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Crise agricole ou overdose paysanne ?


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Mais, mais, que fait la police ? Comment ça ce fait que dans ce pays un syndicat puisse se prendre pour des douaniers, sans que les forces de l'ordre ne réagissent ?

 

La réponse est simple: le gouvernement suit depuis toujours la ligne de moindre résistance, et dans cette affaire, il ne veut pas se fâcher avec les agriculteurs. Tramp avait raison sur leur poids politique.

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Outre Rhin la réaction n'a pas tardé

 

 

La crise des éleveurs français fait bouillir l'Allemagne. La fédération allemande de l'industrie laitière MIV a adressé, lundi 27 juillet, un courrier à la Commission européenne dénonçant certaines mesures prises en France la semaine précédente pour soutenir l'industrie du lait

"Une lettre part à Bruxelles aujourd'hui", explique le directeur général de la MIV, Eckard Heuser, qualifiant d'"inacceptables" certaines des dispositions annoncées, vendredi 17 juillet, par le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll. Le MIV s'insurge également contre les blocages, lundi, à la frontière franco-allemande de camions de denrées agro-alimentaires venant d'Allemagne, précise Eckard Heuser. Ensuite, "ce sera à la Commission de décider si elle ouvre une enquête", ajoute-t-il.

Les professionnels allemands, confrontés eux aussi à la dégringolade du prix du lait, contestent la préférence donnée au lait français promise par le ministre de l'Agriculture la semaine dernière. Celle-ci est contraire aux règles du marché unique et de la libre-concurrence, estime la fédération allemande. Le ministre français avait indiqué, vendredi, à l'issue d'une réunion de crise avec producteurs, industriels et distributeurs, avoir obtenu un accord de toutes les parties pour un prix minimum de 34 centimes d'euros le litre et pour "favoriser la production française".

"Un boycott de facto pour les produits allemands"

"Si on revalorise le prix des produits français, chacun doit s'engager à ne pas favoriser les importations", avait affirmé Stéphane Le Foll, un appel compris en Allemagne comme "un boycott de facto pour les produits allemands", selon la MIV. "Autant nous comprenons le courroux des agriculteurs au vu des prix trop bas, autant des mesures anti-concurrentielles ne peuvent pas constituer le remède", poursuit la fédération allemande. 

Le MIV représente une centaine de producteurs laitiers et laiteries, affichant un chiffre d'affaires annuel cumulé de 26 milliards d'euros. Comme en France, la fin, au printemps, du système européen de quotas de production et la chute des exportations en direction de la Russie ont mis le prix du lait en Allemagne sous intense pression. De premières manifestations de producteurs ont eu lieu dans le pays vendredi, et un blocus de Munich est prévu début septembre.

http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/crise-des-eleveurs/crise-des-eleveurs-l-industrie-allemande-du-lait-denonce-aupres-de-la-commission-europeenne-des-mesures-decidees-en-france_1017565.html#xtor=AL-79-[article]-[connexe]

 

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Ça a l'air péjoratif, "cultos", sous ta plume. Tu ne voudrais pas arrêter ?

Qu'est-ce qui n'a pas l'air péjoratif, sous la plume de Tramp, au juste ? :mrgreen:
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Si cela intéresse des gens, je suis en stage dans un cabinet dont la majorité de nos clients sont des industriels de l'agroalimentaire (gros producteurs dont multinationales et coopératives de tailles régionale à internationales)  :lecon: 

L'analyse des comptes ayant été faite sur l'exercice 2014 (et historique sur 2 à 10 ans), je peux vous donner la tendance par type de produits vendus concernant les chiffre d'affaires, marges brutes, résultats d'exploitation et résultat net ainsi que la part de subventions reçues et manque à gagner liés aux remises faites à la distrib' ainsi que les "coopérations commerciales".

Pas le droit de donner les détails bien entendu, souci de confidentialité.  :icon_non: 

Si ça intéresse personne, allez voir chez les grecs. 

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est-ce tu sais/peux étayer cette affirmation ?

 

 

Oui comme je le disais plus haut, je travaille chez Michel Edouard ... Et je vois passer les marges ... Les prix d'achats sont élevés, les rayons boucherie traditionnelle sont loin d'être les poules au oeufs d'or des magasin, idem pour le lait, prix d'achat élevé. Ce qui me fait pencher pour une marge conséquente chez les coopératives et les transformateurs ... 

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Il faut répondre à la question "où est la marge ?", de mon côté, je confirme qu'elle n'est pas chez les hyper ... 

 

Je plussoie, la guerre des prix sur les produits ou le différenciateur est le prix fait que les hypers ne font pas de marge sur ces produits, la comparaison "prix d'achat/prix de vente" est une mesure completement bidon vu que les hypers ont des couts de logistique et de personnel non négligables, la marge "brute" peut sembler elevée, mais la marge "nette", le profit, est nul sur ces produits, la ou il y à profit c'est sur les achats "bonus" à coté des produits premier prix, sur les produits transformés donc, et bien sur sur le flottant de trésorerie.

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Oui comme je le disais plus haut, je travaille chez Michel Edouard ... Et je vois passer les marges ... Les prix d'achats sont élevés, les rayons boucherie traditionnelle sont loin d'être les poules au oeufs d'or des magasin, idem pour le lait, prix d'achat élevé. Ce qui me fait pencher pour une marge conséquente chez les coopératives et les transformateurs ... 

 

Transformateurs, clairement, c'est là que la valeur ajoutée est facturée le plus, parce que c'est là que le produit passe de "commodity" à "produit".

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Moi je travaille dans l'industrie agro-alimentaire aussi. Nous fabriquons certains de nos produits et nous les revendons soit aux boulangeries-patisseries soit aux grandes chaines d'hypermarchés, supermarchés, starbucks aussi etc..En gros nous achetons beaucoup de farine, lait, cacao, beurre etc...Notre marge brute moyenne est autour de 20%. On n'est pas les meilleurs dans le secteur, je dirais que nos concurrents vont jusqu'à 30%. J'ai pas l'impression que l'on entube nos fournisseurs.

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