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On n'est pas couché, Moix & toi


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Suis je le seul à regarder la Chaine parlementaire ?

Vous ne savez pas ce que vous ratez.

 

ça m'arrive, c'est généralement pas ouf, mais quelques bonnes émissions de temps en temps comme celle sur la main rouge

ha oui et un monde de bulles (je crois que c'est sur la chaine parlementaire)

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ça m'arrive, c'est généralement pas ouf, mais quelques bonnes émissions de temps en temps comme celle sur la main rouge

ha oui et un monde de bulles (je crois que c'est sur la chaine parlementaire)

 

La même ! C'est une chaîne qui n'apporte rien de plus que les autres : les trucs intéressants pourraient passer ailleurs, les rediffusions des débats / commissions tout le monde s'en fout. Au final, c'est un moyen que les députés ont trouvé pour devenir des stars de la télé sans avoir besoin d'un talent particulier (de la télé-réalité ?).

 

Sinon, on rigole bien avec la Morano. C'est étrange cette façon d'invoquer De Gaulle pour nous dire que "la Fraaaaance est de race blaaaanche !". Ça marche vraiment comme argument ça, "c'est pas moi qui l'a dit, c'est un héros national d'abord" ?

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De Gaulle dans leurs yeux est intouchable. C'est un Héros.

 

Résultat, c'est une bonne caution pour être réac. D'ailleurs, c'est ce qu'elle aurait du répondre lorsqu'on lui a demandé quelle France elle voulait (sous entendu de quelle époque) : "La France du Général, monsieur !". Bon, les terroristes en moins évidemment...

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J'ai pensé à ça pendant qu'elle parlait.

 

Néanmoins je trouve qu'elle s'est "bien" défendue. Ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit, mais même quand elle était énervée, c'était pas la Sardine de d'habitude.

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Morano a été plutôt modérée au début en parlant des réfugiés au Liban, Turquie and so on. Et puis quand ils ont abordé les sujets des migrants en Europe pour se rapprocher de nous ce ne fut plus la même chose, elle a dérivé insidieusement sans qu'on la force vers les banlieues, Daesh, la France un pays de race blanche bla bla bla. Et là ils l'ont quand même malmenée, ce n'était pas Onfray en face.

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J'ai essayé de regarder le "débat" avec Onfray pour me tenir un peu à jour des grands débats politique en France (avec le plus grand intellectuel français sic): c'est très rapidement insupportable. Ils parlent tous en même temps et/ou se coupent la parole, sont incapables de tenir un raisonnement un tant soit peu élaboré et sont dans le registre de l'invective. C'est très long, poussif, et le niveau est au raz des pâquerettes.

 

Enfin bref, j'ai regardé de la télé, on ne m'y reprendra pas avant longtemps.

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DeGaulle avait au moins le mérite de s'être barré quand la population ne l'a plus majoritairement soutenue. Imaginez ça aujourdhui... On aurait déjà eu des centaines de présidents^^

Moui. La IV république entre 1946 et 1958 a vu passer des dizaines de présidents du conseil et ça ne l'a pas empêché de nuire.
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Ahaha, je viens d'entendre Morano sur RMC, elle venait s'expliquer chez Bourdin. Elle nous a fait la totale : la parole de De Gaulle est sacrée, les races existent c'est écrit dans le dictionnaire, si les races n'existent pas alors le racisme non plus, elle se sent l'âme d'une Femen... et pour conclure : "Le Général De Gaulle n'aurait jamais laisser faire !"

 

Mais je ris de moins en moins lorsque je constate qu'ils sont nombreux à la défendre et à soutenir son discours sur les races ou les musulmans. :icon_sad:

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A mon avis, le mouvement qu'on peut constater aujourd'hui (race blanche etc) n'est que la réaction, fort logique, à tout un discours voulant agonir les blancs, en faire une sous-race coupable de chaque crime et dont la destinée serait le métissage (jugé en soi comme chose positive).

 

Ce discours de culpabilisation a échoué et provoque aujourd'hui un excès de fierté tout aussi stupide.

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C'est à dire que la proportion de wacistes est globalement assez constante à travers les âges mais pour le coup, il y a une attitude des médias qui exacerbe la connerie, qui va la chercher profond, loin, de là ou elle ne s'exprimait que peu et ou elle était trop loin pour qu'on l'entende.

Mais à voir l'extr. droite et l'extr. gauche sur des lignes si proches, je dirais que la connerie a aussi été transcendée par l'antilibéralisme, l'antimondialisme et tutti cuenti.

Au passage, notons que la connerie est tout de même là et bien là, préexistante.

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Ne pas oublier que Morano est en campagne à l'UMP et que les militants UMP comptent beaucoup vieux cons souvent élevés dans l'ombre de mongeneral.

 

Oui, j'ai bien ça en tête aussi. Même si là, elle se plaignait que personne à l'UMP ne venait la soutenir. J'imagine qu'ils la laissent rameuter des voix sournoisement.

 

C'est à dire que la proportion de wacistes est globalement assez constante à travers les âges mais pour le coup, il y a une attitude des médias qui exacerbe la connerie, qui va la chercher profond, loin, de là ou elle ne s'exprimait que peu et ou elle était trop loin pour qu'on l'entende.

Mais à voir l'extr. droite et l'extr. gauche sur des lignes si proches, je dirais que la connerie a aussi été transcendée par l'antilibéralisme, l'antimondialisme et tutti cuenti.

Au passage, notons que la connerie est tout de même là et bien là, préexistante.

 

Je ne suis pas sûr d'avoir compris.

 

Les médias sont terriblement hypocrites : ils s'indignent que quelqu'un puisse encore tenir un discours comme celui de Morano (ou autres...) mais ils adorent créer du bruit et faire leur pain sur ce genre d'histoire. Ruquier devait être aux anges quand Morano s'est révélée, mais derrière il faut tout de suite se couvrir : "houlala c'est pas bien de dire ça".

Et je veux bien qu'on m'explique que les racistes qui ouvrent leur gueule, c'est à cause du discours anti-raciste, du politiquement correct, du vivre-ensemble, etc. Mais pour moi, ce n'est qu'une occasion de révéler ce que les gens pensent vraiment lors des polémiques éphémères et médiatisées. En dehors de ça, il y a un gros fond de connerie qui n'a pas besoin de ça pour s'épanouir, qui s'auto-alimente à grand coup de paranos, de périls et de fantasmes. Le coup du "on ne peut plus rien dire", c'est la bonne excuse pour ouvrir sa gueule sans vouloir en assumer les conséquences.

 

Du coq à l'âne, il y a ce genre de choses qui m’agacent terriblement : quand, face à un discours ouvertement raciste (ou islamophobe, homophobe, etc), tu dis clairement à ton interlocuteur que c'est raciste et lui te sort "arrête de me stigmatiser, c'est une accusation gratuite, tu veux tuer le débat, ce n'est pas un argument !". Le gus sait pertinemment qu'être raciste c'est mal et prend ça comme une agression. Il y a un moment, il faut qu'il admette qu'il est raciste, qu'il assume qu'il est un con. Mais il préfère se voiler la face.

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Les racistes qui ouvrent leur gueule, c'est parce qu'ils sont racistes. OK. Mais ça n'explique pas pourquoi le discours se lâche. Outre l'effet de meute, il me paraît tout à fait plausible de considérer qu'il s'agit bien d'une réaction à un certain discours anti-raciste -qui "racialise" le débat- et à une apologie de l'altérité -qui confine au discours identitaire-.

 

Dire "la France est de race blanche" est un discours qui, à mon avis, a la même source que l'affirmation d'une identité "musulmane" plus marquée depuis une décennie ou le militantisme "indigène", homo etc.

 

C'est du discours identitaire, très en vogue. Le discours identitaire blanc a mauvaise presse, mais il ne fait qu'imiter -je pense- le discours identitaire d'associations anti-racisme. D'où la réaction puérile "pourquoi eux ils ont le droit et pas moi?"

 

J'ajoute que ce discours identitaire se couple à un discours de victimisation. Dire "nous les blancs, on a droit à rien" est aussi un discours de victimisation. C'est la mode, après tout, pas de raison que les blancs ne s'amusent pas à ce petit jeu-là aussi et que des politiciens n'en profitent pas pour jouer de la flûte sur cet air bien connu.

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Assez d'accord avec Flashy.

 

 

 

« Le racisme est la forme la plus abjecte et la plus brutalement primitive du collectivisme. Le racisme reconnaît un groupe et attribue ses vertus ou ses défauts, sa supériorité ou son infériorité à son origine raciale. Or il n'y a que des esprits individuels et des réalisations individuelles. […] Le racisme est porté par le collectivisme et son corollaire l'étatisme. Son seul antidote est la philosophie individualiste et son corollaire le capitalisme de laissez-faire. »

 

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Les médias sont terriblement hypocrites : ils s'indignent que quelqu'un puisse encore tenir un discours comme celui de Morano (ou autres...) mais ils adorent créer du bruit et faire leur pain sur ce genre d'histoire. Ruquier devait être aux anges quand Morano s'est révélée, mais derrière il faut tout de suite se couvrir : "houlala c'est pas bien de dire ça".

Et je veux bien qu'on m'explique que les racistes qui ouvrent leur gueule, c'est à cause du discours anti-raciste, du politiquement correct, du vivre-ensemble, etc. Mais pour moi, ce n'est qu'une occasion de révéler ce que les gens pensent vraiment lors des polémiques éphémères et médiatisées. En dehors de ça, il y a un gros fond de connerie qui n'a pas besoin de ça pour s'épanouir, qui s'auto-alimente à grand coup de paranos, de périls et de fantasmes. Le coup du "on ne peut plus rien dire", c'est la bonne excuse pour ouvrir sa gueule sans vouloir en assumer les conséquences.

 

C'est pas à cause du discours anti raciste, c'est une part du problème. Quand tu abuses dans un sens, tu te le reprends dans l'autre. Bataille de cons.

Ca fait 30 balais qu'on est bassinés de toute part par du discours anti-raciste plus SJW qu'autre chose de juste. Les racistes ou les gens limite le prennent pour une agression et à la longue ils finissent par ouvrir leur gueule pour dire de la merde. Ca n'excuse rien, ça ne justifie rien, mais c'est un fait qu'on constate avec le féminisme et l'environnement aussi. Ce qui fait que si la cause est juste (contre les réchauffistes ou contre les SJW), ses défenseurs sont souvent de bien mauvais représentants.

 

Il y a aussi le petit racisme économique (délocalisations, immigration qui vole le travail). Celui là, il est plus ignorant qu'autre chose, mais bon.

 

Et la connerie, préexistante, sous jacente, et je maintiens exacerbée.

 

Tout le problème, c'est la bataille de cons. On n'entend que les cons d'un coté répondre aux cons de l'autre. Ca rameute massivement du con.

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Encore une bataille de cons. Sarkozy ne fait pas ça parce qu'il n'est pas d'accord avec ce qu'elle a dit mais pour se conformer aux réactions outrées. Cette fois ci, c'est quelque chose de juste défendu pour de mauvaises raisons.

On ne trouve plus jamais l'alpha et l'oméga d'un raisonnement qui se tient. Tout n'est que réaction aux vociférations des extrémistes de tous bords. Il n'y a rien derrière.

:cpef:

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Les racistes qui ouvrent leur gueule, c'est parce qu'ils sont racistes. OK. Mais ça n'explique pas pourquoi le discours se lâche. Outre l'effet de meute, il me paraît tout à fait plausible de considérer qu'il s'agit bien d'une réaction à un certain discours anti-raciste -qui "racialise" le débat- et à une apologie de l'altérité -qui confine au discours identitaire-.

 

Dire "la France est de race blanche" est un discours qui, à mon avis, a la même source que l'affirmation d'une identité "musulmane" plus marquée depuis une décennie ou le militantisme "indigène", homo etc.

 

C'est du discours identitaire, très en vogue. Le discours identitaire blanc a mauvaise presse, mais il ne fait qu'imiter -je pense- le discours identitaire d'associations anti-racisme. D'où la réaction puérile "pourquoi eux ils ont le droit et pas moi?"

 

J'ajoute que ce discours identitaire se couple à un discours de victimisation. Dire "nous les blancs, on a droit à rien" est aussi un discours de victimisation. C'est la mode, après tout, pas de raison que les blancs ne s'amusent pas à ce petit jeu-là aussi et que des politiciens n'en profitent pas pour jouer de la flûte sur cet air bien connu.

 

J'ai du mal à ne voir qu'une réaction à un discours anti-raciste. Si c'est le prétexte que certains emploient pour faire tomber le voile (mouvement pseudo-subversif, contre la pensée unique, etc...), ça ne reste qu'une excuse. L'actualité, le monde, les autres leur suffisent déjà suffisamment pour nourrir leurs idées et pour leur donner l'occasion de l'ouvrir. En ce moment, c'est le terrorisme et les migrants. D'accord, on entend leur discours en opposition à celui qui s'oppose à la stigmatisation, à l'amalgame, à la xénophobie. Mais à côté de ça, ils s'expriment d'eux mêmes, car ils se sont trouvés des chimères à combattre : non pas les anti-racistes mais bien les musulmans et les migrants.

 

Et je ne vois pas comment on peut mettre sur le même plan ces réactions identitaires. C'est bien pour ça que les racistes qui se plaignent du "deux poids deux mesures" sont à côté de la plaque. Si des musulmans se sont tournés vers le communautarisme, c'est bien parce que certains les rejetaient. Si des homosexuels se sont tournés vers le communautarisme, c'est bien parce que certains les rejetaient. Si ces racistes se sentent une ferveur identitaire, c'est bien pour rejeter les autres.

 

Je suis d'accord pour la victimisation. Généralement ça cache une jalousie mal placée ou une sorte de nostalgie de cette époque "où c'était eux qui galéraient et nous les boss". Pas étonnant que des politiciens s'en inspirent pour faire tourner leur moulin.

 

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