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"Fusillade" dans un Thalys


Loi

Messages recommandés

Bon, plus qu'un mec apparemment :

 

 

"Un gars armé est passé en courant"

 

Damien était placé wagon 13. Il lisait une revue quand il a entendu du bruit dans le compartiment voisin : « J'ai d'abord cru à une embrouille. » Il raconte ce qu'il a vu ensuite : « Un gars armé est passé en courant. Puis il a été bloqué à la porte entre deux wagons par un molosse. Deux autres gars lui sont tombés dessus, dont un avec le maillot du Barça, qui l'a frappé sur la nuque. » Pour lui, « ce sont des héros. » 

D'autres passagers ont vu « des gens sortir du Thalys avant l'arrêt complet », des gens qui « se cachaient à l'extérieur ». « Qu'est-ce qu'ils sont devenus ? », demande Mustafa. Diane, une Bruxelloise, confirme : « On a vu des gens sortir et courir le long du train. Certains se cachaient. »

 

 

FCB, més que un club.

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On en est au point où vu la quantité de glandus nocifs ou sans intérêt qui ont reçu la légion d'honneur, on leur souhaiterait presque de ne pas en faire partie (de la liste).

Il faudrait inventer une nouvelle décoration pour les gens qui ont vraiment agi de manière exceptionnelle.

La nationalité française pour payer des impôts ?
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C'est fou quand même la présence d'esprit de ces deux ricains. J'aurais bien été incapable de suspecter quoi que ce soit et si ce qui ce dit est vrai, les mecs detectent au bruit qu'il y a un danger.

Moi le terro aurait pu tirer, ce n'est pas dit que ça aurait suffit à me sortir de mon Candy Crush.

J'ai un auto conditionnement /ignore all assez fort.

(Mais il m'arrive de laisser ma place à des mémés dans le metro quand même.)

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http://www.lepoint.fr/societe/fusillade-dans-un-thalys-ce-que-l-on-sait-du-suspect-22-08-2015-1958419_23.php

 

 

Un simple braqueur ?

 

D'après ses premières déclarations, rapportées par BFM TV, il nie être un terroriste et prétend être "un simple braqueur". Il a dit avoir "voulu rançonner les passagers sous la menace de ses armes". Il aurait "trouvé les armes dans un parc", à Bruxelles, dans un sac.

 

 

 

 

Les mecs balancent de ces douilles à chaque fois qu'ils se font serrer, c'est priceless :lol:

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http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Anglade-Rendre-hommage-a-leur-courage-heroique-816395

 

Une interview de Jean-Hugues Anglade. Il charge le personnel naviguant.

 

 

ANGLADE: "RENDRE HOMMAGE À LEUR COURAGE HÉROÏQUE"

 

L'acteur français Jean-Hugues Anglade était à bord du train Thalys reliant Amsterdam à Paris dans lequel une fusillade a éclaté vendredi. Il témoigne en exclusivité pour Paris Match.

 

"Nous avons entendu des passagers hurler en anglais "Il tire ! Il tire ! Il a une kalachnikov ! " J'étais avec mes deux enfants et ma compagne, autour de nous, il y avait une quinzaine de passagers. Tout à coup, des membres du personnel naviguant ont couru dans le couloir, le dos courbé. Leurs visages étaient blêmes. Ils se dirigeaient vers la motrice, leur wagon de travail. Ils l'ont ouvert avec une clef spéciale, puis se sont enfermés à l'intérieur... Le tireur était à quelque dizaines de mètres de nous, dans le wagon numéro 12.

Nous étions dans la voiture 11, la dernière. L'homme armé venait vers nous, il était déterminé. J'ai pensé que c'était la fin, que nous allions mourir, qu'il allait tous nous tuer. Oui, on s'est vu mourir car nous étions prisonniers de ce train, et qu'il était impossible de s'échapper de ce cauchemar. Nous étions piégés dans une souricière ! C'est un sentiment terrifiant de se sentir autant impuissant. On cherchait tous une issue, un moyen de s'enfuir, de survivre. J'ai brisé la vitre pour tirer l'alarme pour arrêter le Thalys! Le verre a méchamment entaillé mon majeur jusqu'à l'os, et les machines ont ralenti. Mais nous étions toujours bloqués à l'intérieur.

 

Dos au mur. Collés les uns aux autres contre la porte métallique de la motrice. Nous tapions dessus, nous criions pour que le personnel nous laisse entrer, nous hurlions "Ouvrez !" On voulait qu'ils réagissent ! En vain... Personne nous a répondu. Silence radio. Cet abandon, cette détresse, cette solitude, c'était terrible et insupportable ! C'était, pour nous, inhumain. Les minutes paraissaient des heures. J'ai protégé de tout mon corps mes enfants, leur répétant en boucle que tout allait bien. Ma main blessée saignait beaucoup,  mais étonnamment, nous avons tous gardé notre sang froid.

 

Nous n'étions pas résignés. Les passagers étaient dans l'incompréhension, ils ne réalisaient pas que ça allait être le carnage. C'était calme et digne. Nous étions totalement à la merci des balles qui allaient nous déchirer les corps... Nous attendions la mort, et nous n'avions pas le choix. Puis, un jeune homme, Anthony Sadler, a accouru dans notre voiture, criant que le tireur était maitrisé par des soldats américains en permission, que tout allait bien. Il nous a rassurés, il cherchait des couvertures de survie et une trousse de secours pour les deux blessés graves. Il a tapé à la porte de la motrice, mais sans succès, une fois encore. Il est reparti auprès des autres. Nous étions hors de danger.

 

Ce matin, je vais bien. J'ai eu cinq points de suture, mais le tendon n'est pas atteint. Nous sommes choqués, mais nous sommes en vie, et c'est l'essentiel. Nous étions au mauvais endroit, mais avec les bonnes personnes. C'est un miracle. Nous avons eu une chance incroyable d'avoir ces soldats américains. Je veux rendre hommage à leur courage héroïque, et les remercier, sans eux, nous serions tous morts."

 

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L'homme armé venait vers nous, il était déterminé. J'ai pensé que c'était la fin, que nous allions mourir, qu'il allait tous nous tuer. Oui, on s'est vu mourir car nous étions prisonniers de ce train, et qu'il était impossible de s'échapper de ce cauchemar. Nous étions piégés dans une souricière ! C'est un sentiment terrifiant de se sentir autant impuissant. On cherchait tous une issue, un moyen de s'enfuir, de survivre.

 

Joli plaidoyer pour le port d'arme.

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+1 En fait l'arme était déjà sortie et il avait déjà tiré une fois apparemment. Et là les gars ont foncé sur lui pour lui enlever son arme au lieu de se cacher sous leur siège. Sur l'échelle du courage et du sens du devoir, ils sont hauts.

 

si ce sont effectivement des militaires americains ils ont deja fait un tour ou deux et ont probablement vecu pire, ils etaient donc encore fonctionnel pendant que tous les autres avaient les jambes coupees par l'adrenaline.

Notez aussi comme il est plus facile de maitriser une crevette quand on fait de la muscu.Quand on est crevette on se sent crevette, avec des possibilites de crevettes, la maitrise des invidus armes s'avere angoissante.

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si ce sont effectivement des militaires americains ils ont deja fait un tour ou deux et ont probablement vecu pire, ils etaient donc encore fonctionnel pendant que tous les autres avaient les jambes coupees par l'adrenaline.

 

 

Les jambes étaient coupées pour ceux qui étaient à penser "comment fuir" lorsqu'aucune solution de repli n'existe. C'est logique : personne parmi eux n'étaient des combattants et la fuite est l'option la plus logique. En revanche, pour ceux qui avaient bien une solution, notez que ces gambettes ont été parfaitement fonctionnelles ; chez les soldats, pour kicker. Chez le personnel SNCF, pour se réfugier à l'abri...

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Chez le personnel SNCF, pour se réfugier à l'abri...

 

 

interessant n'est-il pas? ces americains viennent d'une societe ou les armes sont presentes et leur premier reflexe est de neutraliser la menace au corps a corps.Les francais sont a mi-chemin entre l'apathie ovine et la terreur panique, comportement typique des transports en commun.

 

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Les débats les plus sombres de l'histoire de Liborg

 

il y avait eu debat sur les touristes etc, mais au fond l'idee c'etait qu'il ne faut pas trop compter sur un fonctionnaire francais.

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... la fuite est l'option la plus logique.

Mouaif.

à plusieurs dans un espace étroit, voire clos, la fuite, ça ne me parait absolument pas rationnel.

On ne fuit pas dans une boite.

 

Par contre, oui, c'est hélas franco-socialement logique dans le sens où c'est bien la décision qu'enseignent des années de servitude et d'habituation à cette servitude. A poil et résigné (y compris pour ses propres gamins ... chapeau bas !)

 

Comme d'autres, je pense qu'il y a un créneau pour pousser des articles pro port d'arme.

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interessant n'est-il pas? ces americains viennent d'une societe ou les armes sont presentes et leur premier reflexe est de neutraliser la menace au corps a corps.Les francais sont a mi-chemin entre l'apathie ovine et la terreur panique, comportement typique des transports en commun.

 

 

De toute façon les francouilles on leur a appris depuis Petain à baisser leur froc.

 

 

Mouaif.

à plusieurs dans un espace étroit, voire clos, la fuite, ça ne me parait absolument pas rationnel.

On ne fuit pas dans une boite.

 

Par contre, oui, c'est hélas franco-socialement logique dans le sens où c'est bien la décision qu'enseignent des années de servitude et d'habituation à cette servitude. A poil et résigné (y compris pour ses propres gamins ... chapeau bas !)

 

Comme d'autres, je pense qu'il y a un créneau pour pousser des articles pro port d'arme.

 

 

 

 

 

Super franchouille ne fait même pas son travail face aux analyses de comptoir  :jesaispo:

 

 

 

« Un voyageur français » est « intervenu en premier pour maîtriser l’agresseur », auteur présumé de l’attaque vendredi à bord d’un train Amsterdan-Paris, a relaté ce samedi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

 

 

Ce « voyageur français », en « voulant accéder aux toilettes de la voiture 12, s’est trouvé face à un individu porteur d’un fusil d’assaut kalachnikov en bandoulière », a raconté le ministre lors d’une déclaration devant la presse Place Beauvau.

Le voyageur « a tenté courageusement de le maîtriser avant que l’agresseur ne tire plusieurs coups de feu ».

Interviennent alors « deux passagers américains » qui « sont parvenus à maîtriser le tireur, à l’immobiliser au sol et à écarter son armement ». «Dans la lutte, l’un des deux Américains a été blessé à coups de cutter, un des tirs atteignait un autre passager installé sur son siège, de nationalité franco-américaine », a poursuivi le ministre. Leur pronostic vital « n’est fort heureusement pas engagé ».

 

 

[...]

 

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/coups-de-feu-dans-le-thalys-un-francais-intervenu-en-ia29b6340n3002534

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Mouaif.

à plusieurs dans un espace étroit, voire clos, la fuite, ça ne me parait absolument pas rationnel.

On ne fuit pas dans une boite.

Le train n'est pas une boîte. On peut l'arrêter et évacuer les passagers.

Je ne comprend pas qu'il ai continué à rouler. Il va falloir un grand ménage à la SNCF.

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