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Science-fiction, prix Hugo & chiots tristes


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On 3/19/2019 at 2:15 PM, Lancelot said:

Il faut passer au troisième alors, c'est là que l'histoire prend sa dimension lovecraftienne :mrgreen:

Tu l'as lu en anglais ? Ça passe bien ? (Parce que j'hésite à attendre la version française vu que c'est de la traduction de toutes façons).

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2 hours ago, Jean_Karim said:

Heu, la version française est sortie "la mort immortelle" ça pique un peu certes, je l'ai commandé il y a 2 semaines 

Le troisième ? Cool alors.

 

Faudrait voir quelle est la meilleure traduction.

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  • 1 month later...
On 3/24/2019 at 8:00 PM, Boz said:

Faudrait voir quelle est la meilleure traduction.

Ça dépend du traducteur à ce stade.

Pour l'édition anglaise, un gars qui est né et a vécu 11 ans en Chine et lui-même auteur de SF.

Pour l'édition française un jeune docteur fraîchement diplômé de Lyon 3 (!).

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10 hours ago, Lancelot said:

Ça dépend du traducteur à ce stade.

Pour l'édition anglaise, un gars qui est né et a vécu 11 ans en Chine et lui-même auteur de SF.

Pour l'édition française un jeune docteur fraîchement diplômé de Lyon 3 (!).

Ah ça penche du côté anglais alors. Merci pour l'info !

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  • 1 month later...
Le 28/04/2019 à 22:24, Lancelot a dit :

Ça dépend du traducteur à ce stade.

Pour l'édition anglaise, un gars qui est né et a vécu 11 ans en Chine et lui-même auteur de SF.

Pour l'édition française un jeune docteur fraîchement diplômé de Lyon 3 (!).

De toute façon c'est incroyable le marché de l'édition en France, on traduit rien et les traducteurs sont des super sous fifres une fois sur deux.

 

Quand je vais jeter un œil sur certains sites pour récupérer des livres, je regarde les langues dans lesquels les livres sont proposés et ça rate quais jamais: anglais, espagnol, allemand, italien, portugais, polonais mais souvent pas de français

 

J'ai un jour demandé à Geoffrey Miller s'il avait fait traduire ses livres en en français et il m'a dit "j'ai essayé mais ça s'est révélé être un véritable parcours du combattant" 

  • Yea 1
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Il y a 6 heures, NoName a dit :

De toute façon c'est incroyable le marché de l'édition en France, on traduit rien et les traducteurs sont des super sous fifres une fois sur deux.

 

Quand je vais jeter un œil sur certains sites pour récupérer des livres, je regarde les langues dans lesquels les livres sont proposés et ça rate quais jamais: anglais, espagnol, allemand, italien, portugais, polonais mais souvent pas de français

 

J'ai un jour demandé à Geoffrey Miller s'il avait fait traduire ses livres en en français et il m'a dit "j'ai essayé mais ça s'est révélé être un véritable parcours du combattant" 

Et après on se demande pourquoi la culture française est si provinciale...

 

... tiens, d'ailleurs Miller n'a pas essayé de se faire traduire par une maison d'édition belge ou suisse ? En Belgique, il y a Marabout, Desclée de Brouwer ou De Boeck, ; et en Suisse, on trouve Payot, l'Âge d'Homme, Xenia, Droz ; et à Monaco, il y a évidemment les Editions du Rocher.

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Autre histoire courte à lire à midi : The 9 billions name of God d'Arthur C. Clarke :

 

https://urbigenous.net/library/nine_billion_names_of_god.html

 

Un commentaire intéressant à lire après, les bouddhistes ne croyant pas en Dieu

 

 

These are Tibetan Buddhist monks. Buddhism in general is not concerned with "God." Enlightenment is their goal and compassion (understanding the suffering of other beings) is a major way of achieving enlightenment. Since these monks are not concerned about "God," their work of trying to discover the name of "God" through the iteration of all the names is not for their benefit at all. Either “God” is confused about what its real name is, or this is a typically cruel trick of some authoritarian patriarchical deity. But for the monks, it’s a moot point.

When the atheist monks finished the book of names, they had achieved the goal, not actually of naming some deity which they do not even believe in, but of realizing that "God" is unnameable because, in fact, there is no "God."

When the stars "go out" at the end, it us not really the end of the universe (which would have really been overkill by a wrathful deity in wiping out the entire universe, instead of just Earth). Also it would have been difficult for this deity to coordinate the timing of the extinguishing of the stars since the ancient light streaming in is millions of light-years old and each star is more or less different in distance from Earth, and the exact time that the monks’ woulf finish was indeterminate.

I think this is the atheist Clarke using technology to debunk the notion of “God.” The light of the stars going out is a poetic, allegorical kind of extinguishing. What is going out is the necessity for imagining that God is necessary at all.

 

 

Quand j'aurai plus de temps (cet été), je monterais bien un site compilant des histoires courtes de SF tombées dans le domaine public.

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On ‎6‎/‎22‎/‎2019 at 6:55 AM, NoName said:

De toute façon c'est incroyable le marché de l'édition en France, on traduit rien et les traducteurs sont des super sous fifres une fois sur deux.

 

Je cois que tu te rends pas compte de l'état éco de l'édition en France et du prix d'un traducteur.

Après y a pas mal de traductions subventionnées par le CNL en littérature générale, la couverture n'est pas mauvaise (on traduit plus que les ricains par ex. c'est sur).

Pour la SF ça doit être plus compliqué, mais c'est une question de marché comme toujours, sans compter le fait que pas mal de fans doivent lire en anglais par ex.

Et pour la littérature scientifique le problème doit encore etre différent.

Pour la qualité je pense pas que ce soit pires que les trads amputées ou argotifiées des 50s-60s, je pense même que la qualité s'améliore (même si les demandes de simplification/modernisation existent encore mais encore une fois ça dépend des secteurs).

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Il y a 3 heures, Fagotto a dit :

Et sinon Payot n'est plus suisse 

Les capitaux ne sont plus suisses, mais quid des décideurs ?

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Le 22/06/2019 à 06:55, NoName a dit :

De toute façon c'est incroyable le marché de l'édition en France, on traduit rien et les traducteurs sont des super sous fifres une fois sur deux. 

 

Les rayons SF et fantasy sont littéralement remplis de traductions de l'anglais. Ceux qui ne traduisent rien, ce sont les anglais, hein. Je crois que dans les auteurs actuels, seul Pevel a eu un ou deux bouquins traduits vers l'anglais.

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Quasi tout est anglais parce que la quasi totalité de la production est anglophone.

 

Dis toi que le cycle baroque de stephenson à ma connaissance est toujours pas traduit, et on parle de Stephenson. Quand au marché scientifique j'en parle même pas

  • Yea 1
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Anecdote : dans un des tomes de la Roue du temps de Robert Jordan, les personnages doivent enquêter dans un immeuble qui comporte cinq étages. Le chapitre s'appelle en anglais "five stories".

 

Devinez comment cela a été traduit.

 

A mon avis, cela donne une bonne idée de la manière dont les traducteurs en sf et fantasy doivent travailler : c'est du mot à mot sans vision d'ensemble et sans révision, parce qu'on ne prend pas le temps de lire avant de traduire, ni de se relire après avoir traduit. J'imagine que le tarif au mot ne doit pas être bien élevé.

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Tiens, je me remets un peu à la SF après une période creuse, et je cherche de la SF récente (disons depuis 2000) un peu optimiste pour les humains, du genre dernier truc que j'ai lu :

- Troy Rising par John Ringo, une série de 3 livres liberhallal sur un entrepreneur qui casse un blocus alien en vendant du sirop d'érable :) .

Dommage, la fin est un peu expéditive, j'aurai aimé que ce soit plus long, ce fut assez plaisant à lire.

 

En gros un truc qui se concentre sur l'ingénuité des humains au lieu de les considérer complètement stupides, face à la découverte d'autres espèces intelligentes, et leur relation avec elles.

Un peu d'aventure dans la tradition du Cycle Les Doués de McCaffrey pour prendre une référence plus ancienne que j'avais apprécié plus jeune.

 

Je trouve la science fiction moderne trop teintée de haine de l'Homme, je sais que c'est l'air du temps, mais ça m’énerve.

  • Love 1
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J'ai lu First contract  (ou space OPA en français) il y a quelques mois.

C'était bien liberhalal, se lit très facilement et se concentre sur la capacité d'adaptation des humains.

Bon, c'est pas de la grande literature mais ça pourrait t'intéresser 

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Il y a 17 heures, Azref a dit :

Tiens, je me remets un peu à la SF après une période creuse, et je cherche de la SF récente (disons depuis 2000) un peu optimiste pour les humains, du genre dernier truc que j'ai lu :

- Troy Rising par John Ringo, une série de 3 livres liberhallal sur un entrepreneur qui casse un blocus alien en vendant du sirop d'érable :) .

Dommage, la fin est un peu expéditive, j'aurai aimé que ce soit plus long, ce fut assez plaisant à lire.

 

En gros un truc qui se concentre sur l'ingénuité des humains au lieu de les considérer complètement stupides, face à la découverte d'autres espèces intelligentes, et leur relation avec elles.

Un peu d'aventure dans la tradition du Cycle Les Doués de McCaffrey pour prendre une référence plus ancienne que j'avais apprécié plus jeune.

  

Je trouve la science fiction moderne trop teintée de haine de l'Homme, je sais que c'est l'air du temps, mais ça m’énerve.

très bien ouais.

 

C'est aussi ce que reprochais Stephenson à la SF moderne et qu'il ne trouvait plus d'exemple positifs de la sciences, et on lui a répondu (de manière justifiée aussi) que le problème c'était que les auteurs de SF eux-même n'écrivaient plus que des dystopies.

 

Il y a un vrai combat culturel à faire un peu dans la veine de ce qu'à fait Heinlein pour l'exploration spatiale, à savoir faire de la SF prospective et positive dans le fond, qui donne une image de ce que pourrait être une société futuriste positive où l'humanité arrive à régler ses problèmes et essaie de faire quelque chose de bien. Non seulement ça fait du bien au moral, mais en plus ça peut inspirer les gens à atteindre cet idéal. Après tout, il y a des tas de gens capables et industrieux qui aimeraient un monde meilleur mais on pas forcément l'imagination pour savoir à quoi il est supposé ressembler, et écrire pour eux c'est une sorte de moyen de leur prêter de l'imagination pour faire des choses positives;

 

Bizarrement, en ce moment mon pep's positif futuriste c'est de regarder des documentaires sur Singapour et les grandes réalisations architecturales là-bas: leur aéroport à l'air de sortir d'un truc de SF, c'est super-moderne et esthétique, il y a pas de bullshit type plug anal géant, les formes sont cools et épurées, il y a des fontaines et des installations pour les enfants, un putain de tramway au milieu de l'aéroport pour visiter, des milliers de plantes et tout est baigné dans la lumière. 

  • Yea 2
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17 hours ago, NoName said:

Quasi tout est anglais parce que la quasi totalité de la production est anglophone.

 

La quasit-totalité de la production mondiale de SF est anglophone? Par quel miracle?

 

17 hours ago, NoName said:

Dis toi que le cycle baroque de stephenson à ma connaissance est toujours pas traduit, et on parle de Stephenson.

 

Tu sais combien ça coute de traduire&éditer  4000 pages de Stephenson? Vs les chiffres de vente de ses autres bouquins ça doit pas être rentable sans subventions ou mécenat (ou un éditeur qui édite à perte certains projets en se remboursant sur d'autres, mais vu l'état de l'édition c'est pas facile), tout simplement.

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Il y a 7 heures, calypso13 a dit :

J'ai lu First contract  (ou space OPA en français) il y a quelques mois.

C'était bien liberhalal, se lit très facilement et se concentre sur la capacité d'adaptation des humains.

Bon, c'est pas de la grande literature mais ça pourrait t'intéresser 

Lu il y a un bail oui.

Typiquement le genre de truc que je souhaite retrouver, en peut être moins humoristique.

 

Il y a 5 heures, NoName a dit :

C'est aussi ce que reprochais Stephenson à la SF moderne et qu'il ne trouvait plus d'exemple positifs de la sciences, et on lui a répondu (de manière justifiée aussi) que le problème c'était que les auteurs de SF eux-même n'écrivaient plus que des dystopies.

 

Il y a un vrai combat culturel à faire un peu dans la veine de ce qu'à fait Heinlein pour l'exploration spatiale, à savoir faire de la SF prospective et positive dans le fond, qui donne une image de ce que pourrait être une société futuriste positive où l'humanité arrive à régler ses problèmes et essaie de faire quelque chose de bien. Non seulement ça fait du bien au moral, mais en plus ça peut inspirer les gens à atteindre cet idéal. Après tout, il y a des tas de gens capables et industrieux qui aimeraient un monde meilleur mais on pas forcément l'imagination pour savoir à quoi il est supposé ressembler, et écrire pour eux c'est une sorte de moyen de leur prêter de l'imagination pour faire des choses positives;

Je confirme, la SF moderne est triste, et tourne autour des mêmes sujets : l'Homme qui détruit la nature, les corporations qui réduisent les hommes en esclavage, une conception de l'économie très lointaine de la réalité, les IA toujours méchantes, les découvertes forcément Boite de Pandore... etc.

 

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17 hours ago, Azref said:

je cherche de la SF récente (disons depuis 2000) un peu optimiste pour les humains

The Martian

 

2 hours ago, Raffarin2012 said:

Je sais pas si je suis à côté de la plaque, mais j'ai quand même l'impression que de manière générale les mecs sont plutôt SF et les nanas plutôt fantasy. De manière générale hein, ça m'arrive de lire de la fantasy par exemple.

Nope les deux sont des trucs de nerds et les nerds sont plutôt des hommes.

 

33 minutes ago, Azref said:

Je confirme, la SF moderne est triste, et tourne autour des mêmes sujets : l'Homme qui détruit la nature, les corporations qui réduisent les hommes en esclavage, une conception de l'économie très lointaine de la réalité, les IA toujours méchantes, les découvertes forcément Boite de Pandore... etc.

C'est pire dans les trucs français qu'anglophones je trouve. De manière générale j'ai du mal à trouver des bons auteurs de SF en français (j'en avais déjà parlé d'ailleurs il me semble). Bon à décharge c'est aussi compliqué de raconter une histoire où tout se passe bien...

  • Yea 1
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Il y a 2 heures, Lancelot a dit :

Nope les deux sont des trucs de nerds et les nerds sont plutôt des hommes.

Les nerds sont plutôt des hommes bien sûr, mais dans le sous-ensemble des nerds j'ai l'impression, en fréquentant les bas-fonds du web, que les nanas nerds sont plus branchées F.

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malgré son nom, Anton Parks est bien français ...connaître un peu sa vie, et ses galères pour être édité (ou s'éditer) et ses déboires juridiques, c'est déjà  une épopée ubuesque qui dépasse l"imagination...tout pour plaire à des libéraux passionnés de SF?

Qui le lis, ici?

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1 hour ago, Raffarin2012 said:

Les nerds sont plutôt des hommes bien sûr, mais dans le sous-ensemble des nerds j'ai l'impression, en fréquentant les bas-fonds du web, que les nanas nerds sont plus branchées F.

Les nananèredes que je connais sont plutôt dans l'entry-level éclectique (grosses composantes de Harry Potter, Docteur Who, Star Wars...). Elles plongent plus profondément dans d'autres domaines comme le cinéma ésotérique ou les jeux de société.

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Il y a 10 heures, NoName a dit :

Il y a un vrai combat culturel à faire un peu dans la veine de ce qu'à fait Heinlein pour l'exploration spatiale, à savoir faire de la SF prospective et positive dans le fond, qui donne une image de ce que pourrait être une société futuriste positive où l'humanité arrive à régler ses problèmes et essaie de faire quelque chose de bien. Non seulement ça fait du bien au moral, mais en plus ça peut inspirer les gens à atteindre cet idéal. Après tout, il y a des tas de gens capables et industrieux qui aimeraient un monde meilleur mais on pas forcément l'imagination pour savoir à quoi il est supposé ressembler, et écrire pour eux c'est une sorte de moyen de leur prêter de l'imagination pour faire des choses positives;

 

Bizarrement, en ce moment mon pep's positif futuriste c'est de regarder des documentaires sur Singapour et les grandes réalisations architecturales là-bas: leur aéroport à l'air de sortir d'un truc de SF, c'est super-moderne et esthétique, il y a pas de bullshit type plug anal géant, les formes sont cools et épurées, il y a des fontaines et des installations pour les enfants, un putain de tramway au milieu de l'aéroport pour visiter, des milliers de plantes et tout est baigné dans la lumière. 

J'aimerais aussi lire de la hard SF récente, dans le style des grandes aventures spatiales et de conquêtes planétaires. J'ai révé avec les cylindres O'Neill, la terraformation, les stations spatiales.

Parce que bon, l'apocalypse climatique on en parle toute la journée, ça fait pas trop SF, plutôt secte. Les prix Hugo du roman de 2016, 2017, 2018 en sont. Celui de 2015 a l'air intéressant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Problème_à_trois_corps

Si quelqu'un a des références récentes sur ces thèmes à partager.

 

Singapour et sa piscine sur le toit :) 

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