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Crise agricole ou overdose paysanne ?


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bon on peut parler de l'agriculture? j'aurais aime savoir pourquoi je dois choisir mon camp, et quel camp il faut choisir pour pas etre avec Glandon

Le mien évidemment.

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Crise de l’élevage : le médiateur note une hausse insuffisante des prix du boeuf

 

À peine revenu de Caen, où il avait rencontré les éleveurs, le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll a réuni, mardi 21 juillet dans la soirée pendant une heure et demie, les représentants agricoles et des éleveurs pour leur présenter le rapport du médiateur Francis Armand sur les prix de la viande bovine et porcine.

Lire aussi : Crise de l’élevage : « Les aliments, les charges sociales, les engrais… tout a augmenté »

Trois grands constats se détachent de ce rapport d’étape, commandé par le ministère pour suivre l’application ou non des décisions de relèvement des tarifs décidés avec la filière le 17 juin : le relèvement des prix a eu lieu dans la filière porcine, il est plus contrasté pour le bœuf et la situation financière de l’élevage français pèse sur sa compétitivité.

Concernant le porc, on assiste à une hausse sur le marché au cadran de Plérin (Côtes-d’Armor) pour arriver à un prix d’achat aux éleveurs avoisinant 1,38 à 1,40 euro le kilogramme. « Nous sommes proches de l’objectif fixé ensemble, constate Stéphane Le Foll. Des opérateurs ont pleinement joué le jeu, d’autres ont suivi. »

« Cette situation est fragile, il faut tenir dans le temps », prévient toutefois le ministre, car si l’été est propice aux prix élevés, en raison de l’augmentation de la consommation, elle rechute à l’automne.

Cette crainte est partagée par le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Xavier Beulin. D’autant plus, souligne ce dernier, que l’objectif d’un prix de 1,40 euro le kilo « n’est pas encore suffisant ».

 

« Pour une fois, la grande distribution est dans les clous »

Pour la viande bovine, le constat est beaucoup plus contrasté. « La moitié du chemin a été fait », déplore M. Beulin après lecture du rapport. Le relèvement, à ce jour, a été de 10 centimes le kilogramme, sur les 20 centimes prévus. « La situation est hétérogène, des entreprises jouent le jeu, d’autres non », ajoute le président de la FNSEA, sans citer de nom. « La répercussion de la hausse des prix est insuffisante », ajoute-t-il.

À la différence du porc, où le marché est centralisé, celui du bœuf est plus éclaté sur le territoire. « Certains opérateurs font le travail correctement, d’autres se faufilent entre les mailles du filet », déplore Jean-Pierre Fleury, président de la Fédération nationale bovine (FNB).

« Pour une fois, la grande distribution est dans les clous. Il y a une diversité au niveau de l’abattage sur le territoire et on va faire le ménage parmi les entreprises », prévient le patron de la FNB.

« Nous allons faire de la surveillance active », ajoute Thomas Diemer, président des Jeunes agriculteurs, affirmant « rester mobilisé sur le territoire ». Parmi les distributeurs, les industriels, et les abatteurs « nous vous dirons qui sont les bons élèves et les mauvais élèves ».

Pour Stéphane Le Foll, il n’est cependant pas question de citer les responsables. « Je ne participerai pas à la désignation de quiconque dans ce débat, nous ne sommes pas là pour désigner à la vindicte qui que ce soit », réagit-il, voulant avant tout préserver l’unité de la filière pour sortir de la crise.

Une réunion de l’ensemble des acteurs est prévue mercredi 22 juillet dans l’après-midi après la présentation d’un plan d’urgence pour l’élevage au conseil des ministres.

 

Priorité à l’allégement des dettes

Le rapport insiste sur le poids de l’endettement des éleveurs. Pour M. Le Foll, la priorité est donc de restructurer et d’alléger ces dettes, d’autant que celles contractées auprès des fournisseurs dépassent souvent les sommes dues aux banques.

D’autre part, pour relever les tarifs, l’idée est de promouvoir la viande française en la dotant d’un logo spécifique. « Cette stratégie qualitative », selon le ministre, devrait être approuvée par le consommateur qui serait prêt « à faire un petit effort » et payer plus.

Parmi les autres pistes, le ministère étudie une plateforme commune pour les éleveurs afin d’aller ensemble sur le marché à l’exportation. Celle-ci devrait voir le jour prochainement car « il faut s’organiser pour répondre à une demande mondiale ».

Enfin les éleveurs et les exploitants agricoles pourraient être associés à la transition énergétique.

« Pour que l’ensemble d’une filière se mobilise, cela prend un peu de temps », reconnaît le ministre face à l’urgence de la situation, alors que le patron de la FNSEA insiste sur la gravité de la crise. « Quand le chef de l’Etat parle par deux fois en quelques jours, cela prouve que la situation est suffisamment grave, et on s’attend à autres choses que des mesurettes ».

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/22/prix-de-la-viande-c-est-presque-bon-pour-le-cochon-encore-loin-de-l-objectif-pour-le-boeuf_4693483_3234.html

 

J'ai quand même l'impression que tout ce petit monde prend le problème par le mauvais bout.

 

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j'aurais dû dire certains libéraux. Ce n'est pas la première fois que je vois une certaine condescendence d'un libéral envers Pinochet (ce n'est jamais une appribation franche par contre.).

 

Non. Tout libéral hait Pinochet qui représente, à l'instar d'Allende, l'anti-thèse du libéralisme.

Par contre, il s'est passé une chose extraordinaire, une sorte de sursaut de la Trame pendant l'ère de Pinochet. Celui-ci à demandé à des économistes -libéraux- des conseils à la mise en place d'une politique économique dans le pays. Or ces conseils ont été suivis et la croissance économique fut prodigieuse.

  • Yea 2
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C'est fou comme dans ce pays on s'acharne à éroder le pouvoir d'achat des français!

 

Et j'entends des abrutis me dire que les gens devraient accepter de payer plus cher pour soutenir les agriculteurs français, je précise que les abrutis de service font partie du 1% hein.

 

 

 

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Ces mouvements de révolte sont finalement du pain béni pour les politicards. On file un chèque avec de l'argent qui n'est pas à soi, on promet de nouvelles lois, de nouveaux dispositifs et comités théodule pour calmer tout le monde, et derrière on récupère des voix aux élections.

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Les politiciens ont finalement intérêt à créer un minimum de désordre en coulisse, pour arriver derrière en pompiers et capter de nouvelles catégories de population.

Tous tombent dans le panneau, même les pigeons en leur temps portaient bien leur nom, au final les politiciens les ont récupéré à travers de vagues promesses d'aménagement les rendant plus captifs aussi.

 

Même dans le cas où on n'exige pas du pognon ou une nouvelle loi liberticide mais des niches fiscales et légales. Si demain les artisans se révoltaient contre les charges sociales on créerait un nouveau statut pour eux, on saucissonnerait un peu plus la population française en petite case. On le vendrait comme un progrès pour eux et puis en fait il serait suffisamment complexe qu'il faudrait embaucher des fonctionnaires pour le faire appliquer ou donner du boulot à des avocats spécialisés qui deviendraient à leur tour des électeurs captifs.

On croit qu'il y a exonération de quelques charges ? mais en fait sous des conditions très complexes. On croit qu'il y a des facilités réglementaires qui sont faites? En fait cela dure 2 ans et après faut tout rembourser madame. En attendant on reporte la charge du bouzin de manière inodore et incolore sur tous les autres millions de français. On apaise temporairement ou on décourage à la révolte, on gagne du temps et le cirque peut continuer.

 

Même dans le cas des bonnets rouges qui en avaient ras le bol de l'éco-taxe. Pas de problème on saupoudre par derrière les producteurs locaux, on invente une autre taxe écolo sans faire trop de bruit etc...

 

Se révolter et crier dans la rue parce qu'on en a marre? de plus en plus je vois cela comme une perte de temps. Le mieux est d'agir en coulisses, le mieux c'est de savonner la planche en permanence sans faire trop de bruit.

A ce propos, il y a ce bon article aujourd'hui:

http://www.contrepoints.org/2015/07/22/215021-peer-to-peer-pourquoi-les-politiciens-tremblent

 

 

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Les politiciens ont finalement intérêt à créer un minimum de désordre en coulisse, pour arriver derrière en pompiers et capter de nouvelles catégories de population.

 

Politiquement, ça sera toujours à la ramasse parce que l'intérêt des politiciens n'est certainement pas de fournir des solutions, mais de fournir des problèmes.

 
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Glandon n'est pas libéral. Ceci explique cela.

 

Bah vi, c'est un De Gogoliste assumé. Je parie qu'il porte des caleçons à l'effigie de mongénéral, et que ceux-ci sont également affublés d'un portrait de Pompidou du coté de l'arrière-train.

 

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Les cultos se plaignent qu'on efface pas leurs dettes. On a vraiment la culture de l'argent gratuit.

Et "l'économiste" de service qui se plaint du manque de contrôle des prix. Ils peuvent pas prendre des futures les cultos ?

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Ah les socialistes veulent que les pauvres paient plus chers leur bouffe. La gauche, le parti des pauvres.

 

Il y a quelque chose que je ne saisis pas à ce sujet d'ailleurs. J'entends dire partout que ce sont les politiques qui ont joué le prix bas pour redonner du pouvoir d'achat aux français. Et on explique que les éleveurs de bovins n'ont qu'à faire comme ceux qui font de la volaille : parier sur la qualité, blablabla... sous-entendu un produit plus cher ?

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À la cantine on mangera français. La santé de vos gamins compte moins que le portefeuille des cultos.

Les gars manifestent avec leurs tracteurs flambants neufs, on va les croire.

C'est beau la TV, on interroge que des agriculteurs. Pas un consommateur ou Michel Édouard.

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Un autre point : Je pense que les éleveurs sous-estiment grandement la baisse de la consommation de produits carnés. Ne la constatez-vous pas autour de vous ?

Il me semble que la consommation totale de viande en France continue d'augmenter mais par contre par contre, la consommation par habitant diminue. J'ai entendu ça à la radio, il faudrait trouver les chiffres.

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