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Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate


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C'est comme une obligation d'assurance avec une qui est gratuite et les autres qui ont plein de bâtons dans les roues réglementaires et fiscaux. Ça ne biaise pas le choix des clients et l'offre des vendeurs.

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Il y a vraiment des gens pour différencier privé sous contrat du public ?

 

Pour en sortir, les programmes sont bien sûr les mêmes mais il y a des conditions bien meilleures qui font qu'au moins on finit les programmes et qu'on atteint le niveau que l'Education Nationale rêverait que tout le monde ait. Dans mon école, personne ne sortait du primaire sans savoir parfaitement lire et écrire. Bien sûr le fait de payer en plus signifie que la majorité des élèves ont des parents CSP+ et qu'elle aurait certainement réussi dans le contexte public.

Il me semble que les profs sont légèrement mieux payés, ce qui ajouté à un cadre serein les rend bien plus motivés.

De tous les mouvements sociaux que j'ai connus durant ma scolarité, aucun de mes profs ou institutrices n'a jamais fait grève et parmi eux il y avait pourtant un sacré paquet de gauchistes. J'en ai eu deux ou trois qui ont fait la grève à la japonaise une journée.

C'est aussi ça que les parents payent: ne pas être emmerdés par les grèves à répétition.

 

Le problème c'est que la majorité des Français voit la privatisation comme de l’entre-soi qui à lui seul explique les meilleurs résultats, ce qui est un peu le cas avec la privatisation sous contrat, alors que globalisée tout le monde en bénéficierait. 

 

C'est pas la solution idéale mais j'aimerais bien que la droite relance l'idée du chèque éducation. Je ne vois que le Mammouth et les passionarias de la République pour y être fondamentalement opposés. En soi, ce n'est pas une mesure qui serait perçue comme inégalitaire puisque tout le monde recevrait le même montant. Ça pourrait donc passer pour les gens de gauche qui eux aussi ont des enfants qu'ils aimeraient voir réussir et en ont marre de se ruiner en cours Acadomia. Mais je suis bien optimiste.

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Les meilleurs établissements sont publics. Je suis pas non plus certain que, de manière générale, les établissements privés offrent de meilleures conditions. Perso je n'ai eu que de bonnes écoles (par rapport à la moyenne) et toutes publiques.

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Les meilleurs établissements sont publics. Je suis pas non plus certain que, de manière générale, les établissements privés offrent de meilleures conditions. Perso je n'ai eu que de bonnes écoles (par rapport à la moyenne) et toutes publiques.

 

 

D'où je viens l'école privée était clairement meilleure. Le privé sous contrat ça ne sert souvent qu'à s'exclure des 'pauvres', ce qui n'a pas lieu d'être dans une zone plus privilégiée donc je suis d'accord avec toi que ça n'apporte pas plus en soi. Quoiqu'il me semble que les profs dans le privé sous contrat n'ont pas le statut de fonctionnaire même si rémunérés par l’État et que le directeur peut poser son véto au recrutement d'un prof, ça doit induire une mentalité un peu différente chez les profs tout de même. Je pense aussi que même si ton cœur balance à gauche, faire la démarche d'être prof dans le privé implique d'avoir une vision de ton métier un peu moins égalitariste que la moyenne.

Le privé c'est vu par beaucoup comme une solution pragmatique et pour certains honteuse, et non comme un choix d'éducation actif de la part des parents sauf pour les 'catho intégristes'. C'est bien dommage et je pense qu'il faudrait faire plus de pub autour des réussites concrètes du privé avec des profs salariés du privé.

 

Tout ça pour dire que Fillon en ait bien loin et que, comme les autres, fait de l'école étatique une vache sacrée. Juste pour rire, j'aimerais bien qu'un politique propose de revenir à l'Instruction publique, ça ne changerait rien mais ça donnerait lieu à un énorme débat sur les missions de l'école. Mais la gauche comme la droite veut nous éduquer, donc ça n'arrivera pas.

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Les meilleurs établissements sont publics. Je suis pas non plus certain que, de manière générale, les établissements privés offrent de meilleures conditions. Perso je n'ai eu que de bonnes écoles (par rapport à la moyenne) et toutes publiques.

 

Ca dépend beaucoup des régions ; dans les grandes villes, où l'on trouve les grands lycées, c'est assez vrai. Mais j'ai cru comprendre que la réputation privé/public s'inversait fortement dans certains villes moyennes (et on trouvera sûrement des contre-exemples à toutes ces généralités ^^).

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Il y a vraiment des gens pour différencier privé sous contrat du public ?

La fréquentation. En termes de typologie, pas de "qualité". L'enseignement n'y est pas significativement supérieur (dans ce que j'ai vécu et observé). Le privé c'est vraiment si tes gamins sont aux scouts et que tu participes aux rallies de Capucine et Hubert (m'voyez l'genre).

J'ai passé presque toute ma scolarité dans le privé et mes meilleurs amis étaient dans le public.

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La girouette Bayrou.

 

https://m6info.yahoo.com/fillon-bayrou-vers-un-accord-pour-2017-093444451.html

 

Ce type n'est plus crédible.Il est mort politiquement.

Pour Fillon il vaut mieux que Bayrou se rallie au second tour et qu'il prenne des voix à Macron au premier. Mais un deal comme ça devrait comporter une clause comme quoi le clan de Fillon lui rembourserait ses frais de campagne s'il ne faisait pas 5%.

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la majorité des élèves ont des parents CSP+ et qu'elle aurait certainement réussi dans le contexte public

 

 

 enfants de CSP

 

A vos époques peut-être. J'ai une amie qui est instit' dans une école privée à Limonest (banlieue ouest lyonnaise pas franchement pauvre) et la tendance est 50/50 d'enfants de bonne famille/enfants turbulents défavorisés exclus du public (parce que oui, un truc que j'ai jamais compris, on peut être exclu du public).

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Le privé est nettement mieux dans les quartiers défavorisés pour les raisons qu'évoque Romy (enfants de CSP, pas ou peu de grèves, choix des profs par le dirlo et pas affectés pas l'EdNat).

Ah bah oui mais pour Tramp le public ça s'arrête à Paris, Louis le Grand et Saint-Louis, donc forcément
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Dans mon trou provincial, privé >>>> public.

C'est juste le jour et la nuit.

 

Rigueur d'un coté, 

contre

jemenfoutisme appuyé de l'autre

+ déni total de toute réalité hors discours officiel

+ agressivité (menaces) sur les parents qui veulent se mêler (les sociaux ne sont pas loin pour ramener les moutons noirs dans le droit chemin).

 

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Pareil ici à côté de Lyon, privé >>> public, de loin. Et c'est du vécu.

Et dans ma jeunesse en région parisienne, privé >>> public, vécu aussi.

 

implication de l'équipe éducative (et des parents), encadrement, sérieux du directeur, motivation des profs etc...

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Same. Je n'ai fait que du public, mais les potes du collège privé avaient facilement un an d'avance par rapport à ce que je faisais en cours. Ce qui fait que quand on a été réuni au lycée public, eux avaient l'impression de ne rien branler alors que nous on trouvait ça normal.

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Dans le public, les parents ont pris le pouvoir et râlent pour tout. Ils outrepassent la hiérarchie et écrivent directement au rectorat ou à l'inspection académique. Ils croient les délires et les mensonges de leurs enfants plutôt que les profs.

Les responsables d'établissement ne veulent pas de vague et se rangent derrière les parents. Tous les profs sont démotivés et désabusés.

 

En outre, il n'y a plus de redoublement, les fautes d'orthographe ne sont plus (officiellement) un critère d'évaluation, tout comme le hors sujet, etc.

 

Je précise que mes enfants sont dans le public, premiers partout mais que valent leurs notes et leur évaluations? Mystère.

Nous réfléchissons sérieusement à leur transfert vers le privé mais -pour des raisons personnelles- ce n'est pas simple...

  • Yea 1
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Dans les années 80/90 le public c'était les bons et le privé les cassos'.

C'est toujours plus ou moins le cas, surtout dans les petites villes où le choix est limité : le public pour les élèves moyens-normaux, le privé pour les semi  cas sociaux ayant besoin de suivi et d'encadrement plus important (petite classe, étude surveillée pour pallier la carence éducative des parents), avec des élèves moyens normaux dont les parents ont choisi le privé pour les mêmes raisons

Pour la catégorie semi cas sociaux, les frais sont souvent pris en charge par les départements, c'est moins cher qu'un placement, et les gamins profitent du chaos familial en rentrant chez eux  :mrgreen:

Enfin, c'est davantage criant au collège du fait de l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans qui fait y croupir des jeunes inadaptés

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 Dans mon lycée privée, il y avait à la fois la bourgeoisie du coin et les cassos du coin. 

 

 Faut dire que les parents ont un objectif en commun : discipline, instruction et résultats. 

 

 Bah il n'y a qu'un ou deux échecs au bac par an. Voire pas du tout. Ca dépend les années. C'est très efficace. Mes parents ont réussi à convaincre un paquet de leurs amis d'y envoyer leurs gosses. 

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De mon temps dans le privé tu avais bcp de fils à papa qui branlaient rien, qui se faisaient expulser de temps à autres et allaient dans d'autres écoles privées. Mais oui il y avait aussi des enfants de pauvres

Dans toutes les écoles privées que j'ai faites, il existait des systèmes de bourse pour que l'argent ne soit pas un discriminant à l'entrée. J'ai toujours trouvé cela bien.

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