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Science-fiction, prix Hugo & chiots tristes


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On 12/10/2021 at 12:50 PM, Lancelot said:

Ok je viens d'acheter Firefall. Je te tiendrai personnellement responsable si ce n'est pas bien :mrgreen:

Donc j'entame (oui ça fait un bail, such is life) et c'est déconcertant (normal c'est le début) mais ça envoie déjà de la punchline :

Quote

And if the best toys do end up in the hands of those who've never forgotten that life itself is an act of war against intelligent opponents, what does that say about a race whose machines travel between the stars?

 

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  • 2 months later...
Il y a 14 heures, Bézoukhov a dit :

Ca existe des uchronies où le courant continu aurait gagné la guerre des courants ?

C'est plus facile de faire un scénario attirant en Steampunk qu'en DCpunk.

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  • 2 weeks later...
On 11/16/2021 at 7:18 PM, Lancelot said:

D'ailleurs qu'est-ce que vous lisez en SF ces temps-ci ? Je suis à la recherche de trucs récents/très récents, standalone (parce que les séries de 40 tomes ça va bien deux minutes) et le moins woke possible.

Je continue mes lectures SF du moment :

  • There is no antimemetic division et Ed de qntm. J'ai acheté le premier parce que j'aime bien l'univers SCP foundation et je me suis dit pourquoi pas. Il s'est avéré que c'était cool donc je me suis laissé tenté par le second qui est dans la même veine. Ce sont des textes d'abord publiés en ligne de manière épisodique et ça se voit (ça fait plein de petites histoires plus ou moins indépendantes qui contribuent à une trame commune), le style sent bon l'Internet à l'ancienne genre xkcd ou Jonathan Coulton. Je pense acheter ses autres livres dans le futur.
  • The Employees d'Olga Ravn. Là on est à l'autre extrémité, le but n'est pas de s'amuser en bidouillant avec des concepts rigolos mais de transmettre un sentiment d'étrangeté et de fascination. L'histoire n'a aucun sens mais ce n'est pas le but, c'est plutôt du domaine de la poésie. Le bouquin est inspiré d'une installation d'art contemporain. Ça se touche quand même fortement la nouille et ce n'est pas aussi profond que ça voudrait. Pas ma tasse de thé.
  • The Test de Sylvain Neuvel. Nouvelle très courte centrée autour d'un seul concept pour en explorer les limites, un peu dans le style d'un épisode Twillight Zone. L'auteur a clairement des opinions politiques mais il a aussi le bon goût de proposer une perspective nuancée. D'un point de vue narratif on ne s'ennuie pas, il y a plein de rebondissements. L'un dans l'autre ce n'est pas révolutionnaire mais c'est sympathique.
  • Blindsight et Echopraxia de Peter Watts. Où est-ce que je commence avec celui-ci ? D'abord je rétracte mon jugement précédent, il est trop perché pour être vulgairement woke, c'est juste une éponge à Zeitgeist qui cueille des concepts partout où il en trouve. Parfois ça se traduit par un personnage au pif avec des pronoms non binaires. Je ne peux que le respecter pour avoir réussi à rendre le concept de vampire non ridicule. Il avait une connaissance tout à fait respectable des neurosciences pour l'époque où il écrivait, il y a maintenant des choses qui ont un peu vieillies (notamment la recherche sur la conscience) mais en termes de science fiction ce sont sans aucune discussion les meilleurs bouquins de la liste. Par contre il faut s'accrocher. Watts est probablement insupportable dans la vraie vie et je n'approuve certainement pas son pessimisme ou ses conclusions, mais c'est secondaire.
  • Disnaeland de D.D. Johnston. Mon préféré de la liste. C'est tellement rare de voir une utopie lib-left cohérente. Donc un beau jour il y a une coupure de courant. Et le courant ne revient pas. La société va-t-elle régresser à l'état de nature selon Hobbes, ou va-t-on finir en commune autogérée mangeuse de soja ? Hint: il y a un personnage qui s'appelle Hobbes, c'est un survivaliste, il finit mal. Si vous comptez le lire sachez qu'il est écrit en mimant l'accent écossais donc ça demande un peu de gymnastique mentale mais c'est charmant. L'histoire est portée par des études de personnages, la qualité d'écriture est excellente (je n'aurais aucun mal à le recommander à un fan de littérature en général). Et la fin est glorieuse.
  • The Martian Chronicles de Ray Bradbury. J'ai voulu finir l'année avec un classique et en essayant de me réconcilier avec Bradbury (j'ai détesté Fahrenheit 451). Je qualifierais le bouquin de sympatoche mais sans plus. Sur la forme ça ressemble, de manière amusante, à du qntm, avec des chapitres courts et plus ou moins indépendants. Certains sont imaginatifs et cools, d'autres plutôt vieillots et moralisateurs.
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8 hours ago, Lancelot said:
  • Disnaeland de D.D. Johnston. Mon préféré de la liste. C'est tellement rare de voir une utopie lib-left cohérente. Donc un beau jour il y a une coupure de courant. Et le courant ne revient pas. La société va-t-elle régresser à l'état de nature selon Hobbes, ou va-t-on finir en commune autogérée mangeuse de soja ? Hint: il y a un personnage qui s'appelle Hobbes, c'est un survivaliste, il finit mal. Si vous comptez le lire sachez qu'il est écrit en mimant l'accent écossais donc ça demande un peu de gymnastique mentale mais c'est charmant. L'histoire est portée par des études de personnages, la qualité d'écriture est excellente (je n'aurais aucun mal à le recommander à un fan de littérature en général). Et la fin est glorieuse.

Vu d'ici, ça ressemble fort à Ravage de Barjavel, non?

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Alors non, le thème est similaire si tu veux mais les idées derrière et le traitement sont complètement différents. Je ne suis vraiment pas fan de Ravage pour tout te dire, que je trouve souvent maladroit et pompeux.

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Il y a 14 heures, Lancelot a dit :

Watts est probablement insupportable dans la vraie vie

C'est ce qu'on pourrait penser en effet, mais il a été très sympathique quand je l'ai interviewé pour mon petit site. Le genre de type ac qui tu as envie de boire une mousse.

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  • 3 months later...
  • 1 month later...

Mon blog version epub gratos. Alors il y a des trucs qui ne vont pas, des passages en trop etc. La semaine prochaine je récupère un chargeur pour mon ordi qui est à plat et jvais essayer de virer les merdouilles (messages d'erreur, si quelqu'un s'y connaît ici je lui poserai bien la question en MP).

Next step : une version mobi en vente sur Amazon. Avec Calibre il n'y aura je pense que peu de modifications à faire.

 

Edit : pour info et c 'est tant mieux, Amazon accepte désormais les epub et s'occupe de la conversion

https://kdp.amazon.com/fr_FR/help/topic/G200634390

 

SFSS.epub

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...
  • 4 weeks later...

 

Pour avoir tout récemment fini la Space Trilogy, putain qu'est-ce qu'il a raison. Je ne suis pas d'accord avec tout ce que raconte Lewis mais il a des choses à dire, des choses que personne d'autre que lui ne dit, et il te retourne le cerveau avec depuis son bureau en 1940. Compare ça avec les dystopies climatiques anticapitalistes insipides qu'on se prend dans la gueule par pelletées.

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Je suis bien d'accord, à ceci près qu'il y a quand même de très bons auteurs aujourd'hui (Ted Chiang, Greg Egan, Neal Stephenson...) et que j'ai lu un paquet d'histoires catastrophiques datant des années 40 aux 60's. Après en matière de nouvelles et à part Ted Chiang, il n'y a pas grand monde (on trouve quand même des trucs sympas sur Clarkesworld parfois - notamment des trads d'histoires chinoises - et puis il y a Watts, Doctorow et Shiner).

 

Il y a 23 heures, Lancelot a dit :

Compare ça avec les dystopies climatiques anticapitalistes insipides qu'on se prend dans la gueule par pelletées.

Il y aurait un article à écrire sur l'histoire politique de la SF. Celui-ci est très bien mais pas à jour : A Political History of SF.

 

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11 minutes ago, Raffarin2012 said:

Je suis bien d'accord, à ceci près qu'il y a quand même de très bons auteurs aujourd'hui

Et plein d'auteurs légendaires à redécouvrir dans le passé, je ne voulais pas donner l'impression du contraire.

Ceci dit Egan il faudrait que je lise ses derniers mais il me semblait qu'il n'allait pas en s'améliorant, de même pour Stephenson dont l'apogée pour moi a été The Diamond Age, Watts est à lire mais me laisse souvent dubitatif, Doctorow je n'ai lu qu'Attack Surface mais il paraît qu'il s'améliore.

 

11 minutes ago, Raffarin2012 said:

j'ai lu un paquet d'histoires catastrophiques datant des années 40 aux 60's

Bien sûr c'est un thème classique et je suis capable de lire des bouquins à composantes catastrophistes comme Seveneves ou The Windup Girl.

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2 hours ago, Lancelot said:

Bien sûr c'est un thème classique et je suis capable de lire des bouquins à composantes catastrophistes comme Seveneves ou The Windup Girl.

Ou The Day of the Triffids, I Am Legend, The Road, j'avais parlé il y a quelques mois du tout récent Disnaeland... le point commun à tous ces bouquins étant qu'ils ont un minimum d'intérêt.

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J'ai entamé la lecture d'Endless Summer, une collection de nouvelles de Misha Burnett (auteur totalement inconnu), sur recommandation de Corcoran. Je viens de terminer la première histoire : c'est 10 fois supérieur à n'importe quelle nouvelle de Doctorow.

 

https://www.amazon.fr/Misha-Burnetts-Endless-Summer-Mankinds-ebook/dp/B08FVHC1Y4/

 

Citation

Adventure, wonder, inspiration, and even a chance for self-reflection are all here.

 

Reviewed in the United States on January 23, 2021

 

“Today is the first day of the rest of your life.”

 

“Do the next thing. Work on the job at hand.”

 

“You’re going to do this thing because it needs to be done and there is no one else.”

 

“Use the tools you have, and if you don’t have the right tool, figure out what the right tool looks like and make it.”

 

Ten years ago, it was popular for a certain segment of Science Fiction and Fantasy Fandom to wax eloquently about Kipling’s “Sons of Martha”, in whose care “that the gear engages; it is their care that the switches lock.” And while some came close to the idea Kipling expressed, they approached it from the point of view of supervisors and managers. The actual fabricators and maintenance personnel remained invisible.

 

Until now. Until Misha Burnett’s Endless Summer, a collection of 12 science fiction tales and nightmares dealing with the efforts, often thankless, needed for humanity to live and thrive, whether in the current day or some far-flung future. Sprinkled throughout are nightmare where those efforts are no longer to hold back that other peril, “The Gods of the Copybook Headings”. And behind it all is love, in all of its twisted yet still hopeful forms.

 

If there is one word that sums up Misha’s writing, it might just be Selah. Meditate on these things. Extremely contemplative, extremely blue-collar in a way the Expanse guys wish they were. Never just a popcorn story. Misha is a rarity in the current time, a science fiction writer who lustily embraces the New Wave instead of avoiding it. And he brings that dream-like fascination with humanity in all its varied and occasionally malignant forms to his stories.

 

He also grasps with theme, when most writing advice, from Stephen King on down, treats it as an afterthought or heady accident. And there are plenty of common themes running throughout these stories. Decline and fall, hope and rebuilding. Outsiders. Broken people working out their happy endings with fear and trembling. The invisibility and necessity of blue-collar work.

 

“The Bullet From Tomorrow” is a time-traveling story, which asks what happens to the time-traveler after the future changes. What happens to the man without hope when he discovers it once again?

 

Science fiction tends to show that there are beings that think differently but just as deeply as we do. Misha’s “Milk, Bread, & Eggs” posits that certain experiences are universal. Such as prepping for a disaster.

 

“Milk, Bread, & Eggs” and “These are the Things that Bounded Me” may just be good homespun advice for the uncertainties no doubt awaiting us. “These are the Things” is a story of quiet heroism and endurance that science fiction, so enamored with kings, scholars, and officers, tends to miss.

 

“The Island of Forbidden Dances” is a nightmare of the current day, forged from the current fascination with voyeurism and exhibitionism. Like Misha, I am surprised this hasn’t been done yet.

 

“In the Driving Lane” is a nightmare of tomorrow, or perhaps tonight. None are more skeptical about complex systems and inventions than those tasked to their maintenance. And Misha’s long years in maintenance work have rendered him skeptical about self-driving vehicles.

 

“Heartbeat City Homicide” is about the compromises needed to keep a city running, set in a city inside a geothermal tap.

 

“Serpent’s Walk” is another Ozark nightmare–the *nice* part of the Ozarks reoccurring throughout this collection–with a mutant enduring a feral and just as mutated wilderness to get a bit of revenge. “My Foe Outstretched” is another revenge tale, with a bitter price for its destructive path.

 

The last four stories, “The Happiest Place on Earth”, “mDNA”, “Endless Summer”, and “The First Man in the World” deal with love in its various meanings and forms. Together, they form a refutation of the old Harlan Ellison title, “Love Ain’t Nothing But Sex Misspelled”, as a heavy contemplation of duty and responsibility runs through each. “The First Man in the World” by itself is worth the full price of the book. In a saner, less narcissistic time, it would have won awards.

 

In short, buy Misha Burnett’s Endless Summer, as it takes as truth the myriad of flatteries Science Fiction tells about itself. Adventure, wonder, inspiration, and even a chance for self-reflection are all here. Just not in the forms and characters you might expect.
 

 

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  • 2 weeks later...

On sent qu'ils ont dû racler les fonds de tiroir pour remplir leur quotas de *non hommes* et leurs quotas de franchouilles. C'est un assez bon cliché de l'état de la SF, beaucoup catastrophisme (pandémique, climatique...) prépondérance de thèmes gauchos classiques (vivreemsemblisme, anticapitalisme...) et progs (sexe, race...).

  • Yea 1
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Dans la liste j'ai lu (oui je vais parler en termes d'auteurs parce que je n'ai pas envie de m'emmerder avec les traductions) :

  • Ted Chiang (seal of approval)
  • Greg Egan (seal of approval)
  • Alain Damasio (la horde du Contrevent est sympatoche mais ne me donne pas envie de lire le reste de ses bouquins si ça recycle les mêmes ficelles stylistiques)
  • Liu Cixin (seal of approval, d'ailleurs son dernier recueil de nouvelles en anglais est très bien)
  • Paolo Bacigalupi (qui a réussi à écrire un roman que j'apprécie à partir de prémisses que je déteste)
  • Pierre Bordage (that's a name I haven't heard in a long time)
  • Neal Stephenson (seal of approval partiel, il est capable de merder)
  •  Iain M. Banks (seal of approval)

 

Je connaissais mais pas lu :

  • Becky Chambers (ça fait un moment que je me dis que je devrais lui donner une chance)
  • Kazuo Ishiguro
  • Hugh Howey (je suis tenté depuis longtemps par silo mais j'ai un peu peur que ça soit trop young adult)
  • Amal El-Mohtar & Max Gladston
  • James S.A. Corey (mais les longues séries me gonflent)
  • Ann Leckie (mais les longues séries me gonflent)
  • Blake Crouch (difficile de l'ignorer tant il est poussé au cul par Amazon)
  • Kim Stanley Robinson (mais plutôt crever)
  • Alastair Reynolds
  • David Mitchell
  • John Scalzi

 

Je ne connaissais pas mais pourquoi pas (en me basant uniquement sur leur paragraphe dans l'article, notez bien, en pratique j'examine plus profondément avant d'acheter) :

  • Sue Burke
  • Ada Palmer (mais les longues séries me gonflent donc probablement jamais)
  • Romain Lucazeau (je vais mettre beaucoup des franchouilles dans cette catégorie parce que, vous le savez, je suis en recherche de bonne SF française)
  • Hervé Le Tellier
  • Olivier Paquet
  • Céline Minard
  • François Baranger
  • Marguerite Imbert
  • Sabrina Calvo
  • Laurent Genefort

 

Pour conclure je ne vais pas gueuler sur tous les trucs qu'ils auraient pu ajouter, mais tout de même toute sélection de "SF du 21e siècle" qui n'inclue pas fucking The Martian mérite d'être jetée à la poubelle.

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