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Le Parti Libéral Démocrate (PLD)


Bézoukhov

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Sauf qu'ils se ramasseront la gueule sur le crépi amoureusement bétonné de la réalité. Interdire Bitcoin, Uber, ABnB ? Ils sont incapables de le faire alors même qu'ils ont déjà tous les leviers dans la main. Interdire l'expatriation ? Même Cuba n'en est pas capable, et c'est une petite île sous dictature socialiste depuis quarante ou cinquante ans. Dénoncer le libéralisme ? OSEF, ils le font déjà, et ça n'empêche pas toutes ces initiatives privées de réussir.

 

Les taxis cassent la gueule des chauffeurs de VTC ou d'Uber. La Mairie de Paris poursuit les personnes qui mettent à disposition des biens via AirBnB. Bitcoin sera bientôt dans le viseur (j'imagine qu'ils diront que c'est utilisé par les terroristes et les pédophiles, argumentaire classique). La lutte contre l'argent liquide est au programme des prochaines années. Interdire les écoles privées, ça doit aussi trotter dans leurs petits crânes étroits. 

 

Quand ils iront te mettre en GAV pour avoir soutenu trop bruyamment telle ou telle initiative, ou qu'ils te mettront un contrôle fiscal ou deux pour couler ton initiative, ou qu'ils te piqueront ton blé sur ton compte en banque parce que tu veux t'expatrier ou simplement pour se remettre à flot (en mode Chypre), tu me diras peut-être que leur action est vaine. C'est vrai. Mais ça fait chier quand même. 

 

Je peux multiplier les exemples : te prendre une amende pour "manspreading", ça ne change rien à l'égalité homme/femme. Mais l'amende, elle, est bien réelle. Je me fiche pas mal qu'ils ratent leurs objectifs. Je m'inquiète du prix que chacun va devoir payer à cause de leurs délires. De ce point de vue, les empêcher de nuire me paraît aussi important que soutenir les initiatives privées. 

Je m'enflamme. Mais tu n'imagines pas à quel point je les vomis. 

 

Je ne suis pas en désaccord total, je pense q'un parti libéral est une bonne chose, meme si il doit nécéssairement se compromettre si il vise à etre autre chose q'une structure poil à gratter (et q'un deuxième plus hardcore et intransigeant serait une excellente chose, mais entre le dire et le faire, il y à un pas énorme à faire), mais pas dans l'optique de ralentir quoi que ce soit, c'est un objectif à mon avis illusoire et potentiellement contre-productif car desespèrant.

 

L'objectif c'est de présenter une alternative "politique" dans un format adapté à la partie de la population qui croit à la démocratie et aux partis politiques et qui par conséquent prennent au serieux ce que des élus disent, c'est d'occuper le terrain pour cette tranche de la population pour que quand ça chiera dans le ventilo, ils aient peut etre une petite voix qui leur chuchotera "hey, y'en a q'un qui avait dit que ça pouvait pas marcher, il faudrait peut etre écouter ce qu'il raconte".

 

C'est un angle d'attaque ingrat, difficile et franchement peu gratifiant (parce que bon, faut pas déconner, si on est libéral de conviction, participer constructivement à un conseil municipal c'est déjà un grand moment de solitude), et je suis bien content qu'il y ai des gens motivés pour le faire.

 

Ce qu'il ne faut pas, c'est imaginer qu'il y à un seul angle d'attaque valide, tout ce qui permet d'inserer des petites bribes de pensée "je peux faire sans l'état maman" est bon, que ça soit des putes ou des politiciens qui vendent la soupe, ça me fait ni chaud ni froid, tant que c'est la bonne soupe.

 

Effectivement, c'est loin d'être le seul angle d'attaque valide. Un parti libéral doit nécessairement soutenir la société civile et les initiatives privées, sans quoi il se renierait. Un parti politique libéral n'est qu'un moyen parmi d'autres à employer. A mon avis, il servira surtout à limiter le pouvoir de nuisance des étatistes. S'il peut servir d'alternative politique, très bien. Mais nuire aux étatistes suffirait à mon bonheur.

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De ce point de vue, les empêcher de nuire me paraît aussi important que soutenir les initiatives privées. 

 

Indubitablement, mais dans cet objectif, un parti politique c'est une arme faiblarde, la encore, si on attends d'un parti politique libéral qu'il nous sauve de l'expansion du domaine de domination de l'état, on s'expose à la certitude d'etre un tantinet désappointé...

 

Les seuls qui luttent concretement au quotidien de façon directe contre l'expansion du domaine de l'état, c'est les criminels, je dirait presque que c'est par définition :devil:

 

Un parti politique à la limite peut témoigner, mais dans un régime démocratique, il ne peut en aucun cas limiter l'extension illimitée de la sphere du politique tant que celle-ci est voulue par la majorité, et si elle n'est pas voulue par la majorité, dans un pays comme la france, je t'assure que toutes les lois du monde n'y changeront rien, le danger n'est pas législatif, il est culturel, le ministère de l'éducation nationale, le ministère de la culture, l'industrie de l'information et de la culture malsainement liée aux politiques, c'est eux qui assurent le pouvoir de l'état, pas le ministère de l'intérieur.

 

Y'a une raison pour laquelle les hommes politiques sortent avec des actrices ou des journalistes et pas avec des policières ou des bidasses, ça fait un bail que leur arme la plus puissante n'est plus le monopole de l'usage légal de la force, avec le monopole de l'usage légal de la force, on ne va pas très loin si les gens ne sont pas légalistes, il faut s'en servir, régulièrement, et à chaque usage, c'est une arme dangereuse qui peut se retourner contre son utilisateur, les gouvernants l'ont en majorité compris depuis un bon moment.

 

C'est une erreur classique de confondre le fondement originel du pouvoir politique avec ce qui lui permet son expansion actuelle, non, ce n'est pas tant parce qu'ils ont peur du gandarme que les gens respectent l'état, que parce qu'ils sont convaincus d'etre dans le camp du bien.

 

Si tu me donne deux boutons, un ou j'ai d'un seul coup le controle total de toute l'infrastructure étatique, et l'autre qui donne à tous les citoyens les moyens de penser comme un criminel (ce qui ne signifie pas forcément etre un enculé, juste considerer l'état comme une contrainte à prendre en compte comme les autres contraintes, contourner ou dynamiter, c'est un choix de rapport bénéfice/risque), j'appuie sur le deuxieme.

 

L'état est vachement moins fort que la gravité, ça n'empeche pas de faire des avions, la différence entre les deux c'est pas la capacité des gens à lutter contre, c'est la volonté.

  • Yea 2
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L'état est vachement moins fort que la gravité, ça n'empeche pas de faire des avions, la différence entre les deux c'est pas la capacité des gens à lutter contre, c'est la volonté.

 

Lorsque je prends l'avion, je n'ai pas la volonté de lutter contre la gravité, mais je prends un véhicule qui a été conçu pour.

Il faut concevoir le véhicule politique destiné à lutter contre l'Etat.

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Là où je suis en désaccord avec certains intervenants, c'est sur l'inutilité de la représentation politique. Qu'on s'entende bien : agir à côté, notamment via les blogs, les sites comme Contrepoints ou Wikibéral, les initiatives privées comme le Bitcoin ou Uber, tout cela est absolument essentiel. Sauf que je crains que ces efforts ne soient réduits à néant parce qu'on aura laissé les collectivistes régner sans partage dans les Parlements et les lieux de décision. Ils interdiront le Bitcoin, ils interdiront Uber, ils dénonceront le libéralisme à longueur de journée et de journaux, ils empêcheront au maximum toute initiative privée. J'utilise le futur, mais on est déjà en plein dedans. Croire qu'il suffit de les ignorer me paraît bien naïf. Les gars en ont rien à foutre que vous les méprisiez ou que vous les ignoriez. Ils utiliseront la force, s'il le faut, pour vous fouiller les poches ou vous interdire la parole. Même l'expatriation risque de devenir un motif pour vous considérer comme un terroriste, un traître ou que sais-je. Ce n'est, à mon sens, qu'une question de temps.

Tout faire pour limiter leur pouvoir de nuisance me semble, dès lors, essentiel pour permettre aux initiatives privées de prospérer. Il ne s'agit pas d'avoir le pouvoir, de changer le monde, la société ou la France. Il s'agit d'avoir une visibilité suffisante pour nuire aux initiatives de nos élus. Si un parti libéral peut le faire, je le soutiendrai. Si c'est un mouvement social, type les Poussins ou que sais-je, il aura également mon soutien. Tout ce qui peut permettre de ralentir leur délire est bon à prendre.

 

Tout ça, à mon sens, implique de faire campagne contre la fausse droite française. Pas avec la gauche, surtout pas, mais avant tout contre la droite. Autrement dit, c'est grillé pour des membres de l'UDI qui ont appelé à voter Sarko, le gars le plus détesté à droite.

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Les taxis cassent la gueule des chauffeurs de VTC ou d'Uber. La Mairie de Paris poursuit les personnes qui mettent à disposition des biens via AirBnB. Bitcoin sera bientôt dans le viseur (j'imagine qu'ils diront que c'est utilisé par les terroristes et les pédophiles, argumentaire classique). La lutte contre l'argent liquide est au programme des prochaines années. Interdire les écoles privées, ça doit aussi trotter dans leurs petits crânes étroits. 

 

Et ils n'y arrivent pas. Les mecs se font casser la gueule, des gens risquent la taule, on pourrait se voir confisquer ses bitcoins du jour au lendemain, et pourtant le succès ne se dément pas et continue de croître. Comme pour le téléchargement, comme pour tout.

 

 

Quand ils iront te mettre en GAV pour avoir soutenu trop bruyamment telle ou telle initiative, ou qu'ils te mettront un contrôle fiscal ou deux pour couler ton initiative, ou qu'ils te piqueront ton blé sur ton compte en banque parce que tu veux t'expatrier ou simplement pour se remettre à flot (en mode Chypre), tu me diras peut-être que leur action est vaine. C'est vrai. Mais ça fait chier quand même. 

 

Tu regardes trop les affaires privées de chacun et pas assez la grosse image.

 

Je peux multiplier les exemples : te prendre une amende pour "manspreading", ça ne change rien à l'égalité homme/femme. Mais l'amende, elle, est bien réelle. Je me fiche pas mal qu'ils ratent leurs objectifs. Je m'inquiète du prix que chacun va devoir payer à cause de leurs délires. De ce point de vue, les empêcher de nuire me paraît aussi important que soutenir les initiatives privées. 

Je m'enflamme. Mais tu n'imagines pas à quel point je les vomis. 

Bien sûr que j'imagines, je suis dans le même cas. Mais un parti politique servirait probablement à rien, et pire, risquerait bien plus de nous faire du tort. Qu'il existe un parti libéral ou non, le tort sera fait exactement pareil parce qu'à moins d'un miracle, il n'y aura jamais la quantité suffisante de libéraux pour influencer sur quoi que ce soit.

 

 

Effectivement, c'est loin d'être le seul angle d'attaque valide. Un parti libéral doit nécessairement soutenir la société civile et les initiatives privées, sans quoi il se renierait. Un parti politique libéral n'est qu'un moyen parmi d'autres à employer. A mon avis, il servira surtout à limiter le pouvoir de nuisance des étatistes. S'il peut servir d'alternative politique, très bien. Mais nuire aux étatistes suffirait à mon bonheur.

contre-productif. ça va être un ramasse poussières d'opportunistes et d'ex UMP mal dégrossis.

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Les libéraux devraient embaucher une firme marketing pour étudier les consommateurs de démocratie, identifier nos segments cibles et les marketer. Ça implique de sortir d'une organisation artisanale.

 

 

 

ça va être un ramasse poussières d'opportunistes et d'ex UMP mal dégrossis.

 

À la rigueur, peu importe, tant qu'ils marchent dans la bonne direction.

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A moins d'un miracle, il n'y aura jamais la quantité suffisante de libéraux pour influencer sur quoi que ce soit.

Il faudrait commencer par se demander pourquoi le libéralisme, contrairement à presque toutes les autres forces politiques, n'a jamais atteint la forme de l'organisation politique de masse.

J'ai ma petite idée sur la question.

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Il faut concevoir le véhicule politique destiné à lutter contre l'Etat.

 

Ca fait un bout de temps qu'il existe, ils nomment ça le marché noir (les gros racistes :devil:)

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Mauvais marketing et alliance avec la fausse droite. La bonne stratégie consisterait à mettre tous les maux de la France sur le dos de la droite, notamment pour ne pas avoir battu la gauche.

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Il faudrait commencer par se demander pourquoi le libéralisme, contrairement à presque toutes les autres forces politiques, n'a jamais atteint la forme de l'organisation politique de masse.

J'ai ma petite idée sur la question.

 

Parti de masse en France: cocos et gaullistes avant, aujourd'hui le FN. Ce sont les seuls, les autres sont des partis de militants professionnels (UMP-PS) et des partis de notables (MoDem).

 

 

Les libéraux devraient embaucher une firme marketing pour étudier les consommateurs de démocratie, identifier nos segments cibles et les marketer. Ça implique de sortir d'une organisation artisanale.

 

ça me rappelle un truc très intéressant. Mon prof de contempo m'a expliqué comment LO avait commencé à recruter:

- un gars de LO se ramène, avec un vélo, devant une usine avant la sortie et démonte le dérailleur (ou cable de frein, etc...)

- il alpague un ouvrier et lui demande de lui filer un coup de main pour réparer

- pendant la réparation, il tape la discute avec lui et lui demande des infos d'usines (si ça se passe bien, les licenciés, les accidents, si il y'a des conflits, des hausses de cadences, etc...)

- la semaine suivante, un gars vient distribuer les tracts de LO avec des brèves de l'usine en question au recto ("les patrosn ont augmenté la cadence au batiment D, c'est dégueulasse ! blabla", etc...), et au verso, du papier militant coco-syndicaliste tout ce qu'il y'a de plus normal et les dates des meetings du syndicat et tout.

 

Et apparemment, ça marchait vraiment très bien.

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Il faudrait commencer par se demander pourquoi le libéralisme, contrairement à presque toutes les autres forces politiques, n'a jamais atteint la forme de l'organisation politique de masse.

J'ai ma petite idée sur la question.

 

vazy eclaire nous je pense qu'on va bronzer un bon coup

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Mauvais marketing et alliance avec la fausse droite.

Les gaullo-bonapartistes, oui. J'ajouterais deux point: un dégoût de la politique (réduite à sa capacité à faire des misères) qui n'aide pas à s'y investir ; une survalorisation de la discussion rationnelle comme méthode pour emporter l'adhésion.

Un passage de Mises illustre bien ce fait: "Aucune secte et aucun parti politique n'a cru pouvoir se permettre de défendre sa cause par le simple appel à la raison. L'emphase rhétorique, la musique et le retentissement des chants, le mouvement des bannières, les couleurs et les fleurs servent de symboles ; les dirigeants cherchent à attacher leurs partisans à leur personne. Le libéralisme n'a rien à voir avec tout cela. Il n'a pas de fleur ou de couleur qui lui soient associées, pas de chant ni d'idoles, pas de symboles ni de slogans. Il a pour lui le contenu et les arguments. Ce sont eux qui doivent le mener à la victoire."

-Ludwig von Mises, Le Libéralisme (1927).

C'est une vision très noble. Malheureusement, les émotions, les affects et les personnalités jouent un rôle incontournable en politique. Les symboles et les drapeaux peuvent sembler ridicules, et néanmoins on les voit toujours utilisés. Les libéraux ont tout intérêt à se faire un peu machiavéliens et à chercher les méthodes qui fonctionnent.

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Je ne suis pas contre toute action au sein d'un parti, c'est un hobby tres sain pour les wouikendes, pour qui aime socialiser et passer du temps a boire des petits verres d'eau dans des salles de reunion anonymes avec une belle vue sur le parking, et des stores en plastique blanc, pourquoi pas.

Ca permet aussi de se deplacer avec un petit dossier sous le bras, c'est la classe ! 

  :D Il y a de ça, oui...

 Quelqu'un parlait de masochisme...

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ça me rappelle un truc très intéressant. Mon prof de contempo m'a expliqué comment LO avait commencé à recruter:

- un gars de LO se ramène, avec un vélo, devant une usine avant la sortie et démonte le dérailleur (ou cable de frein, etc...)

- il alpague un ouvrier et lui demande de lui filer un coup de main pour réparer

- pendant la réparation, il tape la discute avec lui et lui demande des infos d'usines (si ça se passe bien, les licenciés, les accidents, si il y'a des conflits, des hausses de cadences, etc...)

- la semaine suivante, un gars vient distribuer les tracts de LO avec des brèves de l'usine en question au recto ("les patrosn ont augmenté la cadence au batiment D, c'est dégueulasse ! blabla", etc...), et au verso, du papier militant coco-syndicaliste tout ce qu'il y'a de plus normal et les dates des meetings du syndicat et tout.

 

Et apparemment, ça marchait vraiment très bien.

 

Bonne remarque, l'absence des libéraux du milieu syndical est de mon point de vue plus grave que leur absence du domaine politique, en dehors de l'aspect franchement douteux de la négociation collective pour la mise en place de règles collectives, il reste des fonctions majeures des associations de travailleurs qui sont tout à fait liberhallal.

 

Un domaine ou les syndicats traditionnels ne sont jamais présents par exemple: la phase de pré-embauche, il serait rationnel de la part des travailleurs déjà en place de participer à cette phase, au bénéfice du potentiel futur salarié qui serait mieux armé pour négocier face à son potentiel employeur, et au bénéfice des équipes en place en leur donnant plus de poids de facto sinon de jure dans la selection de leurs futurs collaborateurs et de leur rémunération :P

 

La ou les gros syndicats traditionnels sont souvent défaillants et ou justement les petites structures d'extrème gauche sont très forts, c'est l'usage de l'arme collective pour défendre les cas individuels, or ce n'est pas parce qu'un intervenant est salarié et que l'autre est patron (et d'ailleurs souvent, il ne l'est pas, c'est un autre salarié plus gradé) qu'il faut prendre le parti du patron, les abus existent, ils sont mème très commun en france du à la rigidité du marché du travail qui crée la peur du licenciement et donne un pouvoir accru aux employeurs et supérieurs hierarchiques, un syndicat ça n'est rien q'un outil pour équilibrer la relation de force, un contre pouvoir donc, ce qui en fait une structure naturellement libérale et la domination de la gauche sur le milieu syndical n'a rien d'inéluctable (et d'ailleurs, je sais que pas mal de syndicalistes font semblant d'etre bien plus gauchos qu'ils ne le sont, par mimétisme social, pour etre conforme à l'image attendue d'eux...)

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Les gaullo-bonapartistes, oui. J'ajouterais deux point: un dégoût de la politique (réduite à sa capacité à faire des misères) qui n'aide pas à s'y investir ; une survalorisation de la discussion rationnelle comme méthode pour emporter l'adhésion.

Un passage de Mises illustre bien ce fait: "Aucune secte et aucun parti politique n'a cru pouvoir se permettre de défendre sa cause par le simple appel à la raison. L'emphase rhétorique, la musique et le retentissement des chants, le mouvement des bannières, les couleurs et les fleurs servent de symboles ; les dirigeants cherchent à attacher leurs partisans à leur personne. Le libéralisme n'a rien à voir avec tout cela. Il n'a pas de fleur ou de couleur qui lui soient associées, pas de chant ni d'idoles, pas de symboles ni de slogans. Il a pour lui le contenu et les arguments. Ce sont eux qui doivent le mener à la victoire."

-Ludwig von Mises, Le Libéralisme (1927).

C'est une vision très noble. Malheureusement, les émotions, les affects et les personnalités jouent un rôle incontournable en politique. Les symboles et les drapeaux peuvent sembler ridicules, et néanmoins on les voit toujours utilisés. Les libéraux ont tout intérêt à se faire un peu machiavéliens et à chercher les méthodes qui fonctionnent.

Les étatistes aiment la politique, ils s'y sentent à l'aise donc mènent leur combat dans cette arène. Les libéraux la détestent, ils préfèrent l'action civile, qu'ils ménent donc l'action dans cette arène-là.

C'est du simple bon sens, c'est comme quelqu'un qui se sent inadapté au travail de bureaux, il créera sa boite ou vivra une vie de roots. Si les libéraux ont un profil psychologique différent pourquoi se forcer à aller à l'encontre de soi-même. Prenons acte du fait que la politique n'est pas notre truc pour enfin trouver les armes qui nous conviennent le plus afin de communiquer nos idées. Si ton fils veut faire pilote mais que tu veux absolument qu'il fasse médecin tu vas l'obliger à faire médecin? Ben là c'est pareil.

Pourquoi devrait-on avoir honte d'être ce que l'on est?!

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Les étatistes aiment la politique, ils s'y sentent à l'aise donc mènent leur combat dans cette arène. Les libéraux la détestent, ils préfèrent l'action civile, qu'ils ménent donc l'action dans cette arène-là.

 

Si les choses étaient aussi manichéennes, pourquoi Tocqueville et Bastiat se sont-ils fait élire députés en 1848 ? Surtout après déjà consacrés pas mal de temps à défendre leurs idées dans l'arène civile ?

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Tremendo, je ne comprends pas tes scrupules.

Chaque semaine, si ce n'est chaque jour, les étatistes, collectivistes, marxistes et consorts se mêlent de ta vie, de ce que tu manges, de ta façon de penser, de parler, de travailler, de dépenser ton argent. Ils font tout pour te piquer tes thunes, avec tous les prétextes possibles. 

Par contre, toi, tu ne veux pas te mêler de leurs affaires en faisant tout pour les empêcher de nuire, ce qui implique nécessairement, à un moment ou un autre, de leur botter le cul en les virant de leurs postes. 

 

L'Etat serait leur domaine réservé? Faudra songer à le signaler à Ron Paul ou aux personnes ayant lancé le Free State Project.

 

Tu l'auras compris, je suis en désaccord. A mes yeux, peu importe les moyens pour les pourrir.

 

@ NoName :

 

Tant que les opportunistes votent contre toute augmentation des dépenses et pour la suppression des règles/commissions/institutions inutiles, ça me va.

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Au hasard le Conseil économique, social et environnemental.

 

Il m'arrive de dresser la liste de tout ce qu'il faudrait supprimer. C'est difficile d'imaginer le nombre de structures gravitant autour de l'Etat...

 

Par exemple, pour le ministère de la Culture : suppression de la Direction Générale de la Création Artistique et de la Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles, du CSA, de HADOPI, du CSMA, du HCEAC, du CSPLA, du Centre National du Livre ; vente de France Bleu, FIP, le Mouv', France Info, France Musique, France Inter, France 1, France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, des participations dans Planète Justice, Planète Thalassa, Mezzo, Euronews, CFI, TV5 Monde, Arte.

 

Je peux aussi dresser la liste des établissements publics à vendre ou liquider.

 

Ces listes sont inutiles, j'en ai bien conscience. Mais sait-on jamais, si par un infini hasard un libéral devait arriver au pouvoir, il serait bon qu'il ait une claire conscience de ce qu'il faut supprimer. 

 

Mais je m'emballe. Exister et le faire savoir, ce serait déjà pas mal.

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Tant que les opportunistes votent contre toute augmentation des dépenses et pour la suppression des règles/commissions/institutions inutiles, ça me va.

 

mais ils ne le feront pas. ce n'est pas leur intérêt.

et il faudra d'abord qu'ils soient élus.

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Tremendo, je ne comprends pas tes scrupules.

Chaque semaine, si ce n'est chaque jour, les étatistes, collectivistes, marxistes et consorts se mêlent de ta vie, de ce que tu manges, de ta façon de penser, de parler, de travailler, de dépenser ton argent. Ils font tout pour te piquer tes thunes, avec tous les prétextes possibles. 

Par contre, toi, tu ne veux pas te mêler de leurs affaires en faisant tout pour les empêcher de nuire, ce qui implique nécessairement, à un moment ou un autre, de leur botter le cul en les virant de leurs postes. 

 

L'Etat serait leur domaine réservé? Faudra songer à le signaler à Ron Paul ou aux personnes ayant lancé le Free State Project.

 

Tu l'auras compris, je suis en désaccord. A mes yeux, peu importe les moyens pour les pourrir.

 

@ NoName :

 

Tant que les opportunistes votent contre toute augmentation des dépenses et pour la suppression des règles/commissions/institutions inutiles, ça me va.

Ron Paul faisait de la pédagogie, il s'est servi de la politique pour cela, et il s'est servi du parti républicain. En France ce serait plus dur déjà.

 

Je dis simplement qu'il faut lutter avec nos armes et si les libéraux ne sont pas à l'aise dans l'arène politique, pourquoi se forcer? il y a d'autres armes pour lutter. Mais s'il y a des libéraux à l'aise dans l'arène politique tant mieux, simplement si c'est pour faire de grosses compromissions ça me chagrine, il faut y aller comme Ron Paul et être droit dans ses bottes.

Edward Snowden a fait beaucoup plus contre la NSA que n'importe qui par exemple.

 

Si les choses étaient aussi manichéennes, pourquoi Tocqueville et Bastiat se sont-ils fait élire députés en 1848 ? Surtout après déjà consacrés pas mal de temps à défendre leurs idées dans l'arène civile ?

C'est bien tu m'as trouvé deux députés libéraux seulement sur les 150 dernières années, c'est vachement bon signe...

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Il m'arrive de dresser la liste de tout ce qu'il faudrait supprimer. C'est difficile d'imaginer le nombre de structures gravitant autour de l'Etat...

 

Par exemple, pour le ministère de la Culture : suppression de la Direction Générale de la Création Artistique et de la Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles, du CSA, de HADOPI, du CSMA, du HCEAC, du CSPLA, du Centre National du Livre ; vente de France Bleu, FIP, le Mouv', France Info, France Musique, France Inter, France 1, France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, des participations dans Planète Justice, Planète Thalassa, Mezzo, Euronews, CFI, TV5 Monde, Arte.

 

Je peux aussi dresser la liste des établissements publics à vendre ou liquider.

 

Ces listes sont inutiles, j'en ai bien conscience. Mais sait-on jamais, si par un infini hasard un libéral devait arriver au pouvoir, il serait bon qu'il ait une claire conscience de ce qu'il faut supprimer. 

 

Mais je m'emballe. Exister et le faire savoir, ce serait déjà pas mal.

 

Moi je fais la liste de ce qu'il faut garder, c'est plus rapide.

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à un moment ou un autre, de leur botter le cul en les virant de leurs postes.

En allant voter pour leur concurrent tu apporte de la légitimité a leur victoire, et tu les confortes dans leurs postes.

Mais surtout tu apportes de la légitimité au poste en question, au mandat, et a l’étendu de son domaine d'action.

La personne qui a le mandat n'a que peu d'importance, c'est le contenu du mandat qui est important.

Dans tous les cas au PLD tu ne bottes le cul de personne, tu ne réduis pas le budget de l’état, tu ne supprime aucune réglementation.

Si un jour le budget de l’état est sensiblement réduit suite a l'action du PLD, je réviserai mon jugement (mais ça me parait complètement impossible).

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Tremendo, je ne comprends pas tes scrupules.

Chaque semaine, si ce n'est chaque jour, les étatistes, collectivistes, marxistes et consorts se mêlent de ta vie, de ce que tu manges, de ta façon de penser, de parler, de travailler, de dépenser ton argent. Ils font tout pour te piquer tes thunes, avec tous les prétextes possibles. 

Par contre, toi, tu ne veux pas te mêler de leurs affaires en faisant tout pour les empêcher de nuire, ce qui implique nécessairement, à un moment ou un autre, de leur botter le cul en les virant de leurs postes. 

 

L'Etat serait leur domaine réservé? Faudra songer à le signaler à Ron Paul ou aux personnes ayant lancé le Free State Project.

 

Tu l'auras compris, je suis en désaccord. A mes yeux, peu importe les moyens pour les pourrir.

 

D'abord non, les moyens importent.

 

Ensuite, tu as l'air de croire qu'il suffirait d'appuyer sur les bonnes touches du clavier, un cop par ci un coup par là, pour que les libéraux puissent se transformer en parti puis influer. Alors que non, on est approximativement 0,64% de la population, moins que ceux qui croient à jacques cheminade, on a tout un tas de désavantage stratégique liés à la sociologie de ceux qui connaissent le libéralisme, de la culture des gens qui y sont, de leurs présupposés moraux, et des tas d'autres liés à la doctrine, et ça c'est sans compter le fait que la culture dominante en France est totalement antilibérale, la culture politique aussi, que les institutions sont faites pour niquer les petits partis, que nos adversaires vivent avec notre pognon, qu'on part avec un capital sympathie de -1000 sur 20, etc... Même si absolument tout se déroulait parfaitement de notre côté, il faudrait bien 30 ou 40 ans pour avoir un début de réponse positive d'une ampleur un peu intéressante. Si tout se passait parfaitement.

 

Rappellons que Ron Paul a du attendre quelque chose comme 30 ans avant d'avoir un début de réussite avec un engagement politique total et un pays où les institutions, les mentalités et la background culturel sont des trouzillions de fois plus libertarian friendly que la France, le pays des compagnons de route du communisme, des fan de chavez, des syndicats subventionnés où les journalistes votent à 90% soit à gauche soit à extrême-gauche.

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