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On n'est pas couché, Moix & toi


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Le truc c'est que tu supposes que les beaufs sont des imbéciles.

Je pense même que c'est synonyme.

Blague à part, un beauf c'est un type qui parle mal, sans manières, simple, sans réflexion, sans culture et souvent un cas social. Ca ne correspond absolument pas à Patrick Sébastien faut pas deconner quand même. Le type fait de la tambouille pour beaufs that's all, c'est un problème très franchouille de croire que puisqu'on s'adresse à une catégorie de population on est comme elle ou on devrait être comme elle.

Bon mais ceci dit les beaufs peuvent être extrêmement sympathiques

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Je pense même que c'est synonyme.

Blague à part, un beauf c'est un type qui parle mal, sans manières, simple, sans réflexion, sans culture et souvent un cas social. Ca ne correspond absolument pas à Patrick Sébastien faut pas deconner quand même. Le type fait de la tambouille pour beaufs that's all, c'est un problème très franchouille de croire que puisqu'on s'adresse à une catégorie de population on est comme elle ou on devrai être comme elle.

Bon mais ceci dit les beaufs peuvent être extrêmement sympathiques

 

Un beauf c'est quelqu'un qui na pas de culture (au sens des humanités) et pas de manières. Par contre une personne sans culture livresque peut connaître son métier, avoir conscience de son intérêt personnel, un sens moral clair et relativement constant. Donc pas forcément un cas social ou un insensé. C'est ce qui me gène avec la notion de beauf, type de jugement qui confond instruction et rationalité.

 

C'est peut-être qu'une impression (en tout cas je n'ai pas de données objectives pour l'appuyer), mais je me demande si le beauf qui en l'absence d'éducation est incapable de diriger sa vie est plutôt un produit du constructivisme social, ie du système éducatif moderne et de l'état providence.

 

Je me demande même s'il n'y a pas un lien à établir entre la prégnance de la beaufité typique, telle que perçue par la classe moyenne sup et la culture des profs, et l'influence du constructivisme social. Le nord de la France est un bon exemple, industrialisation précoce, paternalisme privé ou public, circuit école-usine, vie salariée dans des villages d'usine puis des lotissements depuis déjà 4 voire 5 générations sans accumulation de capital. Quand cette structure s'effondre, ça produit des cas sociaux en masse. Bon c'est une hypothèse à falsifier que je fournis là, mais je me demande si ce n'est pas le socialisme qui crée du beauf.

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La beaufitude n'est-elle pas avant tout lié à ce que tel ou tel groupe social considère comme étant "de bon goût"?

 

Exemple :

 

  • sandales+chaussettes,
  • tuning,
  • coupe mulet,
  • musique dite "de beauf" (tombez la chemise, francky vincent, patrick sébastien, est-ce que tu viens pour les vacances...),
  • humour dit "de beauf" (Bigard...),
  • etc etc.

Au final, "beauf" ça veut souvent dire "populaire franchouillard", à l'esprit jugé étroit, aux manières jugées peu gracieuses.

C'est un mépris de classe admissible par nos bourgeois à l'esprit étroit et aux manières peu gracieuses (mais d'une autre façon).

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J'écoutais une émission intéressante sur Maurras récemment, et Cohn-Bendit a quelque chose de drôlement maurassien dans sa critique de la vie démocratique à la française : débat public ne portant sur aucun sujet déterminant, immobilisme produit par de stériles querelles parlementaire - voter contre un projet même quand on est d'accord. Jusque là c'est sous déterminé mais du coup sa proposition apparemment "anti-démocratique" d'un gouvernement issu d'une alliance entre les grands partis ne serait-que pour pouvoir gouverner et passer outre les impasses du parlementarisme et les errances de l'opinion public prend un sens amusant. Mine de rien dire ça en France n'est pas si fréquent.

 

edit : Moix a tous les défauts. Mesquin, de mauvaise foi, poussif intellectuellement, il s'écoute faire des petits jeux de mots... et Cohn-Bendit situe les croisades en 1500~1600... Sinon c'est vrai qu'il est pas insensé, et quand il se heurte à l'incompréhension totale de ses interlocuteurs il finit sur un "j'en ai marre de l'étatisme français". :D

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C'te débat !  :D Sinon ouais, à ONPC tous ne se font pas basher comme ça a été le cas avec Patrick Sébastien, suffit de voir le jour où Valls est venu, Moix et Salamé sont des spécialistes dans l'art du fayotage, ils trouvent presque tout génial (surtout Salamé), c'est limite si je regrette pas Caron.

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J'écoutais une émission intéressante sur Maurras récemment, et Cohn-Bendit a quelque chose de drôlement maurassien dans sa critique de la vie démocratique à la française : débat public ne portant sur aucun sujet déterminant, immobilisme produit par de stériles querelles parlementaire - voter contre un projet même quand on est d'accord. Jusque là c'est sous déterminé mais du coup sa proposition apparemment "anti-démocratique" d'un gouvernement issu d'une alliance entre les grands partis ne serait-que pour pouvoir gouverner et passer outre les impasses du parlementarisme et les errances de l'opinion public prend un sens amusant. Mine de rien dire ça en France n'est pas si fréquent.

edit : Moix a tous les défauts. Mesquin, de mauvaise foi, poussif intellectuellement, il s'écoute faire des petits jeux de mots... et Cohn-Bendit situe les croisades en 1500~1600... Sinon c'est vrai qu'il est pas insensé, et quand il se heurte à l'incompréhension totale de ses interlocuteurs il finit sur un "j'en ai marre de l'étatisme français". :D

Moix dernièrement aime bien mentir et prêter des propos ou des attitudes. Il est malhonnête intellectuellement en ce moment
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Qu'est-ce que vous avez tous contre vos beaux-frères ?

Oui voilà ça serait bien de revenir aux origines du mot, avant que Cabu ne transforme la notion de beauf en une des pires saloperies. Il n'y a que Flashy qui dit des choses sensées sur le sujet: c'est bien du mépris de classe dont il s'agit. Et le beauf le rend bien en étant anti-intellectuel parfaitement assumé, préférant l'amusement paillard et un peu grivois à l'humour politiquement correct et militant qui fait chier.

 

Sébastien est bien un beauf franchouillard, un qui a du talent. Mais il ne fait certainement pas des émissions et des spectacles pendant plus de 30 ans sans que ça fasse partie de sa personnalité.

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Invité cette semaine

 

 

CAROLINE DE HAAS

  • Co-fondatrice d'Osez le Féminisme, ancienne militante PS.
    A l’origine de la pétition contre la loi El KHOMRI.

 

AYMERIC CARON

  • Livre
    « Antispéciste : réconcilier l'humain, l'animal, la nature »
    aux éditions DonQuichotte.

 

PIERRE LEMAITRE

  • Livre
    « Trois jours et une vie » aux éditions Albin Michel.

 

LIANE FOLY

  • Album
    « Crooneuse » chez Sony Music.

 

KEE-YOON

  • Spectacle
    « Jaune Bonbon » one-woman-show au théâtre du Petit Gymnase.

 

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 OK, l'extrême-gauche sera encore là...

 

 Bon, j'espère que que Salamé et Moix mettront un petit tacle à Caron : "Bon on vous voit plus ? Personne veut de vous ? " Ca me ferait rire.

 

 Ah part ça, encore une émission sans intérêt. Qui va tourner autour de la loi travail...

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Caroline De Haas je l'avais vue chez Zemmour & Naulleau où elle parlait de la loi travail avec Mathieu Laine... Insupportable cette femme, et féministe fanatique en plus.

 

Mais rien que pour voir Caron face à Moix et Salamé je vais regarder, un grand moment en perspective ! :D Il devient quoi au fait ?

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Poser une question réellement embarrassante à un président français, il faut faire venir des journalistes Belges.

Ah, Hugues Le Paige, c'est un bon.

Son fils, Charlie, est notre Che Guevara national par contre.... :(

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Une petite lumière a brillé sur le plateau d'ONPC pendant quelques dizaines de secondes, grâce à la question de la prostitution.

 

De Haas qui se vautre dans le positivisme, merde, ça les a gêné un petit peu. Moix qui évoque le libre arbitre. Caron qui remarque que le droit du travail, merde, c'est une fiction pour plein de gens que ce droit est censé protéger, contre leur gré.

 

Mais heureusement, tout est rentré dans l'ordre. Question suivante, et la Caron a enchainé sur une petite sortie juste assez odieuse pour ressentir le frisson de la polémique et se donner l'impression d'être un vrai héros, un martyr du bien être universel.

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Moi j'ai surtout eu un énorme fou rire l'autre fois en écoutant les délires de Caron sur l'antispécisme.

En fait, je ne saisis absolument la logique de ces gens. Par exemple, Caron dit que "les humains sont des animaux", en sous-entendant qu'il faut respecter leur vie autant que la nôtre. Pourtant, cette posture est, au contraire, d'une condescendance extrême envers la nature et le monde animal. Si on ne vaut pas mieux que les animaux, alors pourquoi se placer à l'écart de la chaîne alimentaire ? Pourquoi ne devrions pas faire ce que les animaux eux-mêmes font, à savoir se nourrir de la meilleure manière possible, sans entraver cet objectif par des considérations morales boboïsante ? Comment, d'un côté, on peut s'assimiler aux animaux, et de l'autre, refuser de prendre part au processus naturel (la chaine alimentaire) en vigueur dans le règne animal ? Par quel procédé idéologique peut-on prôner le respect d'un lion qui tue une gazelle, dire qu'on ne vaut pas mieux que lui, et dans le même temps affirmer que l'homme est un salaud s'il se nourrit d'animaux ?

La seule manière pour un antispéciste d'être honnête intellectuellement, c'est de justifier son idéologique par la supériorité de l'Homme, espèce dominante chargée de veiller sur la nature et de ne pas s'abaisser aux instincts immoraux de ces animaux inférieurs, qui consistent à penser à se nourrir correctement avant tout.

Ce truc, subconsciemment, c'est une négation condescendante de l'ordre naturel ainsi qu'une volonté contradictoire de placer l'Homme au dessus de celui-ci.

Moi qui suis un amoureux des animaux, je dis que ce type est un crétin prétentieux, irrationnel et incohérent, qui ne comprend rien ni à l'animal, ni à l'Homme, ni à la nature.

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Par quel procédé idéologique peut-on prôner le respect d'un lion qui tue une gazelle, dire qu'on ne vaut pas mieux que lui, et dans le même temps affirmer que l'homme est un salaud s'il se nourrit d'animaux ?

 

Relativisme culturel ?

 

Ce truc, subconsciemment, c'est une négation condescendante de l'ordre naturel ainsi qu'une volonté contradictoire de placer l'Homme au dessus de celui-ci.

 

Ne cherche pas. Caron c'est malheureusement la preuve vivante que certains ont raison de compararer l'étatisme à la religion des athées. L'Etat, la démocratie, c'est la baguette magique qui permet de décrêter le bien-être universel rêvé par les l'assemblée des chouineurs unis. Et ce n'est pas la peine de réfléchir plus loin que ça pour tenter de trouver la cohérence dans la "pensée" de Caron. Bien sur qu'il n'entrave rien à rien et que son oeuvre n'est un amassi parfaitement gerbant de deux poids deux mesures et de pétitions de principe. Et encore, je suis gentil.

 

J'avais préparé un petit laïus sur son intervention (un brouillon de plus parti aux archives), mais ce que je voulais dire se résume à : "Quand des cons essayent de penser ça fait toujours mal" ©Jim16

 

Quand tu vois Caron mettre trois nazi et un chien dans un bateau (sic), avec la prétention de réaliser un apport intellectuel majeur. Effectivement, ça fait mal.

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Ah oui elle est excellente celle-là, vous êtes sur un bateau qui va couler si on en jète pas un, il y a 4 nazis et un clebs , lequel sauvez-vous?
:icon_ptdr: 
Et c'est censé montrer que les animaux ont autant d'importance que les humains.

Bon, c'est vrai que s'il n'y avait que des végétariens j'aurais probablement jeté un végétarien moi

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Celui qui ne jette pas le chien est un nazi.

 

ça dépend du nazi

 

si c'est juste un mongol moyen, ça va. Si c'est un vrai nazi qu'a tué des gens, je vois pas pourquoi on devrait jeter le chien

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