreurs du passé tu fais référence.

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Rafik Smati a l'air de tenir la route, il semble faire des critiques incisives et de bon sens vis à vis de l'action du gouvernement. 

J'ai l'intuition que ce n'est pas un mauvais communiquant, et que le parti semble davantage conçu pour des victoires politiques. 

L'absence du mot libéral c'est déjà un gros plus à mon avis. 

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On 4/10/2019 at 3:22 PM, Johnathan R. Razorback said:

l'UMP est objectivement un échec vu qu'il n'a pas permis à la droite de gagner plus d'une législature 

 

Chirac en 2002 et Sarkozy en 2007. Parti qui est resté 10 ans au pouvoir. Pas mal pour un parti qui ne serait qu'un échec.

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il y a 38 minutes, Nick de Cusa a dit :

c'est un neuneu de concours mais bon, c'est peut-être notre meilleure chance 

 

C'est de la droite probusiness tout à fait classique. C'est plus libéral que le programme Fillon mais j'aurais du mal à dire plus.

Honnêtement, quitte à faire de l'entrisme à ce point là, autant aller dans un truc qui a un peu de pouvoir chez LR ou LREM.

 

A mon sens c'est une conséquence directe de la sortie de route de Calmels. Le PLD a vu toutes ses stratégies échouer (indépendance, soutien, entrisme, etc.) et son absorption est plus ou moins un constat d'échec.

 

Elle permet de fournir une nouvelle plateforme aux deux ou trois élus du PLD qui continueront la politique (Singer, Le Gall). J'aimerais bien savoir si Aurélien Véron compte continuer.

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