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Café des (vrais) sports


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Succès et gâchis belge:

 

Tour de France (5e étape) : Greg Van Avermaet, une victoire solitaire et un premier maillot jaune

 

Au terme d'une longue échappée achevée en solitaire, le Belge Greg Van Avermaet (BMC) a remporté, mercredi au Lioran, la 5e étape du Tour de France. Il prend les commandes du général avec une avance significative.

 

L'arrivée du peloton en moyenne montagne et la hausse des températures n'ont pas été sans conséquence. Après quatre étapes de plaine tranquilles où les équipes de sprinteurs ont joué avec les fuyards et l'ont systématiquement emporté, les choses sérieuses ont débuté ce mercredi dans le Massif Central. Délogé, le champion du monde Peter Sagan : le Slovaque, qui a passé trois jours en jaune, cède sa tunique de leader à Greg Van Avermaet (BMC), dernier rescapé d'une échappée matinale qui a compté jusqu'à 15 minutes d'avance, et finalement vainqueur en solitaire au Lioran au terme d'une jolie démonstration sur les monts du Cantal. Aucun favori n'a flanché, mais Alberto Contador (Tinkoff), diminué, a montré des signes très inquiétants dans le final.

 

Au général, l'avance de Greg Van Avermaet sur ses poursuivants (plus de cinq minutes) est considérable. Elle aurait pu être l'être davantage encore si la formation Movistar ne s'était pas mise à imprimer un rythme soutenu dans le Pas de Peyrol (2e catégorie, km 185), afin de réduire l'écart sur le groupe de tête, monté au-delà du quart d'heure à mi-course et ce malgré la présence d'outsiders (Rafal Majka, Serge Pauwels notamment). Cette accélération a fait exploser le peloton : Vincenzo Nibali (Astana), Tom Dumoulin (Giant), Tony Gallopin (Lotto-Soudal) et Peter Sagan (Tinkoff) ont été désarçonnés.

 

Contador en grande difficulté

Les favoris, eux, ont tenu bon : Chris Froome (Sky), Nairo Quintana (Movistar) et Fabio Aru (Astana) ont semblé faciles sur ces premières pentes d'un parcours 2016 très montagneux. En revanche, Thibaut Pinot (FDJ) a souvent traîné en queue de groupe, aux côtés d'Alberto Contador. L'Espagnol, en souffrance, a même été distancé dans les derniers hectomètres, à la suite d'une soudaine accélération de l'Auvergnat Romain Bardet (AG2R) qui a tenu à se rassurer sur ses routes d'entraînement qu'il connaît par coeur. Julian Alaphilippe (Etixx-Quick Step) et Alejandro Valverde (Movistar) n'ont pas pu s'exprimer mais ont fini avec les cadors, et se maintiennent respectivement aux 2e (+5'11) et 3e places (+5'13) du général.

Van Avermaet, qui signe là sa deuxième victoire sur la Grande Boucle, devrait, sauf surprise, conserver son maillot jaune jeudi, à Montauban, au terme d'une étape qui conviendra aux baroudeurs. L'arrivée dans les Pyrénées représentera en revanche un tout autre challenge pour ce coureur de classiques, bon grimpeur, mais qui devra se surpasser pour rivaliser avec les favoris dans le Col d'Aspin vendredi ou dans le Tourmalet samedi.

 

 

http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Tour-de-france-5e-etape-greg-van-avermaet-une-victoire-solitaire-et-un-premier-maillot-jaune/703710

 

 

 

Tour de France : Etixx n'a pas roulé pour Alaphilippe

 

Alors que Julian Alaphilippe pouvait prétendre au maillot jaune, ce mercredi au terme de la 5e étape, son équipe Etixx - Quick Step n'a pas roulé derrière les échappés.

 

Ce mercredi matin, au départ de Limoges, Julian Alaphilippe imaginait probablement un autre scénario pour cette cinquième étape du Tour de France. L’arrivée au Lioran lui faisait miroiter une journée de moyenne montagne forte en émotion : pas assez sélective pour concerner uniquement les grimpeurs et trop difficile pour y embarquer les sprinteurs-puncheurs.

 

Deuxième du général à seulement 12 secondes de Peter Sagan, Julian Alaphilippe avait l’occasion de devenir le plus jeune Maillot Jaune du Tour depuis douze ans ; ou du moins, s’offrir la possibilité de le disputer dans un duel annoncé avec l’Espagnol Alejandro Valverde.

 

Sa formation ne lui fit pas ce cadeau. «Beaucoup d’équipes attendaient qu’on prenne la course en main», note Alaphilippe. Mais les Etixx – Quick Step n’ont pas contrôlé l’échappée et celle-ci a pris, au fil de la journée, une avance rédhibitoire (voir ci-dessous). «On aurait pu rouler mais on a déjà roulé hier (mardi) et on le fera sûrement demain pour Marcel Kittel, répond le Français. La priorité de l’équipe c’est lui. On ne peut pas se disperser.»

 

Visiblement, la perspective d’un doublé étape-maillot jaune n’était pas plausible pour l’équipe belge. Une stratégie un brin curieuse. Après la ligne d’arrivée, le Maillot Blanc préférait voir rose : «C’était déjà un grand objectif pour moi d’être sélectionné pour mon premier Tour. Je savoure chaque instant.» On comprend la volonté de ne pas faire de vague au sein d’un des mastodontes du cyclisme mondial. L’intention est noble, la frustration avalée. Surtout, rien ne dit qu’Alaphilippe serait parvenu à triompher des grands leaders dans le final. Dans les pentes du Perthus (4,4 km à 7,9%), il filochait, loin d’être aérien.

 

«Quand ça a mis en route, je me suis accroché. À chaque fois, j’étais à la limite. Ça montait à une allure folle. Je suis content de ne pas avoir explosé.» Comme, il y a quelques semaines au Dauphiné, il a terminé l’étape avec les favoris. De quoi renforcer les regrets ? «Ç’aurait été génial de porter le Maillot Jaune», se contente-t-il de dire. Des occasions de ce genre ne sont pas si fréquentes.

 

 

http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Tour-de-france-etixx-n-a-pas-roule-pour-alaphilippe/703765

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Domination des rosbifs.

 

 

Tour de France (6e étape) : Mark Cavendish triple la mise

 

Troisième succès au sprint en moins d'une semaine pour Mark Cavendish (Dimension Data), vainqueur d'une 6e étape particulièrement tranquille pour le peloton, jeudi à Montauban.

 

Avant de prendre de la hauteur dans les Pyrénées, le peloton a poursuivi sa descente vers le sud avec une traversée de l'Aveyron ce jeudi, pour une étape de transition sans artifice. A une allure très modérée, le peloton s'est contenté de maîtriser les deux fuyards du jour, Jan Barta (Bora-Argon) et Yukiya Arashiro (Lampre-Merida), pour les avaler à 20 kilomètres de l'arrivée - une récurrente fatalité. Comme à Utah Beach, comme à Angers, Mark Cavendish (Dimension Data) a été le plus puissant : au sprint, le Britannique a devancé Marcel Kittel (Etixx-Quick Step) et Daniel McLay (Fortuneo Vital-Concept) pour décrocher un 29e succès en carrière sur le Tour de France.

 

Au lendemain d'une étape où les coureurs ont laissé beaucoup d'énergie, et sous une chaleur étouffante, les baroudeurs n'ont même pas essayé de bousculer le scénario d'une étape bien peu palpitante. Les trois côtes répertoriées n'y ont rien changé : les jeux étaient faits bien avant les 30 derniers kilomètres, tout plats et servant donc les intérêts des sprinteurs. Partis quelques hectomètres après le départ réel, Barta et Arashiro ont eu jusqu'à plus de cinq minutes d'avance, mais les Dimension Data, les Etixx-Quick Step et les Direct Énergie n'ont eu aucun mal à les reprendre.

 

Coquard n'a pas pu se mêler à la lutte

L'étape ne s'est animée que dans les dix derniers kilomètres, au sein d'un peloton groupé et très nerveux, où l'enchaînement des virages et des rétrécissements a provoqué de belles bagarres en tête. Direct Énergie a réalisé un énorme travail dans le final pour Bryan Coquard, mais ce dernier s'est laissé enfermer et termine à une décevante 9e place. Plus malin, plus expérimenté et en pleine confiance, Mark Cavendish s'est faufilé pour arracher un troisième succès en moins d'une semaine.

 

En guise d'épilogue à une première semaine très calme, dynamitée seulement par le maillot jaune Greg Van Avermaet (BMC) mercredi, la 7e étape promet d'être beaucoup plus animée. Le peloton attaquera en effet la haute montagne, avec le sommet du Col d'Aspin (1e catégorie) situé à sept kilomètres de l'arrivée. Le Tour ne va pas s'y jouer, mais les grands favoris devraient enfin s'y expliquer.

 

 

http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Tour-de-france-6e-etape-mark-cavendish-triple-la-mise/704114

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Encore un Brit' / Dimension Data.

 

Tour de France (7e étape) : Le joli coup de Stephen Cummings

 

Stephen Cummings (Dimension Data) a célébré l'arrivée du peloton dans les Pyrénées en remportant la 7e étape du Tour de France, vendredi au lac de Payolle. Greg Van Avermaet (BMC) a accru son avance en tête du général, Thibaut Pinot (FDJ) a perdu de précieuses minutes.

 

 

L'entrée des 198 coureurs dans le massif pyrénéen était censée raccourcir l'aventure en jaune de Greg Van Avermaet (BMC), certes bon grimpeur, comme il l'a montré dans l'ascension vers le Lioran, mais pas assez chevronné en haute montagne pour rivaliser avec les favoris. Mais le Belge, un temps moqué pour ses choix tactiques contestables, a parfaitement joué le coup ce vendredi. En intégrant un groupe de 29 fuyards en début d'étape, Van Avermaet est arrivé au pied du col d'Aspin (1e catégorie) avec cinq minutes d'avance sur ses premiers poursuivants au général, et en a conservé plus d'une sur la ligne d'arrivée.

 

Le maillot jaune a en revanche dû céder la victoire d'étape à Stephen Cummings (Dimension Data), qui a attaqué au pied du col d'Aspin : personne ne l'a rattrapé, pas même Vincenzo Nibali (Astana) pourtant lancé à sa poursuite, et qui échoue au pied du podium derrière Dani Navarro (Cofidis) et Darryl Impey (Orica-BikeExchange). Déjà vainqueur l'an passé à Mende, Cummings, 35 ans s'offre ainsi un deuxième succès en carrière sur la Grande Boucle.

 

 

http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Tour-de-france-7e-etape-le-joli-coup-de-stephen-cummings/704506

 

 

 

 

 

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Tour de France (8e étape) : Christopher Froome s'offre le maillot jaune à Bagnères-de-Luchon

 

Auteur d'un incroyable numéro dans la descente du col de Peyresourde, Christopher Froome (Sky) a fait coup double ce samedi lors de la 8e étape du Tour de France : le Britannique s'impose et endosse le maillot jaune de leader.

 

Après huit étapes, le tenant du titre est déjà en jaune. Et si le résultat n'est pas très étonnant, la manière, elle, est pour le moins inattendue, car Chris Froome ne s'est pas défait de ses rivaux sur les pentes du mythique col du Tourmalet, ni dans celles de Peyresourde, mais dans la descente vers Bagnères-de-Luchon. Assis sur le tube horizontal de son cadre, à bloc dans tous les virages, le Britannique s'est envolé à quinze kilomètres de la ligne et n'a jamais été repris. Au prix de risques fous, il a mis treize secondes à tous ses poursuivants pour s'installer en tête du général. Et sa mission est claire : s'y cramponner jusqu'à Paris.

 

 

91. En km/h, la vitesse maximale de Christopher Froome dans sa descente victorieuse vers Bagnères-de-Luchon (vitesse moyenne : 62,5 km/h).

 

S'il avait déjà placé quelques offensives au sommet du col de Peyresourde, parfaitement emmené par ses équipiers, c'était donc moins pour tenter de distancer ses rivaux directs (Nairo Quintana, Fabio Aru notamment) que pour faire la bascule en tête, et s'ouvrir la route jusqu'à la ligne d'arrivée. Froome n'a pas assommé le Tour, comme à La Pierre-Saint-Martin l'an passé, mais il a donné le ton. Et l'arrivée au sommet d'Arcalis, dimanche, s'annonce épique.

 

Ce deuxième volet pyrénéen n'a donc pas creusé d'énormes écarts entre les cadors, mais il a bouleversé le classement général et confirmé plusieurs tendances. Greg Van Avermaet a ainsi été désarçonné dès les premières difficultés : dans le gruppetto, il termine à 25 minutes de Froome et perd son maillot jaune. Thomas De Gendt cède lui la tunique de meilleur grimpeur à Rafal Majka (Tinkoff), passé à l'attaque en début d'étape avant d'être lâché dans Peyresourde.

 

Thibaut Pinot perd 16 minutes

Thibaut Pinot, qu'on avait quitté hier décomposé, les traits du visage tirés par l'effort et la déception sur les pentes du col d'Aspin, a lui fait sensation en début d'attaque en attaquant sur le premier hors-catégorie de l'édition 2016. Le leader de la FDJ a fait plus de 60 kilomètres en tête avant d'être englouti par le peloton, duquel il a vite été décramponné, passant la ligne avec 16 minutes de retard sur le vainqueur. Le Français ne jouera pas la victoire finale sur les Champs-Élysées.

 

 

http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Tour-de-france-8e-etape-christopher-froome-s-offre-le-maillot-jaune-a-bagneres-de-luchon/704870

 

Il a bien bossé les descentes  :)

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Du coup, je n'ai pas suivi la fin de la finale vu que je n'étais pas sur le bon fuseau horaire.

Il s'est passé quoi pour les Cavs refassent leur retard ? J'ai lu que les Warriors ont choke comme OKC en finale ou les Spurs en demi.

 

Je repasse ici après la bataille, mais 40 points de moyenne de LBJ sur les matchs 5&6, puis triple double sur le game 7, et THE BLOCK sur Iguodala. Cette action défensive restera dans l'histoire du sport (super bien décryptée par ESPN), et enfin comme un événement positif pour Cleveland, la ville de lose après The Shot, The Fumble, The Drive + LBJ le fils prodigue qui amène le titre à cette ville de fadas de sport. Juste incroyable, 1ère équipe qui revient d'un 3-1 en Finals. Bref un morceau d'histoire. On en parlera encore dans 20 ans de cette finale et de cette action.

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Faut dire que le double, ça a toujours été considéré comme une sous-variante du tennis sans intérêt. Je ne me rends pas trop compte si c'est la même chose en dehors de France (faut dire que j'ai un peu arrêté de suivre le tennis en général).

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Les hispanouilles se font avoir comme des bleus.

 

Peter Sagan s'impose à Montpellier, Christopher Froome gagne du temps

 

Deuxième victoire sur le Tour de France 2016 pour Peter Sagan (Tinkoff). Le Slovaque a lancé une attaque décisive en fin de 11e étape (Carcassonne - Montpellier, 162,5 km), emmenant avec lui Christopher Froome (Sky). Le Maillot Jaune a gagné de précieuses secondes.

 

La 11e étape du Tour de France, disputée mercredi entre Carcassonne et Montpellier (162,5 km), a offert aux coureurs leur journée la plus mouvementée depuis le début de l'épreuve. Tous s'attendaient à être secoués par les tentatives de bordures et l'envie des sprinteurs de se disputer un nouveau bouquet. Aucun ne pouvait imaginer que la victoire, remportée par un Peter Sagan (Tinkoff) flamboyant, se jouerait entre le Slovaque et...Christopher Froome (Sky), le Maillot Jaune.

 

Déjà vainqueur à Cherbourg (2e étape), Peter Sagan a lancé une attaque parfaite à 11 kilomètres de l'arrivée, seulement suivi par Froome, Geraint Thomas (Sky) et son coéquipier Maciej Bodnar. Rincé, le peloton n'a jamais réussi à combler l'écart face aux quatre hommes. Pour avoir bien en senti le coup, Christopher Froome a ainsi profité des bonifications à l'arrivée et gagné 12 secondes au général sur Adam Yates (Orica-BikeExchange, +28"), son plus proche poursuivant, mais surtout sur Nairo Quintana (Movisatar) relégué à 35 secondes désormais.

 

Deux échappés, des chutes et du vent

Partis après dix kilomètres de course, Arthur Vichot (FDJ) - désigné combatif du jour - et Leigh Howard (IAM) ont composé la minuscule échappée du jour. Une présence à l'avant plutôt bien négociée puisque le début d'étape a été marqué par de nombreuses chutes, qui ont notamment handicapé Thibaut Pinot (FDJ), constamment piégé. Les deux fuyards n'ont jamais eu plus de cinq minutes d'avance, et ont été avalés par le peloton à 60 kilomètres de l'arrivée.

 

Ce bon de sortie écourté a semblé plus que logique compte tenu des conditions de course redoutées par les équipes de leaders, et notamment du fort vent de côté qui a fouetté le peloton sur de larges portions découvertes. Un terrain idéal pour les coups de bordures, qui ont été très nombreux. Scindé en plusieurs groupes, le peloton a pourtant retrouvé la quasi-intégralité de ses éléments à 20 kilomètres de la ligne. On a alors semblé se satisfaire d'une étape réglée au sprint mais c'était sans compter sur l'opportunisme de l'équipe Tinkoff et de Peter Sagan, qui ont profité d'une accalmie pour prendre tout le monde à revers. À quatre, Sagan, Froome, Bodnar et Thomas ont borduré tous leurs rivaux. Improbable et magnifique à la fois.

 

Un Ventoux raboté avant le premier chrono

Éprouvé par cette journée nerveuse, le peloton n'aura pas l'occasion de récupérer jeudi. A l'occasion de la fête nationale, les coureurs Français auront à coeur de se montrer. Quant aux favoris, ils devraient s'expliquer sur les mythiques pentes du Mont Ventoux avant de négocier le premier contre-la-montre de l'épreuve vendredi. Une ascension qui n'ira pas jusqu'à son terme : les organisateurs ont décidé de raccourcir la course de 6 kilomètres (Chalet Reynard) en raison des conditions météo dangereuses qui règnent au sommet. Ça ne devrait pas gâcher le spectacle, Christopher Froome ayant prouvé qu'il était prêt à attaquer sur tous les terrains.

 

 

http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Peter-sagan-s-impose-a-montpellier-christopher-froome-gagne-du-temps/706348

 

 

Et  :(

 

Le Ventoux raboté, ça change quoi ?

 

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Un pourcentage moyen plus élevé

L’ascension du Mont Ventoux passe de 15,7 kilomètres à 9,6 kilomètres. Mais le pourcentage moyen de la pente augmente. Lors de la journée de repos, lundi, Romain Bardet expliquait : «Le plus dur de la montée, c’est jusqu’au Chalet Reynard.» Avec une arrivée jugée à cet endroit, le pourcentage passe de 8,8% à 9,3%. Lors de l’édition 2016, cette montée ainsi raccourcie était classée en première catégorie.

 

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Moins exposé et plus propice aux attaques

L’ascension peut être découpée en deux parties. Dans la première, la route est bordée de hêtres et de conifères. Les coureurs sont protégés du soleil et du vent. Une fois le Chalet Renayrd passé, le paysage se transforme, se vide. On se retrouve seul au milieu d’une montagne rocailleuse. L’oxygène se raréfie et les cyclistes deviennent très exposés au vent. Ce paramètre peut freiner considérablement toutes velléités d’attaque.

 

Même si la montée se joue «à la pédale», un coureur seul produirait un effort plus important contre le vent et pourrait perdre son avance. Puisque, ce jeudi, l’arrivée se juge avant la partie exposée, Quintana, Froome, Bardet et les autres craindront moins une éventuelle gestion solitaire née d’une attaque. «(Jeudi) ce ne sera pas plus aisé, ce sera juste plus intense», notait Chris Froome à l’arrivée à Montpellier.

 

 

http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Le-ventoux-rabote-ca-change-quoi/706508

 

 

 

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Oh putain ! Victoire du plat pays, un deuxième belge et un andalou de la Cofidis+ Froome à pieds sur le ventoux après un accrochage et se faisant méchamment hué par les spectateurs espagnols  :icon_jump:  :icon_jump:

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Je ne sais pas.

 

J'aurais presque envie de rédiger un petit article pour Contrepoints sur ce thème.

 

La notion de "justice" soutient à la fois cette décision et une décision contraire. La décision adoptée est juste parce que Froome était devant, en train de surclasser ses adversaires ; or, sans intervention des commissaires, il perdrait une minute trente sur eux. La décision contraire aurait été juste parce que des coureurs moins connus que Froome -- peut-être même bien aucun autre coureur que le maillot jaune Froome -- n'auraient pas bénéficié de cette clémence. 

 

À côté de cette réflexion sur la "justice", prenons d'autres critères et voyons quelle thèse ils soutiennent. 

 

La lettre du règlement : favorable à la deuxième option. 

La logique sportive : favorable à la première option. 

Le pognon : deuxième option, la responsabilité de l'organisateur étant doublement engagée dans cet incident (spectateurs non canalisés + motos), et le Tour de France étant une épreuve où beaucoup d'argent est en jeu, il y avait un risque pour ASO de devoir subir un procès onéreux au cas où Froomy ne remportait pas le Tour ; première option, les losers à la pédale ne peuvent se déclarer floués en justice. 

 

Bref, 3-2 en faveur de la décision adoptée par les commissaires. 

 

Et quand je vois où la thèse adverse chope ses deux points, à savoir dans la médiocrité (genre ceux qui paient 50 % d'impôts vont réclamer que celui qui n'en paie que 30 % soit mis à leur niveau) et dans la bureaucratie réglementaire, je pense pouvoir me réjouir légitimement de la décision adoptée par les commissaires (pas tellement éloignée de celle qui a permis à Yates de conserver son maillot blanc lors du dégonflage de la flamme rouge). 

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J'aurais presque envie de rédiger un petit article pour Contrepoints sur ce thème.

 

La notion de "justice" soutient à la fois cette décision et une décision contraire. La décision adoptée est juste parce que Froome était devant, en train de surclasser ses adversaires ; or, sans intervention des commissaires, il perdrait une minute trente sur eux. La décision contraire aurait été juste parce que des coureurs moins connus que Froome -- peut-être même bien aucun autre coureur que le maillot jaune Froome -- n'auraient pas bénéficié de cette clémence. 

 

À côté de cette réflexion sur la "justice", prenons d'autres critères et voyons quelle thèse ils soutiennent. 

 

La lettre du règlement : favorable à la deuxième option. 

La logique sportive : favorable à la première option. 

Le pognon : deuxième option, la responsabilité de l'organisateur étant doublement engagée dans cet incident (spectateurs non canalisés + motos), et le Tour de France étant une épreuve où beaucoup d'argent est en jeu, il y avait un risque pour ASO de devoir subir un procès onéreux au cas où Froomy ne remportait pas le Tour ; première option, les losers à la pédale ne peuvent se déclarer floués en justice. 

 

Bref, 3-2 en faveur de la décision adoptée par les commissaires. 

 

Et quand je vois où la thèse adverse chope ses deux points, à savoir dans la médiocrité (genre ceux qui paient 50 % d'impôts vont réclamer que celui qui n'en paie que 30 % soit mis à leur niveau) et dans la bureaucratie réglementaire, je pense pouvoir me réjouir légitimement de la décision adoptée par les commissaires (pas tellement éloignée de celle qui a permis à Yates de conserver son maillot blanc lors du dégonflage de la flamme rouge). 

 

 

Par contre, Quintana récupère 7 secondes et passe devant Mollema au général grâce à ça, et là ça ressemble à du grand n'importe quoi. 

 

http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/Tour/1.2713988

 

 

Bon, finalement je suis ok avec la décision. Vraiment dommage pour Bauke Mollema qui était dans une bonne journée.

 

 

Brailsford, patron de Sky: "Une décision fair-play"

 

Le big boss de l'équipe britannique salue la décision des commissaires de rendre le maillot jaune à Chris Froome.

 

Dave Brailsford a réagi à la décision du jury au micro de France Télévisions: "Je pense que chaque fois, on a des surprises sur le Tour. Tout le monde a vu que c'était un accident. Le jury et l'organisation ont pris la bonne décision, ils jouent la carte du fair play et c'est juste. Richie, Mollema et Chris n'ont rien pu faire pour éviter la moto alors qu'ils étaient les trois plus forts aujourd'hui. Ils vont finalement récupérer l'écart qu'ils avaient creusé juste avant l'accident et c'est juste, même s'ils auraient pu le creuser un peu plus jusque l'arrivée mais c'est une bonne décision du jury. Peut-être que l'année prochaine, il fera le marathon de Paris ! Sans rire, cette décision va nous permettre de bien dormir ce soir".

 

 

Nicolas Portal, directeur sportif de Froome: "Ca fait chier"

 

Toujours disponible pour les médias, Nicolas Portal, l'un des patrons de Froome chez Sky, s'était arrêté aux micros des différentes télévisions juste après la ligne d'arrivée, avant la décision du jury... 

"J'ai discuté avec Chris, il n'avait pas de place pour éviter la chute. La moto n'a pas pu forcer le passage à travers le public trop nombreux qui ne s'est pas écarté. Maintenant, on attend la décision du jury."

Et l'ancien coureur de reprendre: "Moi j'étais bloqué par les commissaires, j'étais derrière Geraint Thomas qui était loin et quand on a entendu qu'il y avait une chute, on était trop loin. La voiture Mavic était loin aussi, c'était un cauchemar. Puis le vélo de rechange que Chris a récupéré n'était pas avec les bonnes pédales pour ses chaussures, ce qui explique qu'il a dû rechanger ensuite."

"C'est compliqué quand on voit que, sportivement, il ne pouvait rien lui arriver aujourd'hui. Très sincèrement j'aimerais qu'il y ait une décision des commissaires. Notre sport est de plus en plus suivi et c'est tant mieux mais ce qui est arrivé aujourd'hui, c'est fou. Ce n'est pas un fait de course mais un événement exceptionnel. Ce n'est pas un seul spectateur mais ce sont des centaines de supporters sur quelques mètres qui ont causé ça." Et face à l'insistance du journaliste qui cherchait les causes de la chute, Nicolas Portal répondait avec un sourire aimable: "C'est dur de vous répondre, ça fait chier franchement".

 

 

 

http://www.lalibre.be/sports/cyclisme/brailsford-patron-de-sky-une-decision-fair-play-5787b0b735705dcbd6ff3fcb

 

^_^

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