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On n'est pas couché, Moix & toi


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il y a une heure, Bisounours a dit :

Uniquement pour les unions juives ?

Je ne me suis intéressé, pour des raisons évidentes, qu'à ces dernières. Mais ce ne serait pas la première fois que les juifs ne font rien comme les autres. ;)

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Il y a 19 heures, Rincevent a dit :

J'y vois surtout une confirmation de ma théorie personnelle : les mariages mixtes (i.e. où le conjoint non-juif ne se convertit pas) donnent très, très souvent une descendance à problèmes. 

 

Des explications à cela docteur ?

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...

Caron qui vient présenter ses petites idées totalitaires ...

 

Citation

L'Utopie était alors un nom propre inventé par More pour désigner une île où régnait le gouvernement idéal assurant le bonheur de tous.
Cinq siècles plus tard, l'utopie est devenue un nom commun. Un nom que l'on hésite à utiliser, car il renvoie généralement à un projet coupé de la réalité. Pourtant, de nos jours, les irréalistes ne sont pas ceux qu'on croit : ceux qui sont aveugles sont les dirigeants actuels. La démocratie qu'ils promeuvent n'en est pas vraiment une ; la liberté, l'égalité et la fraternité constituent un slogan vide de sens ; l'argent règne en despote en consacrant des hiérarchies mensongères ; le productivisme et la croissance sont des objectifs destructeurs désormais inadaptés à notre époque ; l'exploitation animale repose sur un déni de réalité à l'égard des animaux non humains ; le terrorisme le plus dangereux est celui des entreprises qui tuent des millions de personnes chaque année avec l'assentiment des gouvernements.
Utopia XXI est une mise à jour de l'ouvrage de Thomas More. Aymeric Caron y présente le projet d'une nouvelle utopie qui affirme l'urgence d'une société écologiste, antispéciste, pacifiste, et solidaire : semaine de travail limitée à 15 heures, plafonnement des revenus à 10 000 euros par mois, fin du scrutin majoritaire à deux tours, instauration d'un permis de voter, gratuité de l'information, interdiction de la spéculation, abolition partielle des frontières, reconnaissance des crimes contre l'animalité, limitation des naissances, instauration d'un quotient de bonheur à la place du PIB, instauration d'une biodémocratie... Ce monde qui ressemble à un rêve est pourtant le seul possible aujourd'hui.

 

:facepalm:

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il y a 15 minutes, Adrian a dit :

Caron qui vient présenter ses petites idées totalitaires ...

 

Ce ne sera pas la première fois qu'un totalitarisme a une composante "verte" => http://www.larevolutionencharentaises.com/spip.php?article176

 

Sinon j'aime bien la dernière phrase de couverture: et après ils viennent dénoncer le "there is no alternative"...

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il y a 1 minute, poney a dit :

Bon en dehors de la bidoche c'est un ultra libéral

Ah non non il s'en défend au chapitre suivant! "Le mensonge n'est pas en Utopie mais en Néolibéralie... Nous avons versés dans un totalitarisme soft, un totalitarisme version 2.0 où le costume cravate a remplacé le costume militaire... Les utopistes sont les résistants de la vérité" (dans le texte).

 

Ce n'est que l'introduction, c'est déjà effarant de conneries.

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Citation

 

- Et si je jette un mégot dans la rue, quelqu'un viendra me faire la morale ?

- Ca ne risque pas, il est interdit de fumer en Utopie.

- Ah bon ? Et la liberté individuelle dans tout ça ?

- Nous ne pouvions pas laisser nos concitoyens continuer à s’abîmer la santé avec un produit dont nous connaissons la nocivité.

 

 

C'est pas Utopia XXI son bouquin, c'est Océania XXI putain !

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il y a 4 minutes, Neomatix a dit :

le seul truc libéral

 

Oui mais non.

 

Qui dit communauté politique dit: "ici s'applique telle Loi, mais pas au-delà".

The political entity presupposes the real existence of an enemy and therefore coexistence with another political entity. As long as a state exists, there will thus always be in the world more than just one state. A world state which embraces the entire globe and all of humanity cannot exist. The political world is a pluriverse, not a universe. […] If the different states, religions, classes, and other human groupings on earth should be so unified that a conflict among them is impossible and even inconceivable and if civil war should forever be foreclosed in a realm which embraces the globe, then the distinction of friend and enemy would also cease. What remains is neither politics nor state, but culture, civilization, economics, morality, law, art, entertainment, etc.”

-Carl Schmitt, The concept of the political, translation by George Schwab, The University of Chicago Press, 1996 (1932 pour la première édition allemande) 79 pages, p.53.

 

Qui dit sécurité collective dit: "ceci est la limite de notre espace terrestre/maritime/aérien, toute violation sera considérée comme une intrusion hostile".

 

Le libéralisme ne repose pas sur l'abolition des frontières mais sur la libre-circulation des individus et des biens entre les Etats.

 

"Ce n'est pas la souveraineté nationale en elle-même qui engendre la guerre, c'est la souveraineté de gouvernements qui ne sont pas entièrement acquis aux principes de l'économie de marché.

Le libéralisme n'a pas fondé et ne fonde pas ses espoirs sur l'abolition de la souveraineté des divers gouvernements nationaux, une aventure qui entraînerait des guerres interminables. Il vise à une reconnaissance générale de l'idée de liberté économique. Si tous les peuples deviennent libéraux et se rendent compte que la liberté économique sert leurs propres intérêts du mieux qu'il est possible, la souveraineté nationale ne provoquera plus de conflits et de guerres. Ce qui est nécessaire pour rendre la paix durable, ce ne sont ni des traités et conventions internationales, ni des tribunaux et organisations internationales comme la défunte Société des Nations ou sa suivante les Nations Unies. Si le principe de l'économie de marché est accepté universellement, de tels artifices sont inutiles ; et s'il n'est pas accepté, ils sont sans effet. La paix durable ne peut être le fruit que d'un changement dans les idéologies. Aussi longtemps que les peuples s'accrochent au dogme de Montaigne et croient qu'ils ne peuvent prospérer économiquement qu'aux dépens d'autres nations, la paix ne sera jamais qu'une période de préparation à la guerre suivante
."

-Ludwig von Mises, L'Action humaine. Traité d'économie (1949).

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Caron, comme tout non-économiste, ne fait pas la distinction entre ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. 

 

 On ne pollue pas l'air - tuant des milliers de personnes (on va dire hein) - par plaisir, mais pour en faire vivre des milliards d'autres. 

 

 Ensuite, permis de voter, limitation des naissances... On est typiquement là dans le totalitarisme d'extrême-gauche. Bien sûr, cette "utopie" n'existera jamais, mais je sais qu'une bonne partie de ce camp, rêve de ce genre de mesures. Car finalement, leur logique poussait à l'extrême conduit à cette "utopie", tout comme la notre mène à Rothbard. 

 

 En ce sens, Caron est intéressant. Il révèle au grand jour ces idées cachées. 

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Il est "intéressant" au sens que chaque génération produit son lot de dégénérés extrémistes, et que visiblement ce pays n'en comportait pas assez.

 

ça manque quand même d'originalité le culte autoritariste du ruralisme et de la sous-production...

 

"Après une attaque en règle contre l'Aufklärung, l'humanisme et le marxisme, l'ancien leader socialiste [Ernst Niekisch] propose aux jeunes allemands une orientation vers ce qu'il appelle "l'Est et ses valeurs positives", c'est-à-dire, dans le détail: une "réduction drastique de l'appareil de production", l'obligation de fuir les grandes villes par "une politique économique et sociale qui ferait de la vie dans ces villes un enfer", "une colonisation agraire même dans les conditions les plus médiocres", "un entraînement aux privations et à toutes les valeurs viriles", "une volonté de pauvreté", un "mode de vie simple", "une vie dure dans la discipline et le devoir", la "proclamation du principe d'autorité", "l'acceptation de la plus grande barbarie elle-même, si c'est nécessaire à la prospérité nationale". "En adoptant un mode de vie pauvre, conclut Nietkisch, le peuple allemand devrait pouvoir remplir sa mission universelle" -ici, bien sûr, un "universalisme" assez particulier s'oppose à l'autre- : "devenir le ferment qui renouvelle une humanité sombrant dans la pourriture de la civilisation"."
-Louis Dupeux, "La version "Völkisch" de la première "Alternative" 1890-1933, in Louis Dupeux (direction), La « Révolution Conservatrice » dans l’Allemagne de Weimar.

 

L'écologisme est peut-être le seul courant où les idées naissent à l'extrême-droite pour venir mourir à l'extrême-gauche...

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En imaginant son délire antispéciste réalisé, il se passe quoi, dans le monde animal ? Les espèces s'autogèrent dans un équilibre naturel prédateurs-prédatés ? Les poules et les coqs en liberté, les vaches et les taureaux aussi ?

Si on pousse son raisonnement ça signifie peut-être l'extinction du règne animal, car qui va s'occuper du bétail si il ne rapporte rien aux humains ? Je vois pas trop, là

 

 

Et son plan "fini le professionnel politique, le gouvernement sera formé de personnes issues de la vie civile,  seulement de passage....." ; il croit qu'il a inventé le mur mitoyen  ?

Et sans déconner, le permis de voter accordé..... par des êtres supérieurs ?

 

Un bon petit facho qui s'ignore à peine.

Quel abruti !

  • Yea 1
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L'antispécisme ouvre à une foule de questions que ne se posent pas la plupart des gens mollement en faveur parce qu'ils éprouvent juste de la compassion pour les vaches (ce qui en soi peut se défendre).

Faut-il créer une hiérarchie d'animaux? Ou bien certains animaux seraient plus égaux que d'autres? Si on trouve normal de tuer un moustique mais pas un boeuf, ne souffre-t-on pas d'un vilain biais «mammifèriste» qui veut qu'on se sente plus proche des animaux qui nous ressemblent (et des plus mignons aussi)? Cultiver un champ tue peut-être plus d'animaux (insectes, rongeurs) que l'élevage.

Quid des animaux domestiques qui ne sont guère naturels et ne pourraient pas vivre sans les hommes? On lâche Fifi le bichon dans la forêt en espérant que ses instincts de canidé sauvage lui reviennent à temps? :icon_tourne:

  • Yea 2
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il y a 36 minutes, Romy a dit :

L'antispécisme ouvre à une foule de questions

 

Le point philosophique de départ de ce courant est erroné.

 

Citation

 


le spécisme justifie l’exploitation et l’utilisation des animaux par les humains d'une façon qui ne serait pas considérée comme acceptable s'il s'agissait d'humains1. Ainsi, selon l'antispécisme, le spécisme est une idéologie condamnable, et un « mouvement de libération animale » est nécessaire pour y mettre un terme.

Peter Singer précise dans son livre La Libération animale :

« Je soutiens qu'il ne peut y avoir aucune raison — hormis le désir égoïste de préserver les privilèges du groupe exploiteur — de refuser d'étendre le principe fondamental d'égalité de considération des intérêts aux membres des autres espèces. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antispécisme
 

 

 

L’anti-spécisme ne tient pas compte du fait que les animaux ne se gênent pas pour discriminer entre les espèces (les lions ne se mangent pas entre eux). Pourquoi ceux qui nous presse de nous rapprocher de la nature ne tiennent pas compte du fait que la discrimination est naturelle ?

 

L'Homme n'est pas un "animal comme les autres", c'est un être de raison, ce qui se manifeste entre autres réalisations purement humaines par le fait que l'Homme est capable de domestiquer des espèces animales, ce qu'aucune espèce animale n'est capable de faire de l'homme. Sous ce rapport et sous d'autres, l'Homme est donc factuellement supérieur aux animaux.

 

Certains pourraient objecter que ladite supériorité ne concerne que la puissance de l'Homme, mais que sous le rapport de la morale, il est inférieur aux autres animaux (par exemple parce que l'Homme est capable de torturer autrui pour son plaisir). Mais cette objection est invalide, car la moralité est une attribution purement humaine. Les animaux ne sont pas capables de s'écarter de leur finalité naturelle, ils font ce qu'ils doivent faire, ils n'ont pas besoin d'un code de normes (culturelles) auquel se rapporter. La moralité ne les concerne pas, on ne peut donc pas comparer l'Homme et l'animal sous le rapport de la moralité.

 

Peter Singer affirme que l'usage des animaux pour la réalisation de finalités humaines n'est qu'une attitude injuste de "privilégiés", mais ce point de vue ignore tout bonnement le fait que l'Homme est naturellement obligé de faire certains usages des animaux s'il veut maintenir sa vie (typiquement, se nourrir -j'attends encore une démonstration scientifique que l'homme peut vivre sans consommer aucun animal).

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il y a 8 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

j'attends encore une démonstration scientifique que l'homme peut vivre sans consommer aucun animal.

sans consommer d'animal, pourquoi pas, le souci c'est que si j'ai bien compris, il s'agit même de ne pas consommer de produits  issus des animaux (lait, oeufs) ; je vois pas trop comment remplacer les protéines

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Le lien entre le fait d'avoir une alimentation végétale et l'antispécisme n'est pas automatique. Beaucoup de vegetariens/liens estiment que les humains, doués de raison et d'un sens moral, se doivent de refuser de manger d'autres animaux par éthique, faisant montre de leur supériorité. 

L'antispécisme reste une pensée minoritaire même dans le milieu où elle a le plus de chances de se développer. Ses prémisses et ses implications catastrophiques se heurtent trop au bon sens (du moins je l'espère). 

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Indépendamment du problème de l'alimentation, ils ne veulent pas non plus que l'Homme exploite la force de travail animale. Problème: ce sont les mêmes qui manifestent des tendances technophobes. Donc utiliser la technique c'est mal aussi. Ils ne seront donc satisfaits que lorsque l'humanité sera revenue au stade des chasseurs-ceullieurs. Je ne pense que ce soit la voie vers un plus grand bonheur d'homo sapiens. Sans parler de l'effondrement démographique qui devra accompagner le processus et de quelques autres bricoles.

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Il y a 16 heures, poney a dit :

La capacité de ces connards à réinventer tranquillou le fascisme est sans limite

 

Il y a 17 heures, poney a dit :

Quand je pense que ce livre aura du succès et qu'il se fera du fric à crever avec ça....

 

D'autant qu'il s'identifie à plusieurs auteurs venant du même courant utopiste que lui, des hommes guignols moqués à l'époque mais qui étaient en fait de véritables visionnaires, des hommes clairvoyants : et vas-y que je te balance Platon, Ramsay, Montesquieu, Stuart Mill, Bentham, Russel ou encore Mandela, M. Luther King, j'en passe et des meilleurs. Cette capacité d'auto-paluchage m'étonnera toujours chez certains...

 

 

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