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On n'est pas couché, Moix & toi


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il y a 21 minutes, Restless a dit :

D'autant qu'il s'identifie à plusieurs auteurs venant du même courant utopiste que lui, des hommes guignols moqués à l'époque mais qui étaient en fait de véritables visionnaires, des hommes clairvoyants : et vas-y que je te balance Platon

 

Entre communistes on se comprends (ça vaut aussi pour Mill tiens).

 

Par contre Montesquieu, wtf.

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Il y a 5 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Indépendamment du problème de l'alimentation, ils ne veulent pas non plus que l'Homme exploite la force de travail animale. Problème: ce sont les mêmes qui manifestent des tendances technophobes. Donc utiliser la technique c'est mal aussi. Ils ne seront donc satisfaits que lorsque l'humanité sera revenue au stade des chasseurs-ceullieurs. Je ne pense que ce soit la voie vers un plus grand bonheur d'homo sapiens. Sans parler de l'effondrement démographique qui devra accompagner le processus et de quelques autres bricoles.

 

Pour Caron, l'effondrement démographique est un bien en soi car un moyen de minimiser l'impact environnemental de l'espèce humaine et un moyen de maximiser les ressources disponibles pour les humains restants, donc un moyen de maximiser le niveau de bonheur moyen. L'humanité idéale de Caron c'est un seul guss coincé dans une forêt tropicale, se battant à moitié du temps avec les orang-outangs pour l'accès aux fruits, et passant le reste du temps à tenter d'échapper aux tigres. Par définition, c'est ça le vrai bonheur. Et quand le dernier homme crèvera de la gangrène, eh bien ... on pourra dire qu'au moins l'humanité sera morte dignement. Le postulat fondamental, c'est qu'il vaut mieux que l'humanité s'éteigne plutôt que de s'épanouir indignement.

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il y a 38 minutes, FabriceM a dit :

1): Pour Caron, l'effondrement démographique est un bien en soi car un moyen de minimiser l'impact environnemental de l'espèce humaine et un moyen de maximiser les ressources disponibles pour les humains restants, donc un moyen de maximiser le niveau de bonheur moyen.

 

2): Le postulat fondamental, c'est qu'il vaut mieux que l'humanité s'éteigne plutôt que de s'épanouir indignement.

1): Moins d'humains = moins de division du travail = une culture plus rustique et plus de misère = selon toute vraisemblance moins de bonheur. Mais à la limite même si ce mode de vie rendait effectivement plus heureux, il n'y a toujours pas de quoi justifier la violation du principe de non-agression. On ne peut pas rendre les gens heureux en les asservissant.

 

2): Misanthrope et totalitaire, c'est encore pire que le communisme ! Heureusement qu'il n'a aucune chance de prendre le contrôle d'un Etat.

 

Cela dit, comme l'écrivait en substance Christian Jacq, quand un homme d'action reprend à son compte une utopie, elle devient une machine de guerre...

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il y a 1 minute, Johnathan R. Razorback a dit :

1): Moins d'humains = moins de division du travail = une culture plus rustique et plus de misère = selon toute vraisemblance moins de bonheur.

 

Ca c'est parce que l'idéologie néolibérale t'empêche d'appréhender et d'accepter ce qu'est le vrai bonheur.

 

(comprendre, le message précédent est volontairement caricatural)

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Il y a 22 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Le point philosophique de départ de ce courant est erroné.

 

 

L’anti-spécisme ne tient pas compte du fait que les animaux ne se gênent pas pour discriminer entre les espèces (les lions ne se mangent pas entre eux). Pourquoi ceux qui nous presse de nous rapprocher de la nature ne tiennent pas compte du fait que la discrimination est naturelle ?

 

L'Homme n'est pas un "animal comme les autres", c'est un être de raison, ce qui se manifeste entre autres réalisations purement humaines par le fait que l'Homme est capable de domestiquer des espèces animales, ce qu'aucune espèce animale n'est capable de faire de l'homme. Sous ce rapport et sous d'autres, l'Homme est donc factuellement supérieur aux animaux.

 

Certains pourraient objecter que ladite supériorité ne concerne que la puissance de l'Homme, mais que sous le rapport de la morale, il est inférieur aux autres animaux (par exemple parce que l'Homme est capable de torturer autrui pour son plaisir). Mais cette objection est invalide, car la moralité est une attribution purement humaine. Les animaux ne sont pas capables de s'écarter de leur finalité naturelle, ils font ce qu'ils doivent faire, ils n'ont pas besoin d'un code de normes (culturelles) auquel se rapporter. La moralité ne les concerne pas, on ne peut donc pas comparer l'Homme et l'animal sous le rapport de la moralité.

 

Peter Singer affirme que l'usage des animaux pour la réalisation de finalités humaines n'est qu'une attitude injuste de "privilégiés", mais ce point de vue ignore tout bonnement le fait que l'Homme est naturellement obligé de faire certains usages des animaux s'il veut maintenir sa vie (typiquement, se nourrir -j'attends encore une démonstration scientifique que l'homme peut vivre sans consommer aucun animal).

 

 

C'est parce que nous sommes supérieurs et que nous connaissons la morale qu'il nous faut mieux traiter les animaux. Et, théoriquement, on pourrait vivre sans tuer d'animaux.

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il y a 1 minute, Johnnieboy a dit :

 

 

C'est parce que nous sommes supérieurs et que nous connaissons la morale qu'il nous faut mieux traiter les animaux. Et, théoriquement, on pourrait vivre sans tuer d'animaux.

 

Non on ne peut pas. On ne peut pas vivre nu et on ne peut pas vivre sans manger.

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à l’instant, Johnnieboy a dit :

 

 

On pourrait ne manger que des plantes et des fruits et légumes. Sans tuer d'animaux.

 

Où est ce paradis où il n'y a qu'à se pencher pour ramasser de la bouffe et nourrir 7 milliards de personnes ?

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à l’instant, Johnnieboy a dit :

 

 

En Théorie. 

 

Ce n'est pas une theorie, c'est une utopie. L'âge d'or c'est fini.

 

L'âge d'or est celui qui suit immédiatement la création de l'Homme alors que Saturne (ou Cronos pour les Grecs) règne dans le ciel : c'est un temps d'innocence, de justice, d'abondance et de bonheur ; la Terre jouit d'un printemps perpétuel, les champs produisent sans culture, les Hommes vivent presque éternellement et meurent sans souffrance, s'endormant pour toujours.

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à l’instant, Johnnieboy a dit :

 

S'ils viennent se foutre sous tes semelles, ils n'ont qu'à prendre leurs responsabilités.

 

Je pense à tout ceux qui passent à la moisse-bat.

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à l’instant, Johnnieboy a dit :

S'ils viennent se foutre sous tes semelles, ils n'ont qu'à prendre leurs responsabilités.

 

Je pensais davantage à la lutte contre les nuisibles. 

 

En vrai, je pense que la prise en compte de la souffrance animale est logique. Mais c'est un paramètre parmi d'autres, pas l'unique paramètre.

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il y a 3 minutes, Johnnieboy a dit :

 

Si tu veux. Ça ne change rien au fait que c'est ou que ça sera possible. Et que l'on pourrait déjà avancer dans cette voie si on cessait de manger de la viande.

 

Il suffit pas dire "c'est possible" pour que cela le soit.

 

Edit : et en plus il n'y a rien d'immoral à tuer des animaux. Et ceux qui trouvent qu'il est immoral de tuer des animaux ont en general aucun probleme à assassiner des bébés, des handicapés ou les cuisiniers d'ISIS.

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il y a 52 minutes, Flashy a dit :

 

 

En vrai, je pense que la prise en compte de la souffrance animale est logique. Mais c'est un paramètre parmi d'autres, pas l'unique paramètre.

 

La seule souffrance animale qui m'importe c'est celle de mes animaux. Les autres, je ne me sens pas concerné.

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il y a 29 minutes, Johnnieboy a dit :

C'est parce que nous sommes supérieurs et que nous connaissons la morale qu'il nous faut mieux traiter les animaux.

 

Je ne nie pas que la réflexion en matière d'éthique animale soit légitime (pas plus que les débilités de la plupart des écrits estampillés "écologistes" ne me font penser que les questions environnementales sont sans importance). Ce que je nie c'est la pertinence factuelle, philosophique et morale de l'anti-spécisme.

 

Certains tirent des maltraitances humaines envers les animaux une conclusion anti-humaniste, en fermant bien fort les yeux sur le fait que les humains sont la seule espèce dont certains membres se soucient du devenir des autres espèces (les animaux ne s'occupent pas de nous, eux).

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il y a une heure, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Je ne nie pas que la réflexion en matière d'éthique animale soit légitime (pas plus que les débilités de la plupart des écrits estampillés "écologistes" ne me font penser que les questions environnementales sont sans importance). Ce que je nie c'est la pertinence factuelle, philosophique et morale de l'anti-spécisme.

 

Certains tirent des maltraitances humaines envers les animaux une conclusion anti-humaniste, en fermant bien fort les yeux sur le fait que les humains sont la seule espèce dont certains membres se soucient du devenir des autres espèces (les animaux ne s'occupent pas de nous, eux).

 

D’une part, c’est faux. Des chiens sont prêts à mourir pour leurs maîtres. D’autre part, on ne va pas prendre comme étalon de nos actions le comportement d’êtres vivants extrêmement limités intellectuellement. Je ne m’intéresse pas trop à l’anti-spécisme. Je proposais simplement une contradiction à ton raisonnement. 

 

il y a une heure, Tramp a dit :

 

Il suffit pas dire "c'est possible" pour que cela le soit.

 

Edit : et en plus il n'y a rien d'immoral à tuer des animaux. Et ceux qui trouvent qu'il est immoral de tuer des animaux ont en general aucun probleme à assassiner des bébés, des handicapés ou les cuisiniers d'ISIS.

 

 

Qui a écrit cela ? Sinon, les incohérences des uns ou des autres, je m’en fiche. Elles ne permettent pas vraiment d’élever le débat.

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il y a 1 minute, Johnnieboy a dit :

 

 

J’ai dit qu’il suffisait que ce soit possible pour que cela soit ? Hmm...

 

C'est ce qu'il se dégage quand quelqu'un répète "c'est possible" sans argumenter. "Il suffit d'avoir de la volonté politique."

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